Ce qui se cache derrière le refus d’être une dirigeante

24 septembre 2024

Par Christina, États-Unis

En janvier 2022, j’ai été sélectionnée pour servir en tant que dirigeante d’Église et on m’a principalement confié la supervision de la production vidéo. À ce moment-là, je me sentais très partagée : d’une part, je m’inquiétais du fait que, n’ayant pas de compétences techniques, si je me soumettais mais n’étais pas capable de bien faire mon travail, je serais révélée et renvoyée. D’autre part, si je refusais de faire ce devoir, je me sentirais plutôt coupable. Alors, j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour comprendre Son intention. Ce jour-là, j’ai eu l’occasion de rencontrer un frère qui, après avoir entendu parler de mon état, a échangé avec moi de la manière suivante : « La principale raison pour laquelle tu ne veux pas servir en tant que dirigeante est que tu te préoccupes de tes propres perspectives et de ton destin. Tu t’inquiètes de ne pas être capable de faire un vrai travail et d’être révélée et renvoyée. Tu as également le point de vue erroné qu’il est dangereux d’être une dirigeante, car les dirigeants sont susceptibles d’être révélés et éliminés. Tu te méfies de Dieu et tu te méprends sur Lui. En réalité, la raison pour laquelle de nombreux dirigeants sont révélés et éliminés n’est pas le fait qu’ils occupaient ce poste, mais plutôt parce qu’ils n’ont pas cherché à poursuivre la vérité, ni à marcher sur le bon chemin, cherchant toujours le statut et agissant sans retenue. » L’échange du frère a précisément mis en lumière ma façon de penser et m’a aidée à gagner un peu de connaissance de mon état. Après cela, j’ai cherché des paroles de Dieu en lien avec mon état pour les manger et les boire.

Un jour, je suis tombée sur deux passages des paroles de Dieu : « Lorsqu’un simple ajustement est apporté à leur devoir, les gens doivent réagir en adoptant une attitude d’obéissance, en faisant ce que la maison de Dieu leur dit de faire, en faisant ce dont ils sont capables, et, quoi qu’ils fassent, en le faisant aussi bien que possible, de tout leur cœur et de toutes leurs forces. Ce que Dieu a fait n’est pas une erreur. Une vérité aussi simple peut être pratiquée par ceux qui ont un peu de conscience et de raison, mais ceci dépasse les capacités des antéchrists. Quand il est question d’ajustements des devoirs, les antéchrists avanceront immédiatement des arguments, des sophismes, et ils auront une attitude de défi, mais au fond d’eux, ils refusent de l’accepter. Qu’y a-t-il au juste dans leur cœur ? Suspicion et doute. Ils sondent alors les autres, en se servant de toutes sortes de méthodes. […] Pourquoi rendent-ils aussi compliqué quelque chose de simple ? Pour une seule raison : les antéchrists n’obéissent jamais aux arrangements de la maison de Dieu et ils font toujours un lien étroit entre, d’une part, leur devoir, leur renommée, le gain et leur statut et, d’autre part, leur espoir de gagner des bénédictions et leur future destination, comme si, dans le cas où ils perdraient leur réputation et leur statut, ils n’avaient aucun espoir de gagner des bénédictions et des récompenses, et pour eux, ce serait comme s’ils perdaient la vie. Ils se disent : “Je dois faire attention, je ne dois pas être imprudent ! On ne peut pas se fier à la maison de dieu, aux frères et sœurs, aux dirigeants et aux ouvriers, ni même à dieu. Je ne peux faire confiance à aucun d’entre eux. La personne à laquelle tu peux le plus te fier et qui est la plus digne de confiance, c’est toi-même. Si tu ne fais pas de projets pour toi-même, alors qui va s’occuper de toi ? Qui va réfléchir à ton avenir ? Qui va se demander si, oui ou non, tu vas recevoir des bénédictions ? Par conséquent, je dois faire des projets et des calculs avec soin dans mon propre intérêt. Je ne peux pas faire d’erreurs ou même être le moins du monde imprudent, sinon, que ferais-je si quelqu’un essayait de profiter de moi ?” Et donc, ils se méfient des dirigeants et des ouvriers de la maison de Dieu, craignant que quelqu’un les discerne ou voie dans leur jeu, craignant d’être ensuite renvoyés et de voir leur rêve de bénédictions gâché. Ils se disent qu’ils doivent préserver leur réputation et leur statut, pour qu’ils aient l’espoir de gagner des bénédictions. Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus vaste que les cieux, plus vaste que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées ni remarquées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il relie tout au fait d’être béni, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). « En tant qu’être créé, quand on se présente devant le Créateur, on doit accomplir son devoir. C’est ce qu’il convient vraiment de faire et on devrait remplir cette responsabilité. Étant donné que les êtres créés accomplissent leurs devoirs, le Créateur a fait une œuvre encore plus grande au sein de l’humanité. Il a accompli un nouveau stade de Son œuvre sur les gens. Et, de quelle œuvre s’agit-il ? Il fournit la vérité à l’humanité, lui permettant de gagner de Lui la vérité dans l’accomplissement de ses devoirs et, ainsi, de se débarrasser de ses tempéraments corrompus et d’être purifiée. Les hommes parviennent ainsi à satisfaire les intentions de Dieu et à s’engager sur le bon chemin dans la vie, et finalement, ils sont capables de craindre Dieu et de s’éloigner du mal, d’atteindre le salut complet et de ne plus être assujettis aux afflictions de Satan. Voilà l’effet que Dieu voudrait que l’humanité atteigne en fin de compte en accomplissant son devoir. […] Une chose aussi belle et aussi grande est déformée par l’engeance des antéchrists et transformée en une transaction, dans laquelle ils sollicitent des couronnes et des récompenses de la main de Dieu. Une telle transaction fait de quelque chose de très beau et juste quelque chose de très laid et malveillant. N’est-ce pas ce que font les antéchrists ? À en juger par cela, les antéchrists ne sont-ils pas malveillants ? En effet, ils sont très maléfiques ! C’est une manifestation de leur malveillance » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 9 (Partie VII)). Ces paroles de Dieu ont exposé la façon dont les antéchrists croient en Dieu uniquement pour obtenir des bénédictions. Quelle que soit la situation qu’ils rencontrent, ils la considèrent toujours en fonction de leur destination et de leurs bénédictions. Même face à quelque chose d’aussi simple qu’un ajustement dans leur devoir, ils ne peuvent pas simplement se soumettre, mais réfléchissent et évaluent l’impact de la décision sur leurs perspectives d’avenir. Si l’ajustement sert leurs intérêts et leur permet d’obtenir des bénédictions, ils l’acceptent, mais si l’ajustement menace leurs perspectives et leur destin, ils trouvent un moyen d’en sortir, craignant que s’ils font un faux pas, ils seront révélés, éliminés et n’auront aucun espoir d’obtenir des bénédictions. J’ai vu que la nature-essence des antéchrists est vraiment malfaisante et fourbe ! J’ai réfléchi sur la façon dont mon attitude à l’égard de l’ajustement de mon devoir était semblable à celle d’un antéchrist. Lorsque j’ai appris que j’avais été sélectionnée comme dirigeante d’Église, la première chose à laquelle j’ai pensé était mes propres perspectives futures, mon issue et ma destination. J’ai analysé le devoir pour voir s’il me serait bénéfique et, avant même de commencer à servir en tant que dirigeante, j’avais déjà envisagé toutes les conséquences possibles si j’échouais à faire mon devoir. J’étais pleine de suspicion et de méfiance à l’égard de Dieu et je ne me soumettais pas le moins du monde. J’ai même imaginé des excuses grandiloquentes pour me soustraire au devoir : je pouvais dire que je n’avais pas les capacités pour être une dirigeante et que je retarderais le travail. D’un point de vue extérieur, cela pouvait donner l’impression que je ne poursuivais pas un statut et que j’étais tout à fait raisonnable, mais il y avait une motivation inavouable derrière tout cela : j’avais peur d’assumer les responsabilités d’une dirigeante et du risque d’être révélée et éliminée si je faisais mal mon travail. Ainsi, je voulais me soustraire à ce devoir pour assurer mes perspectives d’avenir. L’intention de Dieu est de nous donner des occasions de pratiquer l’exécution de nos devoirs pour nous aider à comprendre la vérité, entrer dans la réalité, nous débarrasser de notre tempérament corrompu et atteindre le salut. Lorsque cette merveilleuse opportunité m’a été offerte, non seulement je n’ai pas su être reconnaissante pour la grâce de Dieu, mais en plus, j’ai mal compris et me suis méfiée de Dieu, voulant me soustraire au devoir qui m’avait été assigné et le rejeter. J’étais vraiment égoïste et fourbe !

Pour aller de l’avant, j’ai cherché davantage de passages des paroles de Dieu en rapport avec mon point de vue fallacieux. J’ai trouvé ces passages : « Dites-Moi, quand les gens corrompus obtiennent un statut, peu importe qui ils sont, deviennent-ils des antéchrists ? Est-ce une certitude ? (S’ils ne poursuivent pas la vérité, alors ils deviendront des antéchrists, mais s’ils poursuivent la vérité, ce ne sera pas le cas.) C’est absolument vrai : si les gens ne poursuivent pas la vérité, ils deviendront à coup sûr des antéchrists. Et est-il vrai que tous ceux qui suivent le chemin des antéchrists le font à cause du statut ? Non, c’est surtout parce qu’ils n’aiment pas la vérité et parce qu’ils ne sont pas les personnes correctes. Qu’ils aient un statut ou non, les gens qui ne poursuivent pas la vérité empruntent tous le chemin des antéchrists. Quel que soit le nombre de sermons qu’ils ont entendus, ces gens n’acceptent pas la vérité et ne suivent pas le bon chemin, mais ils sont déterminés à se diriger vers le chemin tortueux. C’est comme la manière de se nourrir : certains, au lieu de consommer des aliments pouvant nourrir sainement leur corps et favoriser une existence normale, préfèrent consommer des choses qui leur font du mal et, au bout du compte, se tirent une balle dans le pied. N’est-ce pas leur propre choix ? Après avoir été éliminés, certains dirigeants et ouvriers diffusent des notions, disant : “Ne soyez pas dirigeants, et n’allez pas obtenir un statut. Les gens sont en danger dès l’instant où ils obtiennent un quelconque statut, et Dieu les révèlera ! Une fois révélés, ils ne seront même pas qualifiés pour être des croyants ordinaires et ils ne recevront aucune bénédiction.” Qu’est-ce que cela signifie donc ? Au mieux, cela reflète une mauvaise compréhension de Dieu ; au pire, c’est un blasphème contre Lui. Si tu ne suis pas le bon chemin, que tu ne poursuis pas la vérité et que tu ne suis pas la voie de Dieu mais qu’au contraire tu persistes à emprunter le chemin des antéchrists et te retrouves sur le chemin de Paul, finissant par connaître le même résultat, la même fin que lui, te plaignant de Dieu et Le jugeant injuste, n’es-tu pas alors un véritable exemple d’antéchrist ? Une telle conduite est maudite ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment résoudre les tentations et les chaînes du statut). « Certains pensent : “Quiconque dirige est stupide et ignorant et provoque sa propre destruction, parce que le fait d’agir en tant que dirigeant amène inévitablement les gens à révéler la corruption aux yeux de Dieu. Y aurait-il autant de corruption révélée s’ils ne faisaient pas ce travail ?” Quelle idée absurde ! Si tu n’agis pas en tant que dirigeant, ne révèleras-tu pas de la corruption ? Le fait de ne pas être un dirigeant, même si tu montres moins de corruption, signifie-t-il que tu as atteint le salut ? Selon cet argument, tous ceux qui ne servent pas en tant que dirigeants sont-ils ceux qui peuvent survivre et être sauvés ? Cette affirmation n’est-elle pas vraiment ridicule ? Les gens qui servent en tant que dirigeants guident le peuple élu de Dieu pour qu’il mange et boive la parole de Dieu et fasse l’expérience de l’œuvre de Dieu. Cette exigence et cette norme sont élevées, il est donc inévitable que les dirigeants révèlent certains états corrompus lorsqu’ils commencent leur formation. C’est normal et Dieu ne le condamne pas. Non seulement Dieu ne le condamne pas, mais Il éclaire, illumine et guide ces personnes, et leur impose des fardeaux supplémentaires. Tant qu’ils peuvent se soumettre à la direction et à l’œuvre de Dieu, ils progresseront plus rapidement dans la vie que les gens ordinaires. Si ce sont des gens qui poursuivent la vérité, ils peuvent s’engager sur le chemin qui est celui d’être perfectionné par Dieu. C’est la chose la plus bénie par Dieu. Certaines personnes ne peuvent pas voir cela et déforment les faits. Selon la compréhension humaine, peu importe à quel point un dirigeant change, Dieu ne S’en soucie pas ; Il ne regarde que le degré de corruption que les dirigeants et les ouvriers révèlent, et ne les condamne qu’en fonction de cela. Et pour ceux qui ne sont pas des dirigeants ou des ouvriers, parce qu’ils révèlent peu de corruption, même s’ils ne changent pas, Dieu ne les condamnera pas. N’est-ce pas absurde ? N’est-ce pas un blasphème contre Dieu ? Si tu résistes si gravement à Dieu dans ton cœur, peux-tu être sauvé ? Tu ne peux pas être sauvé. Dieu détermine la fin des gens principalement en fonction de s’ils ont la vérité et un vrai témoignage, et cela dépend principalement de si ce sont des gens qui poursuivent la vérité. S’ils poursuivent la vérité, et s’ils peuvent vraiment se repentir après avoir été jugés et châtiés pour avoir commis une transgression, alors tant qu’ils ne disent pas de paroles blasphématoires ou n’agissent pas de façon blasphématoire envers Dieu, ils seront certainement capables d’atteindre le salut. Selon votre imagination, tous les croyants ordinaires qui suivent Dieu jusqu’au bout peuvent atteindre le salut, et ceux qui agissent en tant que dirigeants doivent tous être éliminés. Si on vous demandait d’être un dirigeant, vous penseriez qu’il ne serait pas acceptable de ne pas le faire, mais que si vous étiez dirigeants, vous révéleriez involontairement de la corruption, et cela reviendrait à vous envoyer vous-même à la guillotine. Tout cela n’est-il pas dû à vos mauvaises compréhensions de Dieu ? Si la fin des gens était déterminée en fonction de la corruption qu’ils révèlent, personne ne pourrait être sauvé. Dans ce cas, à quoi servirait-il que Dieu fasse l’œuvre du salut ? Si c’était vraiment le cas, où serait la justice de Dieu ? L’humanité serait incapable de voir le juste tempérament de Dieu. Par conséquent, vous avez tous mal compris les intentions de Dieu, ce qui montre que vous n’avez pas une vraie connaissance de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). À travers ces paroles de Dieu, j’ai appris que les faux dirigeants et les antéchrists n’étaient pas révélés et éliminés parce qu’ils servaient comme dirigeants, mais plutôt parce qu’ils n’avaient pas poursuivi la vérité et emprunté le bon chemin après avoir acquis un statut. De plus, ils interrompaient et perturbaient le travail de l’Église et ne se repentaient pas, malgré les émondages des autres : c’est la véritable raison pour laquelle ils ont été révélés et éliminés. Dieu ne condamne pas les gens sur la base d’une seule révélation de corruption ou d’une seule erreur ; Il prend en compte leur nature-essence et le chemin qu’ils empruntent. Même si nous révélons notre tempérament corrompu à plusieurs reprises et commettons certaines transgressions, tant que nous cherchons la vérité et nous repentons sincèrement, Dieu nous donnera une autre chance. Dieu n’élimine que les antéchrists et les personnes malfaisantes qui ont de l’aversion pour la vérité, la détestent et ne se repentent jamais, peu importe le nombre de transgressions qu’ils commettent. J’ai pensé aux faux dirigeants et aux antéchrists qui ont été révélés et éliminés par Dieu dans le passé. Certains ne faisaient que débiter des formules et des doctrines, donner des ordres sans résoudre les problèmes réels et convoitaient les avantages de leur statut. En fin de compte, ils ont été identifiés comme faux dirigeants et ont été renvoyés. D’autres ne cherchaient que le statut et la réputation dans leur travail rivalisaient avec les autres pour la gloire, réprimaient et tourmentaient arbitrairement les gens, allaient gravement à l’encontre des arrangements de travail et suivaient leurs propres plans, établissaient un « royaume indépendant », piégeaient les gens, refusaient complètement de se repentir, et ont été finalement révélés comme des démons antéchrist et expulsés. Ce sont ce genre de personnes qui sont révélées et éliminées. En prenant conscience de cela, j’ai compris que les gens ne sont pas révélés et éliminés en fonction du devoir qu’ils accomplissent, mais plutôt en fonction de leur poursuite de la vérité et de l’essence de leur humanité, qu’elle soit bonne ou mauvaise. Si quelqu’un ne poursuit pas la vérité et a une humanité médiocre, alors, même s’il n’est pas un dirigeant, il ne fera pas bien ses devoirs ; s’il se relâche toujours dans son travail, agit de manière superficielle et ne réalise même pas un service acceptable, il sera quand même finalement éliminé. J’ai compris que l’Église gère et organise les gens conformément aux principes, que le tempérament de Dieu est juste et que l’Église est gouvernée par la vérité et la justice. Cependant, je n’avais pas vu ce fait et j’avais faussement pensé que devenir dirigeante me conduirait à ma perte. Mes points de vue étaient tellement absurdes !

Un jour, pendant mes dévotions, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ce devoir ne devrait pas dépendre de récompenses, de conditions ou de raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne, en tant qu’humain, et qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur d’être maudit. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : ce que l’homme doit faire, c’est accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion. C’est par le processus de l’accomplissement de son devoir que l’homme change progressivement, et c’est par ce processus qu’il démontre sa fidélité. Ainsi, plus tu es capable de remplir ton devoir, plus tu recevras de vérités, et plus ton expression deviendra réelle. Ceux qui n’agissent que pour l’apparence quand ils accomplissent leur devoir et qui ne cherchent pas la vérité seront éliminés à la fin, car de tels hommes ne remplissent pas leur devoir dans la pratique de la vérité et ne pratiquent pas la vérité pendant qu’ils mènent à bien leur devoir. De tels hommes ne changent pas et ils seront maudits. Non seulement leurs expressions sont impures, mais tout ce qu’ils expriment est malfaisant » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Je me suis sentie encore plus éclairée après avoir lu ces paroles de Dieu. Il n’y a aucune corrélation entre le devoir que l’on accomplit et le fait d’être béni ou maudit. En tant qu’êtres créés, il nous incombe de mener à bien nos devoirs. Si quelqu’un est incapable de mener à bien son devoir, il ne peut pas être considéré comme un être créé. De la même manière qu’il est juste et normal pour des enfants d’être filiaux envers leurs parents, qu’ils finissent ou non par leur accorder des droits sur leurs biens, les enfants doivent remplir leurs responsabilités et obligations. Quant à moi, quelle attitude avais-je envers mon devoir ? Lorsque je pensais qu’en tant que dirigeante, je devrais assumer plus de responsabilités et que si je faisais mal mon travail, cela menacerait mes perspectives et mon destin, je cherchais des excuses pour échapper à ce devoir et le rejeter. Je ne voyais pas du tout le devoir comme une responsabilité ou une obligation que je devais mener à bien. Au lieu de cela, je voyais les devoirs comme une sorte de transaction et je les choisissais en fonction de s’ils me rapporteraient des bénédictions ou des malédictions. Je n’avais pas le moindre sens de la raison qu’un être créé devrait avoir envers son devoir. De plus, je croyais à tort que, n’étant pas une professionnelle et n’ayant pas de compétences techniques en production vidéo, je ne serais pas capable de bien faire mon travail. Pourtant, Dieu dit clairement : « En réalité, en tant que dirigeant, une fois que sont fixées les arrangements de travail, tu dois suivre l’avancement du travail. Même si tu n’es pas familier de ce domaine de travail, même si tu n’y connais rien, tu peux trouver un moyen de faire ton travail. Tu peux trouver quelqu’un de compétent, qui comprend le travail en question, pour vérifier la qualité des choses et faire des suggestions. Tu peux identifier les principes appropriés à partir de ses suggestions, et ainsi tu seras capable de suivre le travail » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Ces paroles de Dieu réfutaient directement mes idées préconçues : Dieu n’a jamais exigé que nous maîtrisions toutes les compétences techniques d’un domaine pour être dirigeant. Même si nous n’avons pas d’expérience professionnelle dans un domaine, nous pouvons toujours trouver des frères et sœurs ayant des connaissances techniques pour collaborer avec nous et rechercher les principes de cette manière. Ainsi, nous serons tout de même capables de faire le travail, et si nous ne parvenons vraiment pas à comprendre quelque chose, nous pouvons demander de l’aide à la direction supérieure. Cependant, si je mettais tout mon cœur dans ce travail et faisais de mon mieux, mais que ma stature était tout simplement trop petite, que mon calibre était insuffisant et que je n’étais tout simplement pas à la hauteur, alors je pourrais démissionner et assumer un autre devoir. En comprenant l’intention de Dieu, je voyais la situation de manière beaucoup plus claire et j’ai mis de côté mes inquiétudes et mes anxiétés.

Par la suite, je suis tombée sur deux autres passages des paroles de Dieu qui disent : « Quand Noé a fait ce que Dieu avait ordonné, il ne savait pas quelles étaient Ses intentions. Il ne savait pas ce qu’Il voulait accomplir. Dieu lui avait seulement donné un ordre et l’avait chargé de faire quelque chose, sans lui fournir beaucoup d’explications, mais Noé l’a simplement fait. Il n’a pas essayé de cerner les désirs de Dieu en secret, ne Lui a pas résisté et n’a pas fait preuve d’un manque de sincérité. Il l’a tout simplement fait avec un cœur pur et simple. Quel que soit ce que Dieu lui faisait faire, il le faisait. La conviction avec laquelle il agissait était fondée sur la soumission et l’écoute de la parole de Dieu. C’est ainsi qu’il s’est occupé de ce que Dieu lui avait confié, franchement et simplement. Son essence – l’essence de ses actions – était la soumission et non la remise en question, la résistance et encore moins la considération de ses intérêts personnels ou de ses pertes et profits. En outre, quand Dieu a dit qu’Il détruirait le monde par un déluge, Noé n’a pas demandé quand ni ce qu’il adviendrait des choses et il ne Lui a certainement pas demandé comment Il détruirait le monde. Il a tout simplement fait comme Dieu le lui avait indiqué. Noé faisait exactement ce que Dieu demandait, avec les matériaux qu’Il voulait et sans tarder. Il a agi conformément aux instructions de Dieu avec une attitude désirant satisfaire Dieu. L’a-t-il fait pour éviter la catastrophe ? Non. A-t-il demandé à Dieu dans combien de temps le monde serait détruit ? Non. A-t-il demandé à Dieu ou savait-il combien de temps il lui faudrait pour construire l’arche ? Non plus. Il s’est tout simplement soumis, a écouté et a agi en conséquence » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même I). « Quelles sont les manifestations d’une personne honnête ? Premièrement, c’est de ne pas douter des paroles de Dieu. C’est l’une des manifestations d’une personne honnête. En dehors de cela, la manifestation la plus importante, c’est de chercher et de pratiquer la vérité en toutes choses ; c’est ce qu’il y a de plus crucial. Tu prétends être honnête, mais tu relègues tout le temps les paroles de Dieu dans un coin de ton esprit et tu fais tout ce que tu veux. Est-ce la manifestation d’une personne honnête ? Tu dis : “Bien que mon calibre soit faible, j’ai un cœur honnête.” Et cependant, lorsqu’un devoir t’incombe, tu as peur de souffrir et de devoir en assumer la responsabilité si tu ne l’accomplis pas bien, donc tu présentes des excuses pour t’exonérer de ton devoir et tu suggères que quelqu’un d’autre le fasse. Est-ce la manifestation d’une personne honnête ? Clairement, non. Alors, comment doit se comporter une personne honnête ? Elle doit se soumettre aux arrangements de Dieu, être loyale envers le devoir qu’elle est censée accomplir et s’efforcer de satisfaire les intentions de Dieu. Cela se manifeste de plusieurs manières. D’une part, tu dois accepter ton devoir avec un cœur honnête, ne pas considérer tes intérêts charnels, ne pas être hésitant et ne pas manigancer pour ton propre profit. Ce sont les manifestations de l’honnêteté. Une autre manifestation consiste à accomplir ton devoir correctement, de tout ton cœur et de toutes tes forces, de bien faire les choses, de mettre ton cœur et ton amour dans l’accomplissement de ton devoir afin de satisfaire Dieu. Telles sont les manifestations qu’une personne honnête doit présenter en accomplissant son devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). À travers ces paroles de Dieu, j’ai appris que Noé n’avait pas entendu beaucoup de paroles de Dieu et n’avait jamais construit d’arche auparavant, mais lorsqu’il a été confronté au mandat que Dieu lui avait confié, il ne l’a ni analysé ni examiné, et il n’a pas cherché à deviner les intentions de Dieu. Au lieu de cela, il a simplement obéi, s’est soumis, et a fait tout ce que Dieu lui demandait de faire sans se soucier de la manière dont cela affecterait ses propres intérêts. L’innocence et l’honnêteté de Noé m’ont profondément marquée, et je me suis sentie très embarrassée et honteuse. J’ai pensé au fait que mes frères et sœurs m’avaient choisie comme leur dirigeante, mais face à un devoir aussi important, je ne pensais qu’à mes propres intérêts, allant même jusqu’à envisager toutes les conséquences possibles qui pourraient m’arriver si j’acceptais ce devoir. J’ai vu à quel point j’avais été fourbe : mon humanité ne pouvait en rien se comparer à celle de quelqu’un comme Noé. Comment pourrais-je faire mon devoir correctement avec une telle attitude ? Je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu qui dit : « Quel genre de personne ose assumer ses responsabilités ? Quel genre de personne a le courage de porter une lourde charge ? Quelqu’un qui prend des initiatives et qui va courageusement de l’avant au moment le plus décisif dans le travail de la maison de Dieu, qui ne craint pas d’endosser de lourdes responsabilités et d’endurer de grandes épreuves quand il voit le travail qui est le plus important et crucial. Voilà une personne loyale envers Dieu, un bon soldat de Christ » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Les paroles de Dieu m’ont profondément touchée : j’ai compris que je devais cesser de penser à mes perspectives futures. J’avais été sélectionnée comme dirigeante, donc je devais prendre en compte l’intention de Dieu, oser assumer cette grande responsabilité et imiter Noé en abordant mon devoir avec un cœur honnête et pur. Au début, je ne savais pas par où commencer dans mon devoir, alors je priais souvent Dieu. J’ai également reçu le soutien patient de ma sœur partenaire et l’encouragement d’autres frères et sœurs. Parfois, lorsque je rencontrais des difficultés, je cherchais les frères et sœurs qui avaient obtenu de bons résultats dans leur travail, et ils partageaient généreusement avec moi les principes qu’ils avaient compris et les méthodes efficaces qu’ils avaient utilisées. J’étais profondément émue. Peu à peu, j’ai commencé à comprendre certains principes et chemins de pratique, et j’ai été plus efficace dans mon devoir. J’ai vraiment ressenti la direction de Dieu et je Lui étais particulièrement reconnaissante. J’ai encore beaucoup de lacunes, et je sais que je porte une lourde responsabilité, mais je ne veux plus reculer : je vais compter sur Dieu pour m’efforcer de m’améliorer !

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