Je comprends enfin ce que signifie « accomplir son devoir »

24 février 2021

Par Xunqiu, Corée du Sud

Dieu Tout-Puissant dit : « Pour l’homme, s’acquitter de son devoir, c’est en réalité accomplir tout ce qui est inhérent à l’homme, c’est-à-dire, ce qui est possible pour l’homme. C’est alors que son devoir est accompli. Les défauts de l’homme pendant son service sont graduellement réduits par l’expérience qu’il acquiert progressivement et l’expérience qu’il a du jugement ; ils n’entravent ni n’affectent le devoir de l’homme. Ceux qui cessent de servir ou abandonnent et se retirent par crainte des désavantages qui pourraient exister dans leur service sont les plus lâches de tous. Si les gens ne peuvent pas exprimer ce qu’ils devraient exprimer pendant le service ou réaliser ce qui leur est intrinsèquement possible, et à la place perdent leur temps et n’agissent que pour l’apparence, ils ont perdu la fonction qu’un être créé devrait avoir. De telles gens sont considérés comme des “médiocrités” ; ils sont des déchets qui ne servent à rien. Comment de telles gens peuvent-ils être appelés des êtres créés ? Ne sont-ils pas des êtres corrompus qui brillent à l’extérieur, mais sont pourris à l’intérieur ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Les paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre ce que « faire son devoir » veut vraiment dire. Quels que soient nos dons ou notre talent, cela signifie que nous devons pleinement mettre en œuvre tout ce que nous comprenons. Nous ne pouvons pas faire les choses à moitié, ou machinalement. Nous devons faire tout notre possible selon les attentes de Dieu. Nous pouvons ainsi compenser nos faiblesses ou nos insuffisances dans l’accomplissement de nos devoirs et obtenir de meilleurs résultats.

Récemment, l’Église a voulu réaliser des vidéos d’hymnes chantés en solo. Notre chef d’équipe voulait que je chante et que je joue de la guitare sur l’une des chansons. Quand il m’en a parlé, ça m’a rendue un peu nerveuse. Chanter en jouant de la guitare est assez difficile. En plus, j’avais déjà essayé de chanter en solo mais, quand je chantais, je me concentrais sur l’interprétation et je ratais mes accords, et quand je pensais aux accords, c’était l’expression qui n’allait pas. En fin de compte, ils n’ont pas pu utiliser les images. Confrontée au même travail, j’ai eu envie de refuser, mais j’ai pensé que ce ne serait pas conforme à la volonté de Dieu. Comme mes frères et sœurs pensaient que cette chanson me convenait parfaitement, je me suis dit que je devais jouer le jeu et faire mon devoir. J’ai donc accepté. Après deux jours de répétitions, je maîtrisais assez bien le chant et l’interprétation. Mais les accords de guitare étaient compliqués et difficiles à mémoriser. La veille du tournage, j’ai commencé à me sentir vraiment angoissée. Je craignais qu’il soit trop tard pour répéter et, si je continuais malgré tout, mes mains risquaient d’enfler. Même en faisant abstraction de la gêne physique, je craignais de ne rien retenir. A bien y réfléchir, je ne voulais pas en payer le prix, alors j’ai cherché une bonne solution à ce problème difficile. C’est là que j’ai eu une idée : je pouvais demander au caméraman de ne pas trop filmer mes mains, comme ça, je n’avais plus à m’acharner sur ces accords énervants, pas vrai ? Et on pouvait quand même tourner la vidéo. L’idée paraissait bonne. En fait, je me suis sentie mal à l’aise dès que cette idée m’est venue. J’avais l’impression d’être irresponsable. Et si les accords posaient un problème qui nous force à refaire la vidéo ? Mais je me suis dit : « On a si peu de temps et cette chanson est si difficile. Ça va être dur et stressant de bien la jouer. Je ne peux pas faire mieux que ça. Et puis, c’est pour pouvoir sortir la vidéo le plus vite possible. Tout le monde comprendra. » Ensuite, je me suis concentrée sur le chant et l’interprétation, sans trop me soucier des accords. Je me suis dit que ça suffirait.

Quand le tournage a débuté, j’ai demandé au frère qui filmait d’éviter les gros plans sur mes mains. Je croyais que cela ne poserait aucun problème. Mais, le lendemain, le réalisateur a dit que je jouais mal certains accords et il m’a demandé ce qui se passait. Je me suis sentie très coupable et je suis devenue toute rouge. Je me suis dit : « Oh non, doit-on faire une autre prise ? » J’ai tout de suite demandé au monteur s’il y avait une autre solution. Il a secoué la tête et dit : « J’ai essayé, mais ça ne marche pas. » Là, j’ai su qu’on allait devoir refilmer. Je m’en voulais parce que c’était de ma faute. Plus tard, quand nous nous sommes réunis pour discuter de ce qui s’était passé, j’ai expliqué à tout le monde pourquoi j’avais fait ce que j’avais fait. Une sœur m’a fait des reproches, en disant : « Pourquoi ne nous as-tu pas dit que tu n’avais pas appris les accords ? Maintenant, il faut reprendre le tournage à zéro et tout le projet est retardé. C’était négligent et irresponsable de ta part ! » Je n’ai pas accepté son reproche. J’ai pensé : « J’ai pourtant fait de mon mieux. C’est vrai que je ne sais pas jouer les accords, alors j’ai fait ça pour que la vidéo soit terminée rapidement. Ils n’auraient pas dû filmer mes mains, c’est tout. » Je me suis juste trouvée des excuses, sans aucune introspection. Mais une autre sœur m’a dit : « Si tu n’y arrivais pas, tu aurais pu répéter davantage, même si cela avait retardé le tournage de quelques jours. Mais tu ne peux pas être aussi superficielle. Tu es la chanteuse principale, ça va ressembler à quoi si on ne te voit pas jouer de la guitare ? C’était vraiment irresponsable et négligent de ta part ! » L’entendre dire « vraiment » de cette façon m’a beaucoup affectée. J’ai pensé : « Si mes frères et sœurs pensent tous que je néglige mes devoirs, peut-être ai-je effectivement tort. Je voulais juste que le tournage se passe bien. Mais le projet est retardé et nous devons refaire un tournage parce que mes accords étaient ratés. C’est clairement de ma faute. » Je me suis sentie mal en y pensant. J’ai cessé de protester et je me suis mise à réfléchir.

J’ai ensuite trouvé un passage de la parole de Dieu qui m’a vraiment émue. Voici ce qu’il disait : « Qu’advient-il quand tu accomplis ton devoir de façon négligée et superficielle et que tu le traites à la légère ? Il sera accompli de façon médiocre, alors que tu as la capacité de l’accomplir correctement : le résultat ne sera pas à la hauteur, et Dieu ne sera pas satisfait de ton attitude vis-à-vis de ton devoir. Si, à l’origine, tu avais cherché et coopéré normalement, si tu y avais consacré toutes tes pensées ; si tu l’avais réalisé avec ton cœur et ton âme, y avais mis tous tes efforts, et y avais dévoué de ton temps de travail, de ton énergie et de tes pensées, ou si tu avais passé du temps à trouver des références et y avais consacré tout ton esprit et tout ton corps ; si tu avais été capable d’une telle collaboration, alors Dieu en aurait pris la tête et te guiderait. Tu n’as pas besoin d’employer beaucoup de force ; quand tu ne ménages pas ta peine à collaborer, Dieu a déjà tout arrangé pour toi. Si tu es rusé et traître, et que, à mi-parcours, ton cœur change et s’écarte du droit chemin, Dieu ne montrera aucun intérêt pour toi ; tu auras perdu cette chance et Dieu dira : “Tu n’es pas assez bien, tu es inutile. Écarte-toi. Tu aimes être paresseux, non ? Tu aimes être trompeur et rusé, n’est-ce pas ? Tu aimes te reposer ? Eh bien repose-toi.” Dieu donnera cette grâce et cette chance à quelqu’un d’autre. Qu’en pensez-vous : est-ce une perte ou un gain ? C’est une perte énorme ! » (« Comment résoudre le problème de l’insouciance et de la négligence dans l’accomplissement de son devoir », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu ont révélé mon état d’esprit. J’avais accepté de répéter pour pouvoir endosser le rôle principal, mais je n’ai pas réellement respecté ma promesse. Je n’ai pas fait face à mes faiblesses, ni cherché à améliorer mes accords. J’ai bâclé les répétitions parce que je pensais que c’était trop difficile. J’ai trouvé comme excuse que je n’avais pas assez de temps et j’ai demandé au caméraman d’éviter les gros plans sur mes mains. J’ai cru pouvoir m’en tirer à bon compte, mais j’ai fini par retarder le projet. C’était effectivement irresponsable et négligent de ma part ! Face à mon devoir, je n’ai pas fait l’effort de bien jouer la chanson pour rendre témoignage à Dieu. J’ai préféré une solution de facilité, et voilà qu’on devait tout refaire. Comment avais-je pu être aussi irresponsable ? Quelques répétitions, quelques efforts de plus et je n’aurais pas nui à l’œuvre de la maison de Dieu. Je me détestais un peu à ce stade. Je me suis dit : « Si on me laisse une autre chance, je ferai plus attention. Même si je dois m’épuiser à répéter ces accords, je ferai ce qu’il faut. »

Les autres m’ont accordé deux jours de plus pour répéter. Ça m’a vraiment touchée et j’ai remercié Dieu pour cette occasion de me rattraper. Ensuite, en répétant, j’ai travaillé dur pour mémoriser tous les accords, mais j’étais vraiment stressée. Je craignais que ma technique ne soit toujours pas à la hauteur et que deux jours ne suffisent pas pour m’améliorer. J’ai recommencé à m’inquiéter. Plus je m’inquiétais, plus j’avais de trous de mémoire, et plus j’avais de trous de mémoire, plus je m’inquiétais. La matinée est passée en un éclair. Je n’arrivais toujours pas à bien jouer la chanson et j’avais mal aux mains. En général, je faisais une pause après le déjeuner, mais cette fois, j’ai su que je devais continuer. Je savais que je ne pouvais pas me permettre de faire une pause, que je devais consacrer chaque instant à apprendre les accords. Une fois ma décision prise, Dieu m’a guidée. Cet après-midi-là, sans m’en apercevoir, j’ai trouvé comment mémoriser les accords par groupes ! Ça a marché de mieux en mieux. Mais j’avais tellement répété que mes mains ont commencé à enfler et j’ai de nouveau été tentée de tirer au flanc. Quand je me suis surprise à penser de nouveau comme ça, j’ai songé à quelque chose que Dieu avait dit, et je me suis ruée pour le lire : « Quand tu es face à un devoir qui nécessite effort et énergie, et auquel tu dois consacrer ton corps, ton esprit et ton temps, tu ne dois pas t’épargner, tu ne dois pas cacher ton intelligence mesquine ou te laisser une quelconque marge de liberté. Si tu te laisses une quelconque marge de liberté, si tu calcules, ou si tu es rusé et traître, alors tu accompliras inévitablement du mauvais travail. Peut-être diras-tu : “Personne n’a vu la combine. Parfait !” Qu’est-ce donc que cette façon de penser ? Tu penseras avoir berné les gens, et Dieu aussi. Mais dans la réalité, Dieu ne sait-Il pas ce que tu as fait ? (Il le sait.) De manière générale, les gens qui interagissent avec toi pendant une longue période le découvriront également, et ils diront que tu es une personne qui est sans cesse fuyante, n’est jamais diligente, et n’investit que cinquante ou soixante pour cent de ses efforts, voire quatre-vingt tout au plus. Ils diront que tout ce que tu fais est empreint de confusion, fermant les yeux sur tout ce que tu fais, que tu n’es absolument pas consciencieux dans ton travail. Si on te demande de faire quelque chose, ce n’est qu’à ce moment-là que tu y mets un peu d’effort. Si quelqu’un est là pour vérifier si ton travail est à la hauteur, alors tu améliores légèrement ton travail, mais si personne n’est là pour vérifier, tu te relâches un peu. Si on s’occupe de toi, alors tu y mets tout ton cœur ; dans le cas contraire, tu passes ton temps à somnoler en travailler, essayant de te défiler par tous les moyens, en t’imaginant que personne ne le remarquera. Au fil du temps, les gens s’en rendent compte. Ils disent : “Ce n’est pas quelqu’un de fiable, il n’est pas digne de confiance ; si vous lui confiez une tâche importante à réaliser, il faut le superviser. Il peut remplir des tâches et des missions ordinaires, qui n’impliquent pas de principes, mais si vous lui confiez une responsabilité capitale à remplir, il risque fort de bâcler le travail, et vous vous serez fait avoir.” Les gens le démasqueront et il aura complètement renoncé à toute dignité et intégrité. Si personne ne peut lui faire confiance, alors comment Dieu le peut-Il ? Dieu lui confierait-Il une quelconque tâche importante ? Une telle personne n’est pas digne de confiance » (« L’entrée dans la vie doit commencer par l’accomplissement de son devoir », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours).

Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre à quel point j’étais désinvolte face à mon devoir. Je travaillais les accords avec complaisance et je ne visais pas le plus haut niveau. Je ne me donnais pas à fond. Je survolais le problème et je faisais mon devoir de façon superficielle. Je n’avais aucune intégrité. Je n’étais pas fiable. Je m’étais toujours considérée comme passionnée et travailleuse, d’une loyauté sans faille. Mais je comprenais désormais que je n’avais pas axé pas mes efforts sur les résultats, que j’avais été superficielle. Ce n’était pas ça faire son devoir. Si je continuais comme ça, qui pourrait bien me faire confiance de nouveau ? N’étais-je pas en train de sacrifier mon intégrité et mon honneur ? J’avais déjà commis une transgression. Je ne voulais pas recommencer. Même si mes mains enflaient et si j’étais fatiguée, ma morale et ma dignité comptaient davantage. J’ai donc décidé de continuer à travailler les accords, même si c’est fatigant ou difficile. Après avoir décidé de me repentir véritablement, j’ai vu les bénédictions de Dieu et Sa direction. Ce jour-là, j’ai répété jusqu’à minuit passé, et j’ai réussi à mémoriser presque tous les accords. J’ai répété tout le lendemain jusqu’à ce que je connaisse la chanson entière. Pendant le tournage, je me suis intensément concentrée sur chaque étape et j’ai prié en silence, en m’en remettant à Dieu. A ma grande surprise, nous avons tout filmé en une seule prise ! Voir les choses se passer de cette manière m’a procuré un sentiment de paix. J’ai savouré la douceur de la pratique de la vérité.

On m’a ensuite chargée de composer des morceaux. Comme je n’avais pas écrit de chansons depuis longtemps, j’avais un peu perdu la main. En plus, on faisait du rock, depuis quelque temps. C’était nouveau pour moi, donc j’étais un peu inquiète. Mais je savais que je devais accomplir mon devoir et faire de mon mieux. Alors j’ai prévu de terminer deux chansons avant la fin du mois. J’ai composé sans compter mes heures et, quand j’étais fatiguée, je demandais à Dieu de m’aider à renoncer à la chair. J’ai trouvé une mélodie, que j’ai vite transformée en chanson complète. Quand je l’ai terminée, je l’ai fait écouter à mes frères et sœurs. Ils ont dit qu’elle était bien et qu’elle avait le style de la musique rock. Mais intérieurement, je me suis dit : « Si je travaillais plus et que je peaufinais le refrain, la chanson serait encore meilleure. » Puis j’ai eu des doutes. Je ne savais pas vraiment où j’allais, à ce moment-là, et je ne voulais pas me surmener. Et puis mes frères et sœurs ne trouvaient rien à redire à cette chanson. Ça suffisait bien. En plus, comme je venais d’apprendre à composer ce genre de chanson, il était normal qu’elle ait des défauts. Je l’ai présentée au chef d’équipe.

Quelques jours plus tard, il m’a dit que j’étais sur la bonne voie, mais que la mélodie était sommaire. Il m’a suggéré de réfléchir davantage aux paroles. J’ai eu du mal à accepter cette idée et je me suis dit : « Je commence seulement à composer ce genre de chanson. Tu m’en demandes trop ! » J’avais passé beaucoup de temps dessus et attendu ses commentaires quelques jours. On y avait déjà consacré deux semaines. L’absence de progrès me rendait nerveuse. Revoir la composition aurait nécessité beaucoup d’efforts, sans savoir quel en serait le résultat. Alors j’ai réécrit la mélodie. Le chef d’équipe a dit qu’elle n’était pas satisfaisante et qu’elle ressemblait à une comptine. Ça m’a vraiment découragée. Je me suis dit : « Je me donne à fond, mais pas une de mes chansons n’a été approuvée. Que dois-je faire ? » Ensuite, j’ai composé d’autres mélodies, mais aucune n’a été acceptée. J’étais vraiment désemparée. Je me suis souvenue que j’avais décidé de composer deux chansons avant la fin du mois, mais je n’en avais pas terminé une seule. J’avais failli à mon devoir. Étais-je une bonne à rien ?

Plus tard, lors d’une réunion, le chef d’équipe m’a dit : « Tes compositions sont assez originales et leur style est adapté, alors pourquoi aucune chanson n’a encore été approuvée ? Comme tu ne prêtes pas attention aux paroles, elles ne vont pas avec mélodie. À chaque changement, ça empire. Cela retarde l’œuvre de la maison de Dieu. » Puis un autre frère est intervenu : « Tu ne chantes pas bien sur les enregistrements. Certains ne correspondent même pas aux partitions. Tu es négligente ! » Être traitée et réprimandée par les frères était humiliant. J’ai eu envie de disparaître sous terre. Je suis rentrée chez moi et j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, j’ai fait mon devoir de façon superficielle. Je n’ai pas été dévouée, mais je ne sais pas comment résoudre ce problème. Aide-moi et guide-moi, s’il Te plaît. »

Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Traiter les choses avec tant de désinvolture et d’irresponsabilité, n’est-ce pas la marque d’un tempérament corrompu ? Lequel ? La propension à l’abjection : en toutes choses, les gens disent : “c’est à peu près ça” ou “ça ira bien comme ça”. Voilà une attitude qui fait la part belle aux “peut-être”, aux “probablement”, aux “quatre sur cinq”. Ils font les choses de manière superficielle, se satisfont du minimum et se contentent de se débrouiller comme ils peuvent ; ils ne voient pas l’intérêt de prendre les choses au sérieux ou de s’efforcer d’atteindre la précision, et encore moins de rechercher les principes. Cela ne relève-t-il pas d’une nature corrompue ? Cela est-il une manifestation de l’humanité normale ? On peut à juste titre parler d’arrogance, et l’utilisation du qualificatif “dissolu” est tout aussi judicieux. Mais pour désigner parfaitement ce trait, le seul mot qui convienne est celui d’“abject”. Cette abjection est présente dans l’humanité de la majorité des gens ; en toutes choses, ils souhaitent en faire le moins possible afin de voir à quoi ils peuvent se soustraire, et il y a un soupçon de tromperie dans tout ce qu’ils font. Ils se dupent les uns les autres quand ils le peuvent, prennent des raccourcis quand ils en ont la possibilité, et répugnent à accorder beaucoup de temps ou de réflexion à un sujet. Tant qu’ils peuvent éviter d’être repérés, qu’ils ne créent pas de problèmes et qu’ils n’ont pas de comptes à rendre, ils estiment que tout va bien, et donc, ils continuent à faire dans l’à-peu-près. Selon eux, bien faire son travail comporte plus d’ennuis que d’avantages. Quand ils apprennent, ces gens ne vont jamais jusqu’à la maîtrise, et ils ne s’appliquent pas dans leurs études. Ils ne cherchent qu’à connaître les grandes lignes d’un sujet, puis se déclarent compétents en la matière et comptent sur cela pour continuer à prospérer dans l’à-peu-près. N’est-ce pas là une attitude répandue ? Est-ce une bonne attitude ? Eh bien, cette attitude, que les gens adoptent vis-à-vis des autres, des événements et des choses, s’appelle, en quelques mots, “faire dans l’à-peu-près”. Et cette abjection existe dans toute l’humanité corrompue » (« Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (9) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Comment faire la différence entre les gens nobles et les gens vils ? Regardez simplement leur attitude et leur comportement dans leur façon de traiter les autres, les événements et les choses ; regardez comment ils agissent, comment ils gèrent les choses et comment ils se comportent quand des problèmes surgissent. Les gens dotés de caractère et de dignité sont méticuleux, sérieux et diligents dans leurs actions, et ils sont prêts à faire des sacrifices. Les gens dépourvus de caractère et de dignité sont tièdes et négligents dans leurs actions, toujours prêts à quelque mauvais coup, toujours disposés à faire dans l’à-peu-près. Ils n’apprennent aucune compétence sur le bout des doigts, et ils ont beau étudier, ils demeurent plongés dans l’ignorance, qu’il s’agisse d’une compétence ou d’un métier. Si vous n’exigez pas d’eux des réponses, tout semble aller bien, mais dès que vous le faites, ils paniquent, transpirent à grosses gouttes et ne répondent pas. Ce sont des gens dont le caractère est faible » (« Pour les dirigeants et les ouvriers, choisir un chemin est de la plus haute importance (9) », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ce n’est qu’en lisant cela que j’ai compris que j’avais fait mon devoir avec négligence parce qu’il y avait quelque chose de méprisable en moi. Je voulais en faire le moins possible, sans me soucier de la qualité de mon travail. Je ne voulais pas rechercher les principes de la vérité et faire mon devoir comme Dieu l’exigeait. Si je réfléchis à cette période, quand il s’agissait de tourner une vidéo ou de composer une chanson, chaque fois qu’un problème nécessitait de faire un effort ou qu’il y avait un prix à payer, je faisais le minimum. Je n’essayais pas de m’améliorer ou de travailler plus. Pourtant, je savais que travailler davantage, avec plus d’attention, me permettrait de mieux accomplir mes devoirs. Mais je m’en tenais toujours au strict minimum, je me laissais aller. Je ne pouvais donc pas progresser ou rendre témoignage à Dieu en faisant mon devoir. Par conséquent, je retardais sans cesse le travail de l’église. Comment pouvais-je prétendre avoir fait mon devoir ? J’entravais clairement l’œuvre de la maison de Dieu. C’est là que j’ai compris la gravité de mon attitude méprisable. J’étais superficielle, je me laissais aller, j’essayais de berner Dieu. Je manquais de caractère et de dignité. Dieu aime ceux qui font leur devoir avec honnêteté et application, qui recherchent les principes de la vérité face aux difficultés et qui accomplissent leur devoir comme Il l’exige. Ils ont de l’honneur et de l’intégrité et ont une grande valeur aux yeux de Dieu. En comparaison, je ne méritais pas un statut d’être humain. J’en ai eu honte. A cet instant, j’ai compris : Dieu me sauvait par la façon dont mes frères m’émondaient et me traitaient. Autrement, j’aurais continué à me montrer superficielle. Je n’aurais jamais bien fait mon devoir. J’aurais perturbé l’œuvre de la maison de Dieu et Il m’aurait été rejetée.

J’ai lu d’autres paroles de Dieu : « L’œuvre de Dieu est faite dans l’intérêt de l’humanité et la coopération de l’homme est donnée dans l’intérêt de la gestion de Dieu. Après que Dieu a fait tout ce qu’Il est censé faire, l’homme est tenu d’être sans failles dans sa pratique et de coopérer avec Dieu. Dans l’œuvre de Dieu, l’homme ne devrait épargner aucun effort, devrait offrir sa loyauté, et ne devrait pas se livrer à de nombreuses notions ou s’asseoir passivement et attendre la mort. Dieu peut Se sacrifier pour l’homme, alors pourquoi l’homme ne peut-il pas offrir sa loyauté à Dieu ? Dieu Se donne de cœur et d’esprit à l’homme, alors pourquoi l’homme ne peut-il pas coopérer un peu ? Dieu œuvre pour l’humanité, alors pourquoi l’homme ne peut-il pas effectuer une partie de son devoir pour le bien de la gestion de Dieu ? L’œuvre de Dieu a progressé jusqu’à aujourd’hui, et encore vous voyez, mais n’agissez pas, vous entendez, mais ne bougez pas. De telles gens ne sont-ils pas l’objet de la perdition ? Dieu S’est déjà donné complètement à l’homme, alors pourquoi, aujourd’hui, l’homme est-il incapable d’accomplir sincèrement son devoir ? Pour Dieu, Son œuvre est Sa priorité et l’œuvre de Sa gestion est de la plus haute importance. Pour l’homme, la priorité est de mettre les paroles de Dieu en pratique et de satisfaire aux exigences de Dieu. Vous devriez tous comprendre cela » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu et la pratique de l’homme). J’ai été très très émue en réfléchissant aux paroles de Dieu. Dieu Se donne de cœur et d’esprit à l’homme. Il est devenu chair par deux fois pour sauver l’humanité corrompue par Satan. Il a été humilié, rejeté par des générations, et il a beaucoup souffert. Confronté à notre profonde corruption et à notre apathie insensée, Dieu ne nous a jamais abandonnés. Il exprime encore la vérité pour nous sauver. Nous manquons d’envergure et nous sommes lents à accepter la vérité, mais Dieu échange avec nous très sincèrement et complètement. Il emploie parfois des métaphores et des exemples, et nous raconte des histoires pour nous guider, sur tous les plans et par tous les moyens, pour que nous puissions comprendre la vérité et y entrer. Dieu assume la responsabilité de nos vies et Il n’aura pas de repos tant qu’Il ne nous aura pas complétés. Comprendre le tempérament de Dieu et Ses intentions sincères m’a beaucoup inspirée. Mais en pensant à la façon dont j’avais traité Dieu et abordé mes devoirs, j’ai été remplie de regrets. Je ne voulais plus faire mon devoir superficiellement. Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié, pour Lui demander comment cesser d’être négligente et bien faire mon devoir.

J’ai ensuite lu des paroles de Dieu qui disaient : « Qu’est-ce que le devoir ? C’est une commission confiée aux hommes par Dieu. Alors, comment devrais-tu accomplir ton devoir ? En agissant conformément aux exigences et aux normes de Dieu, et en basant ton comportement sur les principes-vérité plutôt que sur les désirs subjectifs de l’homme. De cette façon, l’accomplissement de tes devoirs sera à la hauteur » (« Seule la recherche des principes de la vérité permet de bien accomplir son devoir », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « La prendre au sérieux, qu’est-ce que cela signifie ? La prendre au sérieux, ça ne veut pas dire faire un minimum d’effort ni souffrir quelque tourment physique. Ce qui compte, c’est d’avoir Dieu dans son cœur, et d’avoir un fardeau. Au fond de vous, vous devez soupeser l’importance de votre devoir, puis assumer ce fardeau et cette responsabilité dans tout ce que vous faites et y mettre votre cœur. Tu dois te rendre digne de la mission que Dieu t’a donnée, ainsi que de tout ce qu’Il a fait pour toi et des espoirs qu’Il a mis en toi. C’est seulement de cette façon qu’on est sérieux. Faire les choses machinalement ne sert à rien : tu peux tromper les gens, mais tu ne peux pas tromper Dieu. Si vous ne payez pas vraiment un prix et que vous n’êtes pas loyaux quand vous accomplissez votre devoir, alors ça ne convient pas » (« Bien accomplir son devoir suppose au moins une conscience », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Cela a apporté la clarté à mon cœur. Notre devoir nous est confié par Dieu. Nous devons faire comme Il l’exige et agir en accord avec la vérité. Nous ne pouvons pas choisir à notre gré ou suivre aveuglément nos propres désirs. Nous devons avoir certaines exigences dans notre devoir : donner l’impression de travailler dur ne suffit pas. L’essentiel est d’avoir le sens des responsabilités, d’être appliqué et sincère, de chercher, réfléchir, et trouver comment s’améliorer. Alors nous pouvons faire notre devoir et plaire à Dieu. Plus tard, tandis que j’écrivais une chanson, j’ai analysé soigneusement les paroles, et trouvé quelques airs adaptés à leur ambiance. J’ai beaucoup réfléchi à la façon dont d’autres utilisaient la mélodie pour exprimer le même sentiment, au sens des paroles, à l’ambiance et à l’orientation de la mélodie. Après avoir compris tout ça, j’ai commencé à composer. J’ai demandé des conseils à mes frères et sœurs par la suite et j’ai repris deux fois la composition. La chanson était prête. Il n’a fallu qu’une semaine pour la terminer. Une autre composition que j’avais revue a également été acceptée. Quand j’ai vu qu’il m’avait fallu aussi peu de temps pour terminer ces compositions, j’ai eu encore plus de remords et de regret d’avoir essayé de faire mon devoir de façon superficielle. J’ai compris à quel point j’avais été corrompue par Satan, à quel point j’étais méprisable et à quel point j’étais négligente dans mon travail. Grâce aux arrangements de Dieu, au traitement de mes frères et sœurs, je peux enfin rechercher la vérité pour surmonter mon tempérament corrompu et accomplir mon devoir avec ferveur. Je rends grâce pour le salut de Dieu !

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