Lorsque le désir de statut se manifeste
En juillet 2020, j’étais responsable des travaux d’abreuvement avec Frère Zhao Zhijian et Sœur Li Muxin. Ils commençaient à peine à se former, je les ai donc aidés à comprendre les principes et à se familiariser avec le travail le plus rapidement possible. Lorsqu’ils ne comprenaient pas quelque chose, ils me posaient des questions. Peu après, j’ai remarqué qu’ils avaient tous les deux des points forts. Zhijian avait un bon calibre et il avait appris les principes rapidement. Muxin était vraiment capable, elle était extrêmement méthodique et efficace. Chaque fois que du travail leur était affecté, ils arrivaient très vite à trouver des paroles de Dieu et à résoudre les difficultés des nouveaux croyants. J’avais l’impression d’être fade par rapport à eux. Je ne travaillais pas aussi efficacement, et n’étais pas aussi rapide qu’eux. Je devais réfléchir aux questions des nouveaux croyants un long moment. J’avais l’impression que tout était plus lent et plus pénible pour moi que pour eux. Ensuite, plus ils se sont familiarisés avec le travail, plus ils ont commencé à jouer un rôle central. Parfois, nous devions répondre ensemble aux questions des responsables de l’abreuvement. Comme je n’avais pas encore terminé toutes mes tâches, Muxin me disait : « Ne t’inquiète pas. Concernant les questions simples, nous pouvons y répondre directement. » Cela me mettait mal à l’aise. Comme je travaillais lentement, n’avaient-ils pas juste peur que discuter avec moi fasse prendre du retard ? Je me suis sentie mise de côté comme jamais auparavant. Cela m’a même contrariée : pourquoi n’étais-je pas à la hauteur ? Ma pensée n’était pas flexible, et je ne réagissais pas rapidement. Je n’étais pas aussi jeune ou intelligente qu’eux, et ils étaient efficaces en tout. Serais-je la moins apte à partir de maintenant ? Qu’allaient-ils penser de moi ? Ils pourraient dire que malgré toute mon expérience dans le travail d’abreuvement, je demeurais à un niveau inférieur au leur, même s’ils commençaient à peine. Ce serait si embarrassant. Ne voulant pas qu’ils pensent que je faisais mal mon travail, j’ai commencé à travailler en secret, dédiant plus de temps à rencontrer les nouveaux arrivants chaque jour, essayant de trouver des paroles de Dieu et de penser aux questions des nouveaux croyants. J’avais même l’impression que laver mes vêtements et manger était une perte de temps. J’ai beaucoup prié Dieu, et Lui ai demandé Son aide pour devenir plus efficace dans mon devoir. Mais les choses se sont passées autrement. J’avais beau travailler dur, mon efficacité diminuait. Tout à coup, je n’étais plus motivée par mon devoir. Je laissais beaucoup de problèmes à résoudre à mes partenaires. Je me disais que comme je manquais de calibre, je me chargerais seulement de ce que je pouvais gérer. Mon état a empiré, et je suis devenue vraiment passive dans mon devoir. Je ne remarquais pas les problèmes dans mon travail. Voyant que je n’étais pas dans un bon état, mes deux partenaires m’ont proposé d’échanger, mais j’ai refusé. Je ne suis pas parvenue à changer mon état, et certains problèmes n’ont pas pu être résolus à temps. Cela a impacté mes performances en matière d’abreuvement.
La dirigeante a échangé avec moi lorsqu’elle a découvert mon état. Elle m’a dit que cela n’avait rien à voir avec mon calibre, mais que je valorisais trop réputation et statut. Je devais changer mon état au plus vite pour ne pas retarder notre travail. J’ai compris que je n’étais pas dans le bon état et n’étais pas assez responsable dans mon devoir. Je n’arrivais plus à résoudre les problèmes comme auparavant. Je ne ressentais plus l’éclairage du Saint-Esprit ; j’étais engourdie et obtuse. J’ai pensé à ces paroles du Seigneur Jésus : « Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a » (Matthieu 13:12). Je n’agissais sans doute pas selon la volonté de Dieu. Ainsi, Il me cachait Son visage. J’ai eu peur, et j’ai prié : « Ô Dieu, mon devoir est vraiment éprouvant et je ne ressens pas Ta direction. Je Te prie de m’éclairer et de me guider. Aide-moi à réfléchir sur moi-même, à comprendre mes problèmes et à changer mon état incorrect. » Après cela, j’ai trouvé des paroles de Dieu pour m’aider à corriger mon état. Dieu dit : « Le Seigneur Jésus a dit un jour : “Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a” (Matthieu 13:12). Quel est le sens de ces paroles ? Ce qu’elles signifient, c’est que si tu n’accomplis même pas ton propre devoir ou travail ou que tu ne t’y consacres même pas, Dieu t’ôtera ce qui t’appartenait. Que veut dire “ôter”? Qu’est-ce que cela fait ressentir, en tant qu’humain ? Il se peut que tu n’atteignes pas ce que ton calibre et tes dons auraient pu te permettre d’atteindre et que tu ne ressentes rien, et que tu sois semblable à un incroyant. Voilà ce que c’est quand tout t’a été ôté par Dieu. Si, dans ton devoir, tu es négligent et ne payes pas de prix et que tu n’es pas sincère, Dieu t’ôtera ce qui t’appartenait, Il te reprendra le droit d’accomplir ton devoir, Il ne t’accordera pas ce droit. […] Si faire ton devoir te semble toujours dénué de sens, si tu as l’impression qu’il n’y a rien à faire et que tu ne peux pas te résoudre à contribuer, si tu n’es jamais éclairé et que tu te sens dénué d’intelligence et de sagesse à mettre en œuvre, alors c’est un problème : Cela montre que tu n’as pas la bonne motivation ou le bon chemin pour accomplir ton devoir, que Dieu n’approuve pas et que ton état est anormal. Il faut que tu réfléchisses : “Pourquoi n’ai-je pas de chemin pour accomplir mon devoir ? Je l’ai étudié, et c’est dans mon domaine au plan professionnel. Je suis même bon dans ce domaine. Pourquoi est-ce que lorsque j’essaie d’appliquer mes connaissances, je n’y arrive pas ? Pourquoi ne puis-je pas les appliquer ? Que se passe-t-il ?” Est-ce un coup de chance ? Il y a un problème ici. Lorsque quelqu’un est béni par Dieu, il devient intelligent et sage, clairvoyant sur toutes les questions, et également vif, alerte et surtout habile : il aura le coup de main et sera inspiré par tout ce qu’il fera, et il pensera que tout ce qu’il fait est si facile et qu’aucune difficulté ne saurait l’entraver : il est béni par Dieu. Si quelqu’un trouve tout très difficile et qu’il est maladroit, ridicule et incapable quoi qu’il fasse, s’il ne comprend pas quoi qu’on lui dise, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il n’a pas la direction de Dieu et qu’il n’a pas la bénédiction de Dieu. Certains disent : “Je me suis appliqué, alors comment se fait-il que je ne voie pas les bénédictions de Dieu ?” Si tu t’appliques et que tu t’exerces, mais que tu ne cherches pas à agir selon les principes, alors tu fais les choses machinalement dans ton devoir. Comment pourrais-tu voir les bénédictions de Dieu ? Si tu es toujours négligent dans l’accomplissement de ton devoir et que tu n’es jamais consciencieux, tu ne seras pas éclairé ni illuminé par le Saint-Esprit, tu n’auras pas la direction de Dieu ni Son œuvre et tes actions ne porteront aucun fruit. Il est très difficile de bien s’acquitter d’un devoir et de bien gérer une affaire en s’appuyant sur la force et l’apprentissage humains. Chacun pense qu’il sait une chose ou deux, qu’il a un certain savoir-faire, mais il fait mal les choses et les choses tournent toujours mal, suscitant beaucoup de commentaires et de rires. C’est un problème. On peut clairement ne pas être grand-chose mais penser qu’on a du savoir-faire et ne céder à personne. Cela a à voir avec un problème dans la nature de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule l’honnêteté permet de vivre comme un véritable être humain). J’ai un peu paniqué après avoir lu ces paroles de Dieu. Tout avait été difficile et fatiguant pour moi dernièrement. Je ne remarquais pas les problèmes dans mon travail, et je me sentais impuissante face aux problèmes que j’avais pu gérer auparavant. C’était parce que j’étais bloquée dans un état de rébellion, et que Dieu me cachait Son visage. J’étais devenue insensible et stupide, idiote et lente d’esprit. J’abreuvais les nouveaux croyants depuis un certain temps. J’avais compris une certaine vérité des visions, ainsi que certains des principes. Mon travail aurait donc dû s’améliorer avec le temps. Mais au lieu de cela, il empirait. Je ne ressentais pas du tout la direction du Saint-Esprit, et mon attitude envers mon devoir dégoûtait Dieu. Je pouvais voir la justice et la sainteté de Dieu dans Ses paroles. Quand Il bénit les gens ou reprend des choses, c’est basé sur des principes. Quand les gens mettent tout leur cœur dans leur devoir, qu’ils se donnent complètement, et que leur motivation est de satisfaire Dieu, il est facile pour eux de recevoir l’œuvre du Saint-Esprit. Ils sont perspicaces et peuvent découvrir les problèmes dans leur devoir, ils savent comment les résoudre. Ils s’améliorent sans cesse dans leur devoir. Si les gens ne sont pas authentiques dans leur devoir, s’ils pensent toujours à la réputation et au statut, ils auront du mal à obtenir l’œuvre du Saint-Esprit. Puis ils deviendront engourdis et stupides, et ne pourront pas montrer les forces qu’ils avaient auparavant. Il est impossible de bien faire son devoir de cette façon. J’ai réfléchi à mon état au cours de cette période. Après avoir commencé à travailler avec mes deux partenaires, j’ai d’abord eu le sentiment d’une charge, et que je pouvais les aider à apprendre le plus vite possible. Mais lorsque j’ai découvert qu’ils progressaient rapidement et qu’ils étaient plus qualifiés que moi en tout, je me suis sentie menacée, car j’avais peur de perdre mon rôle de cheffe de file. J’ai donc commencé à m’égarer. Je ne voulais pas qu’ils voient mes faiblesses, alors j’ai travaillé dur, ne ménageant pas mes efforts. Pour devenir plus efficace à l’abreuvement, je passais plus de temps avec les nouveaux croyants. Mais peu importait si je travaillais dur et le prix que je payais, j’accomplissais toujours moins qu’eux. J’ai mis toute mon énergie à rivaliser avec mes partenaires. J’ai même demandé l’aide de Dieu pour accomplir plus dans mon travail et sauver la face. J’étais tellement déraisonnable. J’ai utilisé Dieu, Le trompant : cela était-il accomplir mon devoir ? J’étais pleine de regrets et j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! J’ai poursuivi renommée et statut, faisant mal mon devoir. J’ai entravé le travail d’abreuvement. Je veux me repentir auprès de Toi. »
Après cela, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, qui m’a beaucoup aidé. Dieu Tout-Puissant dit : « Que tu puisses bien accomplir ton devoir ne dépend pas de tes aptitudes, de l’importance de ton calibre, de ton humanité, de tes capacités ni de tes compétences : il s’agit de savoir si tu es quelqu’un qui accepte la vérité et si tu es capable de mettre la vérité en pratique. Si tu es capable de mettre la vérité en pratique et de traiter les autres équitablement, tu peux parvenir à une coopération harmonieuse avec eux. L’essentiel pour savoir si une personne peut bien accomplir son devoir et parvenir à une coopération harmonieuse avec les autres réside dans sa capacité à accepter et à obéir à la vérité. Le calibre, les dons, les aptitudes, l’âge des gens, etc. ne sont pas l’essentiel, tout cela est secondaire. Le plus important est de voir si une personne aime la vérité et si elle peut pratiquer la vérité. Après avoir écouté un sermon, ceux qui aiment la vérité et peuvent pratiquer la vérité admettront qu’il est juste. Dans la vraie vie, lorsqu’ils rencontrent des personnes, des événements ou des objets, ils mettent en œuvre ces vérités. Ils mettront la vérité en pratique, elle deviendra leur propre réalité et une partie de leur propre vie. Cela deviendra les lignes directrices et les principes selon lesquels ils se conduisent et font les choses : cela deviendra ce qu’ils vivent et manifestent. En écoutant un sermon, ceux qui n’aiment pas la vérité admettront aussi qu’il est juste et penseront tout comprendre. Ils ont enregistré les doctrines au fond d’eux-mêmes, mais quels sont les principes et les directives qu’ils utilisent pour considérer quelque chose qu’ils le font ? Ils considèrent toujours les choses selon leurs propres intérêts ; ils ne considèrent pas les choses en utilisant la vérité. Ils ont peur que la pratique de la vérité les fasse perdre, et ils ont peur d’être jugés et méprisés par les autres, de perdre la face. Ils vont et viennent dans leurs considérations, puis se disent finalement : “Je vais juste protéger mon statut, ma réputation et mes intérêts, c’est le principal. Quand ces choses seront satisfaites, je serai content. Si ces choses ne sont pas satisfaites, je ne serai pas heureux de pratiquer la vérité, et je ne la trouverai pas agréable.” Est-ce là une personne qui aime la vérité ? Absolument pas » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que faire un devoir de manière adéquate n’est pas seulement une question de calibre, de dons, ou d’âge. La clé est de savoir si l’on aime la vérité et si on la met en pratique. Si on n’aime pas la vérité ou on ne la met pas en pratique, si on pense uniquement à son statut quand on parle et agit, et qu’on ne soutient pas le travail de l’Église, peu importe son calibre ou ses dons, on aura du mal à bien faire son devoir. J’ai toujours pensé que quelqu’un doté d’un bon calibre et de pensées flexibles accomplirait bien son devoir, tandis qu’un individu plus âgé et manquant de calibre ne réussirait pas en dépit de tous ses efforts. Je n’avais pas compris la vérité. J’avais toujours regardé les gens et les choses à travers mes propres notions. J’étais tellement stupide et ignorante ! Dieu accorde à chacun un calibre et des dons différents. Il a besoin de choses différentes de notre part. L’Église fait en sorte que nous travaillions ensemble, permettant à chacun de jouer sur ses points forts et de compenser les points faibles des autres. C’est alors que nous pouvons bien accomplir nos devoirs ensemble. Avoir deux partenaires possédant un bon calibre pouvait accroître notre efficacité au travail. Nous pouvions ainsi résoudre les problèmes plus rapidement, et notre travail ne prenait pas de retard. Si j’avais su me débarrasser de mon égo et apprendre des forces des autres, n’aurais-je pas progressé plus rapidement ? Je n’avais pas le calibre de mes partenaires, mais je n’étais pas mauvaise au point de ne pas pouvoir faire le travail. Quand j’ai eu la bonne attitude, que j’ai été prête à faire des efforts dans mon devoir et à le prendre au sérieux, j’ai pu voir les problèmes plus clairement et les résoudre plus rapidement. J’ai dû cesser de penser aux gains et aux pertes personnelles quant à mon nom et à mon statut. Après cela, j’ai travaillé à la réalisation des exigences de Dieu, je n’étais plus en concurrence avec mes partenaires, et j’ai mis tout mon cœur dans mon devoir. Mon état a graduellement changé avec le temps, et mon travail s’est amélioré.
J’ai été choquée lorsque le même problème est réapparu peu de temps après. Des nouveaux croyants, qui venaient d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours, ont été transférés dans notre Église. Zhijian et moi étions chargés de les abreuver. Bien qu’il ait commencé à réaliser le travail d’abreuvement depuis peu, il était capable de trouver les paroles de Dieu adaptées pour résoudre leurs problèmes et son échange était vraiment clair. Je pouvais résoudre certains de leurs problèmes, mais je ne communiquais pas aussi clairement que lui. Les nouveaux arrivants ont plus apprécié l’échange de Zhijian que le mien. J’étais vraiment envieuse. Zhijian avait progressé si rapidement, après si peu de temps au travail, alors qu’il m’avait fallu des années pour atteindre ce niveau. Je me suis vraiment sentie inférieure à lui. Quand je voyais que des gens qui avaient des problèmes sollicitaient Zhijian pour les traiter, j’étais particulièrement envieuse. Avoir un bon calibre fait une réelle différence. Ainsi, non seulement il gagnait l’admiration des autres, mais il devait mettre moins d’efforts dans son devoir et obtenait de meilleurs résultats. Si j’avais le même calibre que Zhijian, peut-être que tout le monde m’admirerait aussi. Mais j’avais déjà plus de 50 ans et je manquais de calibre. Je resterais bloquée à ce niveau en dépit de tous mes efforts. J’ai aussitôt perdu la motivation pour mon devoir. Chaque fois qu’un nouveau croyant posait une question lors d’une réunion, je demandais à Zhijian d’y répondre, et j’ajoutais juste quelques commentaires. Je suis devenue de plus en plus passive dans mon devoir, et je me suis éloignée de Dieu. Je ne savais pas quoi dire dans mes prières. Parfois, la nuit, je m’endormais même en priant. Comprenant que j’étais dans un état dangereux, j’ai cherché et médité. Lorsque je sentais que je manquais de calibre, je devenais négative et passive dans mon devoir : quel tempérament corrompu cela cachait-il ?
Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Que personne ne se croie parfait, distingué et noble ou différent des autres : tout cela est le résultat du tempérament arrogant des hommes et de leur ignorance. Se croire toujours unique, c’est le résultat d’un tempérament arrogant. N’être jamais capable d’accepter ses insuffisances ni de regarder en face ses erreurs et ses échecs, c’est le résultat d’un tempérament arrogant. Ne jamais accepter que les autres soient supérieurs ou plus forts que soi, c’est le résultat d’un tempérament arrogant ; ne jamais permettre aux autres d’être supérieurs à soi ou plus forts que soit, c’est le résultat d’un tempérament arrogant ; ne jamais accepter que les autres aient de meilleures pensées, formulent de meilleures suggestions ou aient de meilleures idées que soi, et quand c’est le cas, devenir négatif, ne pas vouloir parler, être affligé, découragé et troublé, tout cela est le résultat d’un tempérament arrogant » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Ces paroles de Dieu ont révélé mon véritable état. Je comparais mon calibre avec celui de mes partenaires. Je devenais négative et me mettais en retrait lorsque je ne me sentais pas à la hauteur. C’était provoqué par un tempérament arrogant. En raison de mon arrogance, je ne pouvais pas faire face correctement à mes propres faiblesses et lacunes. Je ne pouvais pas accepter le fait que d’autres soient meilleurs ou plus capables que moi. Voyant mes partenaires plus forts que moi en tout, prendre le devant de la scène dans le groupe et gagner l’admiration et l’approbation de tous, je me sentais mal à l’aise, déséquilibrée. Je ne pouvais pas accepter cette réalité. Même si je reconnaissais que mon calibre était inférieur à celui des autres, je ne l’admettais pas dans mon cœur. Je continuais à rivaliser secrètement avec eux. J’étais déterminée à leur faire concurrence, à me comparer à eux. Lorsque je ne pouvais pas les surpasser, je devenais négative et manquais d’énergie dans mon devoir. N’était-ce pas mon tempérament arrogant qui agissait ? J’étais tellement arrogante et ignorante !
J’ai repensé à un passage des paroles de Dieu dans lequel Il expose les tempéraments des antéchrists. Dieu dit : « Pour un antéchrist, le statut et le prestige sont sa vie et le but de toute sa vie. Dans tout ce qu’il fait, sa première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de mon prestige ? Est-ce que faire cela me donnera du prestige ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle il pense, ce qui est une preuve suffisante qu’il a le tempérament et l’essence des antéchrists ; autrement, il ne réfléchirait pas à ces problèmes. On peut dire que pour un antéchrist, le statut et le prestige ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins quelque chose d’étranger dont il pourrait se passer. Ils font partie de la nature des antéchrists, ils sont dans leurs os, dans leur sang, ils leur sont innés. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent un statut et du prestige : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? Le statut et le prestige sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils recherchent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et le prestige sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce pour quoi ils luttent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un poste élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence. Vous pourriez les mettre dans une forêt vierge au fond des montagnes, et ils ne mettraient toujours pas de côté leur poursuite du statut et du prestige. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel groupe de gens, et tout ce à quoi ils pourront penser, ce seront toujours le statut et le prestige. Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite du statut et du prestige comme équivalente à la foi en Dieu et lui accorde le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre statut et leur propre prestige. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la foi en Dieu et la poursuite de la vérité sont la poursuite du statut et du prestige ; la poursuite du statut et du prestige est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir un statut et du prestige, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont aucun prestige et aucun statut, que personne ne les admire, ne les vénère ni ne les suit, alors ils sont très frustrés, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en Dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont : afin qu’ils aient une voix dans l’Église, une réputation, afin qu’ils jouissent d’avantages et aient un statut : ils réfléchissent souvent à de telles choses. C’est là ce que ces gens poursuivent » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ces paroles de Dieu exposant les tempéraments des antéchrists étaient vraiment poignantes, difficiles pour moi. Leur quête de renommée et de statut n’est pas seulement temporaire, elle est au plus profond d’eux-mêmes, c’est la quête de toute une vie. Pour eux, le statut passe avant tout, il aussi important que leur vie elle-même. Les antéchrists veulent toujours un siège à la table et n’acceptent pas d’être inférieurs aux autres. Ils ont besoin de respect et d’admiration pour être motivés dans leur devoir. Sans cela, ils deviennent négatifs et se laissent aller, et ils perdent même l’intérêt pour la foi. En quoi mon comportement était-il différent de celui d’un antéchrist ? J’étais motivée dans mon devoir lorsque les autres m’admiraient et me valorisaient. Mais quand mes partenaires ont excellé et m’ont dépassé à tous égards, que mon désir de statut n’a pas été satisfait, je n’ai plus ressenti de fardeau dans mon devoir. Le travail d’abreuvement est si important aujourd’hui avec tous ces nouveaux arrivants qui ont un besoin urgent d’abreuvement. J’aurais dû les aider à apprendre la vérité et à comprendre l’œuvre de Dieu, à établir les racines sur le vrai chemin le plus vite possible. Mais je n’y mettais pas mon cœur. Je n’avais que renommée et statut dans mon cœur, et j’avais tout laissé à la charge de Zhijian. Je n’avais pas accompli mon devoir. Je n’avais aucune humanité ! Je n’ai pas ressenti de culpabilité ou de regret en accomplissant mal mon devoir. Voir ma réputation ou mon statut pâtir m’a été aussi douloureux que de perdre ma vie. Je calculais mes pertes et mes gains, et cela me rendait négative et faible. J’avais toujours espéré devenir comme mes partenaires, avoir un meilleur calibre, qu’on me pose des questions sur ce qui n’était pas clair, et qu’on me sollicite pour échanger, pour me permettre de prendre un rôle central dans le groupe. C’était ce que j’avais toujours recherché, ce que je voulais obtenir. Je voulais que les autres me respectent et m’admirent. Ce genre de poursuite et de perspective était celui d’un antéchrist, n’est-ce pas ? Puisque j’étais sur le mauvais chemin et que j’avais perdu la direction du Saint-Esprit, je n’accomplissais pas mon devoir. Donc, même si j’avais obtenu une position plus élevée et gagné l’admiration de tous, n’aurais-je pas fini par être rejetée par Dieu ? Lorsque je me suis rendu compte de cela, j’ai eu peur. J’ai vu qu’en poursuivant le statut, j’avais empreint un chemin contre Dieu ! Je voulais corriger ma poursuite erronée et cesser de concourir avec les autres. Je voulais accomplir mon devoir de la bonne manière.
Après cela, j’ai cherché un chemin de pratique. J’ai pensé à ces paroles de Dieu. « Que doit-on faire pour bien accomplir son devoir ? Il faut venir l’accomplir de tout son cœur et avec toute son énergie. Utiliser tout son cœur et toute son énergie, c’est focaliser toutes ses pensées sur l’accomplissement de son devoir et ne pas laisser d’autres choses les occuper, puis consacrer à la tâche l’énergie dont on dispose, l’intégralité de son pouvoir ainsi que son calibre, ses dons, ses forces et les choses que l’on a comprises. Si tu es dans la compréhension et l’acceptation et que tu as une bonne idée, tu dois communiquer avec les autres à ce sujet. Voilà ce que signifie coopérer en harmonie. C’est ainsi que tu accompliras ton devoir de façon satisfaisante. Si tu désires toujours tout assumer toi-même, si tu veux toujours réaliser de grandes choses tout seul, si tu veux toujours te mettre en avant à la place des autres, est-ce que tu accomplis ton devoir ? Ce que tu fais alors, cela s’appelle l’autocratie : c’est te donner en spectacle. C’est un comportement satanique et non l’accomplissement d’un devoir. Personne, quels que soient ses points forts, ses dons ou ses talents particuliers, ne peut assumer lui-même tout le travail : il faut apprendre à coopérer en harmonie si l’on veut bien faire le travail de l’Église. C’est pourquoi la coopération harmonieuse est un principe de la pratique de l’accomplissement de son devoir. Tant que tu y mets tout ton cœur, toute ton énergie et toute ta fidélité, et que tu offres tout ce que tu peux offrir, tu accomplis bien ton devoir » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. Mon calibre n’avait pas d’importance. Tant que j’avais un cœur honnête et travaillais bien avec les autres, que je faisais de mon mieux, et que je faisais correctement tout ce que j’avais à faire de façon honnête, cela serait conforme à la volonté de Dieu. En fait, Dieu nous a donné à tous les trois un calibre et des points forts différents pour nous permettre de nous compléter. Mes deux partenaires avaient un bon calibre et étaient efficaces au travail ; ils voyaient les éléments clés des problèmes. Ils compensaient ce qui me manquait. Mon calibre était quelque peu insuffisant, mais j’étais un peu plus âgée qu’eux, je pouvais donc penser aux choses de manière plus prudente, plus complète. Nous avions tous nos points forts, et travailler ensemble profiterait à notre travail. Mais au lieu de rechercher la vérité, je comparais les points forts de mes partenaires avec les miens. Cela me rendait négative et passive, m’empêchant d’accomplir mon devoir. Quand j’y repense, j’ai vraiment été stupide. À présent que je comprenais cela, je pouvais être plus proactive dans mon devoir. Peu importaient les difficultés ou les problèmes que je rencontrais, j’en discutais avec mes partenaires. Une fois que je n’ai plus été retenue par mon calibre ou par mon âge, je me suis sentie beaucoup plus détendue dans l’accomplissement de mon devoir. Lorsque nous coopérons pour valoriser les points forts de chacun, nous pouvons travailler ensemble en harmonie. Ainsi, tout le monde travaille bien ensemble, et notre travail d’abreuvement est plus efficace.
Cela m’a rappelé certaines paroles de Dieu : « Que vous soyez nombreux ou peu nombreux à remplir votre devoir ensemble, quelles que soient les circonstances et quel que soit le moment, n’oubliez pas cette seule chose : être en accord. En vivant dans cet état, vous pouvez avoir l’œuvre du Saint-Esprit » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Quand nous abandonnons renommée et statut, et travaillons bien avec les autres, nous recevons la direction du Saint-Esprit et obtenons de bons résultats dans nos devoirs.
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