Les conséquences d’être fuyant dans son devoir
Par Lin Ran, ChineEn juillet 2023, j’ai fait des vidéos pour l’Église. Mais comme je n’avais pas pratiqué depuis longtemps et que mes...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En mai 2023, je concevais des affiches dans l’Église. La dirigeante a remarqué que mes compétences étaient bonnes et m’a promue au poste de cheffe d’équipe. Voir que la dirigeante avait toute confiance en mes capacités m’a vraiment fait plaisir. Mais j’avais aussi quelques inquiétudes. Avant, je n’étais qu’un membre de l’équipe, et le fait d’être moins compétente dans ce rôle n’était pas un problème, mais maintenant que j’étais cheffe d’équipe, les exigences étaient plus élevées. Mon niveau de compétence actuel répondrait-il à ces exigences ? Je serais tellement gênée si je ne pouvais pas gérer le travail et que j’étais renvoyée ! Lorsque je n’étais pas cheffe d’équipe, mes frères et sœurs avaient une assez bonne impression de moi. Mais s’ils connaissaient mon niveau de compétence réel, penseraient-ils que je n’ai fait que me faire passer pour quelqu’un d’autre et que je n’ai pas de talent concret ? Cela ne détruirait-il pas la bonne impression qu’ils avaient de moi ? À ce moment-là, la dirigeante a signalé certains problèmes concernant une affiche de film que j’avais conçue. Je me suis sentie vraiment gênée et je me suis inquiétée de ce que la dirigeante penserait de moi. Penserait-elle que mes compétences étaient trop faibles pour fournir des conseils et une supervision ? En ayant cela à l’esprit, j’ai trouvé un compromis. Lorsque je discuterais des problèmes, je ne commencerais pas par partager mon opinion et je laisserais les autres s’exprimer en premier. Si les opinions de tout le monde concordaient, j’en ferais écho, mais si ce n’était pas le cas, je resterais vague. De cette façon, même si des erreurs étaient commises, mes lacunes ne seraient pas exposés et je ne perdrais pas la face. Un jour, nous discutions d’un concept. Je pensais qu’il y avait des problèmes de composition, mais je n’en étais pas certaine. J’avais peur de me tromper et d’être méprisée, alors je n’ai pas pris l’initiative d’échanger. Plus tard, lorsque la dirigeante m’a demandé mon avis, je suis devenue nerveuse, mais en apparence, j’affichais une façade calme. J’ai dit : « Mon avis est le même que celui de chacun ; je ne vois pas d’autres problèmes. » La dirigeante a acquiescé et n’a rien dit d’autre. En y repensant, je ne pouvais même pas dire : « Je ne comprends pas, je ne suis pas au clair sur ce sujet. » Je me suis sentie un peu contrariée, mais j’y ai réfléchi un peu puis je suis passée à autre chose.
Le lendemain, la dirigeante et moi avons discuté d’un plan de conception. J’étais un peu nerveuse. J’ai regardé le concept pendant longtemps, mais je n’ai pas osé donner mon avis. Je craignais l’opinion de la dirigeante si je me trompais. Une autre fois, j’ai remarqué des problèmes sur une conception, mais je n’avais pas de solution. Je souhaitais parler en toute honnêteté, mais j’avais peur de ce que la dirigeante penserait de moi si je m’exprimais. Se demanderait-elle pourquoi je ne pouvais même pas résoudre un problème aussi simple ? Penserait-elle que mes compétences étaient vraiment insuffisantes ? En ayant cela à l’esprit, je n’ai pas parlé honnêtement. J’ai fait semblant d’être absorbée par mes pensées et j’ai dit à la dirigeante : « J’ai besoin de plus de temps pour réfléchir à ce concept. Pourquoi ne dis-tu pas d’abord ce que tu penses ? » La dirigeante a partagé ses réflexions basées sur les principes et m’a demandé mon point de vue. J’avais l’impression que le sol s’effondrait sous mes pieds. Je voulais être honnête, mais c’était comme si ma bouche était fermée. À la fin, j’ai dit : « C’est exactement ce que je pensais. » Une fois ma pensée exprimée, je me suis sentie angoissée, comme si je venais de gober une mouche morte. Il était clair que je ne savais pas comment la modifier correctement, mais j’ai fait semblant de savoir quoi faire, pour montrer que j’en étais capable et que je pouvais analyser le problème. N’essayais-je pas simplement de tromper et de duper les gens ? Je me suis sentie vraiment désemparée. À la fin de la journée, je me sentais épuisée et je n’avais rien gagné.
Pendant mes dévotions, je me suis demandé : « Revoir les concepts aux côtés de la dirigeante pourrait être une chance d’améliorer mes compétences. C’est une bonne chose, mais pourquoi est-ce que je me sens si fatiguée au lieu de me sentir libérée ? » Ensuite, j’ai lu que les paroles de Dieu disent : « Se tenir à la place qui convient à un être créé et être une personne ordinaire, est-ce facile à faire ? (Ce n’est pas facile.) Où est la difficulté ? Elle réside en ceci : les gens ont toujours l’impression de porter sur la tête de nombreux titres et auréoles. Ils se donnent également l’identité et le statut de personnalités remarquables et de surhommes et s’adonnent à toutes ces pratiques et manifestations extérieures affectées et fausses. Si tu n’abandonnes pas ces choses-là, si tes paroles et tes actes sont toujours contraints et contrôlés par ces choses-là, tu auras alors du mal à entrer dans la réalité de la parole de Dieu. Il sera difficile d’arrêter de t’empresser à chercher des solutions à ce que tu ne comprends pas, d’évoquer plus souvent ce genre de questions devant Dieu et de Lui offrir un cœur sincère. Tu n’y arriveras pas. C’est justement parce que ton statut, tes titres, ton identité et toutes ces choses sont faux et mensongers, qu’ils vont à l’encontre des paroles de Dieu et les contredisent que ces choses t’attachent de sorte que tu ne puisses pas venir devant Dieu. Qu’est-ce que ces choses t’apportent ? Elles te permettent de te déguiser, de faire semblant de comprendre, de faire semblant d’être intelligent, de faire semblant d’être une personnalité remarquable, de faire semblant d’être une célébrité, de faire semblant d’être capable, de faire semblant d’être sage, et même de faire semblant de tout savoir, d’être capable de tout et d’être capable de tout faire. Cela fait que les autres te vénèrent et t’admirent. Ils viennent te voir avec tous leurs problèmes, en comptant sur toi et en t’admirant. Ainsi, c’est comme si tu te mettais à rôtir au-dessus d’un feu. Dis-Moi, te sens-tu bien sur le gril ? (Non.) Tu ne comprends pas, mais tu n’oses pas dire que tu ne comprends pas. Tu n’arrives pas à y voir clair, mais tu n’oses pas dire que tu n’arrives pas à y voir clair. Tu as manifestement commis une erreur, mais tu n’oses pas l’admettre. Ton cœur est dans l’angoisse, mais tu n’oses pas dire : “Cette fois, c’est vraiment ma faute, j’ai une dette envers Dieu et envers mes frères et mes sœurs. J’ai causé une si grande perte à la maison de Dieu, mais je n’ai pas le courage de me tenir devant tout le monde et de l’admettre.” Pourquoi n’oses-tu pas parler ? Voici ce que tu crois : “Je dois vivre à la hauteur de la réputation et de l’auréole que mes frères et mes sœurs m’ont données, je ne peux pas trahir la haute estime et la confiance qu’ils ont pour moi, et encore moins les attentes enthousiastes que, depuis toutes ces années, ils nourrissent à mon égard. Je dois donc continuer à faire semblant.” À quoi ressemble un tel déguisement ? Tu as réussi à te transformer en personnalité remarquable et en surhomme. Les frères et les sœurs veulent venir te voir pour te poser des questions, te consulter et même implorer tes conseils au sujet de tous les problèmes qu’ils rencontrent. On dirait qu’ils ne peuvent même pas vivre sans toi. Or ton cœur n’est-il pas angoissé ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Les paroles de Dieu ont exposé mon véritable état. Lorsque j’ai discuté des plans de concept avec la dirigeante, je ne me suis jamais sentie libérée. La raison principale était que ma nature était vraiment arrogante et que je ne me permettais pas de commettre des erreurs, sans parler d’être incapable de comprendre ou de faire quelque chose. Je me mettais sur le feu pour me faire rôtir. Depuis que j’ai été promue cheffe d’équipe, la dirigeante avait une bonne impression de moi et m’appréciait, donc j’avais peur que le fait d’exposer trop de lacunes dans mon travail affecterait la façon dont les autres me percevaient. En particulier, après les problèmes avec l’affiche du film que j’avais conçue, je suis devenue encore plus prudente. Je laissais d’abord les autres partager leurs opinions pour éviter d’exposer trop de mes propres problèmes. Lorsque la dirigeante et moi avons examiné les concepts ensemble, je pouvais identifier certains problèmes, mais j’avais peur de me tromper, donc je ne parlais pas honnêtement. Parfois, je n’avais clairement aucun plan pour régler les choses, mais pour éviter d’être méprisée par la dirigeante, je faisais semblant d’être informée correctement, faisant écho à son opinion et disant que je voyais les choses de la même façon. Je me faisais une façade. J’étais ouvertement fourbe. Je n’osais même pas dire : « Je ne comprends pas, je ne suis pas au clair sur ce point. » Je cachais constamment mes lacunes pour sauver la face. Je me souciais beaucoup trop de ma réputation et de mon statut ! En réalité, comme je venais de commencer à me former, commettre des erreurs était tout à fait normal. Tout le monde pouvait clairement voir mon niveau de compétence réel, donc il n’était pas nécessaire de le dissimuler. Même si mes frères et sœurs voyaient mes lacunes, ils ne me mépriseraient pas ; ils m’aideraient. Mais j’ai persisté à prétendre que je savais tout et que je pouvais tout faire. J’ai fait de mon mieux pour dissimuler mes défauts et mes lacunes. J’étais si stupide et ignorante ! Je n’arrêtais pas de me cacher et je ne pouvais pas être honnête dans mes interactions avec les autres. Vivre ainsi était tellement hypocrite, fuyant et fourbe !
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Quel que soit le contexte, quel que soit le devoir qu’il fait, un antéchrist essaiera de donner l’impression qu’il n’est pas faible, qu’il est toujours fort, rempli de foi, et jamais négatif afin que les gens ne voient jamais sa véritable stature ni sa véritable attitude envers Dieu. […] Si quelque chose d’important survient, et qu’on lui demande de parler de sa vision de l’évènement, il est réticent à révéler son point de vue, laissant plutôt les autres parler d’abord. Sa réticence s’explique. Soit il a un point de vue, mais craint que celui-ci soit faux, et que les autres le contestent s’il en parle à voix haute, le remplissant ainsi de honte, et c’est pourquoi il n’exprime pas son point de vue. Soit il n’a pas de point de vue et, étant incapable de percevoir la question clairement, il n’ose pas parler arbitrairement de crainte qu’on se moque de son erreur. De ce fait, il ne peut choisir que le silence. En bref, il ne prend pas facilement la parole pour exprimer son point de vue, car il craint de se révéler pour ce qu’il est, que les gens puissent voir qu’il est démuni et pathétique, affectant ainsi son image auprès des autres. Donc, une fois que tous ont fini d’échanger leurs opinions, leurs pensées, leurs connaissances, il s’empare de quelques allégations plus nobles, plus valables, qu’il s’approprie comme sa propre opinion et sa propre compréhension. Il les synthétise et échange, gagnant ainsi un statut élevé dans le cœur des autres. Les antéchrists sont extrêmement rusés : quand vient le moment d’exprimer un point de vue, ils ne s’ouvrent jamais sur leur véritable état ni ne le montrent aux autres, ou ne laissent pas les gens voir ce qu’ils pensent vraiment, à quoi ressemble leur calibre, à quoi ressemble leur humanité, à quoi ressemblent leurs pouvoirs de compréhension, ni s’ils ont une vraie connaissance de la vérité. Ainsi, tout en fanfaronnant et en faisant semblant d’être spirituels et d’être des personnes parfaites, ils font de leur mieux pour dissimuler leur vrai visage et leur stature réelle. Ils ne révèlent jamais leurs faiblesses aux frères et sœurs et n’essaient jamais de connaître leurs lacunes et leurs défauts ; ils font plutôt de leur mieux pour les dissimuler » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie X)). D’après les paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists, peu importe leur fonction ou la situation dans laquelle ils se trouvent, n’expriment jamais facilement leurs opinions lorsque quelque chose leur arrive. Ils ne laissent pas les autres connaître leur véritable état, ou leur calibre ou leur humanité, de peur d’exposer leurs faiblesses. Pour cacher leurs lacunes, ils s’approprient même les bonnes suggestions et les bonnes idées des autres, en les résumant et en les présentant comme s’ils y pensaient, faisant croire aux autres, à tort, qu’ils ont de la perspicacité et du calibre, atteignant ainsi l’objectif d’être admirés et vénérés par les autres. En me comparant à cela, j’ai vu que mon comportement était exactement le même que celui d’un antéchrist ! Lorsque la dirigeante et moi discutions d’un plan de conception, je craignais qu’elle ait une mauvaise opinion de mes compétences professionnelles, donc lorsque j’exprimais mon opinion, je m’efforçais de parler de manière vague, en faisant semblant de comprendre et me faisant l’écho de la dirigeante. J’agissais comme si je partageais la même opinion que la dirigeante, utilisant cela pour dissimuler mes lacunes. En y repensant, j’avais toujours fait mon devoir de cette façon : Pour protéger mon image et mon statut dans le cœur des gens, je ne voulais en aucun cas que les autres voient mes lacunes ou mes déficiences. Des problèmes rencontrés auraient pu être rapidement résolus en échangeant avec quelqu’un de bien informé, mais je pensais que demander l’aide des autres me ferait passer pour une personne incompétente et inférieure, donc je préférais chercher secrètement des documents et lutter seul pour comprendre les choses, et je ne demandais pas conseil aux autres. Cela a entraîné un travail peu efficace et des retards dans d’autres tâches. J’ai toujours voulu me déguiser en quelqu’un qui savait et pouvait tout faire, en me faisant passer pour quelqu’un d’autre. Est-ce que je n’induisais pas en erreur les gens ? Les antéchrists se cachent et se déguisent toujours de cette façon. Ils trompent et induisent en erreur les gens en déguisant leur véritable stature, et amènent les gens à se présenter devant eux. En quoi mon comportement était-il différent de celui d’un antéchrist ? Ce que je révélais était la disposition d’un antéchrist ! Cette prise de conscience m’a effrayée. J’ai senti que si je ne changeais pas, je serais révélée et éliminée. J’ai rapidement prié Dieu, prête à me repentir et à changer. Je ne voulais plus me déguiser et tromper les autres pour protéger ma fierté et mon image.
Plus tard, j’ai cherché un chemin de pratique basé sur mes problèmes. J’ai lu que les paroles de Dieu disent : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui surgit, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas en vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimules rien, ne déguises rien, que tu es exempt de fourberie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis avec principe et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de t’engager dans ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleur et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique. Lorsque l’on fait son devoir et que l’on rencontre des problèmes qu’on ne peut pas comprendre ou gérer, on devrait s’ouvrir et chercher davantage l’aide des autres, et être une personne honnête. On devrait être authentique et ne pas protéger sa propre réputation. De cette façon, on peut être en phase avec les intentions de Dieu et progresser. Mais je n’avais pensé qu’à ma fierté, en cachant constamment mes défauts et en me déguisant. Je ne tenais pas compte du fait que le travail soit bien fait, ou de la manière d’améliorer mes compétences professionnelles. Jusqu’à ce moment-là, je n’avais pas saisi les principes, mes compétences ne s’étaient pas améliorées et je n’étais pas à la hauteur en faisant mon devoir. À quoi bon essayer de préserver ma fierté ? Si je suivais les exigences de Dieu et agissais comme une personne honnête, même si ma réputation en souffrait un peu, mes compétences pourraient être améliorées et je pourrais mieux faire mes devoirs, et Dieu serait satisfait. Ne serait-ce pas tellement mieux ? En pensant à cela, j’ai prié Dieu, prête à me repentir. Plus tard, en communiquant avec tout le monde, je ne me cachais plus lorsque je ne comprenais pas quelque chose, et je posais activement mes questions au groupe pour en discuter. Pratiquer de cette façon m’a permis de me sentir libérée et j’ai gagné quelque chose des autres.
Par la suite, j’ai fait quelques recherches, en me demandant : « Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas percevoir correctement mes lacunes après avoir été promue cheffe d’équipe ? Quels points de vue erronés me contrôlaient ? » En cherchant, j’ai lu les paroles de Dieu : « Quand quelqu’un est élu par les frères et sœurs pour être dirigeant ou promu par la maison de Dieu pour faire un certain travail ou accomplir un certain devoir, cela ne signifie pas qu’il a un statut spécial ou une position spéciale, ni que les vérités qu’il comprend sont plus profondes et plus nombreuses que celles que comprennent les autres, et cela signifie encore moins que cette personne est capable de se soumettre à Dieu et ne Le trahira pas. Évidemment, cela ne signifie pas non plus que cette personne connaît Dieu ni qu’elle est quelqu’un qui craint Dieu. En fait, elle n’a accédé à rien de cela. La promotion et la formation ne sont que la promotion et la formation au sens simple et ne sont pas équivalentes au fait d’avoir été prédestinée et approuvée par Dieu. […] Quels sont donc le but et la signification de la promotion et de la formation d’une personne ? C’est que cette personne est promue, en tant qu’individu, afin pour elle de pratiquer, et afin pour elle d’être spécialement abreuvée et formée, lui permettant ainsi de comprendre les vérités-principes, et les principes, les moyens et les méthodes pour faire différentes choses et résoudre divers problèmes ainsi que, la manière de gérer et de traiter différents types d’environnements et de personnes qu’elles rencontrent conformément aux intentions de Dieu et d’une façon qui protège les intérêts de la maison de Dieu. Sur la base de ces éléments, une personne talentueuse promue et cultivée par la maison de Dieu est-elle suffisamment capable d’effectuer son travail et de bien faire son devoir au cours de la période de promotion et de formation ou avant la promotion et la formation ? Bien sûr que non. Il est donc inévitable que ces personnes, durant leur période de formation, soient, émondées, jugées et châtiées, exposées, et même renvoyées : c’est normal, c’est la formation et la culture » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai pris conscience que lorsque la maison de Dieu promeut et cultive quelqu’un, cela ne signifie pas que cette personne comprend déjà la vérité et a la réalité ou saisit pleinement les principes. La promotion n’est qu’une opportunité pour se former et cela nécessite que les gens voient correctement leurs lacunes. J’avais une trop haute opinion de moi-même, je pensais qu’être promue cheffe d’équipe signifiait que je devais avoir un meilleur calibre, des compétences et d’autres qualités que les autres. Je me suis mise sur un piédestal, et pour éviter que les autres ne me voient, je me suis déguisée et cachée, j’ai utilisé toutes sortes de ruses pour cacher mes défauts, et même lorsque je partageais une opinion, je réfléchissais trop. Je n’étais pas transparente dans mes interactions avec les autres, et je me liais jusqu’à l’épuisement. À la réflexion, être promue cheffe d’équipe n’était qu’une occasion de me former. Cette circonstance m’a poussé à poursuivre la vérité et à faire mes devoirs selon les principes. Il était normal d’avoir des lacunes et de faire des écarts dans l’exécution de mon devoir, et je pouvais utiliser ces opportunités pour compenser mes lacunes, de sorte qu’avec l’expérience, je pouvais comprendre plus de vérités et saisir plus de principes, et petit à petit, je serais capable d’accomplir mon devoir à la hauteur. À l’avenir, je devrais considérer correctement mes lacunes et apprendre à être terre-à-terre, et je devrais faire plus d’efforts pour apprendre les principes et des compétences. C’est ce que je devais poursuivre et ce dans quoi je devais entrer.
Une fois, la dirigeante nous guidait dans notre travail, et nous a demandé de donner notre avis sur un arrière-plan. J’ai entendu que les deux sœurs avec lesquelles je coopérais avaient des opinions différentes des miennes, et je me suis dit : « Les opinions des deux sœurs sont les mêmes. S’il s’avère que j’ai tort, ce sera très embarrassant. Penseraient-elles que je manque tellement de calibre et de goût ? » Quand j’ai pensé à cela, j’ai hésité, je me suis dit : « Peut-être que je devrais simplement être d’accord avec les sœurs, afin de ne pas me sentir gênée si j’ai tort. » Mais à ce moment-là, je me suis rappelée des paroles de Dieu que j’avais lues plus tôt : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui surgit, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas en vous. […] Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de t’engager dans ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleur et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu m’ont montré un chemin de pratique. Que l’opinion d’une personne soit bonne ou mauvaise, elle doit être évoquée pour chercher quelque chose et échanger si elle ne comprend pas quelque chose. C’est ce que signifie être responsable dans son devoir. Cette pensée a illuminé mon cœur, et j’ai prié Dieu, prête à mettre ma fierté de côté et à dire la vérité. À ma grande surprise, la dirigeante partageait mon opinion, et nous a donné quelques indications pour opérer des ajustements. Après avoir écouté, j’ai eu une compréhension plus claire. J’ai senti que ne pas protéger ma fierté et ne pas me cacher, être honnête et dire la vérité, apportait à mon coeur paix et tranquillité.
Je n’étais désormais plus prisonnière de ma fierté, et je pouvais discuter ouvertement et simplement de sujets sur lesquels j’avais un doute avec mes frères et sœurs. Lorsque la dirigeante a souligné mes problèmes, j’ai pu les accepter, considérer correctement mes lacunes, et rechercher des principes pertinents et des connaissances professionnelles à apprendre. Après un certain temps, j’ai fait des progrès dans mes compétences techniques, et j’ai commis moins d’erreurs dans mes devoirs. Grâce à cette expérience, j’ai vraiment pris conscience que Dieu bénit les gens honnêtes et déteste les fourbes, et qu’admettre mes défauts et mes lacunes et pratiquer l’honnêteté n’est pas honteux, et pratiquer ainsi apporte la paix et un soulagement dans mon cœur.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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