Ce qui se cache réellement derrière un travail bâclé

11 décembre 2022

Par Xinche, Corée du Sud

Il y a quelque temps, la sœur qui vérifiait les vidéos a remarqué que la qualité de celles que j’avais réalisées récemment laissait à désirer. Elle y avait constaté plein d’erreurs. Elle m’a dit que si j’étais plus soigneuse en réalisant les vidéos, je pourrais repérer certaines erreurs. Il n’y aurait pas besoin de les corriger plus tard. Elle m’a dit d’y apporter davantage de soin et d’être plus attentive en faisant mon devoir. J’ai acquiescé, mais j’ai pensé : « Je n’étais pas sûre de la gravité de ces problèmes. Consacrer mon temps et mon énergie à corriger des erreurs minimes aurait vraiment été improductif, n’est-ce pas ? Je ne suis déjà pas très compétente. Maintenant, pour régler ces problèmes, je vais devoir faire des recherches. Et rien ne dit que je vais y arriver, alors pourquoi essayer ? En plus, j’ai encore tellement de vidéos à réaliser. Comment trouverai-je le temps de régler tous ces problèmes parfaitement ? Vous êtes compétentes et meilleures que moi quand il s’agit de repérer les problèmes. Ne puis-je pas simplement corriger les problèmes que vous repérez ? Ce n’est pas si difficile. » Et juste comme ça, j’ai balayé les mises en garde de ma sœur. Ensuite, chaque fois que j’ai rencontré des problèmes dont je n’étais pas certaine, j’ai refusé de consacrer mon temps et mon énergie à y penser ou à chercher les principes. Je laissais juste la correctrice les résoudre. Néanmoins, je ne me sentais pas toujours très à l’aise : « Suis-je négligente en faisant mon devoir de cette façon ? » Mais je refoulais rapidement ces reproches de ma conscience en me trouvant des excuses : « Je fais cela pour aider à faire avancer le travail. Je manque de compétences, alors je vais laisser les autres s’en occuper. Je ne veux pas lambiner et perdre mon temps à régler ces problèmes. » Après ça, la correctrice a continué de me dire que mes vidéos n’étaient pas parfaites et qu’elles posaient beaucoup de problèmes. J’acquiesçais, mais je n’étais pas d’accord, et au fond de moi, je ne l’acceptais pas vraiment.

Ce n’est que lorsque la cheffe de groupe a dit explicitement : « Il y a trop de problèmes dans tes vidéos. Tu ne corriges pas ceux que tu pourrais clairement corriger, tu délègues tout le travail à la sœur chargée de vérifier les vidéos. Tu fais ton devoir de façon inattentive et irresponsable. Normalement, il ne faut pas longtemps pour vérifier une vidéo. Mais parce que ton travail est bâclé et que tu ne résous même pas les problèmes les plus évidents, ça prend deux fois plus de temps, voire davantage, pour vérifier tes vidéos. Tu ne crois pas que c’est une perturbation ? » La cheffe de groupe a aussi échangé : « Pour effectuer un travail correctement, tu dois être attentive et méticuleuse, et faire de ton mieux pour accomplir ton devoir. Si tout le monde est irresponsable, et se défausse de chaque problème sur quelqu’un d’autre, ça va faire monter la pression, et ça va aussi retarder l’avancement du travail en général. » Au début, j’ai essayé de me trouver des excuses. Mais dans mon for intérieur, je comprenais que la réflexion de la cheffe de groupe était permise par Dieu. J’ai pensé que la sœur qui vérifiait mes vidéos m’avait avertie plusieurs fois, et que je ne l’avais jamais prise au sérieux. Ce genre d’attitude négligente était vraiment problématique.

Plus tard, j’ai lu un témoignage, et certaines citations de la parole de Dieu m’ont vraiment remuée. Dieu Tout-Puissant dit : « Que signifie être dégoûté de la vérité ? C’est le fait des gens qui, face à tout ce qui est lié aux choses positives, à la vérité, à ce que Dieu demande et à la volonté de Dieu, sont insensibles. Parfois, ils ont une aversion pour ces choses, parfois ils sont distants à leur égard, parfois ils ont une attitude d’irrévérence et d’indifférence, les considèrent comme sans importance et sont peu sincères et superficiels à leur égard, ou n’en assument aucune responsabilité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la connaissance des six catégories de tempéraments corrompus est la véritable connaissance de soi). « Dieu ne déteste pas le faible calibre des gens, Il ne déteste pas leur stupidité et Il ne déteste pas le fait qu’ils aient des tempéraments corrompus. Qu’est-ce que Dieu déteste le plus chez les gens ? C’est quand ils en ont assez de la vérité. Si tu en as assez de la vérité, alors, rien que pour cette raison, Dieu ne trouvera jamais en toi de quoi se réjouir. C’est gravé dans la pierre. Si tu en as assez de la vérité, que tu n’aimes pas la vérité, que ton attitude vis-à-vis de la vérité est l’indifférence, le mépris ou la fierté, ou même la répugnance, la résistance et le rejet, si tu as ces comportements, alors Dieu te méprise totalement, et tu es fini, au-delà de tout salut. Si tu aimes vraiment la vérité dans ton cœur, mais que tu es de piètre calibre, que tu manques de perspicacité et que tu es un peu stupide, si tu fais parfois des erreurs, mais que tu n’as pas l’intention de faire le mal et que tu as simplement fait quelques bêtises, si tu es disposé au fond de toi à entendre la communication de Dieu au sujet de la vérité et que tu aspires profondément à la vérité, si l’attitude que tu adoptes dans ton traitement de la vérité et des paroles de Dieu est une attitude de sincérité et de nostalgie et que tu peux chérir les paroles de Dieu, c’est suffisant. Dieu aime de telles personnes. Même si tu es parfois un peu stupide, Dieu t’aime toujours. Dieu aime ton cœur, qui aspire à la vérité, et Il aime ton attitude sincère vis-à-vis de la vérité. Ainsi, Dieu a pitié de toi et te montre toujours Sa faveur. Il ne tient pas compte de ton faible calibre ni de ta stupidité, et Il ne tient pas non plus compte de tes transgressions. Parce que ton attitude vis-à-vis de la vérité est sincère et désireuse et que ton cœur est sincère, alors, comme ton cœur et ton attitude sont ce que Dieu apprécie, Il sera toujours miséricordieux envers toi, le Saint-Esprit œuvrera sur toi et tu auras l’espérance du salut. D’un autre côté, si tu as le cœur dur et que tu es complaisant avec toi-même, que tu en as assez de la vérité, que tu n’es jamais attentif aux paroles de Dieu et à tout ce qui implique la vérité et que tu es hostile et méprisant du plus profond de ton cœur, alors quelle est l’attitude de Dieu envers toi ? Dégoût, répulsion et colère incessante » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comprendre la vérité est particulièrement essentiel pour accomplir convenablement son devoir). En lisant la parole de Dieu, j’ai compris pourquoi, en principe, je savais que j’étais inattentive et superficielle dans mon devoir, mais que je ne prenais jamais ce problème au sérieux. Il s’avérait que j’étais dégoûtée par la vérité et que j’avais un tempérament intransigeant. Ma sœur m’avait prévenue plusieurs fois que mes vidéos étaient bâclées et que je devais être plus attentive. C’était une bonne chose ; elle m’aidait. J’avais entendu ce qu’elle me disait, mais je ne l’avais jamais pris au sérieux. Je m’étais même sans cesse trouvé des excuses. Cette attitude irrévérencieuse montrait que j’étais dégoûtée de la vérité, et cela faisait horreur à Dieu. Si je me montrais sans cesse irrévérencieuse et méprisante face aux gens et aux choses autour de moi, alors on aurait beau essayer de me prévenir ou de m’aider, je ne pourrais jamais grandir ou gagner quoi que ce soit. Les paroles de Dieu sont très claires. L’ignorance, le faible calibre et les tempéraments corrompus ne sont pas des maladies mortelles, mais si on a un cœur intransigeant, qu’on est dégoûté de la vérité, qu’on traite les situations arrangées par Dieu avec une attitude irrévérencieuse et résistante, et qu’on ne cherche pas la vérité, qu’on n’en tire aucune leçon, alors on ne pourra jamais connaître la vérité ni être sauvé par Dieu. Et si je ne me repentais pas, si je ne m’amendais pas, non seulement je ferais mal mon devoir, mais, en fin de compte, je serais chassée par Dieu. Ce n’est que lorsque j’ai compris tout ça que j’ai eu peur. Je ne devais plus avoir de genre d’attitude négligée dans mon devoir. Je devais me dépêcher de réfléchir sur moi-même et me repentir devant Dieu. Pendant quelques jours, j’ai souvent prié Dieu, Lui demandant de m’éclairer et de m’aider à mieux me connaître. J’ai aussi délibérément mangé et bu la parole de Dieu à ce sujet.

Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « La vérité est qu’il n’est pas très difficile de faire son devoir correctement. Il s’agit juste d’avoir conscience et raison, d’être droit et diligent. Il y a beaucoup d’incroyants qui travaillent sérieusement et réussissent en conséquence. Ils ne savent rien des principes de vérité, alors comment peuvent-ils faire aussi bien ? C’est parce qu’ils sont réfléchis et diligents, si bien qu’ils peuvent travailler sérieusement, être méticuleux et faire avancer les choses facilement. Aucun des devoirs de la maison de Dieu n’est très difficile. Tant que tu y mets tout ton cœur et que tu fais de ton mieux, tu peux faire du bon travail. Si tu n’es pas droit et que tu n’es pas diligent dans tout ce que tu fais, que tu essayes toujours de t’épargner des ennuis, que tu es toujours superficiel et que tu t’embrouilles dans tout, que tu ne fais pas bien ton devoir, que tu fais du gâchis et qu’en conséquence, tu nuis à la maison de Dieu, cela veut dire que tu fais le mal, et cela deviendra une transgression qui dégoûtera Dieu. Pendant les moments clés de la diffusion de l’Évangile, si tu n’obtiens pas de bons résultats dans ton devoir et que tu ne joues pas un rôle positif, ou si tu causes des perturbations et des troubles, naturellement tu dégoûteras Dieu, tu seras chassé et tu perdras ta chance de salut. Ce sera un regret éternel pour toi ! Que Dieu t’exalte pour avoir fait ton devoir, c’est là ta seule chance de salut. Si tu es irresponsable, que tu traites la chose avec légèreté et que tu t’embrouilles, c’est l’attitude avec laquelle tu traites la vérité et Dieu. Si tu n’es pas le moins du monde sincère et obéissant, comment peux-tu obtenir le salut de Dieu ? Le temps est très précieux en ce moment : chaque jour et chaque seconde sont cruciaux. Si tu ne poursuis pas la vérité, si tu ne te concentres pas sur l’entrée dans la vie et que tu t’embrouilles et trompes Dieu dans ton devoir, c’est vraiment insensé et dangereux ! Dès que tu dégoûteras Dieu et que tu seras chassé, le Saint-Esprit n’œuvrera plus en toi, et à partir de là il n’y a pas de retour en arrière possible » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). « Quel genre de personne Dieu sauve-t-Il ? On pourrait dire qu’il s’agit toujours de ceux qui ont une conscience et une raison et peuvent accepter la vérité, car seuls ceux qui ont une conscience et une raison sont capables d’accepter et d’aimer la vérité, et tant qu’ils comprennent la vérité, ils peuvent la pratiquer. Les gens qui sont sans conscience et déraisonnables sont ceux qui manquent d’humanité : en langue vernaculaire, on dit qu’ils manquent de vertu. Quelle est la nature du manque de vertu ? C’est une nature sans humanité, indigne d’être appelée humaine. Comme le dit le proverbe, vous pouvez manquer de tout sauf de la vertu : sans elle, vous êtes fini et vous n’êtes plus humain. Regardez ces démons et ces rois diaboliques qui font de leur mieux pour se rebeller contre Dieu et nuire à Ses élus. Ne manquent-ils pas de vertu ? Si : ils en manquent vraiment » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). J’avais déjà lu ces passages de la parole de Dieu, autrefois, mais je ne les avais jamais sérieusement utilisés pour réfléchir sur moi-même. Les relire m’a beaucoup émue. Oui, Dieu n’exige pas trop de moi ni me pousse au-delà de mes capacités, Dieu n’attend pas de moi que je réalise des vidéos absolument parfaites, juste que je sois attentive, méticuleuse et que je fasse de mon mieux. Même si mes compétences sont limitées et que je n’identifie pas certains problèmes, si je fais juste de mon mieux, alors j’assume mes responsabilités. Mais que faisais-je ? Il y avait clairement des problèmes que j’aurais pu identifier. Je devais juste me concentrer et passer un peu de temps à les résoudre. Mais je n’avais pas envie de faire cet effort. Afin de m’épargner des complications, j’imposais ce travail aux autres. Ainsi, je n’avais pas à souffrir ni à être troublée et je pouvais quand même finir le travail. J’étais négligente et tire-au-flanc. En apparence, j’avais réalisé un certain nombre de vidéos, et le travail était efficace. Mais en réalité, c’étaient les autres qui faisaient l’effort de résoudre les problèmes. J’étais juste fainéante. J’étais vraiment le genre de personne décrite par Dieu, qui manque de vertu et d’humanité. En théorie, j’avais réalisé ces vidéos, mais en réalité, je ne sais pas combien de temps j’avais obligé les autres à y passer. Il ne fallait pas plus d’une heure pour vérifier une vidéo, mais ça prenait aux autres deux fois plus longtemps, voire davantage, pour vérifier mes vidéos. Les autres étaient déjà très occupés par leurs devoirs, et je leur donnais encore plus de travail, tout en ralentissant l’avancement du travail en général. Ce que je faisais, c’était en fait m’avantager au détriment des autres. Ma sœur m’avait rappelé plusieurs fois de prendre plus au sérieux mon devoir et d’être plus attentive. Mais je ne l’avais jamais prise au sérieux. Et j’avais même trouvé des excuses pour justifier mon attitude négligente. J’avais dit que je le faisais pour des raisons de productivité et d’efficacité dans le travail. J’avais été tellement irresponsable ! Il y avait réellement des problèmes que je n’étais pas en mesure de résoudre, mais j’aurais pu en discuter avec mes frères et sœurs et les résoudre en partie de cette façon. Je ne me serais alors pas défaussée de tous mes problèmes sur les autres. Mais je ne voulais pas payer ce prix, je manquais vraiment d’humanité ! Puis, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Peu importe le travail ou le devoir que certains individus accomplissent, ils sont incapables d’y arriver, c’est trop pour eux, ils sont incapables d’assumer les obligations ou les responsabilités qui leur incombent. Ne sont-ils pas des déchets ? Sont-ils encore dignes d’être qualifiés de personnes ? Mis à part les simples d’esprit, les handicapés mentaux, et ceux qui souffrent de déficiences physiques, existe-t-il quelqu’un qui ne doive pas accomplir ses devoirs et assumer ses responsabilités ? Ce genre de personne est toujours en train de conspirer et jouer de sales tours, et ne veut pas assumer ses responsabilités ; cela implique qu’elle ne veut pas se comporter comme une personne convenable. Dieu lui a donné du calibre et des dons, Il lui a donné l’opportunité d’être un être humain, et pourtant elle ne s’en sert pas pour accomplir son devoir. Elle ne fait rien, mais désire profiter de tout. Une telle personne est-elle apte à être qualifiée d’être humain ? Quel que soit le travail qu’on donne à ces gens-là – qu’il soit important ou ordinaire, difficile ou simple –, ils sont constamment négligents et superficiels, paresseux et fuyants. Quand des problèmes surviennent, ils essaient de rejeter la responsabilité sur les autres ; ils n’assument pas de responsabilités, souhaitant continuer à vivre leur vie de parasite. Ne sont-ils pas des déchets inutiles ? En société, qui ne doit pas compter sur lui-même pour survivre ? Une fois adulte, on doit subvenir à ses propres besoins. Les parents ont assumé leurs responsabilités. Même s’ils désiraient apporter leur soutien à leur enfant, celui-ci en serait gêné et devrait être capable de reconnaître : “Mes parents ont fini leur travail d’éducation. Je suis un adulte, et je suis valide, je devrais être capable de vivre de façon autonome.” N’est-ce pas le bon sens minimum qu’un adulte devrait avoir ? Si quelqu’un est vraiment doté de bon sens, il ne peut pas continuer à vivre aux crochets de ses parents ; il craindrait les rires et les moqueries des gens. Donc, est-ce qu’un fainéant inactif a du bon sens ? (Non.) Il veut toujours quelque chose en échange de rien, il ne veut jamais assumer de responsabilité, il cherche à déjeuner gratuitement, il veut trois bons repas par jour – avec quelqu’un qui le sert, et une nourriture délicieuse – sans travailler. N’est-ce pas là l’état d’esprit d’un parasite ? Et les gens qui sont des parasites ont-ils une conscience et du bon sens ? Possèdent-ils dignité et intégrité ? Absolument pas. Ils ne sont que des bons à rien profiteurs, des animaux sans conscience ni raison. Aucun d’entre eux n’est apte à demeurer dans la maison de Dieu » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Quand je lu les paroles de Dieu, mon visage devint rouge. Dans la vie, chacun a des responsabilités, un devoir à accomplir. Si on ne peut même pas assumer ses propres responsabilités, on est vraiment un bon à rien inutile. N’était-ce pas ce que j’étais ? J’étais responsable de la réalisation de ces vidéos, j’aurais dû faire tout mon possible pour les réaliser correctement. C’était ma responsabilité. Je ne pouvais pas les traiter à la légère juste parce que quelqu’un les révisait. En agissant ainsi, j’étais négligente, tire-au-flanc, je fuyais mes responsabilités, et je cherchais des excuses pour rejeter ces responsabilités sur les autres. Je me suis demandé : « Je me suis défaussée de mes responsabilités sur d’autres, quel rôle suis-je donc en train de jouer ? Mon calibre a toujours été moyen, et mes compétences sont limitées. Si je ne travaille pas dur, si je refuse de payer un prix, alors comment puis-je faire mon devoir correctement ? » Pendant toutes ces années où j’avais crû en Dieu, j’avais profité de Sa grâce. Désormais, je ne faisais même pas mes devoirs correctement, je n’avais ni conscience, ni bon sens, je manquais complètement d’humanité ! Ceux qui ont de l’humanité, du caractère, savent qu’ils doivent montrer de la considération pour la volonté de Dieu, accomplir leur devoir correctement et Lui rendre Son amour. Même s’ils ne comprennent pas grand-chose à la vérité et ne font pas un travail incroyable, ils peuvent au moins assumer leurs obligations, et remplir honnêtement leur fonction en tant que créatures de Dieu. Mais pour m’épargner des ennuis, j’étais superficielle dans l’accomplissement de mon devoir. Le travail n’était manifestement pas très difficile, mais je saisissais toutes les occasions pour y échapper. J’étais quelqu’un de fuyant, sans dignité ni intégrité. Après y avoir pensé, j’ai éprouvé des remords. Je n’ai plus voulu être quelqu’un de superficiel. J’ai seulement voulu accomplir mon devoir avec attention, et assumer mes responsabilités.

Puis, j’ai lu ces paroles de Dieu. « Il y a des gens qui ne veulent pas souffrir du tout dans leurs devoirs, se plaignent toujours chaque fois qu’ils rencontrent un problème et refusent d’en payer le prix. Quel genre d’attitude est-ce là ? C’est une attitude négligente. Qu’advient-il quand tu accomplis ton devoir de façon négligente et que tu le traites à la légère ? Il sera accompli de façon médiocre, alors que tu as la capacité de l’accomplir correctement : le résultat ne sera pas à la hauteur, et Dieu ne sera pas satisfait de ton attitude vis-à-vis de ton devoir. Si tu pouvais prier Dieu, rechercher la vérité et y mettre tout ton cœur et ton esprit, si tu pouvais avoir été capable d’une telle coopération, alors Dieu aurait tout préparé pour toi à l’avance, si bien que tout se serait mis en place lorsque tu le faisais, et les résultats auraient été bons. Tu n’as pas besoin d’employer beaucoup de force ; quand tu ne ménages pas ta peine à collaborer, Dieu a déjà tout arrangé pour toi. Si tu es rusé et traître, que tu es indifférent vis-à-vis de ton devoir et que tu t’écartes constamment du droit chemin, Dieu n’agira pas. Tu auras perdu cette chance et Dieu dira : “Tu n’es pas assez bien, tu es inutile. Écarte-toi. Tu aimes être rusé et traître, non ? Tu aimes être paresseux et être tranquille, n’est-ce pas ? Eh bien sois tranquille pour toujours !” Dieu donnera cette grâce et cette chance à quelqu’un d’autre. Qu’en pensez-vous : est-ce une perte ou un gain ? (Une perte.) C’est une perte énorme ! » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Quand j’avais rencontré des problèmes au cours de la réalisation des vidéos, et que je n’avais pas su comment les aborder, si j’avais été appliquée et que j’avais payé un prix, si j’avais prié et cherché, Dieu m’aurait éclairée et aidée à comprendre le fond du problème. Alors j’aurais continué à m’améliorer dans mon devoir, et j’aurais été capable de combler mes lacunes. J’aurais gagné et progressé, dans mes compétences comme en matière d’entrée dans la vie. J’ai songé que, lorsque je rencontrais un problème, j’essayais de m’en défausser sur les autres. À la fin, ils y gagnaient quelque chose, à force de chercher et de réfléchir. Ils continuaient à se perfectionner dans leur devoir et à progresser dans leur vie. Tandis que j’effectuais juste mes tâches, sans rien y gagner. N’étais-je pas vraiment idiote ? En fin de compte, c’est moi qui y perdais. De plus, Dieu était dégoûté et détestait l’attitude que j’avais vis-à-vis de mon devoir. Donc Il ne m’éclairait ni ne m’illuminait. À cause de ça, j’étais aveugle et je ne distinguais pas bien les problèmes. Si je ne me repentais pas, non seulement mon tempérament de vie n’allait pas changer du tout, mais je ne progresserais jamais dans mes devoirs. Si personne n’avait contrôlé et révisé mon travail et que je l’avais mal fait, n’aurais-je pas été une bonne à rien ? Après considération, j’ai compris qu’en étant superficielle et tire-au-flanc, non seulement je trompais Dieu et retardais le travail de l’Église, mais je me trompais aussi moi-même et je me détruisais. Cette idée m’a rendue très triste. J’ai décidé qu’à l’avenir, j’allais faire mon devoir avec attention et assumer mes responsabilités, et ne plus jamais chercher d’excuses pour tirer au flanc ou agir superficiellement. Plus tard, j’ai lu cette parole de Dieu : « Quand les gens ont un tempérament corrompu, ils sont souvent superficiels et négligents lorsqu’ils accomplissent leur devoir. C’est un des problèmes les plus graves entre tous. Si les gens veulent s’acquitter correctement de leur devoir, ils doivent d’abord résoudre ce problème de négligence et d’insouciance. Tant qu’ils auront une attitude aussi superficielle et négligente, ils ne pourront pas s’acquitter correctement de leur devoir, ce qui veut dire qu’il est extrêmement important de résoudre le problème de la négligence et de l’insouciance. Alors, comment doivent-ils pratiquer ? Premièrement, ils doivent résoudre le problème de leur état d’esprit : ils doivent aborder leur devoir correctement et faire les choses avec sérieux et avec le sens des responsabilités, sans être malhonnêtes ni superficiels. Le devoir de quelqu’un est accompli pour Dieu, pas pour une seule personne ; si l’on est capable d’accepter l’examen minutieux de Dieu, on aura le bon état d’esprit. De plus, après avoir fait quelque chose, on doit l’examiner et y réfléchir, et si l’on a des doutes au fond de soi et qu’après une inspection détaillée, on découvre qu’il y a vraiment un problème, alors on doit procéder à des changements ; une fois ces changements effectués, on n’aura plus aucun doute au fond de soi. Quand on a des doutes, c’est la preuve qu’il y a un problème et l’on doit examiner avec diligence ce qu’on a fait, surtout aux étapes clés. C’est là une attitude responsable par rapport à l’accomplissement de son devoir. Là où l’on peut être sérieux, prendre ses responsabilités et y mettre tout son cœur et toutes ses forces, le travail sera fait correctement. Parfois, tu es dans un mauvais état d’esprit et tu ne peux pas trouver ni découvrir une erreur qui est claire comme de l’eau de roche. Si tu étais dans le bon état d’esprit, alors, avec l’illumination et la direction du Saint-Esprit, tu serais en mesure d’identifier le problème. Si le Saint-Esprit t’avait guidé et t’avait donné une conscience, te permettant de sentir la clarté dans ton cœur et de savoir où réside l’erreur, tu serais alors en mesure de corriger l’écart et de lutter pour la vérité. Si tu étais dans un mauvais état d’esprit, distrait et négligent, serais-tu capable de remarquer l’erreur ? Tu ne le serais pas. Qu’est-ce que cela montre ? Cela montre que, pour que les gens puissent bien accomplir leur devoir, il est très important qu’ils coopèrent : leur état d’esprit est très important, et ce vers quoi ils dirigent leurs pensées et leurs intentions est très important. Dieu examine et observe dans quel état d’esprit les gens sont quand ils accomplissent leur devoir et quelle énergie ils mettent en jeu. Il est crucial que les gens mettent tout leur cœur et consacrent toute leur force à ce qu’ils font. La coopération est un élément crucial. Ce n’est que lorsque les gens s’efforcent de ne rien regretter concernant les devoirs qu’ils ont accomplis et qu’ils n’ont pas de dette envers Dieu, qu’ils agissent avec tout leur cœur et toute leur force » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). « Supposons que la maison de Dieu te donne un travail à faire et que tu dises : “Que ce travail soit une chance de me démarquer ou non, puisqu’il m’a été donné, je vais bien l’exécuter. J’assumerai cette responsabilité. Si je suis affecté à la réception, je me consacrerai entièrement à bien faire ce travail. Je m’occuperai bien des frères et sœurs et je ne laisserai pas les problèmes surgir. Si je suis chargé de diffuser l’Évangile, je m’équiperai de la vérité, je prêcherai l’Évangile avec amour et j’accomplirai mon devoir correctement. Si l’on me demande d’apprendre une langue étrangère, je l’étudierai assidûment, je travaillerai dur et je l’apprendrai aussi vite que possible, en un an ou deux, afin de pouvoir témoigner de Dieu aux étrangers. Si l’on me charge d’écrire des articles, je m’entraînerai consciencieusement à le faire. J’apprendrai la langue, et bien que je ne sois pas capable d’écrire des articles dans une belle prose, je serai au moins capable d’exprimer les choses clairement, de communiquer de manière compréhensible sur la vérité et de donner un vrai témoignage pour Dieu, de telle sorte que les gens qui liront mes articles soient édifiés et en tirent avantage. Quelle que soit la tâche que l’Église m’assignera, je l’assumerai de tout mon cœur et de toute ma force, et s’il y a quelque chose que je ne comprends pas ou qu’un problème surgit, je chercherai la vérité, je prierai Dieu, je comprendrai les principes de la vérité et je ferai la chose correctement. Quel que soit mon devoir, j’utiliserai tout ce que j’ai pour bien l’accomplir et satisfaire Dieu. Concernant tout ce que je pourrai accomplir, je ferai de mon mieux pour assumer toute la responsabilité qui m’incombera et au moins, je n’irai pas contre ma conscience et ma raison ni ne serai négligent et superficiel, ni rusé et absent, et je ne profiterai pas des fruits du travail des autres. Rien de ce que je ferai ne sera en deçà des normes de la conscience.” Il s’agit là de la norme minimale de comportement humain, et celui qui accomplit son devoir de cette manière peut être considéré comme une personne consciencieuse et raisonnable. Tu dois au moins avoir bonne conscience dans l’accomplissement de ton devoir, et tu dois sentir au moins que tu gagnes tes trois repas par jour et que tu ne les voles pas. C’est ce que l’on appelle avoir le sens des responsabilités. Que ton calibre soit élevé ou non et que tu comprennes ou non la vérité, tu dois avoir cette attitude : “Puisque ce travail m’a été donné à faire, je dois le traiter avec sérieux. Je dois en faire mon souci et le faire bien, de tout mon cœur et de toutes mes forces. Quant à savoir si je peux le faire parfaitement bien, je ne peux pas présumer d’offrir une garantie, mais mon attitude consiste à vouloir le faire de mon mieux pour que cela soit bien fait, et je ne serai certainement pas négligent ni superficiel à ce sujet. Si un problème survient, je dois alors en assumer la responsabilité, m’assurer d’en tirer une leçon et de bien accomplir mon devoir.” Voilà ce qu’est la bonne attitude. Avez-vous une telle attitude ? » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). En lisant cette parole de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique. Je devais garder un cœur pur et reponsable en faisant mon devoir, et soigner la réalisation de chaque vidéo. Si quelque chose ne me paraissait pas clair, il me fallait l’étudier et le considérer avec plus d’attention. Si je ne n’étais pas en mesure de comprendre quelque chose toute seule, je pouvais trouver des frères et sœurs compétents pour en parler avec eux, et ensuite tout faire pour résoudre les problèmes. Ce n’était qu’en faisant mes devoirs ainsi que j’obtiendrais l’éclairage de Dieu. Suite à ces considérations, j’ai consciencieusement continué dans cette voie. Quand je rencontrais des problèmes et que j’étais tentée de m’en décharger sur les autres, je priais, et je cessais alors d’avoir envie d’être superficielle dans mon devoir. Je savais que je devais assumer mes responsabilités. Je ne pouvais pas faire de nouveau quelque chose qui dégoûtait Dieu. Alors je m’occupais des problèmes que je ne comprenais pas et j’en disutais avec les autres. En échangeant avec tout le monde, j’étais en mesure de résoudre certains problèmes et j’y gagnais beaucoup. Autrefois, quand je rencontrais un problème, je n’y réfléchissais pas et je m’en défaussais sur quelqu’un d’autre. Quand les autres me parlaient d’un problème, je suivais leur avis, je n’avais pas d’idées personnelles. Alors, quand je finissais une vidéo, je ne gagnais rien du tout. Désormais, quand les autres relevaient un problème, j’y réfléchissais avec attention, et j’avais l’impression de beaucoup gagner. En agissant ainsi pendant un moment, mes compétences se sont un peu améliorées et mes vidéos ont posé moins de problèmes qu’avant. Je suis également devenue un peu plus efficace dans mon devoir. Je comprends seulement maintenant que, du moment que je fais mon devoir attentivement et que j’assume mes responsabilités, je me sens calme et sereine, je gagne beaucoup et je fais des progrès. L’entrée dans la vie commence vraiment par un devoir bien fait. Dieu soit loué !

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