Final version Quand mon espoir d’être promue a été anéanti

2 avril 2025

Par Elena, États-Unis

En novembre 2020, j’ai commencé à pratiquer l’abreuvement les nouveaux venus. Peu de temps après, la dirigeante m’a demandé de prendre la responsabilité d’accueillir les réunions du groupe. J’ai alors pensé : « La dirigeante semble m’apprécier. Se pourrait-il qu’elle me cultive ? Si je travaille dur, peut-être que je pourrais être promue. » Ainsi, chaque fois que je voyais quelqu’un dans le groupe soulever un problème, je répondais activement. Lorsque je voyais de nouveaux frères et sœurs qui ne comprenaient pas quelque chose, je les aidais avec grand enthousiasme. Plus tard, le groupe a dû choisir deux dirigeantes, et je me suis dit : « Même si je ne fais ce devoir que depuis peu de temps, je suis considérée comme un membre important du groupe, la dirigeante me confie de plus en plus de nouveaux venus à abreuver, et tout le monde m’estime, je devrais donc être choisie comme dirigeante, non ? » Mais à ma grande surprise, deux sœurs qui abreuvaient les nouveaux venus depuis moins longtemps que moi ont été choisies comme dirigeantes. De plus, lorsque ces deux sœurs sont arrivées, c’est moi qui avais échangé avec elles sur les principes relatifs à l’accomplissement de ce devoir. En matière de principes, elles n’en comprenaient pas plus que moi, et en termes de nombre de gens abreuvés et de résultats issus des devoirs, elles étaient loin derrière moi. Pourquoi avaient-elles été choisies à ma place ? Qu’est-ce que les frères et les sœurs allaient penser de moi ? Diraient-ils que j’étais moins qualifiée que ces sœurs qui venaient d’arriver ? Plus j’y pensais, plus je me sentais aigrie et lésée. Les jours suivants, je n’ai pas cessé de penser à ça, même en mangeant et en dormant, et je ne parvenais pas à apaiser mon cœur. J’avais l’impression que peu importe ce que je faisais ou combien je souffrais, personne ne le voyait et que tout cela était vain. Suite à cela, bien que j’ai continué à faire mon devoir, j’ai perdu ma motivation. Lorsque je voyais quelqu’un dans le groupe soulever un problème, je ne prenais même pas la peine d’y répondre. Je me disais : « Je ne suis pas la dirigeante, pourquoi donc prendrais-je la peine de m’exprimer ? Quelqu’un répondra tôt ou tard. » Lorsque les frères et sœurs m’ont demandé d’accueillir une réunion, je n’ai pas voulu le faire. Je me suis dit : « Quel intérêt ? Accueillir des réunions ne m’octroie aucun statut concret, et personne ne me tiendra en haute estime pour cela. D’ailleurs, si je ne parviens pas à échanger sur une compréhension d’expérience concrète durant la réunion, ils pourraient tous penser que je ne détiens aucune verité-réalité et ils me mépriseraient. C’est vraiment une tâche ingrate. » J’ai beaucoup réfléchi à la question, mais je ne voulais vraiment pas faire ce devoir. Cependant, j’avais l’impression que si je refusais mon devoir, cela signifierait que je ne me soumettais pas, alors je l’ai accepté avec réticence. Après cela, je suis restée dans un état d’indifférence mitigée, et je n’avais aucun sens du fardeau à l’égard du travail. Petit à petit, j’ai trouvé mes devoirs de plus en plus difficiles, et lorsque les nouveaux venus rencontraient des difficultés ou avaient des notions sur l’œuvre de Dieu, je ne savais pas comment échanger sur la vérité pour résoudre ces problèmes. De plus en plus de nouveaux venus ont cessé de participer régulièrement aux réunions, et je n’ai fait aucun progrès dans mon entrée dans la vie. Chaque jour, je me contentais de faire mes devoirs machinalement. Lorsque j’ai entendu l’hymne : « Croire en Dieu sans gagner la vie mène à la punition » j’ai ressenti un réel sentiment de malaise dans mon cœur, comme si c’était moi qui serais punie si je continuais ainsi, et mon cœur s’est senti vraiment tourmenté.

Mon état s’était tellement détérioré que j’ai senti que je ne pouvais vraiment pas tenir plus longtemps. Je me suis donc ouverte et j’ai parlé de mon état avec la dirigeante. La dirigeante m’a lu un passage de la parole de Dieu : « Dans votre poursuite, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à émonder votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. […] Vous êtes maintenant ceux qui suivent, et vous avez acquis une certaine compréhension de cette étape de l’œuvre. Cependant, vous n’avez toujours pas mis de côté votre désir de statut. Lorsque votre statut est élevé, vous cherchez bien, mais lorsque votre statut est bas, vous ne cherchez plus. Les bénédictions du statut sont toujours dans votre esprit. Pourquoi la plupart des gens ne peuvent-ils pas sortir de la négativité ? N’est-ce pas toujours à cause de sombres perspectives ? […] Plus tu cherches de cette façon, moins tu récolteras. Plus quelqu’un a un grand désir de statut, plus il devra être émondé sérieusement et plus il devra subir un grand épurement. De tels hommes sont sans valeur ! Ils doivent être émondés et jugés de manière adéquate afin de pouvoir complètement laisser tomber ces choses. Si vous cherchez de cette façon jusqu’au bout, vous ne récolterez rien. Ceux qui ne cherchent pas la vie ne peuvent pas être transformés, et ceux qui n’ont pas soif de la vérité ne peuvent pas gagner la vérité. Tu ne te concentres pas sur la recherche de la transformation personnelle et sur l’entrée, mais tu te concentres toujours sur des désirs extravagants et sur des choses extravagantes qui limitent ton amour pour Dieu et qui t’empêchent de te rapprocher de Lui. Ces choses peuvent-elles te transformer ? Peuvent-elles t’amener dans le royaume ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Après m’avoir lu la parole de Dieu, la dirigeante m’a rappelé : « Plus on accorde de l’importance à son statut, plus Dieu arrange des situations pour nous révéler et nous émonder, et cela nous permet de reconnaître que nos points de vue sur la poursuite sont erronnés et de les modifier à temps. As-tu réfléchi aux raisons pour lesquelles les frères et sœurs ne t’ont pas choisie comme dirigeante ? Quels sont exactement tes problèmes ? Lorsque tu n’as pas été choisie comme dirigeante, tu as perdu ta motivation à faire ton devoir. Cela ne montre-t-il pas que tu poursuis le statut ? Tu poursuis continuellement le statut et tu agis pour les apparences. Même si l’on t’accorde ce statut, peux-tu bien faire le travail ? » C’est grâce au rappel de la dirigeante que j’ai commencé à réfléchir sur moi-même à la lumière des paroles de Dieu. Quand j’ai commencé à faire ce devoir, la dirigeante me chargeait souvent d’accueillir des réunions, et le nombre de nouveaux venus que j’étais chargée d’abreuver ne cessait d’augmenter. J’avais le sentiment d’être valorisée et perçue comme quelqu’un à promouvoir et à cultiver, et j’étais donc très motivée dans mon devoir. Qu’il s’agisse d’échanger durant les réunions ou d’abreuver les nouveaux venus, j’ai ressenti un grand sens du fardeau. Mais par la suite, deux sœurs qui avaient abreuvé les nouveaux venus depuis moins longtemps que moi ont été choisies comme dirigeantes, et je me suis sentie découragée. J’ai senti que la dirigeante les appréciait, et que les frères et les sœurs les respectaient et les admiraient, tandis que ma présence au sein du groupe importait peu. Suite à cela, ma motivation à faire mon devoir a soudainement disparu, et je ne pouvais plus me soucier des problèmes du groupe. Lorsque les frères et les sœurs me choisissaient en particulier pour accueillir une réunion, je me disais que ce devoir était insignifiant et qu’il ne m’aiderait pas à gagner l’admiration et l’estime des autres, c’est pourquoi je me suis contentée d’accomplir mon devoir de manière superficielle. C’est à ce moment-là que j’ai vu que mon état était exactement celui que Dieu avait exposé : « Lorsque votre statut est élevé, vous cherchez bien, mais lorsque votre statut est bas, vous ne cherchez plus. Les bénédictions du statut sont toujours dans votre esprit. » Ce que je poursuivais, c’était la réputation et le statut.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. […] Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite de la réputation et du statut comme équivalente à la foi en Dieu et lui accordent le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre réputation et leur propre statut. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la poursuite de la vérité dans leur foi en Dieu est la poursuite de la réputation et du statut ; la poursuite de la réputation et du statut est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir réputation et statut, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont ni réputation, ni gains, ni statut, que personne ne les admire, ne les estime ni ne les suit, alors ils sont très déçus, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens les écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont, afin qu’ils aient le dernier mot dans l’Église, ainsi que de la gloire, du gain et du statut ; ils se concentrent vraiment sur de telles choses dans leur cœur. C’est là ce que ces gens poursuivent » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Les paroles de Dieu exposent pleinement l’état et la condition véritables des antéchrists qui poursuivent la réputation et le statut. J’ai vu que, comme un antéchrist, j’avais accordé une grande importance à la réputation et au statut, voulant toujours occuper une position parmi les autres, voulant toujours être apprécié et admiré par les autres, espérant que les gens s’intéresseraient à ce que je disais et l’écouteraient, et ayant l’impression que ce n’était qu’ainsi que je pouvais avoir un sentiment de présence et que ma vie pouvait avoir de la valeur. J’avais l’impression que si je n’avais pas de statut et que je ne pouvais pas obtenir l’admiration et l’estime des autres, alors tout ce que je faisais n’avait pas de sens. Bien que je semblais croire en Dieu et faire mon devoir, en réalité, je ne faisais pas ces choses pour poursuivre la vérité, ni pour satisfaire Dieu ou pour honorer Ses intentions. Je considérais mon devoir comme un outil pour gagner un statut, et je ne pensais qu’à la position que j’occupais parmi les autres, et si je pouvais être admirée et appréciée par les autres. Je ne me suis jamais demandé quelles étaient les exigences ou les attentes de Dieu à mon égard dans ce domaine, ni comment je devais Le satisfaire. Lorsque je ne recevais pas l’admiration des autres dans l’exercice de mon devoir, je devenais même négative, négligente et remplie de plaintes. J’ai pris conscience que mes points de vue sur la poursuite étaient les mêmes que ceux d’un antéchrist, et que je plaçais la réputation et le statut au-dessus de tout le reste. L’Église m’avait donné l’occasion de faire mon devoir dans l’espoir que je poursuivrais la vérité dans mon devoir et que je me débarrasserais de mon tempérament corrompu pour atteindre le salut de Dieu. Mais je n’ai pas su distinguer le bien du mal, et après avoir travaillé un peu et gagné un certain capital, j’ai voulu prendre la tête du groupe et être admirée, et lorsque mon désir de statut n’a pas été satisfait, je n’ai plus voulu faire mon devoir. J’ai même utilisé mon devoir pour évacuer ma frustration, je ne voulais plus m’occuper des problèmes du groupe, et je n’ai pas du tout tenu compte des intérêts de l’Église. N’étais-je pas en train de m’opposer ouvertement à Dieu ? Du début jusqu’à la fin, j’avais utilisé mon devoir pour satisfaire mon ambition et mon désir d’être admirée par les autres. En quoi avais-je une quelconque humanité ou raison ? Les antéchrists ne poursuivent pas la vérité et leur cœur ne craint pas Dieu le moins du monde. Ils protègent uniquement leur réputation et leur statut personnels, et non le travail de l’Église, et ils n’ont aucune humanité. En quoi mon comportement était-il différent de celui d’un antéchrist ? En réfléchissant à cela, j’ai commencé à avoir peur, et j’ai senti que mon état était vraiment dangereux.

Plus tard, j’ai réfléchi à mon désir constant d’être promu, en me demandant : « Quels sont exactement les principes de l’Église pour promouvoir et cultiver les personnes ? » Un jour, lors d’une réunion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Quelles sont les normes exigées pour les superviseurs des différents travaux ? Il y en a trois principales. Premièrement, ils doivent être capables de saisir la vérité. Seules les personnes capables de saisir la vérité purement sans la déformer et de déduire plusieurs choses d’un seul fait possèdent un bon calibre. Ces personnes de bon calibre doivent au minimum avoir une compréhension spirituelle et être capables de manger et de boire les paroles de Dieu en toute indépendance. En mangeant et en buvant les paroles de Dieu, elles doivent être capables d’accepter, en toute indépendance, le jugement, le châtiment et l’émondage des paroles de Dieu, et de chercher la vérité afin de résoudre leurs propres notions, leur imagination et l’adultération de leur propre volonté, ainsi que leurs tempéraments corrompus – si elles atteignent cette norme, cela signifie qu’elles savent expérimenter l’œuvre de Dieu, et c’est la manifestation d’un bon calibre. Deuxièmement, elles doivent porter un fardeau pour le travail de l’Église. Les personnes qui portent vraiment un fardeau, non seulement sont enthousiastes, mais elles ont une véritable expérience de la vie, comprennent quelques vérités et peuvent percer à jour certains problèmes. Elles voient que dans le travail de l’Église et au sein du peuple élu de Dieu de nombreuses difficultés et problèmes doivent être résolus. Elles le voient de leurs yeux et s’en préoccupent dans leur cœur – telle est la signification de porter un fardeau pour le travail de l’Église. Si quelqu’un est simplement de bon calibre et capable de comprendre la vérité, mais s’il est paresseux, s’il convoite le confort de la chair, s’il n’est pas disposé à fournir un travail concret, et s’il travaille un peu seulement lorsque le Supérieur lui fixe un délai pour terminer ses tâches, lorsqu’il ne peut pas faire autrement, alors cette personne ne porte pas de fardeau. Les gens qui ne portent pas de fardeau sont ceux qui ne poursuivent pas la vérité, ceux qui n’ont pas le sens de la justice et les bons à rien qui passent leur journée à se goinfrer, sans réfléchir sérieusement à quoi que ce soit. Troisièmement, ces personnes doivent avoir une capacité de travail. Que faut-il entendre par “capacité de travail” ? Cela signifie simplement que ces personnes peuvent non seulement assigner le travail et donner des instructions aux gens, mais elles peuvent aussi identifier et résoudre les problèmes – c’est ce que signifie posséder une capacité de travail. En outre, elles doivent aussi posséder des compétences organisationnelles. Les personnes qui ont le sens de l’organisation sont particulièrement compétentes pour rassembler les gens, organiser et arranger le travail, résoudre les problèmes, et ce faisant, elles parviennent à convaincre véritablement les gens et à les faire obéir – c’est ce que signifie avoir des compétences organisationnelles. Celles qui ont une réelle capacité de travail peuvent exécuter des tâches spécifiques arrangées par la maison de Dieu, et travaillent rapidement et avec détermination, sans aucune négligence, et qui plus est, elles sont capables de bien faire diverses tâches. Ce sont les trois critères requis par la maison de Dieu pour cultiver les dirigeants et les ouvriers. Lorsqu’une personne répond à ces trois critères, il s’agit d’une personne rare et talentueuse qui doit être immédiatement promue, cultivée et formée, et qui, après avoir pratiqué pendant un certain temps, peut assumer le travail » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que, dans la maison de Dieu, le fait de promouvoir et de cultiver les gens ne dépend pas du fait que quelqu’un fait ses devoirs depuis plus longtemps, qu’il a le plus souffert ou qu’il entretient des relations plus étroites avec les responsables. Les facteurs les plus importants sont de savoir si une personne poursuit la vérité, de quelle façon elle traitait ses devoirs, et si elle peut considérer les intentions de Dieu et faire un réel travail. En me considérant à la lumière des exigences de Dieu, j’ai vu que je ne faisais pas d’efforts dans la poursuite de la vérité, et que je passais mes journées le cœur rempli de la poursuite du statut. Lorsque je n’ai pas obtenu de statut, je vivais dans la négativité et ma vie n’avait pas progressé pendant longtemps. Ce seul point montrait que je ne correspondais pas aux critères requis pour être promue. Par ailleurs, bien qu’en apparence, j’étais occupée à faire mon devoir, en réalité, je n’avais pas un véritable sens du fardeau, et j’étais uniquement concentrée sur l’exécution de mon travail pour sauver les apparences, et lorsque des problèmes ou des difficultés apparaissaient, je ne me concentrais pas sur la recherche de vérités-principes, ni n’essayais de synthétiser ou de réfléchir à ces choses. Souvent, je ne faisais les choses que lorsqu’on me le demandait, et c’est seulement lorsque la dirigeante soulignait mes problèmes et échangeait sur les principes avec moi que j’étais capable de résoudre les problèmes et de corriger les écarts. De même, lorsque le travail devenait très prenant, j’avais tendance à perdre mes moyens et j’étais incapable de distinguer ce qui était urgent de ce qui ne l’était pas. En réfléchissant à tout cela, j’ai vu que j’avais énormément de défauts, et que le fait que l’Église ne m’avait pas promue était entièrement dû à une évaluation basée sur les principes. Je ne reconnaissais pas du tout ma véritable stature et je manquais vraiment de conscience de soi. En réalité, même si je devenais dirigeante, même si cela m’apporterait un sentiment de prestige, je serais en réalité complètement incapable d’accomplir le travail réel d’une dirigeante, et si cela arrivait, je nuirais non seulement aux frères et aux sœurs, mais retarderait aussi le travail de l’Église. Les deux sœurs qui avaient été promues étaient plus pragmatiques dans leurs devoirs, et elles s’appliquaient davantage à réfléchir et à synthétiser les problèmes et les écarts qui survenaient dans leur travail. Lors des réunions, je les entendais souvent parler de la corruption qu’elles avaient révélée en faisant leurs devoirs et des domaines dans lesquels elles avaient des lacunes. Elles faisaient l’inventaire et réfléchissaient aux raisons de leurs échecs, et parlaient de la façon dont elles cherchaient la vérité pour comprendre l’intention de Dieu, et la façon dont elles s’en remettaient à Dieu pour résoudre les difficultés lorsqu’elles faisaient face à des problèmes, à de la négativité et à des revers. J’ai vu à quel point elles s’attachaient à réfléchir sur elles-mêmes à partir de la parole de Dieu en faisant leurs devoirs, et à la recherche des intentions de Dieu. J’ai vu aussi qu’elles investissaient des efforts dans les principes, et bien qu’elles ne fassent ce devoir que depuis peu de temps, elles avaient l’œuvre et la direction du Saint-Esprit, et après quelques temps, elles avaient accompli de grands progrès. À ce stade, j’ai compris que, devant cette révélation, l’intention de Dieu était de me permettre de me connaître, afin que je puisse corriger à temps mes mauvais points de vue sur la poursuite et me concentrer sur la poursuite de la vérité, pour que je puisse progresser et changer. En prenant conscience de ces choses, je n’ai plus eu d’incompréhensions ou de résistance, et je souhaitais seulement rechercher la vérité et réfléchir davantage sur moi-même à travers une telle situation.

Plus tard, j’ai encore réfléchi. J’ai vu que cette fois-ci, lorsque je n’avais pas été promue, j’avais sombré dans la négativité car j’avais une perspective erronnée. J’imaginais que la promotion des personnes par l’Église ressemblait à la promotion des fonctionnaires dans le monde, et je pensais qu’être promue signifiait avoir un statut, donc lorsque je n’ai pas été promu, je suis devenue négative et faible, ne voulant rien faire. Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu, et j’ai compris un peu mieux l’objectif et la signification de la promotion et de la culture des personnes par l’Église. Dieu dit : « Quelles sont les exigences de la maison de Dieu à l’égard des diverses personnes talentueuses qui sont promues et cultivées ? Pour être promues et cultivées par la maison de Dieu, elles doivent au minimum être dotées de conscience et de raison, accepter la vérité, faire leur devoir avec loyauté, se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, être capables d’accepter et de se soumettre lorsqu’elles sont confrontées au fait d’être émondées. L’effet à atteindre par les personnes cultivées et formées par la maison de Dieu n’est pas qu’elles deviennent des fonctionnaires ou des patrons, ou qu’elles mènent le groupe ; et ce n’est pas non plus qu’elles conseillent les gens sur leur façon de penser, et bien entendu, encore moins qu’elles possèdent de meilleures compétences professionnelles, un niveau d’éducation plus élevé, une meilleure réputation, ou qu’elles soient mentionnées de la même façon que ceux qui sont réputés dans le monde pour leurs compétences professionnelles ou leurs exploits politiques. L’effet à atteindre est plutôt que ces personnes comprennent la vérité et vivent les paroles de Dieu et deviennent des personnes qui craignent Dieu et s’éloignent du mal. En se formant, elles sont capables de comprendre la vérité, de saisir les vérités-principes, de savoir plus précisément en quoi consiste la foi en Dieu et comment suivre Dieu – ce qui est extrêmement bénéfique pour ceux qui poursuivent la vérité dans le but d’atteindre la perfection. C’est l’effet et la norme souhaités par la maison de Dieu lorsqu’elle promeut et cultive toutes sortes de personnes talentueuses, et c’est aussi la plus belle récompense obtenue par ceux qui sont promus et utilisés » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). « Tout le monde est égal devant la vérité. Ceux qui sont promus et cultivés ne valent pas vraiment mieux que les autres. Tout le monde a fait l’expérience de l’œuvre de Dieu pendant à peu près la même durée. Ceux qui n’ont pas été promus ni cultivés devraient aussi poursuivre la vérité en faisant leurs devoirs. Personne ne doit priver les autres du droit de poursuivre la vérité. Certains poursuivent la vérité avec plus d’ardeur et ont du calibre, ils sont donc promus et cultivés. Cela est requis par les besoins du travail de la maison de Dieu. Alors pourquoi la maison de Dieu a-t-elle de tels principes pour promouvoir et utiliser les gens ? Parce qu’il existe des différences dans le calibre et le caractère des gens, et que chaque personne choisit un chemin différent, cela produit des résultats différents dans la foi en Dieu des gens. Ceux qui poursuivent la vérité sont sauvés et deviennent le peuple du Règne, tandis que ceux qui n’acceptent absolument pas la vérité, qui ne sont pas fidèles en faisant leur devoir, sont éliminés. La maison de Dieu cultive et utilise les gens en fonction de leur poursuite de la vérité et de leur loyauté en faisant leur devoir. Y a-t-il une différence dans la hiérarchie des diverses personnes au sein de la maison de Dieu ? À l’heure actuelle, il n’y a pas de hiérarchie entre la position, la valeur, le statut, ou le titre de différentes personnes. Tout au moins, pendant la période durant laquelle Dieu œuvre pour sauver et guider les gens, il n’y a pas de différence de rang, de position, de valeur ou de statut. Les seules différences résident dans la répartition du travail et les rôles assumés dans le devoir. Bien sûr, pendant cette période, certaines personnes sont exceptionnellement promues et cultivées pour faire certaines tâches particulières, tandis que d’autres ne bénéficient pas de telles opportunités, en raison, notamment, de problèmes liés à leur calibre ou à leur environnement familial. Mais Dieu ne sauve-t-Il pas ceux qui n’ont pas bénéficié de telles opportunités ? Ce n’est pas le cas. Leur valeur et leur position sont-ils inférieurs à ceux des autres ? Non. Tous les hommes sont égaux devant la vérité, tous ont l’opportunité de poursuivre et de gagner la vérité, et Dieu traite chacun équitablement et rationnellement. À quel moment peut-on percevoir des différences notables dans la position, la valeur et le statut des gens ? Lorsqu’ils arrivent à la fin de leur chemin, que l’œuvre de Dieu est terminée et qu’une conclusion est finalement tirée sur les attitudes et les points de vue que chacun a montrés dans le processus de poursuite du salut et en faisant son devoir, ainsi que sur leurs diverses manifestations et attitudes envers Dieu – c’est-à-dire lorsque le carnet de notes de Dieu est complet – alors, puisque les résultats et le sort des gens seront différents, il y aura également des différences dans leur valeur, leur position et leur statut. Ce n’est qu’à cette condition que l’on peut entrevoir toutes ces choses et les vérifier de manière approximative, alors qu’aujourd’hui, tout le monde est pareil » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris que la maison de Dieu ne promeut et ne cultive pas les gens comme le fait le monde non-croyant, où les gens sont nommés fonctionnaires et se font un nom. La maison de Dieu promeut les gens pour leur donner davantage d’opportunités de se former. Dieu espère que dans leurs devoirs, les gens puissent comprendre la vérité, agir selon des principes, atteindre la connaissance et la soumission à Dieu, et apprendre comment faire leurs devoirs pour satisfaire les intentions de Dieu. Dans la maison de Dieu, il n’y a pas de différence de statut, quels que soient les devoirs, et parvenir à la vérité est la chose la plus importante. J’ai réfléchi aux nombreux défauts que j’avais révélés durant mon travail d’abreuvement des nouveaux venus. Parfois, quand les nouveaux venus mettaient en avant des notions ou des questions, je ne savais pas comment les résoudre, mais en cherchant la vérité et en réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai gagné une compréhension plus claire de certaines vérités, et j’ai développé davantage de patience et d’amour envers mes frères et sœurs. Tous ces gains ont été réalisés dans le cadre de l’abreuvement des nouveaux venus. J’ai repensé à la façon dont les frères et sœurs m’avaient choisie pour accueillir les réunions. Même si je ne gagnerais pas l’admiration des autres en faisant cela, cela m’encouragerait à réfléchir davantage à la vérité, à me rapprocher de Dieu, et à investir des efforts dans la poursuite de la vérité. En réfléchissant à tout cela, j’ai été profondément touchée et j’ai éprouvé des regrets. Je regrettais de n’avoir pas su ce qui était bon pour moi, d’avoir manqué de recul sur moi-même, et de n’avoir pas compris du tout les intentions minutieuses de Dieu. Ce qui m’a touché, c’est qu’en dépit d’avoir été si rebelle et d’avoir manqué de raison, Dieu a quand même utilisé Ses paroles pour m’éclairer et me guider à comprendre Son intention afin que je cesse de marcher sur le mauvais chemin. Mon coeur était rempli de gratitude envers Dieu, et j’ai décidé de ne plus poursuivre la réputation, le gain ou le statut. J’étais disposée à me repentir.

Plus tard, j’ai commencé à me concentrer sur la recherche de la vérité dans mes devoirs, et sans m’en rendre compte, j’ai gagné quelques éclairage et illumination, et j’ai compris certains principes, et j’ai gagné un chemin de pratique. Durant les réunions, je n’étais plus focalisée sur comment échanger d’une manière qui m’octroierait l’estime des gens, mais je me suis plutôt attachée à méditer les paroles de Dieu pour comprendre Ses intentions, réfléchissant sur moi-même à travers les paroles de Dieu, et j’ai pu voir plus clairement mon tempérament corrompu et le mauvais chemin que j’avais emprunté. En pratiquant ainsi, je me suis sentie beaucoup plus proche de Dieu. Plus tard, une sœur qui n’avait pas fait son devoir depuis longtemps fut promue au sein du groupe, et bien que mon cœur soit toujours un peu perturbé, j’ai pu voir cela correctement et ne pas être limitée par le statut, car je savais que j’avais trop de manque en matière de vérité. Ce dont j’avais besoin n’était pas l’admiration des autres, mais de comprendre davantage de vérité, d’abreuver correctement mes frères et sœurs et de mener à bien mes devoirs. Je me suis dit : « Même si je ne suis jamais promue, je me soumettrai tout de même à Dieu, me tiendrai à ma place, poursuivrai fermement la vérité et ferai correctement mes devoirs. » Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est que peu après, j’ai été sélectionnée pour être superviseuse du travail d’abreuvement. Lorsque cela s’est produit, je ne me suis pas réjouie du gain de ce statut, et j’ai plutôt considéré cela comme une responsabilité. J’avais beaucoup de manque, et mon tempérament corrompu était toujours très prononcé, et j’avais peur que mes anciens problèmes refassent surface et que je laisse tomber l’intention de Dieu, j’ai donc souvent prié Dieu, Lui demandant de me guider et de me protéger. Plus tard, en faisant mes devoirs, j’ai développé un certain cœur craignant Dieu, et j’ai commencé à prêter plus d’attention à mes devoirs et à y penser davantage. Le fait que je sois parvenue à cette compréhension et à ce changement est entièrement dû aux paroles de Dieu. Dieu soit loué !

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