Qu’est-ce qui m’a empêchée de parler honnêtement ?

25 octobre 2024

Par Chen Xi, Chine

L’année dernière, j’ai fait du travail d’Église avec Zhou Fang et Liu Ying. Zhou Fang dominait souvent les discussions de travail. Plus tard, comme nous n’obtenions pas de bons résultats dans nos devoirs, la dirigeante a chargé Sœur Zhang Ling de diriger notre travail. Zhang Ling était capable de trouver les problèmes dans notre travail et de nous montrer des chemins de pratique. En voyant que nous écoutions ses idées, Zhou Fang a commencé à être jalouse. Pendant les discussions de travail, même quand les points de vue de Zhang Ling étaient clairement justes, Zhou Fang trouvait juste un moyen de les contourner. Il était donc très difficile de poursuivre les discussions de travail. J’ai voulu en parler avec Zhou Fang, mais je me suis dit que quelques petites frictions étaient inévitables au début d’une collaboration. Je n’en ai donc pas fait grand cas. Zhang Ling a continué de suivre notre travail minutieusement. Elle échangeait rapidement sur des solutions quand elle découvrait des problèmes. Cela a grandement amélioré notre efficacité. Mais Zhou Fang a commencé à insinuer que Zhang Ling essayait de bâtir sa réputation, voulait des gains rapides, et travaillait pour son statut. Ses insinuations étaient critiques, dévalorisantes et visaient à semer la discorde. Du coup, Liu Ying a commencé à s’opposer à Zhang Ling, elle aussi. J’ai commencé à me dire que le problème de Zhou Fang était vraiment sérieux quand j’ai vu qu’elle protégeait son statut et qu’elle dévalorisait et excluait Zhang Ling. Zhou Fang révélait un tempérament d’antéchrist et suivait le chemin d’un antéchrist. J’ai voulu prendre un moment pour échanger avec elle sur l’essence de ce problème. Mais impossible de sortir un mot : c’était comme si ma bouche était cousue. J’appréhendais énormément. Je craignais, en révélant que Zhou Fang suivait le chemin d’un antéchrist, qu’elle ait une mauvaise opinion de moi, se rétracte, ou qu’elle m’exclue, comme elle l’avait fait avec Zhang Ling. Je ne voulais pas souligner ses problèmes et j’ai trouvé des excuses pour me réconforter : « Ce n’est pas qu’elle ne se connaît pas elle-même, car avant, elle avait conscience de sa préoccupation pour la renommée et le statut. Un changement de tempérament ne peut pas intervenir du jour au lendemain ; mieux vaut lui laisser du temps et de la réflexion. »

Après ça, à chaque fois que je pensais au fait que je n’aidais pas Zhou Fang et que je ne lui signalais pas ses problèmes, je me sentais vraiment coupable. J’ai prié Dieu, Lui demandant de m’aider à ne pas être limitée par mon tempérament corrompu et à dire la vérité. Quelques jours après, je suis tombée sur la vidéo d’un témoignage dans laquelle l’expérience de la protagoniste était similaire à mon état. Une sœur avec qui elle faisait son devoir rivalisait toujours pour le statut et le gain, ce qui affectait le travail de l’Église. Elle a donc voulu signaler le problème à la dirigeante. Mais comme elle craignait d’offenser sa partenaire, elle a retardé son signalement. Ce n’est que lorsque la protagoniste a été sévèrement traitée qu’elle a commencé à réfléchir. Elle a alors lu un passage de la parole de Dieu que j’ai trouvé très émouvant. La parole de Dieu dit : « Tous ceux qui s’en tiennent à une voie médiane sont les plus sinistres. Ils essaient de n’offenser personne, ce sont des gens qui cherchent à plaire, ils acceptent les choses et personne ne peut les percer à jour. Une personne comme ça est un Satan vivant ! » (« Ce n’est qu’en pratiquant la vérité que l’on peut se défaire des chaînes d’un tempérament corrompu », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Ce passage m’a profondément marquée. Dieu dit que ceux qui prennent la voie du milieu sont les plus sinistres et les plus fourbes : ce sont des démons vivants. Mon état n’était-il pas ainsi ? Je savais que le problème de Zhou Fang était assez grave et perturbait déjà le travail de l’Église, et qu’il fallait l’en avertir rapidement. Mais j’avais peur de l’offenser. Je n’ai donc rien dit et je n’ai pas protégé le travail de l’Église. Je suivais la voie du milieu, tout comme Dieu le décrivait, et Dieu me détestait. C’était difficile pour moi à accepter. J'ai donc décidé de ne plus être fourbe et de ne plus caresser les gens dans le sens du poil. Je devais respecter les principes et protéger le travail de l’Église, et je savais que je devais trouver un moment pour signaler à Zhou Fang ses problèmes. Mais ce même jour, j’ai été prise au dépourvu car c’est en fait Zhou Fang qui a souligné mes problèmes en premier. Elle a notamment évoqué le fait que je cherchais renommée et statut dans mon devoir, et que j’utilisais mon statut pour réprimander les gens. En prenant conscience de la gravité de mes propres problèmes, je n’ai pas eu le courage de souligner davantage ses problèmes. Je n’ai fait que survoler ce que j’avais prévu de dire, et je n’ai pas abordé le fait qu’elle recherchait renommée et statut, ou qu’elle suivait le chemin d’un antéchrist. Je me rappelle qu’elle m’a ensuite demandé que je lui dise si j’avais repéré des problèmes chez elle, de façon à ce qu’elle en prenne conscience et change. Je lui ai dit avec malhonnêteté : « Non, tout va bien. » En réalité, il y avait beaucoup de choses que je voulais lui dire, mais je n’osais pas. J’avais peur qu’elle pense que j’essayais de me venger, et que ce soit difficile de travailler ensemble si elle avait une mauvaise image de moi. Donc, pour qu’elle ne perde pas la face, je n’ai rien dit. Après ça, je m’en suis voulue et je me suis sentie coupable. Je me sentais si lâche. Je n’arrivais même pas à dire quelques mots honnêtes, sans parler de pratiquer la vérité. Pendant un moment, je n’ai pas réussi à manger ni dormir correctement, et je n’arrivais pas à me calmer lors des réunions. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je vois clairement les problèmes de ma sœur, mais j’ai trop peur de l’offenser en parlant ! Je suis si lâche et égoïste ! Je ne veux pas continuer comme ça. Je Te prie de m’aider à renoncer à moi-même et à avoir le sens de la justice. »

Après ça, j’ai lu un passage de la parole de Dieu. « L’expression “ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts” fait référence à une méthode d’interaction avec les autres que Satan a inculquée aux gens. Cela signifie que lorsque vous interagissez avec les autres, vous devez leur laisser un certain degré de latitude. Vous ne devez pas être trop durs avec les autres, vous ne pouvez pas révéler leurs fautes passées, vous devez préserver leur dignité, vous ne pouvez pas nuire aux bonnes relations que vous avez avec eux, vous devez être indulgents avec eux, etc. Ce dicton sur la vertu fait référence principalement à une sorte de philosophie de vie qui dicte les interactions entre êtres humains. Dans les philosophies de vie, il existe cette maxime : “Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que pour préserver une relation amicale, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement : on doit respecter le principe selon lequel il ne faut pas porter atteinte à la dignité d’autrui ni exposer ses lacunes. Les gens doivent se tromper l’un l’autre, se cacher l’un de l’autre, s’engager dans des intrigues l’un avec l’autre ; et bien qu’ils sachent avec une clarté limpide quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes astucieuses pour préserver leurs relations amicales. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein du groupe, ce qui reviendrait à se soumettre souvent à des situations dangereuses. Comme tu ne sais pas de quelle manière quelqu’un te fera du mal après que tu as exposé ses défauts ou que tu l’as blessé et qu’il est devenu ton ennemi, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies ce principe des philosophies de vie qui circule : “Ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts.” À la lumière de cela, si deux personnes sont dans une telle relation, comptent-elles comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et elles sont encore moins le confident l’un de l’autre. Alors, quel genre de relation est-ce, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (C’est le cas.) Dans de telles relations sociales, les gens ne peuvent pas montrer leurs sentiments, ni avoir des échanges profonds, ni dire ce qu’ils aiment, ni dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, ou les problèmes qu’ils voient chez l’autre, ou des paroles qui profiteraient à l’autre. Au lieu de cela, ils choisissent des mots qui sonnent bien pour ne pas blesser l’autre. Ils ne souhaitent pas se faire d’ennemis. Le but est d’empêcher les gens autour de soi de constituer une menace. Quand personne ne les menace, ne vivent-ils pas dans une relative aisance et paix ? N’est-ce pas le but des gens en promouvant l’expression “ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts” ? (C’est le cas.) Il s’agit clairement d’un mode d’existence reposant sur la ruse et la tromperie, avec un aspect défensif, et dont le but est l’auto-préservation. Les gens qui vivent ainsi n’ont pas de confidents, pas d’amis proches à qui ils puissent dire quoi que ce soit. Ils sont sur la défensive les uns vis-à-vis des autres, calculateurs et stratégiques, chacun tirant de la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, “ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé. En regardant ces multiples facettes de l’essence, l’exigence faite à la vertu des gens de “ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts” est-elle un noble principe ? Est-ce positif ? (Non.) Alors qu’est-ce que cela enseigne aux gens ? Que tu ne dois pas contrarier ni blesser qui que ce soit, sinon c’est toi qui finiras par être blessé ; et aussi, que tu ne dois faire confiance à personne. Si tu blesses l’un de tes bons amis, cette amitié commencera doucement à changer : ton bon ami, ton ami proche deviendra un étranger qui passe dans la rue, ou ton ennemi. Quels problèmes peut-on résoudre en enseignant aux gens de cette manière ? Même si, en agissant ainsi, tu ne te fais pas d’ennemis, et même si tu en perds quelques-uns, est-ce que cela amènera les gens à t’admirer, à t’approuver et à te garder toujours comme ami ? Est-ce que cela respecte pleinement la norme de vertu ? Ce n’est qu’une philosophie de vie, tout au plus » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (8) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). Cette parole de Dieu a montré que « Ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts » était une philosophie rusée de ce monde inculquée aux gens par Satan. Quand les gens vivent selon ce type de philosophie, ils s’utilisent et se dupent les uns les autres, et deviennent méfiants. Ils n’osent pas s’ouvrir ou dire la vérité à quiconque. Ils ne font que devenir plus fuyants et fourbes. Dans mes interactions, je vivais selon cette philosophie : « Ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts ». Je savais que Zhou Fang était jalouse de Zhang Ling, qu’elle la rabaissait et l’excluait, que l’essence de ce problème était grave, que cela perturbait notre travail, et qu’il fallait le faire remarquer à Zhou Fang. Mais je pensais qu’en faisant ça, j’exposerais ses défauts et la mettrais mal à l’aise. J’étais aussi inquiète qu’elle me voie sous un mauvais jour et qu’ensuite, elle ne travaille pas bien avec moi. Donc, pour préserver notre relation, je n’ai rien dit, et je me suis contentée d’à peine effleurer le sujet. Je ne me suis pas appuyée sur la parole de Dieu pour souligner l’essence et les conséquences de ses actes. Quand elle m’avait demandé si j’avais repéré une quelconque autre corruption chez elle, je savais qu’elle avait des problèmes que je n’avais pas soulignés, mais je m’étais contentée de mentir en lui disant que tout allait bien. Je mentais de manière éhontée, je la dupais et la trompais ! Je voyais que Zhou Fang rabaissait et excluait Zhang Ling, mais je jouais les gentilles et ne disais rien. Je ne pratiquais pas la vérité et ne protégeais pas le travail de l’Église. J’étais si fuyante et trompeuse ! Dieu demande que nous soyons honnêtes et que nous nous traitions les uns les autres avec franchise. Et si nous voyons des gens vivre selon un tempérament corrompu et suivre le mauvais chemin, ou violer les principes, nous devons leur proposer notre aide et faire preuve de compassion. Mais je vivais selon des philosophies sataniques. Quand je voyais quelqu’un suivre le mauvais chemin, je ne l’aidais pas. Je n’avais pas de compassion. Je n’exposais jamais les problèmes des autres, et je craignais de parler avec honnêteté et de me créer des problèmes. Je ne disais rien quand je voyais des problèmes chez les autres, afin de protéger mes propres intérêts et de ne pas me faire d’ennemis. Je ne faisais que des compliments et de douces flatteries. Même si je semblais bien m’entendre avec les gens, j’étais réservée dans mes interactions avec eux, et je ne faisais que les duper et les utiliser. Ces relations sont-elles normales ? S’agit-il là d’une vraie amitié ? Je ne faisais preuve d’aucune sincérité. Je pensais que « Ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts » était une idée intelligente à suivre, qui me permettait de me protéger, de n’offenser personne et de ne pas me faire d’ennemis. Mais la révélation de la parole de Dieu m’a aidée à comprendre que des valeurs telles que « Ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts » étaient des manières sataniques de gérer les choses et qu’elles corrompaient les gens. Elles nous incitent à nous protéger, et nous rendent encore plus égoïstes et fourbes. Elles nous obligent à simplement observer, sans échanger ni critiquer, tandis que les autres empruntent le mauvais chemin et nuisent au travail. Je manquais complètement de compassion et d’humanité.

Plus tard, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu. « Quelles que soient les circonstances, tant que tu es lié, contrôlé et dominé par le tempérament corrompu de Satan, tout ce que tu vis, tout ce que tu révèles et tout ce que tu exprimes – ou bien tes sentiments, tes pensées et tes opinions, ainsi que ta façon de faire les choses – tout cela appartient à Satan. Toutes ces choses violent la vérité et sont hostiles à la parole de Dieu et à la vérité. Plus tu t’éloignes de la parole de Dieu et de la vérité, plus tu tombes dans les mailles du filet de Satan et tu y es pris au piège. […] D’une part, les gens sont contrôlés par des tempéraments corrompus et pris dans les filets de Satan, et ils adoptent les diverses méthodes, les diverses pensées et les divers points de vue donnés par Satan pour résoudre les problèmes qui se présentent autour d’eux. D’autre part, les gens espèrent encore obtenir de Dieu la paix et le bonheur. Cependant, parce qu’ils sont toujours liés par le tempérament corrompu de Satan et piégés dans ses filets, incapables de résister consciemment et de se libérer, ils s’éloignent de la parole de Dieu et des principes de la vérité. En conséquence, les gens ne sont jamais à même d’obtenir le réconfort, le bonheur, la paix et les bénédictions donnés par Dieu. Dans quel état les gens existent-ils, finalement ? Bien qu’ils soient disposés à poursuivre la vérité, ils ne peuvent pas se montrer à la hauteur de la tâche, et même s’ils souhaitent accomplir leurs devoirs, ils ne peuvent pas être à la hauteur des exigences de Dieu, mais restent coincés là où ils sont. C’est un tourment insoutenable. Les gens vivent dans les limites du tempérament corrompu de Satan, malgré eux. À l’image de démons plutôt que de personnes, ils vivent souvent dans des coins sombres, en quête de méthodes honteuses et malfaisantes pour résoudre les nombreuses difficultés auxquelles ils sont confrontés. Le fait est qu’au fond de leur esprit, les gens sont prêts à être bons et aspirent à la lumière. Ils espèrent vivre comme des êtres humains, avec dignité. Ils espèrent également pouvoir poursuivre la vérité et compter sur la parole de Dieu pour vivre, en faisant de la parole de Dieu leur vie et leur réalité, mais ils ne peuvent jamais mettre la vérité en pratique, et bien qu’ils comprennent de nombreuses doctrines, ils ne peuvent pas résoudre leurs problèmes. Les gens sont enfermés dans ce dilemme, incapables d’avancer et peu disposés à revenir en arrière. Ils restent coincés là, et ce qu’ils éprouvent en étant coincés, c’est une agonie, une immense agonie. Les gens eux-mêmes ne peuvent pas accepter la vérité et ne peuvent pas mettre la parole de Dieu en pratique, mais dans leur esprit, ils aspirent toujours à la lumière et ne sont pas désireux d’abandonner la parole de Dieu et le droit chemin. Cependant, ils sont incapables de se libérer des liens et du contrôle de leur tempérament satanique corrompu. En fin de compte, ils ne peuvent vivre que dans l’agonie et ne connaissent pas de véritable bonheur » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (8) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que je n’osais pas parler quand je voyais des problèmes chez les autres, car je considérais que « Ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts » et « Passer outre les défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » étaient des principes positifs à suivre dans la vie. Je pensais que c’était cela avoir de la compassion, et que ça me permettrait de me protéger et de ne pas être blessée. Je me souviens que lorsque j’étais petite, ma grand-mère m’avait appris à ne pas souligner les problèmes des autres pour essayer d’avoir de bonnes relations, sinon, je me créerais des problèmes et serais incapable d’acquérir un statut social. Je pensais que ce qu’elle avait dit était sensé. J’avais donc été réticente à souligner les erreurs des autres et je n’avais jamais exposé leurs problèmes. Je m’entendais très bien avec mes amis et je pensais vraiment que c’était ça le secret des interactions sociales. J’avais l’impression que c’était une manière de vivre admirable, que ça faisait de moi quelqu’un de gentil et que si je n’adhérais pas à ces valeurs, je ne serais pas quelqu’un de bien. Je m’appuyais sur ces philosophies sataniques dans mes interactions avec les autres membres. J’avais vu les autres violer les principes et emprunter le mauvais chemin, et je savais très bien que je devais les critiquer et les aider, mais j’étais limitée par ces philosophies sataniques et je n’osais pas critiquer les autres. Les philosophies de Satan étaient comme un filet dont j’étais prisonnière, m’empêchant de bouger, et contrôlant complètement mon cœur. Nous n’obtenions pas de très bons résultats dans notre travail, l’Église a donc chargé Zhang Ling de nous guider. Cela a été bénéfique au travail de l’Église. Néanmoins, non seulement Zhou Fang n’a pas coopéré avec Zhang Ling, mais elle l’a aussi accusée de rechercher renommée, statut et gains rapides quand elle l’a vue endosser la responsabilité de ce devoir, et être consciencieuse et efficace. Elle l’a rabaissée, exclue, et a attaqué sa positivité. Elle a aussi jugé Zhang Ling devant moi et Liu Ying, dans le but que nous l’excluions nous aussi. Zhou Fang excluait et attaquait Zhang Ling pour son propre statut. Ce n’était pas de la corruption classique. C’était le tempérament d’un antéchrist. Étant sa partenaire, j’aurais dû assumer mes responsabilités et le lui signaler. Mais je ne me comportais pas du tout comme sa partenaire, ce qui a affecté notre travail. Je me sentais très coupable, et je me haïssais d’être si égoïste et irresponsable. Même si je n’avais pas signalé les problèmes de Zhou Fang, celle-ci ne m’en a pas tenu rigueur, et notre relation a été préservée. Je savais que je n’avais pas pratiqué la vérité, et que j’avais offensé et dégoûté Dieu.

J’ai continué à chercher. Pourquoi n’arrivais-je pas à révéler les problèmes des autres quand je les détectais ? J’ai lu la parole de Dieu. « Le mot “exposer” dans l’expression “ne jamais exposer les défauts des autres” est-il bon ou mauvais ? Le mot “exposer” a-t-il un niveau de signification qui fait référence aux personnes révélées ou exposées dans les paroles de Dieu ? (Ce n’est pas le cas.) D’après Ma compréhension du mot “exposer”, tel qu’il existe dans cet exemple de langage humain, ce n’est pas cela qu’il signifie. Il signifie plutôt découvrir avec malveillance la nature des gens et révéler certains de leurs problèmes et insuffisances, ou certaines choses et certains comportements inconnus des autres, ainsi que certaines intrigues ou idées et opinions opérant à l’arrière-plan. Tel est le sens du mot “exposer” dans l’expression “ne jamais exposer les défauts des autres”. Si deux personnes s’entendent bien, se confient l’une à l’autre sans qu’il y ait de barrières entre elles et qu’elles espèrent pouvoir tirer des avantages et de l’aide l’une de l’autre, alors il vaudrait mieux pour elles qu’elles se réunissent et expliquent clairement leurs problèmes respectifs, de façon ouverte et sincère. C’est approprié et ce n’est pas exposer les défauts des autres. Si tu découvres les problèmes d’une autre personne, mais que tu vois que cette personne n’est pas encore en mesure d’accepter tes conseils, alors ne dis rien, tout simplement, afin d’éviter une querelle ou un conflit. Si tu veux l’aider, tu peux d’abord lui demander son avis et lui dire : “Je vois que tu as un petit problème et j’espère pouvoir te donner des conseils. Je ne sais pas si tu pourras les accepter. Si c’est le cas, je vais te les donner. Sinon, je les garderai pour moi, pour l’instant, et je ne te dirai rien.” Si elle te répond : “Je te fais confiance. Tout ce que tu dis est approprié. Je peux tout accepter”, cela signifie que tu en as reçu l'autorisation et que tu peux alors lui indiquer ses problèmes un par un. Non seulement elle acceptera entièrement ce que tu lui auras dit, mais elle en tirera également profit et vous pourrez malgré tout poursuivre une relation normale. N’est-ce pas se traiter avec sincérité ? (Si, c’est le cas.) C’est la bonne méthode pour interagir avec les autres : ce n’est pas la même chose que d’exposer les défauts des autres. Que signifie ne pas “exposer les défauts des autres”, comme le dit l’expression en question ? Cela signifie ne pas parler des insuffisances des autres, ne pas parler des problèmes qui sont les plus tabous pour la personne, ne pas exposer l’essence d’un problème et ne pas le révéler de manière flagrante. Cela signifie faire simplement quelques remarques superficielles, dire des choses que tout le monde dit toujours, dire des choses que la personne elle-même est déjà capable de percevoir et ne pas révéler les erreurs que la personne a commises auparavant ni des questions sensibles. Si tu procèdes de cette manière, quel avantage cela procure-t-il à l’autre personne ? Peut-être ne l’as-tu pas insultée et ne t’en es-tu pas fait un ennemi, mais ce que tu as fait ne l’aide ni ne lui profite en aucune façon. Par conséquent, l’expression “ne jamais exposer les défauts des autres” est elle-même évasive, et c’est une forme de supercherie. Vous ne pouvez pas vous traiter l’un l’autre avec sincérité. On pourrait dire que procéder ainsi, c’est nourrir des intentions malfaisantes : ce n’est pas la bonne façon d’interagir avec les autres. Les incroyants voient même l’expression “ne jamais exposer les défauts des autres” comme un principe qu’une personne de noble vertu doit suivre. Il s’agit clairement d’une manière trompeuse d’interagir avec les autres, que les gens adoptent pour se protéger. Ce n’est pas du tout un mode d’interaction approprié. Ne jamais exposer les défauts des autres, c’est en soi ne pas être sincère : il y a peut-être une intention cachée dans le fait d’exposer les défauts des autres » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (8) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). Avant, je pensais que signaler les problèmes dans les devoirs des autres exposait leurs défauts et les blessait. Je pensais qu’en agissant ainsi, je me ferais des ennemis et que cela affecterait nos relations. Maintenant, je comprends que cette vision était erronée et que je ne voyais pas les choses conformément à la parole de Dieu. Dieu demande que nous soyons honnêtes, que nous nous traitions les uns les autres avec franchise, et que nous soyons capables de nous aider mutuellement. Quand nous voyons les autres violer les principes en se basant sur leurs tempéraments corrompus, ou emprunter le mauvais chemin, nous devons signaler leurs problèmes conformément à la vérité, en les aidant à se connaître eux-mêmes. Même si être traité et exposé peut être difficile à supporter, ça permet d’aider une personne à se connaître. C’est de la compassion et une aide véritables. C’est protéger le travail de l’Église. En réalité, le fait de soi-disant « Exposer les défauts » ne constitue pas une aide sincère. Au contraire, cela cache des tas de motivations et intentions personnelles. Cela se base sur un tempérament corrompu dans le but d’exposer des défauts et des torts, et cela vise à attaquer, juger et rabaisser simplement pour blesser et rendre les autres mal à l’aise. Cela n’apporte aucun chemin, mais ne fait qu’engendrer douleur et négativité. J’avais vu que Zhou Fang poursuivait renommée et statut, qu’elle était sur le chemin d’un antéchrist, et qu’elle nuisait au travail de l’Église. Si j’échangeais et la critiquais, ça la ferait réfléchir et se comprendre elle-même. Cela protégerait le travail de l’Église tout en l’aidant. En en prenant conscience, j’y ai vu un peu plus clair, je me suis sentie un peu plus à l’aise, et je ne me suis plus sentie limitée par des points de vue erronés.

Après ça, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu qui a clarifié les principes concernant la façon de traiter les autres frères et sœurs. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans la maison de Dieu, quels sont les principes qui régissent la façon dont les gens sont traités ? Vous devez traiter tout le monde selon les principes de la vérité, et vous devez traiter chacun de vos frères et sœurs équitablement. Comment les traiter équitablement ? Cela doit être basé sur les paroles de Dieu, sur qui Dieu sauve et qui Il rejette, sur qui Il aime et qui Il hait : ce sont là les principes de la vérité. Les frères et sœurs doivent être traités avec amour, acceptation mutuelle et patience. Les malfaiteurs et les non-croyants doivent être identifiés, séparés et tenus à l’écart. Ce n’est qu’en faisant cela que vous traitez les gens avec des principes. Chaque frère, chaque sœur a des points forts et des points faibles et tous ont des tempéraments corrompus, si bien que lorsque les gens sont ensemble, ils doivent s’entraider avec amour, être tolérants et patients et ne doivent pas pinailler ni être trop durs. […] Tu dois regarder comment Dieu traite les ignorants et les imbéciles, comment Il traite ceux qui ont une stature immature, comment Il traite les manifestations normales du tempérament corrompu de l’humanité et comment Il traite les méchants. Dieu traite les différentes personnes de différentes manières et gère la myriade de conditions de différentes personnes de façon variée. Tu dois comprendre la vérité en ces choses. Une fois que tu as compris ces vérités, tu pourras alors savoir comment faire l’expérience des questions et traiter les gens selon des principes » (« Pour gagner la vérité, on doit apprendre des gens, des événements et des choses proches de soi », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris les principes pour aider les frères et sœurs. À cause de la corruption de Satan, nous avons tous beaucoup de tempéraments corrompus. Concernant les tempéraments corrompus que les gens révèlent en accomplissant leurs devoirs, si le travail n’est pas impacté, ou si une personne a une stature trop immature, vous ne pouvez pas vous saisir arbitrairement de la corruption et des défauts de cette personne pour l’exposer et la blesser. Ce genre de situation exige d’avoir recours à la compassion pour échanger et aider positivement. Mais pour ceux qui suivent le chemin des antéchrists ou ont de sérieux tempéraments corrompus, et perturbent le travail de l’Église, si un échange positif ne débouche sur aucun résultat, ils doivent être émondés et traités, et leur comportement doit être exposé et disséqué, afin qu’ils puissent connaître l’essence de leur problème et se repentir véritablement. S’ils ne sont pas exposés, alors ils ne seront pas capables de réfléchir ou de comprendre leur problème, et ils continueront de perturber le travail de l’Église. On doit aider les gens en fonction de leur essence, stature et situation spécifique. On ne devrait pas toujours exposer et disséquer les problèmes des gens immédiatement. On ne devrait pas non plus toujours opter pour la tolérance et la patience. Certaines choses n’affectent pas le travail et exigent tolérance et patience, tandis que d’autres perturbent vraiment le travail. Dans ce cas, on doit exposer et traiter les gens en se servant de mesures spécifiques adaptées à la stature de la personne. De cette façon, les frères et sœurs connaîtront leur corruption et seront capables de se repentir, changer, et d’agir conformément aux principes. Ce genre d’échange aide les gens, tout en étant bénéfique au travail de l’Église. En prenant conscience de ça, mon cœur s’est éclairé, et j’ai écrit une lettre à Zhou Fang lui exposant ses problèmes. Plus tard, elle a répondu à ma lettre en disant : « Merci de m’avoir exposée et traitée. Je ne m’attendais pas à ce que mes problèmes soient si graves. J’avais toujours pensé n’avoir révélé que peu de corruption, et que ça allait tant que je réfléchissais et trouvais des paroles de Dieu à lire. Je ne me rendais absolument pas compte que j’étais sur le chemin d’un antéchrist et que j’avais des problèmes d’humanité. Je vois à travers ton échange et ton analyse que tu veux sincèrement m’aider. Je suis prête à l’accepter, à réfléchir et à me comprendre moi-même. » J’ai vraiment été touchée par ces paroles. Je sentais que pratiquer selon la parole de Dieu était bénéfique à la fois pour moi et pour les autres. Et j’éprouvais calme et paix dans mon cœur. À travers cette expérience, j’ai compris qu’auparavant, quand je me reposais sur des idées telles que « Ne jamais frapper les gens en dessous de la ceinture et ne jamais exposer leurs défauts », j’étais blessée par Satan, et je menais une vie égoïste, méprisable et fourbe. Je vois maintenant clairement que seule la parole de Dieu est la vérité, et que ce n’est qu’en nous conduisant et en gérant les choses selon la parole de Dieu que nous pouvons vivre comme des humains.

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