Qu’est-ce qui se cache derrière le silence

22 mars 2025

Par Jin Xin, Chine

Je tenais profondément à ma fierté et j’étais constamment préoccupée par la manière dont les autres me percevaient. Chaque fois que j’assistais à des réunions, je devenais très nerveuse, je redoutais toujours que si je ne priais ou n’échangeais pas bien, les autres me mépriseraient. Avant chaque prière, je me préparais à l’avance, pensant aux mots exacts à utiliser. Lorsque j’échangeais sur les paroles de Dieu, si j’avais une compréhension d’expérience, je m’inquiétais moins. Mais si je manquais de compréhension et que ne savais pas quoi échanger, mon cœur s’emballait comme si j’avais des papillons dans le ventre, et mes paumes se mettaient à transpirer. Dans la vie quotidienne, si les autres remarquaient mes lacunes, je me sentais extrêmement gênée et je n’osais pas les regarder dans les yeux, et chaque action que j’entreprenais devenait très contrainte. Vivre dans un tel état me laissait souvent un sentiment de répression et de douleur.

Je me rappelle qu’au début de ma formation au devoir textuel, à une occasion, la superviseuse était venue organiser une réunion avec nous. J’avais vu ma partenaire, Sœur Yang Min, échanger très spécifiquement, et je m’étais dit : « Tu ne pourrais pas échanger moins ? Tu as déjà couvert ce que je sais, donc si j’échange plus tard, ce sera répétitif. Alors, la superviseuse pensera sûrement que je n’ai pas de nouvelles compréhension. Et si j’échange sur d’autres aspects et que je ne suis pas vraiment précise, est-ce que la superviseuse pensera que ma compréhension de la vérité est faible et que mon échange ne va pas droit au but ? » Plus je réfléchissais, plus je devenais anxieuse. J’ai parcouru un passage des paroles de Dieu, puis un autre, j’ai cherché lequel je pourrais exploiter pour partager une compréhension. Mon esprit était tellement embrouillé à ce moment-là que je n’arrivais pas à me calmer pour y réfléchir sérieusement. Après avoir lu pendant un long moment, je ne savais toujours pas par où commencer. J’espérais vraiment qu’après que Yang Min ait terminé de partager, la superviseuse continuerait à échanger, pour que je n’aie pas à le faire. Mais à ma grande surprise, après que Yang Min ait terminé, la superviseuse m’a demandé d’échanger. J’avais peur qu’en avouant que je n’avais pas de compréhension, les autres ne me méprisent, alors j’ai fini par me taire. Je savais que tout le monde attendait que j’échange, mais je me sentais trop inhibée. À ce moment-là, une sœur m’a rappelé sans ménagement : « Tu devrais échanger dans la mesure de ta compréhension. Si tu as peur de ne pas bien échanger et d’être méprisée par les autres, et que tu passes ton temps à réfléchir à comment mieux échanger ou à éviter complètement d’échanger, tu ne fais que protéger ta propre image. Ton intention est de susciter l’admiration des autres et de t’assurer une place dans leur cœur. » Ces quelques mots m’ont frappée en plein cœur. Je n’ai pas osé relever la tête pour regarder les frères et sœurs, mon visage s’était empourpré, et je me suis sentie résistante intérieurement, en me disant : « Je sais aussi que je ne devrais pas être comme ça, mais je n’arrive tout simplement pas à surmonter cette attitude ! » Voyant que je restais silencieuse tout le temps, les autres n’ont rien dit de plus. À ce moment-là, l’atmosphère était très embarrassante. Après la réunion, je me sentais constamment angoissée et je n’arrivais pas à m’impliquer entièrement dans mes devoirs. Une autre fois, Sœur Zhang Xin a demandé à Yang Min et à moi de faire des commentaires sur un script qu’elle avait écrit. Peu après, Yang Min a souligné les problèmes qu’elle avait remarqués. Après avoir fini, Zhang Xin m’a demandé ce que j’avais vu comme problèmes. Je me suis dit : « Il semble que le processus de réflexion ne soit pas très clair, mais je ne suis pas certaine d’où viennent les problèmes. Que devrais-je dire ? Si je dis quelque chose de faux, ce sera tellement embarrassant. » Afin d’éviter d’être méprisée, je suis restée silencieuse. Zhang Xin m’a demandé à nouveau, et même si je semblais calme en apparence, j’étais anxieuse à l’intérieur : « Je ne l’ai pas encore compris. Que dois-je dire ? Si je parle des petites erreurs que j’ai remarquées, cela serait acceptable si j’ai raison, mais si j’ai tort, est-ce que Zhang Xin pensera qu’après avoir travaillé sur ce script pendant un certain temps, je ne peux même pas identifier les erreurs, et que je suis vraiment trop mauvaise ? » À ce moment-là, Zhang Xin s’est impatientée et a dit : « Ne te contentes pas de rester silencieuse. Si tu as remarqué quelque chose, dis ce que tu as vu. Si tu n’as rien vu, dis-le. » Tout le monde me regardait calmement. À ce moment-là, je me suis sentie extrêmement gênée et je souhaitais simplement pouvoir disparaître sous terre. À contrecœur, j’ai dit : « N’en parlons pas pour l’instant ; restons-en à ce que tu as écrit pour le moment. » Tout le monde n’avait eu d’autre choix que de retourner à ses propres tâches. J’étais assise là, très embarrassée et profondément bouleversée. En repensant à la scène précédente, je n’ai pas pu m’empêcher de me demander comment les deux sœurs allaient me percevoir. Plus j’y pensais, plus j’étais bouleversée, et je n’avais plus le cœur à faire mes devoirs, comme si une lourde pierre pesait sur mon cœur. En pensant à la façon dont je vivais souvent dans un tel état, je me suis sentie très peinée et je ne savais pas quelle leçon en tirer. Alors, j’ai prié Dieu, je Lui ai demandé de m’éclairer et de me guider pour comprendre mon véritable état.

Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu et j’ai gagné une certaine compréhension de mon état. Dieu dit : « Si tu as souvent le sentiment d’une mise en accusation dans ta vie, si ton cœur ne trouve pas de repos, si tu es sans paix ni joie et que tu es souvent assailli par l’inquiétude et l’anxiété à propos de toutes sortes de choses, qu’est-ce que cela démontre ? Simplement que tu ne pratiques pas la vérité, que tu ne restes pas ferme dans ton témoignage à Dieu. Lorsque tu vis selon le tempérament de Satan, tu risques souvent de ne pas pratiquer la vérité, de trahir la vérité, d’être égoïste et vil ; tu ne défends que ton image, ta réputation, ton statut et tes intérêts. Toujours vivre pour toi-même te cause une grande souffrance. Tu as tellement de désirs égoïstes, d’enchevêtrements, d’entraves, d’appréhensions et de vexations que tu ne connais pas la moindre paix ni la moindre joie. Vivre pour la chair corrompue, c’est souffrir excessivement. Ceux qui poursuivent la vérité sont différents. Plus ils comprennent la vérité, plus ils deviennent libres et libérés. Plus ils pratiquent la vérité, plus ils ont la paix et la joie. Quand ils obtiendront la vérité, ils vivront complètement dans la lumière, profiteront des bénédictions de Dieu et n’éprouveront plus aucune souffrance » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, L’entrée dans la vie commence par l’accomplissement de son devoir). « Certaines personnes parlent rarement, car elles ont un calibre médiocre ou sont simples d’esprit, ou encore n’ont pas de pensées complexes, mais lorsque les antéchrists parlent rarement, ce n’est pas pour la même raison ; c’est un problème de tempérament. Ils parlent rarement lorsqu’ils rencontrent d’autres personnes et n’expriment pas facilement leurs points de vue sur des sujets. Pourquoi n’expriment-ils pas leurs points de vue ? Tout d’abord, ils sont sans aucun doute dépourvus de la vérité et incapables de percer à jour les choses. S’ils parlent, ils pourraient faire des erreurs et être eux-mêmes percés à jour ; ils craignent d’être méprisés, alors ils font semblant d’être silencieux et feignent la profondeur, ce qui rend difficile pour les autres de les évaluer, car ils semblent sages et distingués. Avec cette façade, les gens n’osent pas sous-estimer l’antéchrist, et voyant son extérieur apparemment calme et composé, ils le tiennent encore plus en considération et n’osent pas lui manquer de respect. C’est l’aspect sournois et malveillant des antéchrists. Ils n’expriment pas facilement leurs points de vue parce que la plupart de leurs points de vue ne sont pas conformes à la vérité, mais consistent simplement en des notions et des produits de l’imagination humains, qui ne méritent pas d’être révélées au grand jour. Ils restent donc silencieux. À l’intérieur, ils espèrent obtenir une certaine lumière qu’ils pourront dispenser pour gagner de l’admiration, mais étant donné qu’ils n’en ont pas, ils restent silencieux et cachés pendant l’échange sur la vérité, se tapissant dans l’ombre comme un fantôme attendant une occasion. Quand ils trouvent d’autres personnes qui expriment la lumière, ils imaginent des moyens de se l’approprier, l’exprimant d’une autre manière pour s’exhiber. Voilà à quel point les antéchrists sont rusés. Quoi qu’ils fassent, ils s’efforcent de se démarquer et d’être supérieurs, car ce n’est qu’à ce moment-là qu’ils se sentent satisfaits. S’ils n’en ont pas l’occasion, ils font d’abord profil bas et gardent leurs opinions pour eux. Telle est la ruse des antéchrists. Par exemple, lorsqu’un sermon est communiqué par la maison de Dieu, certaines personnes disent que cela ressemble aux paroles de Dieu, et d’autres pensent que cela ressemble davantage à un échange du Supérieur. Les gens au cœur relativement simple disent ce qu’ils pensent, mais les antéchrists, même s’ils ont une opinion à ce sujet, la gardent dissimulée. Ils observent et sont prêts à suivre le point de vue de la majorité, mais en réalité, ils ne peuvent pas saisir eux-mêmes intégralement la question. De telles personnes habiles et astucieuses peuvent-elles comprendre la vérité ou avoir un réel discernement ? Que peut percer à jour quelqu’un qui ne comprend pas la vérité ? Il ne peut rien percer à jour. Certaines personnes sont incapables de percer à jour les choses, mais elles prétendent être profondes ; en fait, elles manquent de discernement et craignent que les autres ne les percent à jour. L’attitude correcte dans de telles situations est la suivante : “Nous ne pouvons percer à jour cette affaire. Puisque nous ne savons pas, nous ne devrions pas parler à la légère. Prononcer des paroles erronées peut avoir un impact négatif. Je vais attendre et voir ce que dit le Supérieur.” N’est-ce pas là parler honnêtement ? C’est un langage si simple, et pourtant, pourquoi les antéchrists ne prononcent-ils pas ces paroles ? Ils ne veulent pas être percés à jour, connaissant leurs propres limites ; mais derrière cela, il y a aussi une intention méprisable : celle d’être admirés. N’est-ce pas ce qui est le plus dégoûtant ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 6). Les paroles de Dieu ont exposé mon état et mon comportement. J’étais exactement comme Dieu l’avait décrit : je n’avais jamais exprimé volontiers mes points de vue ou révélé mes véritables pensées. Lorsque j’échangeais sur les paroles de Dieu pendant les réunions ou en discutant des problèmes, je n’échangeais pas sur tout ce que je comprenais, je ne m’ouvrais pas d’une manière pure et je ne disais pas ce que je pensais. Au lieu de cela, j’avais toujours peur de dire quelque chose d’incorrect, de mal m’exprimer ou de ne pas aller droit au but, et ainsi d’être méprisée par les autres. J’avais constamment peur d’exposer ma véritable stature, que les autres ne me discernent et disent que je n’étais rien. Par conséquent, je veillais toujours à parler en dernier et à laisser les autres échanger en premier, voire même, je restais silencieuse tout au long de la réunion, je faisais toujours semblant d’être réservée et profonde devant les frères et sœurs. Lorsque mes insuffisances ou mes problèmes ont été exposés, je me suis sentie extrêmement embarrassée et je n’ai plus eu le cœur à faire mes devoirs, j’ai éprouvé une souffrance et un tourment intérieurs intenses. Désormais, je comprenais que j’étais dans une telle douleur parce que j’avais trop protégé ma propre réputation et mon statut, ainsi que mon image dans l’esprit des autres, et par conséquent, je m’étais toujours donné beaucoup de mal pour me déguiser et me cacher, sans même oser prononcer une seule parole sincère. Tout comme Dieu l’avait dit, j’étais comme un fantôme, toujours cachée dans l’ombre, craignant de venir à la lumière. Je pensais au fait que j’étais croyante depuis peu et que je possédais un calibre moyen, donc le fait de ne pas comprendre de nombreuses vérités et de ne pas discerner clairement beaucoup de choses, était tout à fait normal. Si je ne comprenais pas, je devais simplement le dire. Cela aurait dû être une chose simple, mais pour moi, c’était extrêmement difficile. Pour éviter d’être discernée ou méprisée, et pour protéger ma propre réputation et mon statut, j’ai cherché par tous les moyens à me dissimuler et à duper les frères et sœurs. J’étais vraiment très fourbe ! Ce n’est qu’à travers l’exposition des paroles de Dieu que j’ai reconnu qu’il s’agissait après tout d’un tempérament malveillant. Plus je me comparais aux paroles de Dieu, plus je me sentais hideuse et dégoûtante, totalement dépourvue de ressemblance humaine et honteuse. Et j’ai donc voulu inverser cet état et ne plus vivre de cette manière.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Indépendamment de ce qui t’arrive, si tu veux dire la vérité et être quelqu’un d’honnête, tu dois être capable d’abandonner ton orgueil et ta vanité. Quand tu ne comprends pas quelque chose, dis-le que tu ne comprends pas. Quand quelque chose n’est pas clair, dis-le que ce n’est pas clair. N’aie pas peur que les autres te méprisent ou déchantent à ton sujet. À force de parler constamment du fond du cœur et de dire ainsi la vérité, tu trouveras la joie, la paix et un sentiment de liberté et d’émancipation dans ton cœur : la vanité et l’orgueil ne te contraindront plus. Peu importe avec qui tu interagis, si tu parviens à exprimer ce que tu penses vraiment, à ouvrir ton cœur aux autres et à ne pas prétendre savoir des choses que tu ignores, il s’agit alors d’une attitude honnête. Il peut arriver que des gens te regardent de haut et te traitent d’idiot parce que tu dis toujours la vérité. Que faire dans une telle situation ? Tu devrais dire : “Même si tout le monde me traite d’idiot, je prends la résolution d’être quelqu’un d’honnête, et non quelqu’un de fourbe. Je parlerai vrai et conformément aux faits. Même si je suis immonde, corrompu et sans valeur devant Dieu, je persisterai à dire la vérité sans faux-semblant ni déguisement.” Si tu parles ainsi, ton cœur sera serein et en paix. Pour être quelqu’un d’honnête, tu dois abandonner ta vanité et ton orgueil et, pour dire la vérité et exprimer tes véritables sentiments, tu ne devrais pas craindre les moqueries et le mépris des autres. Même si les autres te traitent comme un idiot, tu ne devrais pas répondre ou te défendre. Si tu arrives à pratiquer la vérité de cette manière, tu peux devenir quelqu’un d’honnête » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’avais un chemin de pratique. Pour me libérer des contraintes et des chaînes de la vanité et de la fierté, je devais pratiquer le fait d’être une personne honnête. Je devais apprendre à abandonner ma fierté et à m’ouvrir de manière pure. Si je ne savais pas quelque chose, il me suffisait de dire que je ne savais pas ; si je ne comprenais pas, je pouvais simplement le dire. Même si j’étais méprisée pour avoir dit quelque chose de faux ou admis mon manque de compréhension, j’aurais ainsi pratiqué la vérité et j’aurais été une personne honnête devant Dieu, ce qui me permettrait de me sentir à l’aise et libérée. Cela a plus de sens que de gagner les louages et l’admiration des autres. Quand je pensais cela, je n’avais plus autant de préoccupations, et je voulais pratiquer la vérité et changer. Plus tard, que ce soit lors de l’échange sur les paroles de Dieu pendant les réunions ou lors de la discussion des problèmes, chaque fois que je voulais jouer un rôle ou me déguiser, je priais Dieu et je me rebellais consciemment contre mes mauvaises intentions. Je partageais autant que je comprenais, et si je ne comprenais pas, je le disais et je révélais mes véritables pensées. À force de pratiquer de cette manière, j’ai progressivement commencé à me sentir plus libérée dans mon cœur.

Plus tard, je n’ai pas pu faire mes devoirs pendant six mois parce que j’avais été arrêtée par le Parti communiste. Après ma libération, la dirigeante a arrangé le fait que je continue à faire un devoir textuel. Comme les frères et sœurs de l’équipe étaient tous novices dans le travail textuel, la dirigeante a suggéré que j’occupe temporairement le rôle de cheffe d’équipe. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait ce devoir, et je sentais que je manquais de pratique dans l’écriture des scripts, et pendant toute l’après-midi, je n’avais pas beaucoup écrit. Alors que je devenais anxieuse, une sœur m’a demandé de l’aide car elle n’arrivait pas à discerner les problèmes dans son script. À ce moment-là, je n’arrivais pas à calmer mon cœur, et après avoir lu le script, je n’ai vu aucun problème. Lorsqu’elle m’a demandé quels problèmes il y avait, j’ai bafouillé et n’ai pas pu répondre, ce qui m’a immédiatement mise dans une situation assez embarrassante. J’ai pensé : « Je suis quand même la cheffe d’équipe ; je dois aider à résoudre les problèmes que les membres de l’équipe ne voient pas clairement. Maintenant que je ne peux pas donner une réponse claire, est-ce qu’elle va dire : Tu es la cheffe d’équipe – c’est vraiment le niveau où tu en es ? » Je me sentais vraiment honteuse. Ce soir-là, en regardant le script où j’étais restée bloquée en l’écrivant, j’ai voulu que les autres sœurs y jettent un coup d’œil, mais je m’inquiétais qu’elles disent que mon niveau n’était pas si élevé compte tenu du gâchis que j’avais fait de ce script. Je me suis sentie très hésitante et, pendant un long moment, je n’ai pas osé le montrer aux soeurs. À ce moment-là, j’ai pris conscience que mon état n’était pas bon ; j’avais peur que les autres voient mes lacunes et que je protégeais ma réputation et mon statut. J’ai donc prié Dieu et j’ai consciemment inversé cet état. Puis, j’ai montré le script aux sœurs. Avec leur échange et leur aide, j’ai gagné un peu de chemin pour savoir comment continuer à l’écrire.

Plus tard, j’ai pris conscience que j’étais constamment contrainte par ma fierté. Parfois, grâce à la prière, je pouvais inverser un peu cet état, mais mon problème n’était certainement pas complètement résolu. Je pensais : « Même si je savais que jouer un rôle et me déguiser était tellement douloureux et épuisant, pourquoi vivais-je encore souvent dans un tel état ? » Dans ma recherche, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malveillant. Prenez les membres du régime satanique : ils ont beau se battre, se quereller ou s’entretuer dans le noir, personne n’est autorisé à le rapporter ou à les exposer. Ils ont peur que les gens voient leur visage démoniaque et ils font tout ce qu’ils peuvent pour le dissimuler. En public, ils font tout leur possible pour se dissimuler, disant combien ils aiment les gens, combien ils sont grands, glorieux et infaillibles. C’est la nature de Satan. Les caractéristiques les plus remarquables de la nature de Satan sont la ruse et la tromperie. Et quel est le but de cette ruse et de cette tromperie ? Berner les gens, les empêcher de voir son essence et ses vraies couleurs, et ainsi, atteindre l’objectif de prolonger son règne. Les gens ordinaires peuvent manquer d’un tel pouvoir et d’un tel statut, mais eux aussi souhaitent que les autres aient une opinion favorable et une haute estime d’eux et les haussent à un statut élevé dans leur cœur. C’est un tempérament corrompu […]. Les gens se déguisent constamment, ils se vantent constamment devant les autres, ils font semblant et s’embellissent constamment pour faire croire aux autres qu’ils sont parfaits. Leur but est d’obtenir un statut, afin de pouvoir profiter des bénéfices de ce statut. Si tu n’y crois pas, réfléchis bien : pourquoi veux-tu sans cesse que les gens aient une haute opinion de toi ? Tu veux qu’ils te vénèrent et qu’ils t’admirent, pour pouvoir finalement prendre le pouvoir et jouir des bénéfices du statut » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai vu que le fait de se donner constamment une apparence et de se déguiser était une manifestation des tempéraments arrogants, malveillants et fourbes de Satan. Sous la domination de ces tempéraments sataniques, j’avais toujours voulu que les gens m’admirent et maintiennent mon statut et mon image dans leur esprit. Même si je savais que je ne comprenais pas de nombreuses vérités-principes et que j’avais beaucoup de déficiences, je ne voulais toujours pas que les autres voient mes défauts et pensent que je n’étais pas à la hauteur. Ainsi, qu’il s’agisse d’échanger sur les paroles de Dieu pendant les réunions ou les discussions des problèmes, si cela pouvait m’embarrasser, me rendre honteuse ou porter atteinte à ma fierté, je me donnais beaucoup de mal pour me déguiser et me cacher, je me recroquevillais fermement, je cachais mon mauvais côté et je présentais mon bon côté aux autres pour construire une image positive de moi dans leur esprit. J’ai vu que j’étais profondément corrompue par Satan, et arrogante au point de manquer de raison. J’étais clairement une personne ordinaire et corrompue qui n’avait rien du tout et qui était appauvrie et pitoyable, et pourtant j’avais toujours voulu jouer un rôle et gagner l’admiration des autres. J’étais vraiment sans vergogne et dépourvue de toute conscience de moi-même. J’ai pensé à la manière dont toutes les personnes corrompues, qu’elles aient ou non un statut, souhaitent se faire un nom, être louées et admirées par les autres, et souhaitent que tout le monde les adore. Le régime satanique du Parti communiste chinois, en particulier, a toujours dit de belles paroles tout en commettant des actes atroces. Extérieurement, il prétend que tout va bien et promeut son image de « grandeur, de gloire et de rectitude » et utilise des apparences trompeuses pour duper et abuser la population mondiale, mais en secret, il réprime et persécute les croyances religieuses, supprime les droits de l’homme, et massacre et fait souffrir d’innombrables personnes. Peu importe le nombre de mauvaises choses qu’il a commises ou le nombre d’actes malfaisants qu’il a perpétrés, il n’ose jamais exposer ces choses au public et ainsi montrer aux gens son véritable visage malfaisant et féroce. J’ai pris conscience que la ruse et la fourberie sont les tactiques habituelles de Satan. J’ai réfléchi à mes propres actions : j’avais des lacunes et des problèmes, mais je n’étais pas disposée à ce que les autres les voient et à ce qu’ils parlent négativement de moi ; j’avais préféré jouer un rôle et me déguiser, même si cela signifiait d’endurer un tourment intérieur ; et que ce soit dans mes paroles, mes échanges, mon comportement ou ma conduite, j’avais présenté une fausse image aux autres, je les avais empêchés de voir mon côté le plus sincère. Plus j’y pensais, plus je me rendais compte à quel point j’étais vraiment fausse, et tout comme Satan, j’étais pleine de ruse et de fourberie, totalement hideuse et méprisable. Auparavant, j’avais toujours pensé qu’il était honteux de laisser les autres voir mes déficiences et mes lacunes, mais j’ai ensuite pris conscience que le fait de vivre selon les tempéraments arrogants, malveillants et fourbes de Satan, de me déguiser constamment et de duper les autres, et de vivre sans aucune ressemblance humaine, est en réalité ce qui est honteux et déshonorant. Non seulement Dieu déteste et hait cela, mais les frères et sœurs ressentiront également du dégoût et de l’aversion lorsqu’ils discerneront cette fausse apparence. Si je ne me repentais pas, le seul résultat serait d’être éliminée par Dieu. Lorsque j’ai pensé cela, j’ai ressenti un peu d’aversion envers mes tempéraments corrompus et je n’étais plus disposée à vivre ainsi.

Un jour, la dirigeante a envoyé un message disant qu’elle viendrait dans notre équipe pour une réunion le lendemain. J’ai pensé : « Lorsque la dirigeante arrivera, elle nous demandera sûrement comment nos états ont évolué récemment. De quelles parties devrais-je parler ? Récemment, j’ai pris conscience que j’aime le statut et que je veux devenir une superviseuse, mais ce serait tellement embarrassant de le dire ! Ma compréhension de la vérité est superficielle, et je n’ai pas eu beaucoup d’expériences réelles, et pourtant je veux encore assumer le rôle de superviseuse. Si j’en parle, est-ce que les frères et sœurs diront que je ne connais pas ma place dans l’univers et que je me surestime ? » Plus j’y pensais, plus cela me semblait embarrassant, et je n’avais pas le courage de parler, je pensais : « Peut-être que je devrais juste parler un peu de mes expériences d’entrée positive. Mais la dirigeante va venir à la réunion pour nous aider à résoudre nos mauvais états et nos difficultés. Si je ne m’ouvre pas, alors je ne suis pas une personne honnête, et mes problèmes ne seront pas résolus. » Mon esprit était en ébullition. Je craignais de donner à la dirigeante l’impression que je me préoccupais trop du statut et que je manquais de conscience de moi-même, alors je n’ai pas eu le courage de parler. Pendant la réunion, après que les autres frères et sœurs aient partagé leurs états, la dirigeante a trouvé quelques paroles de Dieu et m’a demandé de les lire, et c’est alors que j’ai lu un passage : « De quel genre de tempérament s’agit-il quand les gens font toujours semblant, qu’ils tentent sans cesse de se dissimuler, qu’ils prennent sans cesse des airs pour que les autres pensent du bien d’eux et qu’ils ne voient pas leurs défauts ou leurs points faibles, quand ils essaient en permanence de présenter leur meilleure facette ? Il s’agit d’arrogance, d’imposture, d’hypocrisie, il s’agit du tempérament de Satan, il s’agit de quelque chose de malveillant » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). En relisant ce passage des paroles de Dieu sur Son jugement, j’ai éprouvé un sentiment de reproche envers moi-même et de malaise. Je voulais toujours jouer un rôle et me déguiser, dans l’espoir de laisser une bonne impression sur la dirigeante ; c’était me tromper moi-même et tromper les autres. À travers les paroles de Dieu, j’ai aussi compris que l’hypocrisie et l’imposture sont des choses que Dieu déteste. Dieu a toujours exigé de nous que nous soyons des personnes honnêtes. Une personne honnête peut s’ouvrir de manière pure, sans tromper Dieu ni les autres, c’est ce que Dieu aime. En pensant à cela, j’ai trouvé le courage d’échanger sur mon propre état à la lumière des paroles de Dieu. Après avoir échangé, j’ai ressenti un grand soulagement, et grâce à l’échange de la dirigeante, j’ai gagné une compréhension plus claire de mon propre état et j’ai trouvé un chemin de pratique et d’entrée. Pendant cette réunion, j’ai simplement échangé sur tout ce que je comprenais et j’ai exprimé ce qui était dans mon cœur. J’ai clairement ressenti la direction de Dieu et j’ai également gagné une meilleure compréhension de certaines vérités. J’ai goûté à la douceur de pratiquer la vérité.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière. Apprendre à être ouvert quand tu échanges est la première étape vers l’entrée dans la vie. Ensuite, il faut que tu apprennes à disséquer tes pensées et tes actions pour voir lesquelles sont mauvaises et lesquelles ne plaisent pas à Dieu, et il faut que tu les changes immédiatement et que tu les corriges. À quoi sert-il de les corriger ? Il s’agit d’accepter et d’adopter la vérité tout en se débarrassant des choses en toi qui appartiennent à Satan et en les remplaçant par la vérité. Auparavant, tu faisais tout en fonction de ton tempérament malhonnête, qui est mensonger et trompeur : tu avais l’impression que tu ne pouvais rien obtenir sans mentir. Maintenant que tu comprends la vérité et que tu détestes les façons de faire de Satan, tu n’agis plus de cette manière : tu agis avec une mentalité d’honnêteté, de pureté et de soumission. Si tu ne caches rien, que tu ne joues pas un personnage, que tu ne fais pas semblant, ou que tu ne dissimules pas les choses, que tu te mets à nu devant les frères et sœurs, que tu ne caches pas tes idées et tes réflexions mais que tu permets plutôt aux autres de voir ton attitude honnête, alors la vérité prendra peu à peu racine en toi, elle fleurira et portera ses fruits, elle donnera des résultats, petit à petit. Si ton cœur est de plus en plus honnête et de plus en plus orienté vers Dieu, que tu sais protéger les intérêts de la maison de Dieu lorsque tu accomplis ton devoir et que ta conscience est troublée lorsque tu ne parviens pas à protéger ces intérêts, alors c’est la preuve que la vérité a eu un effet sur toi et qu’elle est devenue ta vie » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu m’ont montré le chemin de pratique : j’ai appris à être ouverte sur mes déficiences et mes lacunes, à ne pas me déguiser ou à jouer un rôle, à ne pas préserver ma vanité et ma fierté, et à pratiquer la vérité et être une personne honnête. C’est la première étape pour entrer dans la vérité. Après cela, je n’ai plus utilisé le silence pour me dissimuler. Lorsque je rencontrais des problèmes que je ne pouvais pas comprendre clairement, je disais que je ne les comprenais pas clairement et que je ne savais pas comment les résoudre, et je demandais activement l’avis des autres frères et sœurs. Lors de nos échanges pour discuter des problèmes, je partageais tout ce que je comprenais et j’exprimais exactement ce que je pensais, de manière directe et sans faux-semblant. Après avoir pratiqué ainsi pendant un certain temps, j’ai constaté que le fait de m’ouvrir de manière pure sans jouer un rôle ou me déguiser devenait de plus en plus facile, et je ne ressentais plus aucune honte à ce sujet. Désormais, que ce soit pendant les réunions, les prières, les échanges, ou qu’il s’agisse d’interagir avec mes frères et sœurs, je ne me soucie plus de ma fierté ou de mon image, et je ne suis plus aussi anxieuse, nerveuse ou angoissée qu’autrefois. Je sens que le fait de me libérer de mes tempéraments corrompus a rendu ma vie beaucoup plus légère, plus libre et plus simple ! Bien que je n’aie apporté pour l’instant qu’un petit changement, je suis disposée à continuer de chercher la vérité et de progresser.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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