Qu’apporte la poursuite de la richesse, de la gloire et du gain ?

22 mars 2025

Par Su Wen, Chine

Quand j’étais petite, ma famille était souvent méprisée parce que je n’avais pas beaucoup de frères et sœurs. À l’époque, mes parents me disaient souvent, « Le meilleur métier et le plus stable est celui de médecin. Non seulement ils ont des salaires élevés, mais ils sont aussi très respectés. » Chaque fois qu’un médecin venait dans notre village, il était toujours accueilli chaleureusement et respecté. Je leur vouais une admiration et une envie profondes et je me disais qu’il fallait que je travaille dur pour devenir un jour médecin à mon tour, afficher ma fierté dans le village et être respectée. Après cela, je me suis plongée dans les livres et je me suis consacrée entièrement à mes études. Mes efforts ont été récompensés lorsque j’ai passé l’examen d’entrée à l’académie provinciale de médecine chinoise. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai trouvé un poste de médecin à l’hôpital du comté, comme je l’avais souhaité. À partir de ce moment-là, j’ai eu l’impression d’avoir franchi un palier de la vie. Non seulement j’avais un bon salaire, mais mes pairs m’enviaient et m’admiraient tous, mes amis, parents et connaissances venaient me voir lorsqu’ils étaient malades, et chaque fois que je retournais dans mon village, on m’accueillait chaleureusement et avec respect. Mes parents ressentaient également un sentiment de fierté. J’ai réellement apprécié d’être respectée de la sorte et cela a donné un coup de fouet à ma vanité. J’avais l’impression que tous mes sacrifices avaient fini par payer. Au fur et à mesure que j’acquérais de l’expérience, j’ai rencontré de nombreuses personnes riches et influentes qui avaient contracté toutes sortes de maladies qui leur causaient d’incroyables souffrances. Certains d’entre eux étaient atteints de maladies graves et sévères, mais les médecins ne pouvaient qu’assister, impuissants, à leur mort. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser que nos vies sont bien fragiles et impuissantes face à la mort. Cela m’a donné un étrange sentiment de vide spirituel. J’ai commencé à me demander quel était le sens de la vie et pourquoi je vivais. À la fin de l’année 1998, de nombreuses personnes ont quitté les hôpitaux publics pour ouvrir des cabinets privés. Je me suis dit que si je continuais à travailler à l’hôpital, je resterais coincée avec mon salaire actuel. Si je voulais progresser et gagner plus d’argent, je devais devenir mon propre patron. J’ai donc quitté mon poste à l’hôpital et j’ai créé ma propre clinique.

Puis, en 2000, j’ai entendu l’Évangile des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. J’ai vu que Dieu avait dit : « Le destin de l’homme est entre les mains de Dieu. Tu es incapable de te contrôler : quoiqu’il soit toujours en train de courir et de s’occuper pour lui-même, l’homme reste incapable de se contrôler. Si tu pouvais connaître tes propres perspectives, si tu pouvais contrôler ton propre destin, serais-tu toujours un être créé ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que la vie et la mort de l’homme sont entre les mains de Dieu et que personne n’est maître de son destin. Lorsque le nombre d’années que Dieu vous a alloué est écoulé, peu importe l’argent, le pouvoir ou l’influence que vous avez. En mangeant et en buvant les paroles de Dieu et en vivant la vie de l’Église, j’ai aussi réalisé que Je ne pouvais pas me contenter de rechercher des choses matérielles, un statut élevé et les plaisirs de la chair. Le plus important était d’accomplir mon devoir en tant qu’être créé, et de poursuivre la vérité, l’accumulation de bonnes actions, et l’obtention du salut. J’ai donc assumé les devoirs que je pouvais accomplir dans l’Église. Je me réunissais et j’échangeais sur les paroles de Dieu avec les frères et les sœurs, et je me sentais comblée et heureuse. Au début, je ne faisais qu’animer une réunion en petit groupe et je n’étais pas très occupée. Plus tard, j’ai été choisie pour servir en tant que dirigeante d’Église. Je savais que c’était l’exaltation de Dieu et qu’Il m’avait donné cette chance de me former et d’atteindre la vérité. J’avais tant bénéficié des paroles de Dieu que je devais faire preuve de conscience et rendre à Dieu ce qu’il m’avait donné. Mais je savais aussi qu’être dirigeante représentait beaucoup de travail et une grande responsabilité, et que je devrais m’y consacrer à plein temps. Cela signifierait que je ne pourrais plus travailler dans ma clinique. J’avais travaillé la moitié de ma vie pour ce travail, et j’ai alors reculé devant la perspective de l’abandonner. J’hésitais, je n’arrivais pas à prendre de décision et j’en souffrais terriblement. En pleine détresse, j’ai prié Dieu, « Oh, mon Dieu ! Je vis une situation terrible en ce moment. Je ne veux pas perdre ce devoir, mais ma stature est petite et je ne peux pas surmonter la faiblesse de ma chair. S’il Te plaît, guide-moi et donne-moi la foi et la force. »

Alors que je cherchais, j’ai pensé à ce que Dieu dit : « Si tu laisses cette occasion te glisser entre les doigts, tu le regretteras toute ta vie. » J’ai cherché en hâte le passage qui suit pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains ne sont pas prêts à s’accorder avec les autres en servant Dieu, même quand ils y sont invités ; ce sont des gens paresseux qui ne veulent que se complaire dans le confort. Plus on te demandera de servir en t’accordant avec les autres, plus tu acquerras de l’expérience. Parce que tu as plus de fardeaux et plus d’expériences, tu auras plus de chances d’être rendu parfait. Par conséquent, si tu peux servir Dieu sincèrement, tu seras soucieux du fardeau de Dieu, et ainsi tu auras plus de chances d’être rendu parfait par Dieu. Un tel groupe d’hommes est perfectionné en ce moment. Plus tu es ému par le Saint-Esprit, plus tu consacreras de temps à être soucieux du fardeau de Dieu, plus tu seras rendu parfait par Dieu, plus tu seras gagné par Dieu, et à la fin, tu deviendras quelqu’un qui est utilisé par Dieu. À l’heure actuelle, certains ne portent aucun fardeau pour l’Église. Ces gens sont peu sérieux et négligents, et ils ne se soucient que de leur propre chair. Ces gens sont extrêmement égoïstes et ils sont aussi aveugles. Tu ne porteras aucun fardeau si tu ne parviens pas à comprendre cette question clairement. Plus tu montres de la considération pour les intentions de Dieu, plus lourd sera le fardeau qu’Il te confiera. Les égoïstes ne sont pas prêts à souffrir de telles choses, ils ne sont pas prêts à payer le prix, et à la fin, ils manqueront des occasions d’être rendus parfaits par Dieu. Ne se font-ils pas du tort à eux-mêmes ? […] Donc, vous devriez être soucieux du fardeau de Dieu, ici et maintenant. Tu ne devrais pas attendre que Dieu révèle Son juste tempérament à toute l’humanité avant de devenir soucieux du fardeau de Dieu. Ne serait-il pas trop tard à ce moment-là ? La bonne occasion pour être rendu parfait par Dieu, c’est maintenant. Si tu laisses cette occasion te glisser entre les doigts, tu le regretteras toute ta vie, tout comme Moïse n’a pas pu entrer dans le beau pays de Canaan et l’a regretté le reste de sa vie, mourant de remords » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Sois soucieux de la volonté de Dieu afin d’atteindre la perfection). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que seuls ceux qui sont attentifs aux intentions de Dieu et qui acceptent le mandat de Dieu auront plus d’opportunités d’être perfectionnés par Dieu. Ceux qui ne sont pas disposés à tenir compte des intentions de Dieu sont égoïstes et ne seront pas perfectionnés par Dieu. L’œuvre d’évangélisation est entrée dans une période clé d’expansion majeure, et le fait que l’Église m’ait confié un devoir aussi important était la marque exceptionnelle de la faveur et de l’exaltation de la part de Dieu. Pourtant, je n’ai pas tenu compte des intentions de Dieu et, au contraire, je me préoccupais uniquement de ma chair et de gagner de l’argent pour gagner l’estime des autres. Je n’avais pas le sens de la mesure ! N’ai-je pas cru en Dieu et ne l’ai-je pas suivi, n’ai-je pas mangé et bu Ses paroles et n’ai-je pas fait mon devoir pour atteindre la vérité et le salut ? Dieu m’avait donné une grande opportunité de me former et d’atteindre la vérité par le biais de ce devoir. Ne serais-je pas stupide de ne pas la saisir ? Si au moment où j’avais accepté de la saisir, l’œuvre de Dieu serais déjà terminée, j’aurais raté ma chance. J’aurais alors beaucoup de regrets. Je serais comme Moïse, qui avait vu Canaan de loin mais ne pouvait pas y entrer et l’a regretté toute sa vie. Je devais me soumettre à Dieu et d’abord accepter ce devoir. Je pouvais trouver quelqu’un pour me remplacer à la clinique pour un moment. Après avoir pris cette décision, j’ai accepté la fonction de dirigeante.

Ensuite, j’ai consacré la majeure partie de mon temps à mon devoir et dès que j’avais un peu de temps libre, je me rendais à la clinique. Au début, nous avons réussi à garder des patients, mais au fur et à mesure que le temps passait et que je n’étais pas souvent à la clinique, les patients ont commencé à aller ailleurs parce qu’ils ne pouvaient pas me voir. Notre clinique avait de moins en moins de patients et nous tenions à peine le coup. J’avais un niveau de vie élevé, j’étais estimée et admirée par les autres, mes amis et ma famille venaient me voir lorsqu’ils avaient des problèmes, mais maintenant, ils me critiquaient tous, en disant que j’étais négligente dans la gestion de ma clinique et qu’ils ne savaient pas ce que je faisais toute la journée. Après cela, ils ont eu une attitude bien différente à mon égard. En pensant au fait que j’étais autrefois respectée et admirée et que j’étais maintenant devenue l’objet des moqueries de tout le monde, j’ai ressenti un tumulte d’émotions et c’est un sentiment difficile à décrire. Je me suis dit, « Ce n’est pas que je n’ai pas la capacité de gagner de l’argent, J’ai les compétences nécessaires et, si je gère bien les choses, j’aurai certainement beaucoup de patients. Je pourrais à nouveau avoir ce style de vie au confort matériel supérieur, regagner le respect et l’admiration des autres et vivre une vie prestigieuse. » J’ai aussi pensé que je ne croyais pas en Dieu depuis longtemps, que ma stature était petite et que je ne comprenais pas grand-chose à la vérité, alors peut-être que j’avais juste besoin de faire un devoir qui corresponde à mes capacités. Je voulais pouvoir choisir un devoir moins exigeant. J’aurais alors plus de temps à consacrer à mon travail, et ni mon devoir, ni la clinique n’en seraient affectés. Cependant, après cela, j’ai cessé de porter le fardeau de mon devoir. Je suis devenue superficielle dans mon devoir et je me suis contentée de faire les choses mécaniquement durant les réunions. Je me souviens que lors d’une réunion, je ne pensais qu’à ma clinique. Combien de patients avions-nous reçus ce jour-là ? Les personnes qui avaient pris rendez-vous s’étaient-elles présentées ? Pour me donner plus de temps à la clinque, je n’ai pas approfondi la situation avant de rédiger mon rapport et je me suis contentée de remettre un rapport succinct à mon supérieur hiérarchique. Faute de détails, j’ai dû le refaire. Je n’ai pas non plus pris la responsabilité des tâches d’abreuvement. Certains nouveaux arrivants sont même partis parce qu’ils n’étaient pas abreuvés. Le responsable supérieur a échangé avec moi et a essayé de m’aider à résoudre ce problème à plusieurs occasions, et je me suis sentie coupable et j’ai prié Dieu à plusieurs occasions et j’ai pris la résolution de me rebeller contre ma chair et de faire mon devoir correctement, mais je me laissais toujours inévitablement distraire par ma clinique. Je ne cessais de prendre et de rompre des résolutions devant Dieu et je m’éloignais de plus en plus de Lui. Je me sentais souvent inexplicablement vide et effrayée. À plusieurs reprises, j’ai voulu abandonner la clinique, mais je me disais que si je le faisais, je serais de nouveau méprisée par les gens, et je n’arrivais pas à m’y résoudre. Voyant que je n’arrivais pas à rectifier mon état et que cela retardait le travail, le dirigeant supérieur m’a renvoyée.

J’étais très contrariée après avoir été renvoyée. J’avais mangé et bu tant de paroles de Dieu, et je savais clairement que poursuivre la vérité et bien faire mon devoir étaient le bon chemin dans la vie, mais je n’arrivais pas à abandonner ma clinique et je n’arrivais pas à faire mon devoir correctement. Je me sentais vraiment coupable et j’avais l’impression de devoir beaucoup à Dieu. J’ai prié Dieu en disant, « Oh Dieu, je suis si rebelle et si redevable envers Toi. Mon Dieu, je Te demande de me libérer des chaînes de la richesse afin que je puisse accomplir mon devoir et Te rendre Ton amour. » Après la prière, je me suis souvenue du titre d’un chapitre des paroles de Dieu : « À qui es-tu fidèle ? ». Je me suis interrogée, « À qui suis-je fidèle ? Suis-je fidèle à Dieu ? » J’ai ensuite lu un passage de ce chapitre : « Si Je déposais maintenant de l’argent devant vous et que Je vous laissais la liberté de choisir – sans vous condamner pour votre choix –, la plupart d’entre vous choisiraient l’argent et renonceraient à la vérité. Les meilleurs d’entre vous renonceraient à l’argent et choisiraient la vérité à contrecœur, tandis que ceux qui se trouvent entre les deux prendraient l’argent dans une main et la vérité dans l’autre. Votre vrai visage ne deviendrait-il pas alors évident ? Au moment de choisir entre la vérité et n’importe quelle chose à laquelle vous êtes fidèles, vous feriez tous ce choix et votre attitude resterait la même. N’est-ce pas le cas ? N’êtes-vous pas nombreux à avoir oscillé entre le bien et le mal ? Dans la lutte entre le positif et le négatif, le noir et le blanc, vous êtes certainement conscients de ce que vous avez choisi entre la famille et Dieu, les enfants et Dieu, la paix et la dislocation, la richesse et la pauvreté, le statut et la banalité, le soutien et le rejet par autrui, et ainsi de suite. Entre une famille paisible et une famille brisée, vous avez choisi la première, et ce, sans aucune hésitation ; entre la richesse et le devoir, vous avez là aussi choisi la première, sans même la volonté de regagner la terre ferme ; entre le luxe et la pauvreté, vous avez choisi le premier ; au moment de choisir entre vos fils, filles, époux, et Moi, vous avez choisi les premiers ; et entre la notion et la vérité, vous avez, là encore, choisi la première. Devant vos méfaits de toutes sortes, J’ai simplement perdu foi en vous. Simplement cela Me sidère que vos cœurs soient si résistants à l’adoucissement. Toutes ces années de dévouement et d’efforts semblent ne M’avoir apporté qu’abandon et résignation de votre part, mais l’espoir que Je place en vous grandit chaque jour qui passe, car Mon jour a été entièrement révélé devant tout le monde. Pourtant, vous persistez à rechercher des choses sombres et mauvaises, et vous refusez de lâcher prise. Quelle sera alors votre fin ? Y avez-vous déjà prêté une attention particulière ? Si l’on vous demandait de choisir à nouveau, pour quoi opteriez-vous ? Le premier choix, encore ? M’apporteriez-vous encore déception et chagrin misérable ? Votre cœur contiendrait-il encore une once de chaleur ? Ne sauriez-vous toujours pas quoi faire pour réconforter Mon cœur ? En cet instant même, que choisissez-vous ? […] J’espère Moi aussi tout oublier de votre passé, bien que cela soit très difficile. J’ai tout de même un très bon moyen d’y parvenir : laissez l’avenir remplacer le passé, et laissez les ombres de votre passé se dissiper en échange de votre être véritable d’aujourd’hui. C’est pourquoi Je dois vous demander de prendre la peine de choisir une nouvelle fois : à qui, exactement, êtes-vous fidèles ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, À qui es-tu fidèle ?). Les paroles de Dieu m’ont profondément touchée. Ces paroles n’exposaient-elles pas mon état actuel, ma situation actuelle ? Je savais clairement qu’en tant que croyante, je devais rechercher la vérité et accomplir mon devoir pour satisfaire Dieu. Mais chaque fois que je devais choisir entre mon devoir et la clinique, vivre la bonne vie, être respectée, et d’autres préoccupations charnelles, je choisissais toujours inévitablement la dernière. J’avais peur que les gens me méprisent si je n’arrivais pas à maintenir ma clinique. Ces années-là, en apparence, j’ai toujours semblé faire mon devoir, mais je n’ai jamais abandonné mon désir de gloire et de gain et j’ai toujours pensé à gagner beaucoup d’argent. Je faisais donc mon devoir à la légère, en me contentant de faire les choses mécaniquement ; Je ne réussissais à faire ni l’un ni l’autre, et cela m’a fatiguée et m’a vidé émotionnellement. Cela a eu un effet très négatif sur le travail de l’Église et a également entraîné une perte dans ma vie. J’ai vu que je n’étais pas fidèle à Dieu, mais plutôt à des choses sataniques comme ma propre chair et mon ambition. Pendant cette période, je priais souvent Dieu, « Oh, mon Dieu ! Je suis maintenant prête à abandonner ma clinique pour poursuivre correctement la vérité et bien faire mon devoir. S’il te plaît, donne-moi la foi de vendre ma clinique rapidement ! » Outre la prière, j’ai également commencé à expliquer tout cela à mon mari pour préparer la vente de la clinique.

En 2011, grâce à l’exaltation de Dieu, j’ai été à nouveau choisie comme responsable d’Église. Je savais que Dieu me donnait une nouvelle chance. J’ai pensé aux regrets que j’avais éprouvés et à la dette que j’avais contractée à l’égard de Dieu pour avoir travaillé dans une clinique auparavant et j’ai décidé d’être plus coopérative cette fois-ci. Je me suis rapidement investie dans mon devoir, et peu importe les résultats de ma clinique, je ne me suis pas laissée distraire, et j’ai essayé de trouver quelqu’un pour reprendre ma clinique. Mais lorsqu’ils ont rédigé le contrat et se sont préparés à le signer, j’ai eu quelques réserves. J’avais mis la moitié de ma vie dans cette clinique. J’ai pensé à tous les efforts que j’avais déployés depuis mon plus jeune âge, à la façon dont j’avais surmonté l’adversité pour réaliser mon rêve de devenir médecin. Si je vendais la clinique, je me séparerais de la vie que je recherchais autrefois. Plus j’y réfléchissais, moins j’étais disposée à la laisser partir. Je me sentais extrêmement vide à l’intérieur. C’est alors que je suis tombée sur les passages suivants des paroles de Dieu : « Vous devriez vous éclaircir les idées ! Qu’est-ce qui doit être abandonné, quels sont tes trésors, tes faiblesses fatales et tes obstacles ? Réfléchis davantage à ces questions dans ton esprit et échange avec Moi. Ce que Je veux, c’est que vos cœurs se tournent vers Moi en silence ; Je ne veux pas que vous me serviez par des paroles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 8). « Comme des personnes normales qui poursuivent l’amour pour Dieu, l’entrée dans le royaume afin de faire partie du peuple de Dieu constitue votre véritable avenir et une vie qui est d’une extrême valeur et d’une grande signification ; personne n’est plus béni que vous. Pourquoi dis-Je cela ? Parce que ceux qui ne croient pas en Dieu vivent pour la chair, et ils vivent pour Satan, mais aujourd’hui vous vivez pour Dieu et vivez pour suivre la volonté de Dieu. C’est pourquoi Je dis que vos vies sont de la plus haute signification. Seul ce groupe de personnes, celles qui ont été choisies par Dieu, sont en mesure de vivre une vie de la plus grande signification : personne d’autre sur terre n’est capable de vivre une vie d’une telle valeur et d’une telle signification » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Connaître la plus nouvelle œuvre de Dieu et suivre Ses pas). « Tu dois avoir les mêmes aspirations et la même conscience que Pierre ; ta vie doit avoir du sens et tu ne dois pas essayer de jouer au plus fin avec toi-même. En tant qu’être humain et en tant que personne qui cherche Dieu, tu dois être en mesure de considérer soigneusement comment tu traites ta vie, comment tu devrais t’offrir à Dieu, comment tu devrais avoir une foi plus significative en Dieu, et, puisque tu aimes Dieu, comment tu dois le faire d’une manière plus pure, plus belle et meilleure » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai réalisé que le statut mondain, la richesse et les plaisirs de la chair que l’homme poursuit ne sont pas des objectifs valables. Seul le fait de se présenter devant le Créateur, d’accomplir nos devoirs en tant qu’êtres créés, poursuivre la vérité, se débarrasser des tempéraments sataniques corrompus, et finalement atteindre le salut de Dieu et devenir un peuple de Son royaume est le véritable avenir et constitue la vie la plus significative et la plus précieuse. Même si ma clinique devenait très active, et que je gagnais beaucoup d’argent, que je gagnais plus de respect et que ma chair était finalement satisfaite, si je perdrais la vérité, la vie et le salut de Dieu, et que je ne pourrais pas atteindre l’approbatgion et la reconnaissance de Dieu, alors tout cela ne servirait à rien. Lorsque des désastres se produisent, aucune somme d’argent ou de respect ne nous sauvera. Une telle quête n’a ni sens ni valeur. Comme l’a dit le Seigneur Jésus : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26). Pourtant, j’ai mis tous mes efforts dans la poursuite de la richesse, de la gloire et du gain et je les poursuivais de manière obsessionnelle. Je pensais que ce n’était qu’en ayant ces choses que je pourrais vivre une vie de valeur. Peu importe les sacrifices que je devais faire ou l’énergie que je devais consacrer, je ne me plaignais jamais. J’étais tellement aveugle, stupide et j’avais une vision à très court terme ! J’ai pensé à Pierre. Ses parents voulaient qu’il fasse de la politique, mais Pierre a choisi de consacrer sa vie à suivre Dieu. Il a cherché à connaître et à aimer Dieu et il a finalement été perfectionné par Dieu et a obtenu la reconnaissance du Créateur. Pierre a vécu la vie la plus précieuse et la plus significative qui soit. Je savais que je devais imiter Pierre, Je devais abandonner ces occupations mondaines, poursuivre la vérité et accomplir mon devoir. Après cela, je n’ai plus hésité. Lorsque j’ai signé ce contrat, j’ai eu l’impression qu’on m’avait enlevé un poids incroyable des épaules et je me suis sentie légère et détendue. Après cela, j’ai tout mis en œuvre pour accomplir mon devoir.

Un jour en 2015, un collègue de l’hôpital où j’avais travaillé m’a appelée. Il m’a dit qu’un directeur d’hôpital privé était en train d’ouvrir une maison de repos qui aurait la meilleure note du département et qu’il me demandait si j’aimerais y travailler. À l’époque, j’ai immédiatement refusé. Mais quelques jours plus tard, le directeur m’a appelée personnellement et m’a dit que si je travaillais pour lui, il me donnerait ma propre chambre, un salaire de 3 000 yuans par mois et que mon mari pourrait y suivre gratuitement sa rééducation après son accident vasculaire cérébral. Nous n’aurions donc pas de charges fixes et nous pourrions gagner 3 000 yuans en plus, sans engagement. Je commençais à hésiter sur ma réponse précédente et j’ai dit que j’y réfléchirais. Cette nuit-là, j’ai tourné dans mon lit et n’ai pas réussi à m’endormir. Si je rejetais l’offre, je manquerais une opportunité extraordinaire, mais si je l’acceptais, je ne pourrais pas faire mon devoir. J’ai repensé à la difficulté et à la douleur que j’éprouvais à l’époque lorsque je partageais mon temps entre la clinique et mon devoir. Dieu s’était tellement sacrifié pour moi, Je devais cesser d’hésiter et de regarder en arrière. J’ai pensé aux paroles de Dieu qui disent : « À chaque étape de l’œuvre que Dieu accomplit sur les gens, à l’extérieur, tout apparaît comme des interactions entre les personnes, comme nées des arrangements humains ou d’une perturbation humaine. Mais, dans les coulisses, chaque étape de travail, tout ce qui arrive, est un pari que Satan a fait avec Dieu et requiert que les gens restent fermes dans leur témoignage en faveur de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Après avoir réfléchi aux paroles de Dieu, il m’est apparu clairement que ce qui, en apparence, n’était qu’un simple appel téléphonique entre anciens collègues était en fait une bataille spirituelle. Satan essayait de me tenter et Dieu me testait, pour voir ce que j’allais décider. J’ai pensé à la femme de Lot qui, délivrée de Sodome par les anges, a été transformée en statue de sel parce qu’elle ne cessait de penser à ses richesses et qu’elle a regardé en arrière. J’avais eu assez de mal à me libérer des griffes de Satan, Je ne pouvais pas devenir une marque d’humiliation comme la femme de Lot. Consciente de cela, j’ai fermement rejeté l’offre.

Plus tard, j’ai commencé à réfléchir à la raison pour laquelle je me laissais distraire par ces tentations. Je savais clairement que la poursuite de ces choses n’avait pas de sens et ne valait rien, mais je me sentais toujours en conflit et je n’arrivais pas à les abandonner. Qu’est-ce qui était à l’origine de ce problème ? Au milieu de ma recherche, je suis tombé sur un passage des paroles de Dieu : « En fait, peu importe la grandeur des idéaux de l’homme, quel que soit le réalisme de ses désirs ou s’ils sont convenables, tout ce qu’il veut atteindre, tout ce qu’il cherche est inextricablement lié à deux mots. Ces deux mots sont d’une importance vitale pour la vie de chaque personne, et ce sont des choses que Satan a l’intention d’inculquer à l’homme. Quels sont-ils ? La “gloire” et le “gain”. Satan s’y prend d’une façon très subtile, en accord avec les notions des hommes ; ce n’est pas un chemin drastique. De façon tout à fait inconsciente, les gens en viennent à accepter le mode et les règles de vie de Satan, à établir des objectifs de vie et leur direction dans la vie et, sans le savoir, ils en arrivent également à avoir des ambitions dans la vie. Quelle que soit la noblesse de ces ambitions, elles restent étroitement liées à la “gloire” et au “gain”. Dans la vie, ce que suit une personne connue ou célèbre, ou tous les hommes en fait, n’est lié qu’à ces deux mots : “gloire” et “gain”. Les gens pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils peuvent ensuite en tirer parti afin de jouir d’un statut élevé, d’une grande richesse et de la vie. Ils pensent que la gloire et le gain sont une sorte de capital dont ils peuvent ensuite tirer parti pour mener une vie régie par le plaisir et jouir sans scrupules de la chair. Les gens remettent volontairement, quoiqu’inconsciemment, leur corps, leur esprit, tout ce qu’ils ont, leur avenir et leur destinée à Satan pour obtenir la gloire et le gain qu’ils désirent. Ils le font en fait avec authenticité et sans hésiter un seul instant, toujours ignorants de la nécessité de tout récupérer. Les hommes sont-ils encore maîtres d’eux-mêmes une fois qu’ils se sont réfugiés chez Satan et lui sont devenus fidèles de cette façon ? Certainement pas. Ils sont complètement contrôlés par Satan. Ils sont aussi complètement tombés dans le bourbier et incapables de s’en libérer » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). « Satan contrôle les pensées des hommes par la gloire et le gain, jusqu’à ce qu’ils ne pensent plus qu’à cela. Ils luttent pour la gloire et le gain, endurent des difficultés pour la gloire et le gain, supportent l’humiliation pour la gloire et le gain, sacrifient tout ce qu’ils ont pour la gloire et le gain, porteront des jugements et prendront des décisions pour la gloire et le gain. De cette façon, Satan attache les hommes avec des chaînes invisibles, dont ils n’ont ni la force ni le courage de se libérer. Alors, sans le savoir, ils portent ces chaînes et avancent avec beaucoup de difficulté. À cause de la gloire et du gain, l’humanité s’éloigne de Dieu, Le trahit et devient de plus en plus malveillante. Ainsi, les générations sont détruites les unes après les autres par la gloire et le gain avec lesquels Satan les a tentées » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Les paroles de Dieu m’ont aidée à voir la lumière et m’ont permis de comprendre que la raison pour laquelle j’avais été si hésitante à abandonner ma clinique était que j’étais contrôlée et piégée par la gloire et le gain. Satan utilise la célébrité et le gain pour corrompre les gens et les pousser à rechercher la gloire et le gain toute leur vie, les amenant finalement à sacrifier leur vie pour ces choses. J’ai réfléchi au fait que, dès mon plus jeune âge, mes parents m’avaient enseigné que la seule façon de se distinguer était d’obtenir un bon emploi. Lorsque j’ai vu que les médecins avaient un revenu stable et satisfaisant et qu’ils étaient très respectés, je me suis fixé comme objectif de devenir médecin et j’ai travaillé sans relâche pour y parvenir. Après être entrée dans la foi et avoir mangé et bu les paroles de Dieu, j’ai compris que je devais poursuivre la vérité dans ma foi et que la recherche de la richesse et du statut était une quête vaine. Mais comme j’étais attachée à la gloire et au gain, j’ai continué à vouloir réaliser mon rêve de me distinguer tout en accomplissant mon devoir. Lorsque j’ai dû choisir entre mon devoir et la clinique, j’ai voulu passer à un devoir plus facile, et j’ai commencé à faire les choses mécaniquement dans mon devoir, ce qui a nui au fonctionnement de l’Église. Satan voulait me faire vivre selon ces pensées et ces points de vue, en mettant toute mon énergie dans la poursuite de la richesse, de la gloire et du gain. En conséquence, je n’avais ni le temps ni l’énergie de rechercher la vérité et de faire mon devoir et je trahissais même Dieu au nom de la gloire et du gain, perdant ainsi toute chance de salut. C’est ainsi que Satan corrompt l’humanité. Les personnes célèbres passent leur vie à rechercher la gloire et le gain, mais lorsqu’ils atteignent finalement ces choses, ils ne peuvent pas combler le vide spirituel dans leur cœur et deviennent de plus en plus dépravés. Certains d’entre eux se tournent même vers la drogue pour rechercher l’euphorie et d’autres se suicident. J’ai pensé à un de mes anciens collègues qui, malgré une certaine notoriété au sein de son hôpital, n’était pas satisfait et a ouvert son propre hôpital privé. Plus tard, il a non seulement perdu toutes ses économies durement gagnées en causant la mort d’un patient, la famille du patient a également exigé qu’il porte des vêtements de deuil et qu’il se prosterne dans le corbillard de l’ancien patient pendant plus de 10 heures. En fin de compte, sa réputation a été ruinée et sa femme et ses enfants l’ont quitté. Les gens passent leur vie à rechercher la gloire, le gain et le respect, mais qu’est-ce que ces choses apportent réellement aux gens ? Elles ne font que nourrir leur vanité dans l’instant et les rendent dépendants et obsédés par ce sentiment. Ainsi, ils n’ont ni le temps ni l’énergie de chercher Dieu et perdent complètement le salut de Dieu. N’est-ce pas là l’ignoble méthode par laquelle Satan tourmente et dévore l’humanité ? L’œuvre de Dieu est déjà dans sa phase finale, l’Évangile du Règne s’est répandu dans le monde entier, et dès que l’œuvre de Dieu sera achevée, il n’y aura plus d’occasions de croire correctement en Dieu et de poursuivre la vérité ! Il ne reste plus beaucoup de temps pour rechercher la vérité et expérimenter l’œuvre de Dieu, et même si nous y consacrons tout notre temps, il n’est toujours pas facile d’atteindre la vérité. Comment pouvais-je espérer atteindre la vérité alors que je consacrais la moitié de mon temps à ma clinique et l’autre moitié à la recherche de la vérité ? Sans le salut et les conseils de Dieu, je n’aurais jamais réalisé tout cela. J’aurais continué à être tourmenté par Satan et j’aurais manqué ma chance d’obtenir le salut de Dieu.

En repensant à mes années de foi, malgré le fait que ma chair ait souffert dans une certaine mesure pendant que je faisais mon devoir, et que je n’ai peut-être pas le même prestige qu’avant, j’ai compris certaines vérités et j’ai appris comment Satan corrompt l’humanité et quel type de vie est le plus précieux et le plus significatif. Je me sens beaucoup plus paisible, à l’aise et libérée. C’est un sentiment qu’aucune chose matérielle ne peut m’apporter. Plus tard, peu importe comment les gens ont essayé de m’inciter à accepter de nouveaux emplois avec de grands avantages, je n’ai plus jamais hésité. Aujourd’hui, j’ai compris que la recherche de la gloire et du gain me nuisait et j’ai abandonné ma clinique pour accomplir mon devoir. Tout cela est le fruit du salut de Dieu et c’est le meilleur choix pour moi. Merci à Dieu !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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