Ce que j’ai gagné à parler honnêtement

25 octobre 2024

Il y a quelque temps, j’ai entendu un passage de l’échange de Dieu qui dit : « Obtenir des faveurs, faire de la lèche, dire ce que vous pensez que les gens ont envie d’entendre : tout le monde sait sans doute quel est le sens littéral de ces mots. Il est aussi habituel de rencontrer des gens qui font cela. Obtenir des faveurs, faire de la lèche, dire ce que vous pensez que les gens ont envie d’entendre : la plupart du temps, cette façon de parler est destinée à gagner la faveur ou les éloges des gens, ou à glaner une sorte d’avantage. C’est la manière de parler la plus courante des sycophantes, et il est juste de dire que de telles choses se manifestent, dans une plus ou moins grande mesure, au sein de toute l’humanité corrompue et comptent comme l’une des façons de parler typiques des philosophies sataniques » (« Ils méprisent la vérité, bafouent publiquement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie II) », dans Exposer les antéchrists). À ce moment-là, quand j’ai entendu ces paroles de Dieu révéler de telles personnes, je ne les ai pas appliquées à moi-même. Ces gens me dégoûtaient, je ne les aimais pas et je ne voulais pas les fréquenter, alors je croyais valoir mieux qu’eux. À ma grande surprise, quand les faits m’ont révélée, j’ai vu que, dans mes intérêts, j’essayais de plaire aux gens, de m’attirer des faveurs et de dire des choses agréables, ce qui est aussi sournois et malhonnête.

Il y a quelques jours, je suis allée à une réunion de groupe. Après la réunion, le dirigeant m’a écrit pour me demander ce que j’avais pensé de l’échange de Frère Zhang. Ce message m’a rendu nerveuse. J’ai pensé : « Pourquoi le dirigeant me pose-t-il subitement cette question ? Comment dois-je y répondre ? Que pensera-t-il de moi si je réponds mal ? Pensera-t-il que je ne peux pas discerner la qualité de l’échange des autres, que j’ai un petit calibre et que je manque d’expérience concrète ? Dans ce cas, me confiera-t-il des rôles importants à l’avenir ? Je pourrais même vite perdre ma position de dirigeante de groupe. » Je voulais juste qu’il pense que j’avais du discernement pour préserver mon image et ma position, alors j’ai commencé à me demander ce qu’il voulait dire. Puisqu’il m’interrogeait, il devait trouver qu’il y avait un problème dans l’échange de Frère Zhang, alors comment pouvais-je obtenir son approbation ? Je pensais que même s’il y avait des mots et de la doctrine dans l’échange de Frère Zhang, il était aussi concret par moments. Mais j’avais peur de mal voir les choses, alors je n’ai pas dit ce que je pensais vraiment au dirigeant. À la place, j’ai dit : « Frère Zhang a échangé beaucoup de doctrine creuse. » Mon dirigeant a répondu : « Lui seul a débité de la doctrine. Assure-toi de l’aider davantage à l’avenir. » Quand j’ai lu la réponse du dirigeant, j’ai pensé : « Heureusement que je n’ai pas dit ce que je pensais vraiment. Je me serais donné une mauvaise image et mon dirigeant m’aurait percée à jour ! »

Juste après ça, je suis allée à une autre réunion de groupe. Après la réunion, le dirigeant m’a écrit pour me demander : « Qu’as-tu pensé de l’échange de Sœur Liu ? » En lisant le message, j’ai été abasourdie. J’avais eu la tête ailleurs pendant la réunion et n’avais rien écouté de l’échange de la sœur. Comment pouvais-je répondre ? Que penserait de moi le dirigeant si j’étais honnête ? Je me suis souvenue que le dirigeant avait dit précédemment que cette sœur débitait souvent de la doctrine. M’interrogeait-il pour confirmer son impression ? La fois d’avant, le dirigeant m’avait interrogée parce qu’il trouvait que Frère Zhang débitait de la doctrine. Je me suis dit que c’était peut-être la même chose cette fois-ci. J’ai donc répondu : « Dans son échange, je n’ai pas entendu ce qu’elle connaissait d’elle-même ni lesquels de ses points de vue avaient changé. » Après avoir lu ma réponse, le dirigeant n’a rien dit. Cette fois, je n’ai pas pu me calmer et j’ai commencé à me demander : « Ma réponse a-t-elle déçu le dirigeant ? Me suis-je trompée ? Dans ce cas, c’en est fini de moi. Le dirigeant pensera-t-il que j’ai un petit calibre ? » À cette période, ça a perturbé mes pensées de temps à autre.

Quelques jours plus tard, pendant une réunion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a transpercé le cœur. La parole de Dieu dit : « Ces gens déloyaux qui agissent d’une manière devant les autres et d’une autre manière derrière leur dos ne veulent pas être perfectionnés. Ils sont tous des fils de la perdition et de la destruction ; ils n’appartiennent pas à Dieu, mais à Satan. Ils ne sont pas le genre de gens choisis par Dieu ! » (« Ceux qui obéissent à Dieu avec un cœur sincère seront sûrement gagnés par Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair). Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ce qui s’était passé quand le dirigeant m’avait demandé ce que je pensais de l’échange du frère et de la sœur. Je n’avais pas osé exprimer ma véritable opinion parce que j’avais craint qu’une réponse incorrecte nuise à mon image et mon statut aux yeux du dirigeant, alors j’avais été malhonnête. J’avais essayé de deviner ce qu’il pensait, puis j’avais donné une réponse qui concordait avec son opinion. Je pensais que je ferais moins d’erreurs de cette manière, que je n’exposerais pas mes défauts, qu’il ne me percerait pas à jour et que ma position serait plus assurée. Je croyais malin de tromper mon dirigeant et de cacher mes pensées, mais Dieu est juste et Dieu voit tout. Dieu avait vu mes intentions malhonnêtes et mes ruses tout à fait clairement, et Il les condamnait entièrement. Plus j’ai médité ces paroles de Dieu, plus j’ai eu peur. Je me suis demandé comment mes pensées pouvaient être aussi mauvaises, méprisables et honteuses.

Je me suis aussi rappelé comment Dieu révélait les manifestations « obtenir des faveurs, faire de la lèche, dire ce que vous pensez que les gens ont envie d’entendre » des antéchrists, alors j’ai recherché des paroles de Dieu. Dieu dit : « Les antéchrists sont aveugles à Dieu, Il n’a pas de place dans leurs cœurs. Lorsqu’ils rencontrent Christ, ils ne Le traitent pas différemment d’une personne ordinaire, ils s’inspirent constamment de Son expression et de Son ton de voix, changeant de ton selon la situation, ne disant jamais ce qui se passe réellement, ne disant jamais rien de sincère, ne disant que des mots vides et doctrine, essayant de tromper et de berner le Dieu concret qui se tient devant leurs yeux. Ils sont sans la moindre crainte de Dieu. Ils sont tout à fait incapables de parler à Dieu avec le cœur, de dire quoi que ce soit de réel. Ils parlent comme un serpent rampe, de manière tortueuse et indirecte. La manière et la direction de leur discours sont comme un plant de melon grimpant sur un poteau. Quand tu dis que quelqu’un est de bon calibre et peut être promu, ils parlent immédiatement de ses qualités et de ce qui se manifeste et se révèle en lui ; et si tu dis que quelqu’un est mauvais, ils se hâtent de dire combien il est mauvais et malfaisant et de parler des perturbations et des interruptions qu’il provoque dans l’Église. Quand tu désires connaître la vérité à propos de quelque chose, ils n’ont rien à dire : ils tergiversent, attendant que tu conclues, attentifs au sens de tes paroles, afin de pouvoir te dire ce que tu as envie d’entendre. Tout ce qu’ils disent, ce sont des flatteries, de la lèche et de l’obséquiosité : pas une seule parole de vérité ne sort de leur bouche » (« Ils méprisent la vérité, bafouent publiquement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie II) », dans Exposer les antéchrists). « Dieu aime les gens honnêtes et déteste les gens trompeurs et rusés. Si tu agis comme une personne perfide et tentes de jouer des tours, Dieu ne te haïra-t-Il pas ? La maison de Dieu te laissera-t-elle simplement te tirer d’affaire ? Tôt ou tard, tu devras en rendre compte. Dieu aime les gens honnêtes et Il n’aime pas les personnes perfides. Tout le monde devrait comprendre cela clairement et cesser d’être confus et de faire des bêtises. L’ignorance momentanée est compréhensible, mais refuser absolument d’accepter la vérité, c’est un refus obstiné de changer. Les gens honnêtes peuvent prendre leurs responsabilités. Ils ne considèrent pas leurs propres gains et pertes, mais sauvegardent plutôt le travail et les intérêts de la maison de Dieu. Ils ont un cœur bon et honnête qui est comme un bol d’eau claire dont on peut voir le fond d’un coup d’œil. Il y a aussi de la transparence dans leurs actions. Une personne trompeuse joue toujours des tours, déguise toujours les choses, se couvre et s’enveloppe si étroitement dans des couvertures que personne ne peut la percer à jour. Les gens ne peuvent pas percer à jour tes pensées intérieures, mais Dieu peut voir les choses les plus profondes dans ton cœur. Si Dieu voit que tu n’es pas une personne honnête, que tu es rusé, que tu n’acceptes jamais la vérité, que tu essayes toujours de Le tromper et que tu ne Lui confies pas ton cœur, alors Dieu ne t’aimera pas, Il te détestera et t’abandonnera. Tous ceux qui prospèrent parmi les incroyants – les gens qui sont baratineurs et vifs d’esprit – quel genre de personnes sont-ils ? Est-ce clair pour vous ? Quelle est leur essence ? On peut dire qu’ils sont tous extraordinairement astucieux, qu’ils sont tous extrêmement rusés et glissants, qu’ils sont le véritable diable Satan. Dieu pourrait-Il sauver quelqu’un comme ça ? Dieu ne déteste rien de plus que les démons, les gens qui sont rusés et sournois. Dieu ne sauvera absolument pas de telles personnes, alors quoi que vous fassiez, ne soyez pas ce genre de personne. Les gens qui sont toujours vigilants et considèrent tous les angles de leur discours, qui voient dans quel sens souffle le vent et qui sont fourbes dans la gestion de leurs affaires, Je te le dis, ce sont eux que Dieu déteste le plus, des personnes comme celles-ci sont au-delà de toute rédemption. Quand les gens sont rusés et sournois, même si ce qu’ils disent sonne bien, ce sont toujours des mensonges trompeurs. Plus leurs paroles sont gentilles, plus ils sont le diable Satan. C’est donc précisément le genre de personnes que Dieu méprise le plus. Qu’en dites-vous, les gens qui sont rusés, doués pour mentir, enjôleurs, pourraient-ils recevoir l’œuvre du Saint-Esprit ? Pourraient-ils recevoir l’illumination et l’éclairage du Saint-Esprit ? Absolument pas. Quelle est l’attitude de Dieu vis-à-vis des gens rusés et sournois ? Il les méprise, Il les marginalise et ne leur prête aucune attention, Il les considère comme étant de la même classe que les animaux. Aux yeux de Dieu, ces personnes ne font que porter une peau humaine : en substance, ils sont de la même espèce que le diable Satan, ce sont des cadavres ambulants, et Dieu ne les sauverait jamais » (Identifier les faux dirigeants).

Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists avaient un tempérament particulièrement mauvais. Pour atteindre leurs buts, même en présence de Christ, ils flattent et regardent de quel côté le vent tourne, et ils croient que Christ ne verra pas clair dans leurs ruses, qu’ils peuvent Le tromper. Par conséquent, ils osent tromper ouvertement Dieu, se servir de Lui et Le traiter comme un être humain. Dieu déteste cette attitude envers Lui, elle Le dégoûte. Même si je n’étais pas en contact direct avec Christ, le tempérament que j’exposais était semblable à celui d’un antéchrist. En réalité, en me demandant ce que je pensais de l’échange de mon frère et de ma sœur, le dirigeant me posait une question très banale et j’aurais pu dire ce que je pensais, mais j’avais compliqué les choses et mon esprit avait pris de nombreux détours. Je m’étais demandé si le dirigeant testait mon discernement et j’avais craint qu’il me méprise et cesse de me cultiver si je faisais une erreur. Pour préserver mon image et ma place dans son cœur, j’avais caché mes vraies pensées et je m’étais efforcée de coïncider avec les siennes. Mon comportement était ce que la parole de Dieu révèle, semblable à un serpent glissant qui grimpe dans un plant de melon en ondulant et en tournant. Je traitais les gens et m’entendais avec eux de cette manière, pour les tromper et les manipuler. J’étais particulièrement sournoise et fourbe. Et je ne disais pas ces choses par mégarde. Je parlais après avoir bien réfléchi, délibérément. Je pensais même que Dieu ne percevait pas mes ruses, alors j’osais mentir et tromper ouvertement. Je n’avais pas la moindre vénération pour Dieu et je ne le traitais pas du tout en tant que Dieu. J’osais mentir aux autres et les tromper alors, si je me trouvais un jour en contact avec Christ, je tromperais certainement Dieu, me servirais de Lui et offenserais Son tempérament. Ces paroles de Dieu m’ont particulièrement marquée : « Aux yeux de Dieu, ces personnes ne font que porter une peau humaine : en substance, ils sont de la même espèce que le diable Satan, ce sont des cadavres ambulants, et Dieu ne les sauverait jamais. » Ces paroles m’ont tout de suite paralysée. Dieu révélait ma nature et décrivait mes actions. Je me suis souvenue qu’en général, quand j’interagissais avec les autres, j’étudiais leurs paroles et leurs expressions. J’étais particulièrement flatteuse avec les dirigeants et les ouvriers. J’essayais toujours de deviner leurs pensées et de m’y conformer, et je pensais que vivre ainsi était malin parce que personne ne me perçait à jour. Mais Dieu m’avait déjà percée à jour et Il déteste particulièrement les gens comme moi. Alors j’ai enfin compris pourquoi Dieu disait qu’Il aimait les gens honnêtes et haïssait les gens malhonnêtes. C’est parce que les gens honnêtes ont des cœurs purs, aussi limpides que l’eau, qu’ils traitent les gens et Dieu honnêtement et qu’il ne leur arrive jamais de cacher intentionnellement leurs lacunes ni de se dissimuler. Ces gens n’ont pas des vies épuisantes, les autres s’entendent facilement avec eux et Dieu les aime. Mais les gens malhonnêtes ont des esprits complexes, ils manigancent, ils ont toujours des intentions cachées, et les paroles et problèmes les plus simples deviennent très compliqués avec eux. Les paroles et les actions des gens malhonnêtes ne visent qu’à servir leurs buts en embrouillant et trompant les autres. Ils sont contrôlés par une nature démoniaque et Dieu ne les sauve jamais. En y pensant, j’ai un peu pris peur. J’ai vu que ma nature était aussi malhonnête et méchante que Satan. Si je ne changeais pas et continuais à ne pas rechercher la vérité, je serais chassée et punie par Dieu. Dieu est saint et juste, et tous ceux qui vivent dans le royaume de Dieu sont des gens honnêtes disposés à pratiquer la vérité. Une personne malhonnête n’entrera jamais dans le royaume de Dieu. En y pensant, j’ai éprouvé de profonds remords et j’ai voulu cesser d’obéir à mes tempéraments malhonnêtes et mauvais, alors j’ai prié Dieu pour dire que je voulais pratiquer l’honnêteté, m’ouvrir aux autres et parler honnêtement à tout le monde. Après ça, au cours d’une réunion, je me suis ouverte sur mes intentions méprisables et la corruption que j’avais révélée. Ensuite, je me suis sentie soulagée et bien plus à l’aise.

Par la suite, je me suis demandé pourquoi je me souciais toujours de ce que le dirigeant disait sur moi et comment je pouvais mentir et tromper à cause de ça. Un jour, j’ai lu dans la parole de Dieu : « Quel que soit le niveau d’un dirigeant ou d’un ouvrier, si vous les adorez pour leur compréhension de la vérité et pour leurs dons et que vous croyez qu’ils possèdent la vérité et peuvent vous aider, et si vous les vénérez et dépendez d’eux en toutes choses et que vous essayez d’atteindre le salut à travers cela, alors, en fin de compte, tout cela n’aboutira à rien, parce que le point de départ est intrinsèquement mauvais. Quel que soit le nombre de vérités que l’on peut comprendre, personne ne peut se tenir à la place de Christ et quels que soient les dons que l’on possède, cela ne signifie pas que l’on possède la vérité : et donc, ceux qui adorent, vénèrent et suivent des gens seront finalement tous chassés, ils seront tous condamnés. Quand les gens croient en Dieu, ils ne peuvent que vénérer et suivre Dieu. Indépendamment de leur rang dans la hiérarchie, les dirigeants restent des gens ordinaires. Si tu les considères comme tes supérieurs immédiats, si tu as le sentiment qu’ils te sont supérieurs, qu’ils sont plus compétents que toi et qu’ils doivent te diriger, qu’ils sont à tous égards au-dessus de tous les autres, alors c’est erroné : c’est ton fantasme. […] Si tu suis Dieu, tu dois écouter Sa parole, et si quelqu’un parle et agit correctement et que c’est conforme aux principes de la vérité, obéir à la vérité ne convient-il pas ? Pourquoi es-tu si médiocre ? Pourquoi persistes-tu à trouver quelqu’un à vénérer et à suivre ? Comment peux-tu aimer être l’esclave de Satan ? Pourquoi ne pas être plutôt un serviteur de la vérité ? Cela indique si la personne a du bon sens et de la dignité. Tu dois commencer par toi-même : t’équiper de vérités de toutes sortes, être capable d’identifier les diverses manifestations de différentes questions et de différentes personnes, savoir quelle est la nature de ce qui se manifeste chez diverses personnes et quel tempérament se révèle en elles, apprendre à distinguer les essences de différents types de personnes, savoir clairement quels types de personnes t’entourent, quel type de personne tu es et quel type de personne est ton dirigeant. Une fois que tu vois tout cela clairement, tu dois être capable d’aborder ces personnes de la bonne manière, selon les principes de la vérité : si ce sont des frères et sœurs, tu dois te confronter à eux avec amour, et sinon, tu dois les abandonner et garder tes distances : si ce sont des gens qui possèdent la réalité de la vérité, bien que tu puisses les vénérer, tu ne dois pas les adorer. Personne ne peut prendre la place de Christ, seul Christ est le vrai Dieu. Si tu peux voir ces choses clairement, alors tu as de la stature, tu ne risques pas d’être dupé par les antéchrists et tu n’as pas non plus à craindre d’être dupé par les antéchrists » (« Ils se comportent de façon étrange et mystérieuse, ils sont arbitraires et dictatoriaux, ils n’échangent jamais avec les autres et ils obligent les autres à leur obéir », dans Exposer les antéchrists). C’était mon état que Dieu révélait. Même si je croyais en Dieu depuis des années, il n’y avait pas de place pour Dieu dans mon cœur. C’était sur le pouvoir et le statut des gens que je me concentrais, c’était au poison de Satan « Un responsable haut placé ne fait pas le poids face à un supérieur direct » que j’adhérais, et j’avais toujours pensé que la souveraineté et le contrôle de Dieu étaient lointains, comme si c’était le dirigeant que j’avais devant moi qui décidait de tout pour moi et que le fait que je sois appréciée, cultivée et que je puisse accomplir mon devoir dépendait de ses paroles. N’est-ce pas le point de vue des incroyants ? Pour être appréciés de leurs dirigeants et garder leurs positions et leurs emplois, les incroyants flattent leurs dirigeants, leur font plaisir en toutes choses, comme des petits chiens sans caractère ni dignité. Quelle était la différence entre eux et moi ? Pour conserver mon statut et être appréciée par mon dirigeant, je voulais toujours lui faire plaisir et je faisais de mon mieux pour deviner ses préférences et les satisfaire. J’étais devenue une scélérate sournoise qui regarde de quel côté le vent tourne. Pour servir mes intérêts, j’avais perdu ma dignité humaine et j’étais devenue complètement inhumaine. En réalité, la maison de Dieu a des principes pour sélectionner et cultiver les gens, contrairement au monde des incroyants. Les incroyants pratiquent « On n’arrive à rien sans servilité ni flatterie ». Tant qu’ils sont capables de lécher les bottes de leurs supérieurs, ils peuvent gagner leur faveur et être promus, même sans vrai talent ni savoir. Mais ça ne se passe pas comme ça dans la maison de Dieu. La vérité y règne. Les gens sont choisis et cultivés sur la base des principes de la vérité. Si on a une bonne humanité, qu’on peut accepter la vérité, que notre cœur est tourné vers Dieu et qu’on peut protéger les intérêts de Sa maison, le fait que notre calibre soit un peu limité n’importe pas. L’Église arrangera un devoir approprié pour chacun. Si on a un mauvais caractère, qu’on ne recherche pas la vérité, qu’on ruse et manigance, même si on s’attire les faveurs du dirigeant, on n’aura jamais un rôle important. Quand nos frères et sœurs nous auront percés à jour, on sera méprisés et rejetés. Si de faux dirigeants et des antéchrists vont à l’encontre des principes et accordent des promotions à ceux qui leur lèchent les bottes, ils seront révélés tôt ou tard. Ils ne peuvent jamais s’implanter dans la maison de Dieu. Quand je l’ai compris, j’ai arrêté de m’inquiéter de ce que le dirigeant pensait de moi. Ce que les gens pensent de moi n’a pas d’importance. Que je puisse persévérer dans mon devoir dépend du fait que je le fasse bien et que je recherche la vérité. À présent, je devais me concentrer sur le fait de bien faire mon devoir et de chercher la vérité pour résoudre mes problèmes et mes difficultés. Voilà comment je devais pratiquer, c’était ma véritable responsabilité.

Ensuite, j’ai cherché un chemin de pratique dans la parole de Dieu et j’ai trouvé ce passage. « Vous savez tous que Dieu déteste ceux qui s’attirent les bonnes grâces, font de la lèche et vous disent ce qu’ils pensent que vous avez envie d’entendre. Alors, quels principes les gens devraient-ils respecter ? […] Soyez sincères : C’est le principe qui doit être suivi quand on interagit avec Dieu. Ne vous préoccupez pas d’obtenir les faveurs de Dieu ni de faire de la lèche : il n’y a pas besoin de faire de la lèche, il suffit d’être sincère. Et que signifie être sincère ? Comment cela doit-il être mis en pratique ? (S’ouvrir simplement à Dieu, sans présenter une façade ni cacher quoi que ce soit, ni garder aucun secret, rencontrer Dieu avec un cœur honnête et être franc, sans tromperie ni ruse.) C’est juste. Pour être sincère, tu dois d’abord mettre de côté tes désirs personnels. Au lieu de t’inquiéter de la façon dont Dieu te traite, dis ce que tu as dans ton cœur et ne réfléchis pas aux conséquences de tes paroles. Dis ce que tu penses, laisse de côté tes motivations et ne prononce pas des paroles uniquement pour atteindre un but. Quand tu as trop d’intentions personnelles, ta façon de parler est toujours calculée, tu te dis : “Je dois parler de ceci, et pas de cela, je dois faire attention à ce que je dis. Je vais tourner cela d’une manière qui me profite, qui couvre mes lacunes et laissera à Dieu une bonne impression.” N’as-tu pas des motivations ? Avant que tu ouvres la bouche, ton esprit est rempli de pensées sournoises, tu corriges plusieurs fois ce que tu veux dire, de sorte que lorsque les mots sortent de ta bouche, ils ne sont plus aussi purs, ils ne sont plus du tout authentiques et ils véhiculent tes propres motivations et les plans de Satan. Ce n’est pas ce que signifie être sincère. Qu’est-ce que c’est ? C’est ce qu’on appelle avoir de mauvaises intentions, des motifs sinistres. De plus, lorsque tu parles, tu t’inspires toujours des expressions faciales de l’autre personne et de son regard : si la personne arbore une expression positive sur son visage, tu continues à parler, et sinon, tu te retiens et tu ne dis rien ; si le regard de l’autre personne est mauvais et qu’elle ne semble pas aimer ce qu’elle entend, tu y réfléchis et tu te dis : “Bon, je vais dire quelque chose qui va t’intéresser, qui va te rendre heureux, que tu vas aimer, et qui fera que tu seras bien disposé envers moi.” Est-ce là être sincère ? Non » (« Ils méprisent la vérité, bafouent publiquement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie II) », dans Exposer les antéchrists). « Dieu n’aime pas les gens qui s’attirent les bonnes grâces, qui font de la lèche ou qui disent ce qu’ils pensent qu’Il veut entendre. Alors, quel genre de personnes Dieu aime-t-Il ? Comment Dieu aime-t-Il que les gens conversent et communient avec Lui ? Dieu aime les gens honnêtes et francs. Il n’a pas besoin que tu essayes de Le cerner ni que tu t’inspires de Lui : Il a besoin que tu sois franc et que tu aies un cœur honnête. Il ne veut pas que tu caches quoi que ce soit, ni que tu affiches un masque ou un simulacre dans ton cœur, Il veut que ce qui est à l’extérieur soit la même chose que ce qui est dans ton cœur » (« Ils méprisent la vérité, bafouent publiquement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie II) », dans Exposer les antéchrists). Cette parole de Dieu rend le chemin de pratique très clair. Quand on interagit avec Dieu et les gens, il faut être franc, honnête, capable de dire la vérité, ne pas être restreint par le pouvoir et le statut, ne pas avoir d’intentions personnelles, accepter l’examen minutieux de Dieu et être une personne honnête. À ce moment-là, après avoir lu ce passage des paroles de Dieu, j’ai pensé au Seigneur Jésus demandant à Pierre : « Pierre ! M’as-tu jamais aimé ? » Pierre a répondu sincèrement : « Seigneur, j’ai jadis aimé le Père qui est aux cieux, mais je reconnais que je ne T’ai jamais aimé. » Pierre était pur et honnête. Il ne s’est pas demandé comment faire plaisir au Seigneur Jésus, il a juste dit exactement ce qu’il pensait. Parce que Pierre avait un cœur pur et transparent, il pouvait être honnête avec le Seigneur Jésus. Ce que Pierre vivait a satisfait Dieu et obtenu Son approbation. Quand j’ai compris ces choses, j’ai vu plus clairement le chemin de pratique et j’ai commencé à pratiquer consciemment le fait d’être honnête dans ma vie.

Un jour, après une réunion, mon dirigeant a demandé à deux dirigeants de groupes et à moi d’évaluer une sœur. Ҫa m’a rendue un peu nerveuse et j’ai recommencé à trop réfléchir : « Mon dirigeant veut-il une évaluation parce qu’il pense que cette sœur a un problème ? S’adresse-t-il à nous parce qu’il veut mettre notre discernement à l’épreuve ? Le dirigeant a dit que ces deux dirigeants de groupes avaient un bon calibre et qu’il voulait les cultiver, alors m’appréciera-t-il et me cultivera-t-il encore si je ne vois pas les choses aussi bien qu’eux ? » Alors j’ai pris conscience que j’étais encore sur le point de faire des calculs et de tromper. J’ai pensé aux paroles de Dieu : « Dieu n’aime pas les gens qui s’attirent les bonnes grâces, qui font de la lèche ou qui disent ce qu’ils pensent qu’Il veut entendre. Alors, quel genre de personnes Dieu aime-t-Il ? Comment Dieu aime-t-Il que les gens conversent et communient avec Lui ? Dieu aime les gens honnêtes et francs. Il n’a pas besoin que tu essayes de Le cerner ni que tu t’inspires de Lui : Il a besoin que tu sois franc et que tu aies un cœur honnête. Il ne veut pas que tu caches quoi que ce soit, ni que tu affiches un masque ou un simulacre dans ton cœur, Il veut que ce qui est à l’extérieur soit la même chose que ce qui est dans ton cœur. » Dieu observe ce que je pense et ce que je prévois de faire, et Dieu veut que je sois une personne honnête qui dit ce qu’elle pense vraiment, sans fard, sans dissimulation ni incohérence avec ses pensées. Je devais pratiquer en accord avec ces paroles de Dieu et être honnête avec les autres. Alors j’ai directement donné mon point de vue au dirigeant. Quand j’ai terminé, je me suis sentie très détendue. J’ai senti que pratiquer l’honnêteté me mettait à l’aise et me rendait calme et assurée. Je n’avais jamais éprouvé ça. J’ai aussi éprouvé un peu de la douceur que procure le fait de dire la vérité et j’ai senti que c’était comme ça que les gens devaient se comporter. Dieu soit loué !

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