Ce que j’ai récolté après avoir été traitée
Un jour, à la fin de 2020, un dirigeant supérieur s’est aperçu que dans une Église de mon secteur de compétence, plusieurs dizaines de nouveaux arrivants n’assistaient pas régulièrement aux réunions. Il m’a traitée ainsi : « Ces nouveaux arrivants viennent d’accepter le vrai chemin et font face à beaucoup de perturbations et de tentations. S’il n’y a personne pour les abreuver et les soutenir et qu’ils n’assistent pas aux réunions, ils sont constamment en danger d’être capturés par Satan. En tant que dirigeante d’Église, tu devrais faire de ton mieux pour les abreuver, afin qu’ils puissent s’établir sur le vrai chemin. C’est le travail le plus essentiel. Il y a tellement de nouveaux arrivants qui n’assistent pas régulièrement aux réunions dans une Église dont tu es responsable. Ça prouve qu’en tant que dirigeante, tu n’as pas bien fait le travail d’abreuvement, tu n’as pas bien fait ton devoir, tu es irresponsable, tu fais de l’à-peu-près, tu trompes Dieu et tu résistes à Dieu tout en Le servant ». Il était difficile d’accepter d’être émondée et traitée comme ça. Je n’avais pas été la seule à abreuver directement ces nouveaux arrivants, et j’avais communiqué clairement sur les principes d’abreuvement avec le personnel d’abreuvement de cette Église. Maintenant, comme ils n’avaient pas bien fait le travail d’abreuvement, de nombreux nouveaux arrivants ne se réunissaient pas régulièrement. En quoi était-ce ma responsabilité ? C’était à cause du manque de responsabilité dans le travail d’abreuvement que les nouveaux arrivants se retiraient, et c’était une perturbation et un dérangement. Si j’en assumais la responsabilité, ne serait-ce pas une transgression et une tache dans ma croyance en Dieu ? J’ai donc carrément nié le problème que le dirigeant m’avait signalé, j’ai continué à discuter et à me justifier, et pour éviter toute responsabilité, j’ai souligné que ce n’était pas moi qui abreuvais directement les nouveaux arrivants. Voyant que je ne réfléchissais pas du tout sur moi-même, le dirigeant m’a interrompue et m’a traitée parce que je n’acceptais pas la vérité. Choquée d’entendre le dirigeant dire ça, j’ai pensé : « Ceux qui n’acceptent pas la vérité, est-ce que ce ne sont pas des non-croyants ? Les non-croyants discutent toujours quand quelque chose arrive, et ils n’acceptent pas du tout la vérité. » Mon raisonnement et mes excuses m’effrayaient, si bien que je n’osais plus parler. J’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider, de veiller sur mon cœur et de faire que j’obéisse.
Les jours suivants, j’ai continué à penser à cette histoire. J’avais été traitée parce que j’étais irresponsable dans mon devoir et que je ne faisais pas bien le travail d’abreuvement. Pourquoi ne pouvais-je pas l’accepter ? En y réfléchissant, je me suis rendu compte que j’avais pensé que tant que je n’abreuvais pas directement les nouveaux arrivants, s’ils ne se réunissaient pas régulièrement, c’était la responsabilité du personnel d’abreuvement et non la mienne. Mais l’Église m’avait faite responsable du travail de plusieurs Églises, et chaque fois qu’il y avait des problèmes ou des difficultés dans le travail d’Église, je devais en assurer le suivi et les résoudre rapidement. Mais je n’avais pas supervisé ni suivi le travail du personnel d’abreuvement dans mon devoir, si bien que des dizaines de nouveaux arrivants n’assistaient pas régulièrement aux réunions. N’était-ce pas la conséquence de mon irresponsabilité et de ma négligence vis-à-vis de mon devoir ? Je me suis rappelé que quelque temps plus tôt, j’avais appris que le personnel d’abreuvement de cette Église avait souvent des difficultés. Confrontés aux difficultés réelles des nouveaux arrivants, quand quelques séances d’échange ne donnaient pas de résultat, ils affirmaient que c’était trop dur et ne voulaient pas faire l’effort d’abreuver les nouveaux arrivants. Or, je n’avais pas échangé avec eux à temps pour résoudre ces problèmes, si bien que le nombre de nouveaux arrivants assistant régulièrement aux réunions diminuait sans arrêt. Mon dirigeant m’avait traitée parce que j’étais irresponsable dans mon devoir, et il avait raison. Pourquoi ne montrais-je même pas la moindre acceptation, la moindre obéissance, et pourquoi ne cessais-je de discuter et de me justifier ? N’étais-je pas déraisonnable ? À cette pensée, j’ai été un peu triste. J’ai senti que j’avais fait une énorme erreur, mais je n’étais toujours pas disposée à assumer cette responsabilité. Comme une idiote, je cherchais des excuses, je me justifiais et je fuyais mes responsabilités. Songeant à mon horrible état d’argumentation et d’auto-justification éhontées, j’étais gênée, je rougissais de honte et je ne désirais rien de plus qu’un trou pour y disparaître. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, j’ai été irresponsable dans mon devoir et j’ai fait obstacle à l’abreuvement de dizaines de nouveaux arrivants. J’ai commis une grave transgression, et pourtant, émondée et traitée, je n’ai même pas montré l’acceptation et l’obéissance les plus élémentaires. Ô Dieu, guide-moi pour que je me connaisse moi-même. »
Plus tard, en lisant un passage de la parole de Dieu, j’ai enfin un peu compris l’origine de mon refus d’accepter d’être émondée et traitée. Les paroles de Dieu disent : « L’attitude archétypale des antéchrists envers le traitement et l’émondage consiste à refuser avec véhémence de les accepter ou de les admettre. Quels que soient le mal qu’ils font ou les dégâts qu’ils occasionnent au travail de la maison de Dieu et à l’entrée dans la vie des élus de Dieu, ils n’éprouvent pas le moindre remords et estiment ne rien devoir. De ce point de vue, les antéchrists ont-ils de l’humanité ? Absolument pas. Ils causent toutes sortes de dommages aux élus de Dieu et nuisent au travail de l’Église : les élus de Dieu peuvent le voir de façon très claire, et ils peuvent voir la succession d’actes malfaisants commis par les antéchrists. Et pourtant, les antéchrists n’acceptent pas ce fait et ne le reconnaissent pas, ils refusent obstinément d’admettre qu’ils sont dans l’erreur ou qu’ils sont responsables. Cela n’indique-t-il pas qu’ils ne supportent pas la vérité ? Telle est la mesure dans laquelle les antéchrists en ont assez de la vérité. Quelles que soient les vilenies qu’ils commettent, ils refusent de les admettre et ils restent inflexibles jusqu’à la fin. Cela prouve que les antéchrists ne prennent jamais au sérieux le travail de la maison de Dieu et qu’ils n’acceptent jamais la vérité. Ils n’en sont pas venus à croire en Dieu ; ce sont des laquais de Satan, venus déranger et perturber le travail de la maison de Dieu. Dans le cœur des antéchrists, il n’y a que la réputation et le statut. Ils croient que s’ils reconnaissaient leur erreur, alors ils devraient accepter la responsabilité, et alors leur statut et leur réputation seraient gravement compromis. En conséquence, ils résistent avec l’attitude suivante : “Nier jusqu’à la mort”. Quelles que soient les révélations ou les analyses que les gens font, ils font de leur mieux pour les nier. En bref, que leur déni soit délibéré ou non, d’une part, cela expose la nature et l’essence des antéchrists, qui font qu’ils en ont assez de la vérité et la haïssent, et d’autre part, cela montre combien les antéchrists chérissent leur statut, leur réputation et leurs intérêts. En même temps, quelle est leur attitude vis-à-vis du travail et des intérêts de l’Église ? Une attitude de mépris et de déni de responsabilité. Ils sont dépourvus de toute conscience et de toute raison. Que les antéchrists se dérobent à leurs responsabilités ne démontre-t-il pas ces problèmes ? D’une part, se dérober à ses responsabilités prouve leur essence et leur nature consistant à en avoir assez de la vérité et à la détester, tandis que d’autre part, cela montre leur absence de conscience, de raison et d’humanité. Leur interférence et leurs méfaits ont beau nuire à l’entrée dans la vie des frères et sœurs, ils ne ressentent aucune auto-récrimination et ne pourraient jamais être troublés par cela. Quelle sorte de créature est-ce là ? Même s’ils ne faisaient que reconnaître en partie leur erreur, cela signifierait qu’ils ont un peu de conscience et de raison, mais les antéchrists n’ont même pas la plus légère once d’humanité. Alors, que diriez-vous qu’ils sont ? L’essence des antéchrists, c’est le diable. Quel que soit le dommage qu’ils causent aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne le voient pas ; ils n’en sont pas le moins du monde troublés dans leurs cœurs, ils ne trouvent rien non plus à se reprocher, et encore moins se sentent-ils redevables. Ce n’est absolument pas ce que l’on devrait voir chez des gens normaux. C’est le diable, et le diable est dénué de toute conscience et de toute raison. Quel que soit le nombre de mauvaises choses que les antéchrists ont commises, entraînant de grandes pertes pour le travail de l’Église, ils restent déterminés à ne pas les admettre. Ils croient que s’ils admettent leurs erreurs, ils seront condamnés, ils subiront une condamnation à mort, ils seront obligés d’aller en enfer, au lac de feu et de soufre. Pensez-vous que de telles personnes peuvent accepter la vérité ? Peut-on s’attendre à un vrai repentir de leur part ? » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). La parole de Dieu révèle que les antéchrists n’acceptent jamais la vérité, qu’ils sont dégoûtés de la vérité par nature et que, quels que soient leurs erreurs et la manière dont ils nuisent au travail de l’Église, quand ils sont émondés et traités, ils n’admettent jamais leurs erreurs et essaient constamment de discuter et de se justifier. Les antéchrists sont aussi égoïstes et méprisables, et ne prisent que leurs intérêts et leur statut. Par conséquent, quel que soit le dommage qu’ils causent au travail de l’Église, les antéchrists ne se sentent pas coupables du tout et ne veulent assumer aucune responsabilité. Réfléchissant à mon attitude envers le fait d’être émondée et traitée, j’ai vu que ma conduite avait été la même que celle d’un antéchrist. J’étais dirigeante d’Église et j’étais responsable de chaque problème dans le travail de l’Église. Je savais qu’il y avait un problème avec le personnel d’abreuvement de l’Église, mais je n’avais pas fait le suivi ni ne l’avais résolu. En conséquence, le personnel d’abreuvement n’avait pas sécurisé les nouveaux arrivants, mais je n’admettais pas mon erreur et continuais à me trouver des excuses. J’en rejetais toute la responsabilité sur mes frères et sœurs parce que je craignais d’assumer quoi que ce soit. Je n’acceptais pas d’être émondée ni traitée et j’avais persisté, devant mon dirigeant, à dire que ces nouveaux arrivants n’étaient pas directement abreuvés par moi, afin de m’absoudre de ma transgression. Beaucoup de nouveaux arrivants n’assistaient pas régulièrement aux réunions, mais je n’avais pas de regret et ne me sentais pas redevable du tout, et je ne me détestais pas pour avoir négligé mes devoirs et nui au travail d’abreuvement de l’Église. Confrontée à ces faits, que je puisse encore tenter de me justifier montrait que je n’acceptais pas la vérité le moins du monde. En y repensant maintenant, j’avais beau discuter, je ne pouvais nier que je n’avais pas été responsable dans mon devoir. Mes justifications et mes arguments exposaient ma nature satanique de dégoût et de non-acceptation de la vérité. En essayant de protéger mes intérêts, je révélais l’horrible fait que j’évitais mes responsabilités et que j’étais égoïste et méprisable.
J’ai lu la parole de Dieu encore et encore, et plus je comparais l’attitude des antéchrists face au traitement à ma propre conduite, plus je sentais que la parole de Dieu m’exposait. J’avais été irresponsable dans mon devoir, causant un grand dommage au travail d’abreuvement, transgressant, ce faisant, et pourtant, quand j’ai été émondée et traitée, je ne l’ai pas accepté et j’ai été dégoûtée de la vérité. Je n’étais pas quelqu’un qui cherchait la vérité. En y pensant, j’ai senti que Dieu devait être particulièrement dégoûté par ma conduite. En outre, comme j’argumentais, le dirigeant a dû voir clairement qui j’étais et savoir que j’étais indigne de confiance et indigne d’être cultivée. Je me suis alors demandé : « Le dirigeant ne m’observe-t-il pas ? Cette fois, je n’ai pas bien fait le travail d’abreuvement et j’ai transgressé. Si un jour, je provoque une autre perturbation ou gêne et que je suis de nouveau émondée et traitée, serai-je révélée et chassée ? Si oui, ma croyance en Dieu ne me donnera aucun espoir de salut. » J’ai alors pensé que j’avais renoncé à ma famille et à ma carrière pour faire mon devoir, et je me suis rendu compte que finalement, je risquais d’être chassée. Plus j’y pensais, plus je me sentais négative. Je me disais même qu’ayant été irresponsable, ayant négligé mon devoir, n’ayant pas accepté la vérité et en étant dégoûtée, je n’étais pas apte à être dirigeante et je devais donc avoir un peu de conscience de moi-même, vite démissionner et trouver un devoir simple que je pourrais accomplir de façon honnête. Ainsi, je révélerais moins de problèmes et serais moins émondée et traitée, et j’aurais encore un espoir de survivre quand l’œuvre de Dieu serait achevée. Durant cette période, je n’ai pas cherché du tout la volonté de Dieu ni cherché à résoudre mes problèmes de confusion et d’irresponsabilité dans mon devoir. Je vivais dans un état de défensive et d’incompréhension, je ne pensais qu’à démissionner, et je n’avais pas du tout l’esprit à mon devoir. J’étais extrêmement malheureuse. Par la suite, j’ai parlé de mon état à ma partenaire et elle m’a lu des paroles de Dieu, ce qui m’a permis de mieux comprendre la volonté de Dieu.
Les paroles de Dieu disent : « Face à l’état de l’homme et à son attitude vis-à-vis de Dieu, Dieu a accompli une œuvre nouvelle, permettant à l’homme à la fois de Le connaître et de Lui obéir, et à la fois de L’aimer et de Lui rendre témoignage. Ainsi, l’homme doit vivre l’épurement de Dieu en lui-même, ainsi que Son jugement, le traitement et l’émondage sans lesquels il ne connaîtrait jamais Dieu et ne serait jamais capable de L’aimer et de Lui rendre témoignage véritablement. Dieu épure l’homme pas seulement pour un effet unilatéral, mais pour un effet multidimensionnel. C’est seulement de cette manière que Dieu accomplit l’œuvre d’épurement dans ceux qui sont prêts à chercher la vérité, afin que leur détermination et leur amour soient rendus parfaits par Dieu. Pour ceux qui sont prêts à chercher la vérité et qui cherchent ardemment Dieu, rien n’est plus significatif ou d’un plus grand apport qu’un épurement comme celui-là. Le tempérament de Dieu n’est pas si facilement connu ou compris par l’homme, car Dieu, à la fin, reste Dieu. En fin de compte, il n’est pas possible pour Dieu d’avoir le même tempérament que l’homme, et il n’est donc pas facile pour l’homme de connaître Son tempérament. La vérité n’est pas intrinsèquement possédée par l’homme et n’est pas facilement comprise par ceux qui ont été corrompus par Satan ; l’homme est dépourvu de la vérité et dépourvu de la détermination à mettre la vérité en pratique, et s’il ne souffre pas et n’est pas épuré ou jugé, sa résolution ne sera jamais rendue parfaite. Pour tout le monde, l’épurement est atroce et très difficile à accepter ; cependant, c’est au cours de l’épurement que Dieu rend manifeste Son juste tempérament envers l’homme et rend publiques Ses exigences pour l’homme, et fournit plus d’éclairage, plus d’émondage et de traitement véritables ; en comparant les faits et la vérité, Il donne à l’homme une plus grande connaissance de lui-même et de la vérité, et donne à l’homme une plus grande compréhension de la volonté de Dieu, permettant ainsi à l’homme d’avoir un amour plus vrai et plus pur pour Dieu. Tels sont les desseins de Dieu dans la réalisation de l’épurement. Toute l’œuvre que Dieu accomplit dans l’homme a ses propres objectifs et sa propre signification ; Dieu n’accomplit pas une œuvre qui n’a pas de sens et Il ne fait pas non plus une œuvre qui n’est pas bénéfique à l’homme. L’épurement ne signifie pas éloigner les gens de Dieu ni les détruire en enfer. Cela signifie plutôt changer le tempérament de l’homme pendant l’épurement, changer ses intentions, ses anciennes opinions, changer son amour pour Dieu et changer sa vie tout entière. L’épurement est un véritable test de l’homme et une forme d’entraînement réel, et ce n’est que pendant l’épurement que son amour peut servir sa fonction inhérente » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en faisant l’expérience de l’épurement que l’homme peut posséder l’amour véritable). En méditant ces paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque Dieu arrange des situations pour que les gens subissent des souffrances, un épurement, un jugement et un châtiment, pour qu’ils soient émondés et traités, tout cela vise leur corruption et leurs manquements et ce sont des choses que les gens doivent vivre et affronter dans le cadre de leur entrée dans la vie. Nous avons besoin de souffrir un peu pour pouvoir surmonter ces choses, mais cela nous est très utile pour connaître l’œuvre de Dieu et nos propres tempéraments corrompus. En repensant à ma dernière année en tant que dirigeante, je n’avais pratiquement subi aucun revers et je n’avais pas été sérieusement émondée ni traitée. Parfois, certaines choses n’étaient pas faites conformément aux principes, mais le dirigeant échangeait de façon adaptée à ma stature, m’aidait à corriger les déviations dans mon devoir et m’indiquait le chemin de pratique. Quand mes frères et sœurs voyaient les problèmes dans mon devoir, ils m’apportaient souvent une affectueuse et il était rare qu’ils m’exposent ou me traitent. Donc, face à mes tempéraments corrompus et aux problèmes qui surgissaient dans mon devoir, je pensais toujours que ces problèmes n’étaient pas très importants, que je pouvais simplement éviter de recommencer, et donc, je ne réfléchissais jamais pour comprendre la source de mon échec. Ce n’est qu’en étant émondée et traitée à cette occasion que j’ai pu voir ma vraie stature. J’étais négligente dans mon devoir et par suite, beaucoup de nouveaux arrivants n’étaient pas abreuvés ni approvisionnés à temps, mais pour protéger mes intérêts, je fuyais les responsabilités et je me déculpabilisais. Je m’inquiétais même à l’idée de perdre mon avenir et mon destin et je devenais négative, j’avais des incompréhensions et je désirais juste renoncer à mon devoir. Quand on me parlait gentiment de mes problèmes dans le passé, je pouvais l’accepter, mais quand j’étais émondée et traitée pour le présent et qu’on m’expliquait les conséquences de mon bâclage, je ne pouvais pas du tout l’accepter. Quand j’étais traitée pour de petites choses, je pouvais l’accepter. Mais quand j’étais traitée pour des choses importantes, lorsque l’essence et les conséquences étaient plus sérieuses et que je devais assumer mes responsabilités, je ne pouvais pas l’accepter. J’ai vu que j’étais sélective dans mon acceptation d’être émondée et traitée, ce qui n’était pas du tout la manifestation d’une obéissance à Dieu. Si je n’avais pas été émondée et traitée par mon dirigeant, je ne connaîtrais pas ma propre mesure, je me considérerais encore comme quelqu’un qui cherche la vérité, je serais aveuglée par ma propre façade. Mon entrée dans la vie stagnerait, je ne tirerais pas de leçon de la situation arrangée par Dieu, je ne me comprendrais pas grâce à la parole de Dieu et ne résoudrais pas ma corruption. À cette pensée, j’ai été très reconnaissante envers Dieu et j’ai été disposée à chercher la volonté de Dieu et à tirer des leçons de cette situation.
Au cours de mes dévotions, j’ai cherché à manger et boire des extraits pertinents de la parole de Dieu. J’ai lu un passage de la parole de Dieu qui m’a permis de mieux comprendre mon désir de démissionner après avoir été émondée et traitée. Les paroles de Dieu disent : « Lorsque les antéchrists sont émondés et traités, ils voient toujours cela en relation avec leurs espoirs d’obtenir des bénédictions. Cette attitude et ce point de vue sont incorrects et dangereux. Quand quelqu’un signale les défauts ou les problèmes d’un antéchrist, celui-ci a le sentiment d’avoir perdu l’espoir d’obtenir des bénédictions, et quand il est émondé et traité, ou discipliné, ou réprimandé, il a aussi le sentiment d’avoir perdu l’espoir d’obtenir des bénédictions. Dès que quelque chose ne va pas dans son sens ou n’est pas conforme à ses conceptions, dès qu’il est exposé et traité, sentant que son amour-propre a été ébranlé, il se demande aussitôt s’il n’a plus d’espoir de gagner des bénédictions. N’est-ce pas trop sensible de sa part ? N’est-il pas trop désireux d’obtenir des bénédictions ? Dites-Moi, de telles personnes ne sont-elles pas pitoyables ? (Elles le sont.) Elles sont pitoyables, en effet ! Et en quoi sont-elles pitoyables ? La possibilité d’obtenir des bénédictions est-elle liée au fait d’être traité et émondé ? (Non.) Ce n’est pas lié. Pourquoi, alors, les antéchrists, lorsqu’ils sont traités et émondés, ont-ils le sentiment d’avoir perdu leur espoir d’obtenir des bénédictions ? Cela n’a-t-il pas quelque chose à voir avec leur poursuite ? Que poursuivent-ils ? (L’obtention de bénédictions.) Ils n’ont jamais abandonné leur désir et leur intention d’obtenir des bénédictions. Ils ont eu l’intention d’obtenir des bénédictions dès le début de leur croyance en Dieu, et bien qu’ils aient écouté beaucoup de sermons, ils n’ont jamais accepté la vérité. Pendant tout ce temps, ils n’ont pas abandonné leur désir et leur intention d’obtenir des bénédictions. Ils n’ont pas rectifié ni changé leur point de vue sur la croyance en Dieu, et leur intention d’accomplir leur devoir n’a pas été purifiée. Ils font toujours tout en s’accrochant à leur espoir et à leur intention d’obtenir des bénédictions et à la fin, lorsque leur espoir d’obtenir des bénédictions est sur le point d’être anéanti, ils éclatent de colère et protestent amèrement, mettant finalement à nu la honteuse réalité de leur doute sur Dieu et de leur refus de la vérité. Ne suivent-ils pas le chemin de la ruine ? Telle est la conséquence inévitable du fait que les antéchrists n’acceptent pas le moins du monde la vérité ni n’acceptent le traitement et l’émondage. Dans leur expérience de l’œuvre de Dieu, tous les élus de Dieu peuvent savoir que le jugement et le châtiment de Dieu, Son traitement et Son émondage, sont Son amour et Ses bénédictions. Pourtant, les antéchrists croient que ce n’est que quelque chose que les gens disent, et ils ne croient pas que ce soit la vérité. Ainsi, ils ne voient pas le traitement et l’émondage comme des leçons à tirer, ils ne recherchent pas non plus la vérité et ne réfléchissent pas sur eux-mêmes. Au contraire, ils croient que le traitement et l’émondage sont nés de la volonté humaine, qu’ils sont un harcèlement et une punition intentionnels, chargés d’intentions personnelles, et qu’ils ne viennent certainement pas de Dieu. Ils choisissent de résister et de ne pas tenir compte de ces choses, et même, de chercher pourquoi quelqu’un les traiterait ainsi. Ils ne se soumettent pas du tout. Ils associent tout ce qu’ils font dans l’accomplissement de leur devoir à l’obtention de bénédictions et de récompenses, et ils considèrent l’obtention de bénédictions comme la quête la plus importante dans la vie, ainsi que le but ultime et le plus élevé de la croyance en Dieu. Ils s’accrochent à vie à leur intention d’obtenir des bénédictions, quelle que soit la manière dont la famille de Dieu échange sur la vérité, et n’y renoncent pas, pensant que croire en Dieu autrement que dans le but d’obtenir des bénédictions est une idiotie et une folie, que c’est une grande perte. Ils pensent que quiconque renonce à son intention d’obtenir des bénédictions a été dupé, que seul un imbécile abandonnerait l’espoir d’obtenir des bénédictions, et qu’accepter d’être traité et émondé est faire montre d’idiotie et d’incompétence, ce qu’une personne intelligente ne ferait pas. Voilà la logique de l’esprit d’un antéchrist. Ainsi, lorsqu’un antéchrist est émondé et traité, il est très réfractaire dans son cœur et adepte du sophisme et de la prétention : il n’accepte pas du tout la vérité, il ne se soumet pas non plus. Au lieu de cela, il déborde de désobéissance et de rébellion. Cela peut le conduire à résister à Dieu, à porter un jugement sur Dieu, à se rebeller contre Dieu et, à la fin, à être exposé et chassé » (« Section 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’il n’y a plus de statut ou d’espoir d’obtenir des bénédictions », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). La parole de dieu révélait la compréhension erronée des antéchrists concernant le fait d’être émondé et traité. Ils lient l’émondage et le traitement à leurs bénédictions, à leur avenir et à leur destin. Ils pensent que lorsqu’on souligne leurs lacunes et leurs manquements et qu’on les expose, les émonde et les traite sérieusement, leurs espoirs d’obtenir des bénédictions sont anéantis. Quand des antéchrists se conduisent ainsi, cela montre que leur but, en croyant en Dieu, est d’obtenir des bénédictions. Les antéchrists ont un amour particulier pour leur avenir, leur destin et leur destination finale, si bien qu’ils sont particulièrement malades et résistants à à l’idée d’être émondés et traités, et quand il s’agit d’être émondés et traités, ils discutent, se justifient et refusent d’admettre leurs problèmes. J’ai repensé à ma conduite quand j’étais émondée et traitée. Je continuais à tenter de me défendre et je refusais d’admettre que j’avais fait des erreurs en raison de mon irresponsabilité dans mon devoir. J’avais le sentiment que si je le reconnaissais, je devrais en supporter les conséquences, donc je m’accrochais à mon raisonnement biaisé et je n’acceptais pas d’être émondée et traitée. Je ne cherchais pas la vérité et ne comprenais pas que j’avais été irresponsable dans mon devoir, et que j’avais nui au travail d’abreuvement. En outre, après avoir été émondée et traitée, j’étais sur la défensive et j’avais des malentendus, pensant que j’avais déjà transgressé et que si je faisais une autre erreur et que j’étais de nouveau émondée et traitée, je risquais d’être chassée. Alors j’ai renoncé à moi-même et n’ai plus voulu du tout être dirigeante. À travers ce qui était révélé dans la parole de Dieu, j’ai réfléchi sur ce que j’avais manifesté et j’ai vu que mon intention, en croyant en Dieu, avait toujours été d’obtenir des bénédictions. Une fois de plus, j’ai consulté la parole de Dieu : « Lorsque leur espoir d’obtenir des bénédictions est sur le point d’être anéanti, ils éclatent de colère et protestent amèrement, mettant finalement à nu la honteuse réalité de leur doute sur Dieu et de leur refus de la vérité. Ne suivent-ils pas le chemin de la ruine ? Telle est la conséquence inévitable du fait que les antéchrists n’acceptent pas le moins du monde la vérité ni n’acceptent le traitement et l’émondage. » Je vivais dans un état négatif et je voulais démissionner. C’était la manifestation d’une lutte contre Dieu, d’un refus d’accepter d’être émondée et traitée et du fait d’éviter cela. Je savais clairement que je devais être émondée et traitée pour mûrir dans la vie, et que Dieu me faisait vivre des situations d’après mes besoins et mes insuffisances, mais je considérais ma croyance en Dieu pour des bénédictions comme mon but le plus important et le plus légitime, et je laissais donc de côté la poursuite de la vérité et la résolution de mon tempérament corrompu. Afin de préserver mon avenir et mon destin et de satisfaire mon ambition et mon désir de bénédictions, je voulais éviter d’être émondée et traitée, et je voulais même cesser d’être dirigeante. Ma nature était vraiment trompeuse et mauvaise.
J’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « Être béni n’étant pas un but légitime que les gens poursuivent, qu’est-ce qu’un but légitime ? La poursuite de la vérité, la recherche de changements dans le tempérament, et la capacité d’obéir à tous les arrangements et orchestrations de Dieu : tels sont les buts que les gens doivent poursuivre. Si, par exemple, être émondé et traité fait naître en toi des notions et des idées fausses, et que tu ne parviens plus à obéir, à quoi cela est-il dû ? C’est parce que tu estimes que ta destination ou ton désir d’être béni ont été mis au défi. Tu deviens négatif et contrarié, et tu tentes d’être déchargé de ton devoir. Quelle en est la raison ? C’est parce qu’il y a un problème avec ta poursuite. Alors comment remédier à cela ? Il est impératif que tu abandonnes immédiatement tes idées erronées, et que tu recherches immédiatement la vérité pour remédier à ton problème de tempérament corrompu. Tu dois te dire : “Je ne dois pas renoncer, je dois continuer à faire le devoir qu’une créature de Dieu est censée accomplir et mettre de côté mon désir d’être béni.” Quand tu renonces au désir d’être béni, tu es déchargé d’un fardeau. Es-tu encore capable de négativité ? Même si tu es encore parfois négatif, tu ne te laisses pas contrôler par cet état, et dans ton cœur, tu continues à prier et à lutter, tu changes le but de ta poursuite, passant de la recherche de bénédictions et d’une destination à la recherche de la vérité, et tu te dis : “La poursuite de la vérité est le devoir d’une créature de Dieu. Il n’y a pas plus merveilleuse moisson que de comprendre certaines vérités aujourd’hui : c’est la plus merveilleuse des bénédictions. Même si Dieu ne veut pas de moi, que je n’ai pas une bonne destination, et que mes espoirs de bénédiction sont anéantis, je continuerai à faire mon devoir convenablement, j’y suis tenu. Quoi qu’il arrive, cela n’affectera pas l’accomplissement de mon devoir, ni ma réalisation du mandat de Dieu ; c’est mon principe de conduite.” De cette manière, n’as-tu pas transcendé les entraves de la chair ? Certains peuvent dire : “Eh bien, et si je suis toujours négatif ?” Ensuite, cherchez de nouveau la vérité pour résoudre le problème. Quel que soit le nombre de fois où tu tombes dans la négativité, si tu continues à rechercher la vérité pour résoudre le problème et à lutter pour la vérité, tu sortiras peu à peu de ta négativité. Et un jour, tu sentiras que tu n’as plus le désir d’obtenir des bénédictions, que tu n’es plus gouverné par ta destination et ton résultat, et que tu as plus d’aisance et de liberté en vivant sans ces choses. Tu auras le sentiment que la vie que tu as vécue avant, dans laquelle tu as vécu chaque jour pour obtenir des bénédictions et ta destination, était épuisante. Chaque jour, parler, travailler et te creuser la cervelle dans le but d’obtenir des bénédictions : et qu’est-ce que cela t’aura apporté, à la fin ? Quelle est la valeur d’une telle vie ? Tu n’as pas poursuivi la vérité, mais tu as gaspillé tous tes meilleurs jours en les consacrant à des choses insignifiantes. En fin de compte, tu n’as obtenu aucune vérité et tu n’as pas été en mesure d’offrir un témoignage expérientiel. Tu t’es ridiculisé, tu t’es complètement déshonoré et tu as échoué. Et quelle a été la cause de cela, réellement ? C’est que ton intention d’obtenir des bénédictions était trop forte, que ton résultat et ta destination occupaient ton cœur et te liaient trop étroitement. Pourtant, le jour où tu sortiras de la servitude de tes perspectives et de ta destinée, tu pourras tout laisser derrière toi et suivre Dieu. Quand seras-tu capable de laisser tomber complètement ces choses-là ? Au fur et à mesure que ton entrée dans la vie s’approfondira, tu réaliseras un changement dans ton tempérament, et c’est alors que tu pourras les laisser tomber complètement. Certains diront : “Je peux laisser tomber ces choses-là quand je veux.” Est-ce conforme à la loi naturelle ? (Non.) D’autres diront : “J’ai compris tout cela du jour au lendemain. Je suis une personne simple, pas compliquée ni fragile comme le reste d’entre vous. Vous êtes très ambitieux, ce qui montre que vous êtes plus profondément corrompus que moi.” Est-ce la situation ? Non. Tous les hommes possèdent la même nature corrompue, indifférenciée en profondeur. La seule différence entre eux réside dans le fait qu’ils ont ou non de l’humanité et dans le genre de personnes qu’ils sont. Ceux qui aiment et acceptent la vérité sont capables d’une connaissance relativement profonde et claire de leur propre tempérament corrompu, et les autres pensent à tort que de telles personnes sont excessivement corrompues. Ceux qui n’aiment pas ou n’acceptent pas la vérité pensent toujours qu’il n’y a pas de corruption en eux, qu’avec quelques bons comportements de plus, ils seront des personnes saintes. Ce point de vue est évidemment invalide : en fait, ce n’est pas que leur corruption soit superficielle, mais c’est qu’ils ne comprennent pas la vérité et n’ont aucune connaissance claire de l’essence et de la vérité de leur corruption. Bref, pour croire en Dieu, il faut accepter la vérité, la pratiquer et entrer dans sa réalité. Il faut parvenir à des changements dans son tempérament de vie avant de pouvoir modifier la direction et le chemin incorrects de sa poursuite, avant de pouvoir résoudre complètement le problème que constituent la poursuite des bénédictions et le fait de suivre le chemin des antéchrists. De cette façon, on peut être sauvé et perfectionné par Dieu. Toutes les vérités que Dieu exprime pour juger et purifier l’homme tendent à cette fin » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Il ne peut y avoir d’entrée dans la vie qu’en pratiquant la vérité). Dans la parole de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique consistant à renoncer à mon désir de bénédictions, à changer mon but erroné dans ma croyance en Dieu et à remplacer ma recherche de bénédictions par une quête de la vérité et du changement de tempérament. Seule cette poursuite est correcte pour un être créé. J’ai considéré ma conduite, et j’ai vu que lorsque j’étais révélée, je voulais renoncer à mon devoir, ce qui n’était pas la bonne façon de pratiquer. Même si je n’étais plus dirigeante, comme je n’avais pas résolu mon tempérament de dégoût de la vérité ni mon désir d’obtenir des bénédictions, j’aurais beau faire n’importe quel devoir, je pourrais encore faire des choses qui perturberaient et gêneraient le travail de l’Église. Durant cette période, je vivais dans un état négatif. Je complotais et manigançais pour mes intérêts, j’étais malheureuse, je n’étais plus enthousiaste dans mon devoir et ma relation avec Dieu était distante. J’ai fait le serment de ne plus être liée ni contrainte par mon désir de bénédictions. Que je sois bénie ou non, je devais d’abord bien faire mon devoir. L’Église me donnait la possibilité de faire mon devoir, je devais donc faire de mon mieux pour m’acquitter de mes responsabilités. Après cela, mon état a un peu changé et compte tenu de mon problème d’à-peu-près et d’irresponsabilité dans mon devoir, j’ai mangé et bu les paroles pertinentes de Dieu, et j’ai compris que l’essence de l’à-peu-près était de duper et de tromper Dieu. Si je traitais toujours mon devoir avec une attitude désinvolte et irrévérencieuse, je ne ferais jamais mon devoir d’une manière correcte et je finirais par perdre la possibilité de faire un devoir. En pensant à la façon dont mon irresponsabilité avait poussé de nombreux nouveaux arrivants à cesser d’assister régulièrement aux réunions, j’ai éprouvé des remords et me suis sentie redevable, et j’ai détesté mon comportement irresponsable du fond du cœur.
Après cela, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a fait comprendre plus clairement le sens de l’émondage et du traitement. Les paroles de Dieu disent : « Lorsqu’il s’agit d’être émondé et traité, qu’est-ce que les gens devraient savoir au minimum ? Être émondé et traité est une expérience que l’on doit faire pour pouvoir accomplir son devoir de façon adéquate, c’est indispensable. C’est une chose à laquelle les gens doivent se confronter quotidiennement et qu’ils doivent expérimenter souvent dans leur foi en Dieu et l’obtention du salut. Personne ne peut se passer d’être émondé et traité. Est-ce qu’émonder et traiter quelqu’un est quelque chose qui met en jeu son avenir et son destin ? (Non.) Mais alors, à quoi cela sert-il d’émonder et de traiter quelqu’un ? Est-ce pour condamner les gens ? (Non, il s’agit d’aider les gens à comprendre la vérité et à accomplir leur devoir selon les principes.) C’est juste. C’est la compréhension la plus correcte. Émonder et traiter quelqu’un est une sorte de discipline, une sorte de châtiment, mais c’est aussi une façon d’aider les gens. Être émondé et traité te permet de modifier à temps ta poursuite incorrecte. Cela te permet de reconnaître rapidement les problèmes que tu rencontres actuellement et de reconnaître à temps les tempéraments corrompus que tu exposes. Quoi qu’il en soit, être émondé et traité te permet d’accomplir tes devoirs conformément aux principes, cela t’évite de faire des erreurs et de t’égarer, avec le temps, et cela t’empêche de provoquer des catastrophes. N’est-ce pas là l’aide la plus grande, le remède le plus grand ? Ceux qui sont dotés de conscience et de raison devraient être capables de traiter correctement le fait d’être traité et émondé » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie VIII) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). En lisant la parole de Dieu, je me suis rendu compte que j’avais encore une vision absurde de l’émondage et du traitement. En m’appliquant les paroles de Dieu, j’ai constaté que j’avais le tempérament satanique du dégoût de la vérité, j’ai eu l’impression que j’étais condamnée et que ma corruption était trop profonde, et que Dieu devait me haïr et ne me sauverait pas. En fait, c’était une attitude plutôt négative et hostile. En lisant la parole de Dieu, j’ai compris qu’être émondée et traitée, ce n’était pas comme être révélée et chassée et cela ne voulait pas dire que votre avenir et votre destin vous sont refusés. C’est plutôt pour permettre aux gens de connaître leurs insuffisances dans leurs devoirs, de comprendre leurs tempéraments corrompus, de remédier rapidement aux déviations dans leurs devoirs et de chercher la vérité pour pouvoir agir conformément aux principes. Si je n’avais pas été émondée et traitée, je ne me serais pas rendu compte que j’avais un tempérament de dégoût de la vérité et que dans les domaines liés à mes intérêts, je fuyais les responsabilités, je me trouvais constamment des excuses et je n’acceptais pas du tout la vérité. Je pense que c’était une bonne chose que je le reconnaisse. Cela m’a permis, après ça, de me soucier de chercher la vérité quand il se passait quelque chose et de ne pas être aveuglée par ma bonne conduite. C’était très important pour ma capacité de chercher la vérité dans ma croyance en Dieu.
Après cela, quand j’étais émondée et traitée pour des déviations dans mon devoir, je me présentais consciencieusement devant Dieu pour prier, je pratiquais l’obéissance avant toute chose, je cherchais les passages pertinents des paroles de Dieu à lire en fonction de ma corruption et des problèmes que mes frères et sœurs m’indiquaient dans mon devoir. Après avoir été émondée et traitée plusieurs fois, j’en ai compris un peu mieux le sens. Grâce à l’expérience de l’émondage et du traitement et avec la direction des paroles de Dieu, j’ai été capable de voir ma vraie stature et les nombreux problèmes et déviations dans mon devoir. J’ai aussi pu connaître mon tempérament corrompu et le désir de Dieu de sauver les gens. Être émondée et traitée a été très utile et bénéfique à ma recherche de l’entrée dans ma vie. J’ai eu le sentiment que me connaître moi-même et bien faire mon devoir allaient de pair avec le fait d’être jugée, révélée, émondée et traitée par Dieu.
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