L’arrestation de ma fille m’a révélée
Par Lin Zhi, ChineLe 14 octobre 2023 en début de soirée, une sœur m’a informée que la dirigeante de l’Église de Xinguang avait été arrêtée...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Ces dernières années, j’ai accompli mes devoirs loin de chez moi. Parfois, ma mère me manquait, mais mon devoir m’occupait et elle était encore jeune et en assez bonne santé, alors je ne me sentais pas trop contraint ni inquiet en faisant mon devoir. Puis, en septembre 2020, le Parti communiste s’est servi du recensement de la population comme excuse pour aller de maison en maison afin de chercher des croyants. Lors de ce recensement, j’ai été arrêté et détenu par la police. Lorsque j’ai été libéré sous caution et que je suis rentré chez moi, j’ai remarqué que ma mère avait beaucoup plus de cheveux blancs après toutes ces années passées loin l’un de l’autre, qu’elle avait beaucoup perdu en mobilité, et que sa maladie de l’estomac s’était intensifiée. Si elle mangeait quelque chose qu’il ne fallait pas, elle souffrait pendant des jours. Pour des raisons de sécurité, elle n’avait pas pu assister à des réunions et son état était mauvais. Et à cause de mes deux arrestations par la police, elle s’était tellement inquiétée qu’elle était devenue dépressive et ne voulait plus sortir de chez elle. Je me sentais vraiment mal. Mon père était décédé très tôt, et ma mère avait eu beaucoup de mal à nous mettre à l’école, ma sœur et moi. J’avais toujours voulu montrer une certaine filialité envers ma mère, mais n’avais jamais eu l’occasion de le faire. Maintenant que j’étais à la maison, je pouvais enfin m’occuper de ma mère.
Dès que je suis rentré chez moi, la Brigade de sécurité nationale est venue à la maison pour me dire que je devais me présenter tous les mois et signaler mon statut professionnel et mes déplacements. À cause de cela, je n’ai pas pu contacter l’Église et faire mon devoir, alors j’ai pris un emploi de photographe et le reste du temps, je m’occupais de ma mère. Quand j’avais le temps, je discutais avec ma mère de mes expériences ces dernières années, et ma sœur et moi l’emmenions également manger au restaurant. Parfois, je l’emmenais à l’hôpital pour des visites de contrôle et je lui achetais des compléments pour ses problèmes d’estomac. La police venait toujours chez nous et nous importunait, m’obligeant à leur rendre des comptes et à signer les « Trois Déclarations ». En voyant à quel point ils me contrôlaient et inquiète qu’il m’arrive quelque chose, ma mère est en fait devenue de plus en plus dépressive et a arrêté d’interagir avec les gens qui n’étaient pas membres de la famille. Elle ne sortait même pas faire les courses. J’étais vraiment inquiet de voir ma mère se comporter ainsi, et j’avais peur qu’elle développe une maladie mentale. Je faisais tout mon possible pour lui donner des conseils : j’échangeais avec elle, je la sortais pour l’aider à se détendre, mais rien n’y faisait. J’étais inquiet et anxieux. Tout ce que je pouvais faire, c’était travailler un peu plus pour avoir une vie meilleure, afin qu’elle ne se fasse pas autant de souci pour moi. C’est ainsi qu’une année s’était écoulée et que la police n’avait toujours pas relâché son emprise sur moi. Je ne pouvais toujours pas faire mon devoir à côté de chez moi. Plus tard, mes frères et sœurs ont demandé si je pouvais quitter la maison pour accomplir un devoir. Puisque ma mère n’allait pas bien et que je voulais m’occuper d’elle, j’ai refusé le mandat. Après ça, ils ont échangé avec moi à plusieurs reprises, m’ont soutenu et aidé, ont échangé sur l’intention de Dieu et ont espéré que je continuerais à faire mon devoir. J’avais le sentiment que c’était là l’amour et le salut de Dieu qui m’étaient donnés, mais je me sentais toujours tiraillé. Je me disais que si je partais de nouveau faire mon devoir, la police remarquerait forcément que j’avais arrêté de leur rendre des comptes, et qui sait quand je pourrais revenir chez moi. Ma mère n’était pas en bonne santé et son état était horrible. Si je restais auprès d’elle, je pourrais au moins prendre soin d’elle et pratiquer une certaine piété filiale. Deviendrait-elle encore plus dépressive si je partais ? Et si son état empirait et qu’elle développait une maladie mentale ? Que penseraient alors mes amis et les membres de ma famille de moi ? Ne penseraient-ils pas que je manque de piété filiale ? Pour ces raisons, je me sentais vraiment tiraillé et ne savais pas quoi faire.
Durant cette période, je suis tombé sur un passage des paroles de Dieu concernant la piété filiale. Dieu dit : « Dieu a d’abord dit aux hommes qu’ils devaient honorer leurs parents et par la suite, Il a mis en avant des exigences plus élevées pour que les gens pratiquent la vérité, accomplissent leurs devoirs et suivent Sa voie : à laquelle de ces propositions dois-tu adhérer ? (Aux exigences les plus élevées.) Est-il juste de pratiquer selon les exigences les plus élevées ? La vérité peut-elle être divisée en vérités supérieures et inférieures, ou en vérités anciennes et nouvelles ? (Non.) Alors, quand tu pratiques la vérité, à quoi dois-tu te conformer ? Que signifie pratiquer la vérité ? (Gérer les choses selon les principes.) Gérer les choses selon les principes est la chose la plus importante. Pratiquer la vérité signifie pratiquer les paroles de Dieu à différents moments, en différents lieux, dans différents environnements et dans différents contextes. Il ne s’agit pas d’appliquer obstinément des règles aux choses, il s’agit de défendre les vérités-principes. Voilà ce que signifie pratiquer la vérité. Ainsi, il n’y a tout simplement pas de conflit entre la pratique des paroles de Dieu et le respect des exigences mises en avant par Dieu. Pour le dire plus concrètement, il n’y a aucun conflit entre honorer tes parents et accomplir la commission et le devoir que Dieu t’a confiés. Quelles sont les paroles et les exigences actuelles de Dieu ? Tu dois d’abord considérer cette question. Dieu exige différentes choses de différentes personnes : Il a des exigences distinctes pour les unes et pour les autres. Ceux qui servent en tant que dirigeants et ouvriers ont été appelés par Dieu, ils doivent donc renoncer, et ils ne peuvent pas rester avec leurs parents et les honorer. Ils doivent accepter la commission de Dieu et renoncer à tout pour Le suivre. C’est une des situations possibles. Les croyants ordinaires n’ont pas été appelés par Dieu, ils peuvent donc rester avec leurs parents et les honorer. Il n’y a aucune récompense pour cela et ils n’obtiendront aucune bénédiction en retour, mais s’ils ne font pas preuve de piété filiale, alors ils manquent d’humanité. En fait, honorer ses parents n’est qu’une sorte de responsabilité, et cela ne relève pas de la pratique de la vérité. C’est obéir à Dieu qui est la pratique de la vérité, c’est accepter la commission de Dieu qui est une manifestation de soumission à Dieu, et ce sont ceux qui renoncent à tout pour accomplir leurs devoirs qui sont des disciples de Dieu. En somme, la tâche la plus importante qui t’attend est de bien faire ton devoir. C’est la pratique de la vérité, et c’est une manifestation de soumission à Dieu. Alors, quelle est la vérité que les gens doivent principalement pratiquer maintenant ? (Accomplir son devoir.) C’est vrai, accomplir loyalement son devoir, c’est pratiquer la vérité. Si une personne n’accomplit pas son devoir sincèrement, alors elle ne fait que rendre service » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (4)). À travers ces paroles de Dieu, je suis parvenu à connaître Son intention et Ses exigences. L’honneur envers les parents est une exigence que Dieu a autrefois mise en avant et qui devrait être pratiquée. Tant que cela n’a pas d’influence sur le devoir de la personne, s’occuper de ses parents et passer du temps avec eux, et faire en sorte qu’ils ne s’inquiètent pas et qu’ils ne soient pas anxieux est la responsabilité de chacun en tant que fils ou fille. Cependant, cela n’a rien à voir avec la pratique de la vérité et la soumission à Dieu. Lorsque ma mère est tombée malade, il était de ma responsabilité de l’emmener à l’hôpital et de lui acheter des compléments, mais je ne faisais que mon devoir filial, je ne pratiquais pas la vérité. Lorsque Dieu appelle et exige que les gens accomplissent leur devoir, même si l’exécution de ce devoir est incompatible avec la capacité des gens à être filiaux envers leurs parents, en tant qu’êtres créés, nous devons nous soumettre à Dieu et suivre la voie de Dieu pour mener à bien nos devoirs en tant qu’êtres créés. C’est là notre vocation céleste et l’intention et l’exigence actuelles de Dieu. En ayant pris conscience de cela, je savais ce que je devais décider pour aller de l’avant. C’est une période cruciale pour la grande expansion de l’Évangile du Règne, et il y a beaucoup de travail urgent à faire. J’avais tant profité de l’approvisionnement de la vérité de la part de Dieu, et la maison de Dieu m’avait cultivé pendant des années, alors bien entendu, je devais choisir de faire mon devoir pour satisfaire Dieu. Après tout, ma mère n’était pas en très bonne santé, mais elle pouvait très bien s’occuper d’elle, et mon oncle et ma sœur pouvaient également aider à s’occuper d’elle. Je devais mener à bien mon devoir : c’était là l’espoir et l’exigence de Dieu envers moi, et une nécessité pour que je poursuive la vérité et que je gagne le salut. Si je restais chez moi, je continuerais à être surveillé et contrôlé par la police, et je serais totalement incapable d’accomplir mon devoir et d’emprunter le chemin de la foi. Si je restais vraiment aux côtés de ma mère par filialité, je finirais par être lié par les préoccupations de ma famille et de ma chair et serais incapable de faire mon devoir. Je perdrais ma fonction d’être créé et perdrais ma chance d’être sauvé. J’ai pensé à une résolution que j’avais prise une fois devant Dieu : je dédierais ma vie entière à Dieu et me dépenserais pour Lui. J’ai aussi pensé à tout ce que j’avais appris en faisant mon devoir loin de chez moi, et à quel point ma vie avait évolué. Cela avait bien plus de valeur et de sens que de vivre dans ma chair et avec ma famille chez moi. Dieu me guidait sur ce chemin, un chemin qu’Il avait établi pour moi. J’étais disposé à continuer à l’emprunter.
Après ça, j’ai fait part à ma mère de mon projet de quitter la maison pour accomplir mon devoir. Ma mère était un peu réticente, mais elle a respecté ma décision. Les jours qui ont suivi, lorsque je ne travaillais pas, j’invitais ma mère à manger et boire les paroles de Dieu et à partager un échange. J’espérais qu’elle puisse sortir de sa dépression au plus vite. Quelques jours plus tard, j’ai tout mis en place à la maison et je suis parti. Peu de temps après, je me suis plongé dans mon devoir. Même si j’étais assez occupé, ma mère me manquait toujours autant, je ne pouvais pas m’en empêcher. Quand je pensais à son air triste et réticent lorsqu’elle m’avait vu quitter la maison, j’avais un pincement au cœur. À la maison, je pouvais passer du temps avec elle et discuter avec elle, pour qu’elle ne se sente pas aussi seule. Maintenant que j’étais parti, comment allait-elle s’en sortir toute seule ? Ma mère n’était pas en bonne santé et je craignais que sa santé qui se détériorait n’aggrave sa dépression. Si avec le temps, elle n’arrivait pas à se débarrasser de sa dépression, ferait-elle quelque chose de stupide ? Plus j’y pensais, plus je m’inquiétais. S’il devait arriver quelque chose à ma mère, les membres de ma famille diraient certainement du mal de moi. Avec tout cela à l’esprit, je suis devenu quelque peu distrait et n’arrivais pas à me concentrer sur mon devoir. Je savais que je devais me donner à fond dans mon devoir pendant que j’étais là, que mener à bien mon devoir pour satisfaire Dieu était essentiel, mais je n’arrivais pas à me débarrasser de ce sentiment de culpabilité et de remords envers ma mère. Plus tard, j’ai pensé aux paroles de Dieu qui disent : « Qui peut vraiment et complètement se dépenser pour Moi et offrir tout ce qu’il est pour Moi ? Vous manquez tous d’enthousiasme ; vos pensées tournent en rond, vous pensez à votre foyer, au monde extérieur, à la nourriture et aux vêtements. Malgré le fait que tu es ici devant Moi à faire des choses pour Moi, au fond de toi tu penses toujours à ta femme, à tes enfants et à tes parents à la maison. Est-ce que toutes ces choses sont ta propriété ? Pourquoi ne Me les confies-tu pas ? N’as-tu pas suffisamment foi en Moi ? Ou as-tu peur que Je fasse des arrangements inappropriés pour toi ? Pourquoi t’inquiètes-tu toujours au sujet de la famille de ta chair et te languis de ceux que tu aimes ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 59). En effet, la santé de ma mère, la gravité de sa dépression et son abattement n’étaient-ils pas entre les mains de Dieu ? J’avais beau m’inquiéter, cela ne résoudrait pas ses problèmes. Je devais tout mettre entre les mains de Dieu. Plus tard, j’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, que l’état de ma mère s’améliore ou non, et que son état de santé se détériore ou non, je sais que tout est entre Tes mains. S’il Te plaît, guide-la pour qu’elle sorte de son abattement et de sa grande tristesse. S’il y a une leçon qu’elle devrait tirer de ça, s’il Te plaît, guide-la pour qu’elle réfléchisse sur elle-même et qu’elle apprenne à faire l’expérience de Ton œuvre. Je suis disposé à tout mettre entre Tes mains et à me soumettre à Ta souveraineté et à Tes arrangements. » Après avoir prié, je me suis senti un peu plus à l’aise. Plus tard, j’ai écrit une lettre à ma mère, partageant tout ce que j’avais appris, et faisant remarquer quelques problèmes dans son expérience dans l’espoir qu’elle réfléchisse sur elle-même et qu’elle se connaisse elle-même. Peu de temps après, j’ai reçu une lettre de ma mère. Elle disait que peu après mon départ, les frères et sœurs avaient arrangé une vie d’Église pour elle. De plus, à travers les paroles de Dieu, elle était parvenue à comprendre les émotions négatives associées au fait qu’elle vivait dans un état de dépression et d’abattement. Son état s’était également beaucoup amélioré. J’étais tellement heureux quand j’ai appris cette nouvelle, et j’ai remercié Dieu.
Plus tard, quand j’ai lu l’échange de Dieu sur la vérité concernant la bonne manière de considérer la responsabilité d’une personne envers ses parents, je me suis tout de suite senti soulagé et j’ai gagné le bon point de vue et le bon principe de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Si les relations avec les parents sont les plus difficiles à gérer émotionnellement, elles ne sont en réalité pas pour autant totalement ingérables. Ce n’est qu’en comprenant la vérité que l’on peut aborder correctement et rationnellement cette question. Ne pars pas du point de vue des sentiments, ni des idées ou des façons de voir les choses des gens de ce monde. Au contraire, traite tes parents comme il se doit, conformément aux paroles de Dieu. Quel rôle jouent réellement les parents, que signifient réellement les enfants pour leurs parents, quelle attitude les enfants doivent-ils adopter envers leurs parents, et comment doit-on gérer et régler la relation parents-enfants ? Les gens ne doivent pas considérer ces choses sur la base de leurs sentiments ni se laisser influencer par des idées fausses ou l’avis général ; ils doivent les aborder correctement en se basant sur les paroles de Dieu. Si tu ne t’acquittes pas de tes responsabilités envers tes parents dans l’environnement prévu par Dieu, ou si tu ne joues aucun rôle dans leur vie, est-ce là un manque de piété filiale ? Ta conscience t’en fera-t-elle le reproche ? Tes voisins, tes camarades de classe et ta famille te réprimanderont et te critiqueront à ton insu. Ils te traiteront d’enfant indigne, en disant : “Tes parents ont fait tant de sacrifices pour toi, ils ont consenti tant d’efforts pour toi et ils ont fait tant de choses pour toi depuis que tu es tout petit, mais toi, enfant indigne que tu es, tu disparais sans laisser de traces, sans même donner de nouvelles et dire si tu es en sécurité. Non seulement tu ne reviens pas pour le Nouvel An, mais tu ne passes même pas un coup de téléphone, tu n’envoies aucune salutation à tes parents.” Chaque fois que tu entends ce genre de paroles, ta conscience saigne et pleure, et tu te sens jugé. “Oh, ils ont raison.” Tu es pris de bouffées de chaleur et ton cœur tremble comme s’il était piqué par des aiguilles. As-tu déjà éprouvé ce genre d’émotions ? (Oui, avant.) Les voisins et les membres de ta famille ont-ils raison de dire que tu es indigne ? […] Tout d’abord, la plupart des gens choisissent de quitter la maison pour remplir leurs devoirs en partie à cause de circonstances globales objectives qui les obligent à quitter leurs parents ; ils ne peuvent pas rester aux côtés de leurs parents pour s’occuper d’eux et les accompagner. Ce n’est pas qu’ils choisissent volontairement de quitter leurs parents ; la raison de ce choix est objective. Par ailleurs, d’un point de vue subjectif, tu quittes la maison pour accomplir tes devoirs et non parce que tu voulais quitter tes parents et échapper à tes responsabilités, mais en raison de l’appel de Dieu. Pour contribuer à l’œuvre de Dieu, accepter Son appel et accomplir les devoirs d’un être créé, tu n’avais pas d’autre choix que de quitter tes parents ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés pour les accompagner et prendre soin d’eux. Tu ne les as donc pas quittés pour fuir tes responsabilités, n’est-ce pas ? Les quitter pour fuir tes responsabilités et devoir les quitter pour répondre à l’appel de Dieu et accomplir tes devoirs, n’est-ce pas là deux choses de nature différente ? (Si.) Tu as dans le cœur des liens d’affection et des pensées pour tes parents ; tu n’es pas dénué de sentiments. Si les circonstances objectives le permettaient, et si tu étais en mesure de rester à leurs côtés tout en accomplissant tes devoirs, alors tu serais prêt à rester à leurs côtés, à prendre régulièrement soin d’eux et à assumer tes responsabilités. Mais en raison de circonstances objectives, tu as dû les quitter ; tu ne pouvais pas rester à leurs côtés. Ce n’est pas que tu ne voulais pas assumer tes responsabilités d’enfant, mais que tu ne pouvais pas le faire. N’est-ce pas là une chose d’une autre nature ? (Si.) Si tu avais quitté la maison pour éviter d’être digne et d’avoir à assumer tes responsabilités, cela aurait démontré de l’indignité et un manque d’humanité. Tes parents t’ont élevé, mais tu étais impatient de déployer tes ailes et de voler par toi-même. Tu ne veux pas voir tes parents, et tu ne prêtes pas attention aux difficultés qu’ils rencontrent. Même si tu as les moyens de les aider, tu ne le fais pas ; tu fais semblant de ne rien entendre et tu laisses les autres dire ce qu’ils veulent de toi – tu ne veux tout simplement pas assumer tes responsabilités. C’est cela être indigne. Mais est-ce le cas aujourd’hui ? (Non.) De nombreuses personnes ont quitté leur région, leur ville, leur province ou même leur pays pour remplir leurs devoirs, et elles sont déjà loin de leur ville natale. En outre, diverses raisons les empêchent de rester en contact avec leur famille. À l’occasion, elles demandent des nouvelles récentes de leurs parents auprès de personnes originaires de la même ville et sont soulagées d’apprendre que leurs parents sont toujours en bonne santé et qu’ils s’en sortent bien. En fait, tu n’es pas indigne ; tu n’as pas atteint le point où tu manquerais d’humanité, où tu ne voudrais même pas te soucier de tes parents ou assumer tes responsabilités à leur égard. C’est pour diverses raisons objectives que tu as dû faire ce choix, si bien que tu n’es pas indigne. Voilà les deux raisons. Mais il y en a une autre : si tes parents ne sont pas des personnes qui te persécutent particulièrement ou qui font obstacle à ta croyance en Dieu, s’ils te soutiennent dans ta croyance en Dieu, ou s’ils sont des frères et sœurs qui croient en Dieu comme toi, des membres de la maison de Dieu eux-mêmes, lequel d’entre vous ne prie pas silencieusement Dieu en pensant à ses parents au plus profond de lui-même ? Qui d’entre vous ne confie pas ses parents – ainsi que leur santé, leur sécurité et tous les besoins de leur vie – entre les mains de Dieu ? Confier tes parents entre les mains de Dieu est la meilleure façon de leur témoigner ton respect filial. Tu ne souhaites pas qu’ils rencontrent toutes sortes de difficultés dans leur vie ni qu’ils vivent mal, qu’ils mangent mal ou qu’ils soient en mauvaise santé. Dans les profondeurs de ton cœur, tu espères vraiment que Dieu les protégera et les gardera en sécurité. S’ils croient en Dieu, tu espères qu’ils pourront accomplir leurs propres devoirs et qu’ils pourront tenir ferme dans leur témoignage. Il s’agit là de l’accomplissement de nos responsabilités humaines ; les gens ne peuvent atteindre qu’un tel résultat avec leur propre humanité. En outre, le plus important est qu’après des années de croyance en Dieu et d’écoute de tant de vérités, les gens aient acquis un minimum d’entendement et de compréhension : le destin de l’homme est déterminé par le Ciel, l’homme vit entre les mains de Dieu, et bénéficier de l’attention et de la protection de Dieu est bien plus important que les préoccupations, la piété filiale ou la compagnie de ses enfants. N’es-tu pas soulagé de savoir que tes parents sont sous la protection de Dieu ? Tu n’as pas à t’inquiéter pour eux. Si tu t’inquiètes, c’est que tu n’as pas confiance en Dieu, que ta foi en Lui est trop faible. Si tu es très inquiet et très préoccupé par le sort de tes parents, il te faut prier Dieu souvent, les confier aux mains de Dieu et Le laisser orchestrer toute chose et arranger toute chose. Dieu régit le destin de l’humanité et Il régit son quotidien et tout ce qui lui arrive, alors pourquoi t’inquiéterais-tu encore ? Tu n’as même pas le contrôle sur ta propre vie, tu fais face toi-même à de nombreuses difficultés ; que pourrais-tu faire pour permettre à tes parents de vivre heureux chaque jour ? Tout ce que tu peux faire, c’est de tout confier à Dieu. S’ils sont croyants, demande à Dieu de les conduire sur le droit chemin pour qu’ils puissent finalement être sauvés. S’ils ne sont pas croyants, laisse-les suivre le chemin qu’ils veulent. Pour les parents plus cléments et qui ont un peu d’humanité, tu peux prier Dieu de les bénir afin qu’ils puissent passer les dernières années de leur vie dans le bonheur. Pour ce qui est de l’œuvre de Dieu, Il a pris Ses dispositions et les gens doivent s’y soumettre. Ainsi, dans l’ensemble, les gens ont conscience des responsabilités qu’ils assument envers leurs parents. Quelle que soit l’attitude à l’égard des parents que cette conscience entraîne, qu’il s’agisse d’inquiétude ou du choix d’être présent à leurs côtés, dans tous les cas, les gens ne doivent pas se sentir coupables ou avoir des cas de conscience parce qu’ils n’ont pas pu s’acquitter de leurs responsabilités à l’égard de leurs parents du fait de circonstances objectives. Ces questions, comme d’autres, semblables, ne devraient pas devenir des problèmes dans la vie des gens qui croient en Dieu ; elles devraient abandonnées. Pour tout ce qui concerne leurs responsabilités envers leurs parents, les gens devraient avoir à l’esprit ces conceptions précises et ne plus se sentir contraints. D’une part, tu sais au plus profond de toi-même que tu n’es pas indigne et que tu ne fuis pas tes responsabilités. D’autre part, tes parents sont entre les mains de Dieu, par conséquent, qu’y a-t-il encore à craindre ? Tous les soucis que l’on peut avoir sont superflus. Chacun vivra tranquillement selon la souveraineté et les dispositions de Dieu jusqu’à la fin, chacun atteindra le bout de son chemin, sans prendre de détours. Les gens n’ont donc plus à s’inquiéter à ce sujet. Être loyal ou non, avoir assumé ses responsabilités envers ses parents ou non, ou avoir une dette à honorer envers ses parents ou non, ce sont là des choses auxquelles tu n’as pas à penser ; ce sont des choses que tu dois abandonner » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). À travers les paroles de Dieu, j’ai vu que lorsque je suis parti de chez moi pour faire mon devoir et que je n’ai pas pu assumer mes responsabilités en tant que fils, je me suis senti coupable et j’ai eu peur d’être considéré comme un fils qui manque de piété filiale. J’ai vu que je ne pensais pas à partir de la perspective de la vérité et des paroles de Dieu quant à la manière de considérer correctement la responsabilité d’un fils ou d’une fille à l’égard de ses parents, Je considérais plutôt cette responsabilité en fonction de l’affection familiale d’une personne mondaine. En réalité, avoir la possibilité et la chance de s’occuper de ses parents mais ne pas réussir à être filial, et ne pas rester aux côtés de ses parents parce que l’on a reçu un appel de Dieu pour faire son devoir sont deux situations de nature complètement différente. Si un fils ou une fille vit avec ses parents et a le temps d’être filial envers eux, mais n’est pas disposé à assumer ses responsabilités envers ses parents à cause de ses propres intérêts et ses désirs, et ne s’occupe pas d’eux lorsqu’ils deviennent âgés et tombent malades, alors il manque d’humanité et a perdu toute conscience et raison qu’un être humain devrait avoir. Beaucoup d’entre nous qui croient en Dieu et Le suivent sont disposés à assumer leurs responsabilités envers leurs parents, et s’occupent d’eux du mieux qu’ils peuvent lorsqu’ils sont à leurs côtés. Cependant, à cause de la persécution du Parti communiste, beaucoup d’entre nous ne peuvent pas être chez eux et faire leur devoir là où ils vivent. Nous ne pouvons tout simplement pas vivre avec nos parents et pratiquer la piété filiale. De plus, parfois, en raison des besoins du travail de l’Église, nous devons partir de chez nous pour faire nos devoirs en tant qu’êtres créés et ne pouvons pas rester aux côtés de nos parents par filialité. Si les circonstances le permettent, nous espérons aussi pouvoir appeler régulièrement nos parents pour savoir comment ils vont et leur dire que nous allons bien, pour qu’ils ne s’inquiètent pas. Nous nous préoccupons énormément de nos parents dans nos cœurs. Parfois, nous prions également pour nos parents et mettons notre famille entre les mains de Dieu. Nous faisons de notre mieux pour pratiquer la piété filiale et assumer nos responsabilités chacun à notre manière et en fonction de nos situations respectives. Cela n’est pas la même chose que ce que les personnes mondaines appellent « manque de piété filiale ». Nous empruntons un autre chemin qu’eux, nous croyons en Dieu, Le suivons et empruntons le juste chemin de vie, et nous cherchons à accomplir nos devoirs et à suivre la volonté de Dieu. Nous assumons une bien plus grande responsabilité et une plus grande mission. Faire notre devoir est une question de pratique conformément à l’intention et aux exigences de Dieu, de pratique de la vérité et de soumission à Dieu. Cela va bien au-delà du critère de moralité et de conscience de l’homme. Lorsque j’ai réalisé cela, tout m’a paru beaucoup plus clair et j’ai eu le juste point de vue et la bonne attitude. Je ne craignais plus d’être ridiculisé par les personnes mondaines ou d’être accusé d’être sans piété filiale. À travers l’échange de Dieu, j’ai également clairement vu que je manquais de véritable foi en Dieu. Je n’avais pas réussi à voir que la mortalité et le destin de l’homme étaient entre les mains de Dieu. Quant à la santé de nos parents, à la maladie qu’ils pourraient contracter ou à la façon dont ils vivent en vieillissant, rien de tout cela ne pouvait être déterminé par de simples individus. Tout était prédéterminé par Dieu. À ce sujet, je devais reconnaître la souveraineté de Dieu et me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements. J’ai repensé à la période où j’étais encore chez moi, quand ma mère était tombée malade et que je l’avais emmenée partout voir des médecins. J’avais fixé des rendez-vous pour elle dès que des spécialistes étaient disponibles, mais bien qu’elle ait eu pris tous ces médicaments, non seulement son état ne s’était pas amélioré, mais il s’était en fait détérioré. Je n’avais rien pu faire pour ma mère en étant à ses côtés, je n’avais pas pu alléger ses souffrances le moins du monde. Lorsqu’elle avait sombré dans la dépression et la souffrance, j’avais pas mal échangé avec elle. Parfois, je l’avais guidée, et à d’autres moments, j’avais exposé ses problèmes, mais elle était bloquée dans un état inapproprié et ne voulait pas le corriger. Je ne pouvais vraiment rien faire malgré mes inquiétudes. Pourtant, quand je suis parti pour accomplir mon devoir, ma mère a quand même réussi à assister normalement aux réunions, et a été disposée à interagir avec les frères et sœurs, et son état s’est amélioré. J’ai vu que mes petites actions de piété filiale n’avaient pas vraiment été utiles. La protection et le soin de Dieu étaient bien plus importants que le fait que je reste à ses côtés pour m’occuper d’elle. J’ai vu que le bien-être et le bonheur des parents ne dépendaient pas du fait de savoir si leurs enfants étaient filiaux ou pas, mais dépendaient plutôt de la souveraineté et de la prédestination de Dieu. La meilleure façon de pratiquer en tant qu’enfants est de prier pour nos parents et de les mettre entièrement entre les mains de Dieu. Tout comme les paroles de Dieu le disent : « Confier tes parents entre les mains de Dieu est la meilleure façon de leur témoigner ton respect filial » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). Lorsque nous avons la foi que les arrangements de Dieu seront appropriés et que nous nous soumettons à la souveraineté de Dieu, nous vivons une vie détendue et insouciante.
Je n’avais rien saisi de tout cela auparavant. Je m’étais toujours senti coupable de ne pas être filial envers ma mère, et avais toujours craint que les autres me considèrent comme quelqu’un de peu filial et qu’ils parlent dans mon dos. Par conséquent, en faisant mon devoir, j’étais toujours préoccupé et je me sentais toujours contraint. Même si j’étais parti de chez moi pour accomplir mon devoir, mon cœur était souvent rempli d’inquiétudes pour ma mère. Je ne réussissais pas à mettre tout mon cœur dans mon devoir. Résultat, je ne parvenais pas à saisir les principes et les compétences, et les problèmes et les écarts apparaissaient souvent dans mon travail. Pourtant, je ne me sentais pas coupable et ne m’en voulais pas pour ça. Au lieu de ça, je me sentais souvent coupable de ne pas être filial envers ma mère. Mes priorités n’étaient-elles pas inversées ? J’étais rebelle envers Dieu ! C’était grâce à la souveraineté et à la prédestination de Dieu que j’avais des parents et une vie. Je suis avant toute chose un être créé, et en second lieu le fils de mes parents. Pourtant, j’essayais toujours de satisfaire mes besoins affectifs, et d’éviter d’être réprimandé par des personnes mondaines, mais je ne réussissais pas à assumer la responsabilité dans mon devoir. N’était-ce pas là un acte de trahison ? Comment pouvais-je affirmer avoir une véritable conscience ? J’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Tu auras préservé ta réputation d’enfant loyal, tu auras satisfait tes besoins affectifs, ta conscience n’aura jamais été remise en cause et tu auras rendu à tes parents ce qu’ils t’avaient donné, mais il y aura une chose que tu auras négligée et perdue : tu n’auras pas traité et géré toutes ces questions conformément aux paroles de Dieu, et tu auras perdu l’occasion d’accomplir le devoir qui t’incombe en tant qu’être créé. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que tu te seras montré loyal envers tes parents, mais que tu auras trahi Dieu. Tu auras fait preuve de piété filiale et satisfait les besoins affectifs charnels de tes parents, mais tu te seras rebellé contre Dieu. Tu auras préféré être un enfant loyal plutôt que d’accomplir les devoirs qui t’incombent en tant qu’être créé. C’est le plus grand manque de respect envers Dieu. Il ne te suffit pas d’être un enfant loyal, de ne pas avoir déçu tes parents, d’avoir une conscience et d’assumer tes responsabilités d’enfant pour que Dieu dise que tu fais partie de ceux qui se soumettent à Lui ou sont dotés d’humanité. Si tu te contentes de satisfaire les besoins de ta conscience et les besoins affectifs de ta chair, sans accepter les paroles de Dieu ou la vérité en tant que fondements et principes pour traiter ou aborder cette question, alors tu fais preuve de la plus grande rébellion contre Dieu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (16)). Le jugement des paroles de Dieu m’a directement piqué au vif. En effet, même si j’étais resté avec ma mère et que je m’étais occupé d’elle du mieux que j’avais pu, même si les personnes mondaines avaient pensé beaucoup de bien de moi et qu’on m’avait considéré comme un fils extrêmement filial, devant Dieu, j’aurais quand même perdu ma fonction et mon devoir en tant qu’être créé, j’aurais manqué du moindre brin de conscience envers Dieu, qui m’avait donné la vie et toutes choses. De ce fait, j’aurais été parmi les gens les plus rebelles et les plus réfractaires envers Dieu et n’aurais pas été digne de Son salut. En réalisant cela, je me suis senti très triste. J’ai vu que j’avais été trop profondément corrompu par Satan, que j’avais agi de manière peu consciencieuse envers Dieu, que j’avais manqué du moindre brin de sincérité et que j’avais totalement manqué d’humanité ! Je me suis rendu compte de mon devoir et de ma responsabilité, et j’ai arrêté d’être contraint par cette étiquette de « manque de piété filiale ». J’étais disposé à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, à faire ce dont j’étais capable dans mon devoir, et à mettre ma mère entre les mains de Dieu, espérant que Dieu nous guide à faire l’expérience de l’œuvre de Dieu dans nos vies et à mener à bien nos devoirs. Dieu soit loué pour m’avoir permis de faire le bon choix et d’avoir la bonne poursuite !
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