Quand la maladie oculaire frappe soudainement

22 mars 2025

Par Mengnuan, Chine

Au début de l’année 2002, j’ai accepté l’œuvre de Dieu pour les derniers jours. En peu de temps, j’ai commencé à répandre l’Évangile et à abreuver les nouveaux arrivants, débordant de foi en Dieu et accomplissant mes devoirs jour après jour. Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, rien ne pouvait m’empêcher de faire mon devoir. Je me souviens d’une fois où je répandais l’Évangile, le potentiel destinataire m’a non seulement rejetée, mais m’a aussi montrée du doigt, m’a réprimantée et a menacé d’appeler la police. Je me suis sentie profondément humiliée et négative à ce moment-là, mais je me suis ensuite dit : « Si je peux supporter les moqueries et les insultes pour répandre l’Évangile, Dieu me bénira certainement. » Avec cette pensée, je me suis sentie mieux et j’ai continué mon devoir. Les années ont passé, et pendant que j’accomplissais mon devoir, bien que ma chair ait souffert et que mon amour-propre ait été blessé, j’ai également bénéficié de nombreuses bénédictions et de la grâce de Dieu. Au cours de ces années de croyance en Dieu, ma famille a connu la paix et a été épargnée par les catastrophes et les épreuves. Je me suis dit : « Ma foi en Dieu est certainement sincère. » Alors que je me sentais heureuse, un événement inattendu s’est produit.

C’était en juin 2008 et mes yeux se sont soudainement troublés, comme s’ils étaient recouverts de quelque chose. J’ai pensé qu’il s’agissait peut-être d’une irritation oculaire, je n’y ai donc pas prêté attention et j’ai continué à faire mon devoir, comme d’habitude. Je pensais que puisque je croyais en Dieu, Il me protégerait, et que même si j’étais malade, je devais continuer de faire mon devoir. Peut-être que yeux guériraient d’eux-mêmes. Mais contre toute attente, mon état s’est aggravé au lieu de s’améliorer. Ma vision devenait de plus en plus floue, et mes yeux n’arrivaient pas à voir net de loin, ce qui me donnait des vertiges. C’est alors que j’ai commencé à avoir peur. Si je ne me faisais pas soigner rapidement, qu’allait-il se passer si je manquais ma chance et que je devenais complètement aveugle ? Je me suis précipitée à l’hôpital du comté pour me faire examiner. Le médecin m’a dit qu’il n’y avait pas de problème grave et que quelques jours d’injections suffiraient à me guérir. Je me suis sentie soulagée. Mais après quelques jours d’injections sans amélioration, mes inquiétudes sont revenues : Et si je devenais aveugle ? Mais j’ai réfléchi à nouveau : « au fil des années de croyance en Dieu, j’ai répandu l’Évangile et j’ai abreuvé les nouveaux venus. Dieu me protégera sûrement, étant donné que j’ai renoncé à certaines choses et que je me suis dépensée sans compter. Je ne deviendrai pas aveugle, je ne devrais pas me faire peur. De plus, grâce à la technologie médicale avancée d’aujourd’hui, ma pathologie oculaire sera certainement soignable ».

Plus tard, mon mari m’a emmenée à l’hôpital de la ville pour consulter un ophtalmologiste et passer un scanner de l’œil. Le médecin m’a diagnostiqué un œdème rétinien. Au début, quelques jours de fluidothérapie ont permis d’obtenir une légère amélioration, mais cela n’a pas duré. Au contraire, mon état s’est aggravé en continuant la fluidothérapie, et parce que le médecin m’a prescrit un traitement hormonal, mon corps entier a commencé à gonfler. Ma vue s’est détériorée et est devenue si trouble que je pouvais à peine reconnaître quelqu’un. Je suis allée cinq fois à l’hôpital de la ville, et à chaque fois, l’état de mes yeux s’est aggravé. Le médecin s’est senti impuissant et m’a dit très sérieusement « Votre pathologie oculaire est difficile à guérir. Elle peut réapparaître plusieurs fois par an, et les récidives fréquentes peuvent conduire à la cécité des deux yeux. Vous risquez également de perdre tous vos cheveux et de souffrir de surdité. De plus, l’utilisation à long terme d’un traitement hormonal peut affaiblir les os. Si vous tombez, vos os risquent de se fracturer dans tout votre corps ». Les paroles du médecin m’ont frappé comme un coup de massue. Je me sentais faible de partout et j’avais du mal à croire que ce que le médecin avait dit était vrai. Je lui ai à nouveau posé la question, et la réponse était la même. À ce moment-là, tout mon corps s’est mis à trembler de manière incontrôlée. Et voilà, c’était fini ! Ma maladie était incurable ! De retour chez moi, je me suis sentie très déprimée et angoissée. J’ai commencé à penser que Dieu ne me protégeait pas et je n’ai pas voulu prier. Mes yeux continuaient à se brouiller et j’avais du mal à voir clair. Une fois, ma cousine est venue me rendre visite. Si elle n’avait pas parlé, je n’aurais pas su que c’était elle ; je ne voyais qu’une ombre noire devant moi. Je me suis dit : « Je suis encore si jeune. Si je deviens vraiment aveugle, ne vais-je pas devenir inutile ? Comment vais-je vivre ma vie à partir de maintenant ? » Peu à peu, je me suis repliée sur moi-même, je m’enfermais chez moi et j’évitais le monde. Je pleurais souvent et chaque jour me paraissait être une éternité. Mon mari, occupé par le travail des champs et l’entretien de la maison, commença à exprimer une certaine impatience. Il m’a dit plusieurs fois : « Tu ne peux même pas voir ou travailler. À quoi sers-tu ? Je devrais peut-être t’abandonner ! » Cela m’a rendue encore plus triste et amère. Dans ma douleur et mon impuissance, j’ai prié Dieu, « Dieu, pourquoi ai-je contracté cette maladie ? Maintenant que je ne vois plus, comment puis-je continuer à croire en Toi et à faire mon devoir ? Si je deviens vraiment aveugle, je ne pourrai pas prendre soin de moi, et encore moins travailler. Si je compte sur mon mari pour tout, il me prendra sûrement en grippe. J’ai toujours eu une haute estime de moi-même et je n’ai jamais voulu que les autres me méprisent. Comment vais-je pouvoir vivre désormais ? Dieu, même si mes bras ou mes jambes deviennent inutilisables, c’est mieux que de ne pas voir ! Dieu, je souffre tellement. Je T’en prie, enlève-moi cette maladie. Si je guéris, je ferai tout ce que Tu me demanderas. » Finalement, après avoir prié Dieu pendant un certain temps sans obtenir d’amélioration, j’ai perdu la foi et j’ai cessé de prier. Je pensais que puisque Dieu ne me protégeait pas et ne me sauvait pas, et que mon mari ne voulait pas de moi, à quoi bon vivre ? J’ai commencé à penser à la mort. Mais j’ai alors pensé : « Si je meurs, qu’arrivera-t-il à mon jeune fils ? » Plus tard, j’ai entendu parler d’un autre hôpital réputé pour le traitement des pathologies oculaires, mon mari et moi nous y sommes rapidement rendus. Nous sommes restés à l’hôpital pendant plus de dix jours pour le traitement, mais en fin de compte, la pathologie n’a pas été guérie. Six mois se sont écoulés et nous avons dépensé toutes nos économies. L’état de mes yeux ne s’est pas amélioré, il s’est même aggravé. J’ai complètement perdu l’espoir de guérir cette pathologie oculaire.

Alors que je souffrais et que j’étais désespérée, j’ai rencontré une sœur par hasard. Elle m’a rappelé : « Tu ne peux pas continuer à vivre dans ta maladie. Tu dois rechercher l’intention de Dieu, réfléchir sur toi-même et tirer des leçons de cette maladie. » Par cette phrase, elle m’a réveillée et j’ai pensé : « En effet. Depuis que je suis malade, je n’ai pas du tout réfléchi sur moi-même et Dieu n’a pas de place dans mon cœur. Je me suis concentrée uniquement sur la recherche de médecins, pensant que seuls les médecins et la technologie médicale avancée pouvaient guérir mes yeux. Comment ai-je pu oublier Dieu ? » Mais, je voulais lire les paroles de Dieu, et j’avais beau plisser les yeux, je ne pouvais pas les voir, et cela me rendait anxieuse. J’ai dû prier Dieu et Lui demander de me guider. Plus tard, je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Quand la maladie frappe, c’est dû à l’amour de Dieu et, à coup sûr, Sa bienveillance y est comprise. Même si ton corps peut endurer quelque souffrance, ne cultive aucune idée de Satan. Loue Dieu au milieu de la maladie et apprécie Dieu au milieu de ta louange. Ne te décourage pas face à la maladie, continue à chercher encore et encore, et n’abandonne pas, et Dieu t’illuminera et t’éclairera. À quoi ressemblait la foi de Job ? Dieu Tout-Puissant est un médecin tout-puissant ! Demeurer dans la maladie, c’est être malade, mais demeurer dans l’esprit, c’est être bien. Tant qu’il te restera un dernier souffle, Dieu ne te laissera pas mourir » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Oui, le Dieu Tout-Puissant est un médecin tout-puissant. Pendant cette période, je vivais dans la maladie et j’ai perdu la foi en Dieu. Je n’ai pas cherché l’intention de Dieu dans ma maladie, je n’ai pas non plus réfléchi sur moi-même et je n’ai pas tiré de leçons de ma maladie. J’étais vraiment insensible ! Ma maladie était entre les mains de Dieu et je ne pouvais pas perdre foi en Lui. Même si je ne comprenais toujours pas l’intention de Dieu, je voulais prier davantage Dieu et Lui demander de m’éclairer et de me guider pour que je réfléchisse et me connaisse en profondeur. Pendant cette période, je ne pouvais qu’écouter quelques lectures des paroles de Dieu. Parfois, lorsque j’entendais certaines paroles de Dieu sur la manière de Le prier dans la maladie, je pratiquais la prière en suivant le chemin de la pratique dans les paroles de Dieu. J’ai prié, « Dieu, mes prières précédentes manquaient de raison. Je T’ai même demandé de me laisser perdre l’usage de mes bras ou de mes jambes plutôt que de perdre la vue. Je T’ai aussi demandé de m’enlever cette maladie et j’ai promis de faire n’importe quel devoir si je guérissais. Mon Dieu, mes prières précédentes étaient vraiment déraisonnables ! »

Plus tard, j’ai entendu un passage des paroles de Dieu : « Considère les prières de Jésus. Il a prié dans le jardin de Gethsémani : “S’il est possible […]” C’est-à-dire, “Si cela peut se faire.” Cela a été dit dans le cadre d’une discussion. Il n’a pas dit : “Je T’implore.” Avec un cœur soumis et dans un état de soumission, Il a prié : “S’il est possible, que cette coupe s’éloigne de Moi ! Toutefois, non pas ce que Je désire, mais ce que Tu désires.” Il a continué à prier comme cela la deuxième fois, et la troisième fois, Il a prié : “Que Ta volonté soit faite.” Ayant compris le désir de Dieu le Père, Il a dit : “Que Ta volonté soit faite.” Il a pu Se soumettre totalement, sans aucun choix personnel. […] Cependant, les gens ne prient tout bonnement pas comme cela. Dans leurs prières, ils disent toujours : “Ô Dieu, je Te demande de faire ceci ou cela et Te demande de me guider en ceci ou cela et je Te demande de me préparer des conditions…” Peut-être que Dieu ne te préparera pas des conditions appropriées et qu’Il te fera subir cette difficulté et te donnera une leçon. Si tu pries toujours ainsi, “Dieu, je Te demande de faire des préparatifs pour moi et de me donner de la force”, c’est extrêmement déraisonnable ! Quand tu pries Dieu, tu dois être raisonnable, et tu devrais Le prier avec un cœur soumis. N’essaie pas de déterminer ce que tu feras. Si tu essaies de déterminer quoi faire avant de prier, ce n’est pas de la soumission envers Dieu. Dans la prière, ton cœur doit être soumis, et tu dois d’abord chercher avec Dieu. De cette manière, ton cœur sera naturellement éclairé pendant la prière, et tu sauras ce qu’il convient de faire. Passer de ton plan avant la prière au changement produit dans ton cœur après la prière est le résultat de l’œuvre du Saint-Esprit. Si tu as déjà pris ta propre décision et déterminé quoi faire, et qu’ensuite tu pries pour demander à Dieu Sa permission ou pour demander à Dieu de faire ce que tu veux, ce genre de prière est déraisonnable. Bien souvent, les prières des gens ne sont pas entendues par Dieu, précisément parce qu’ils ont déjà décidé quoi faire et qu’ils demandent simplement Sa permission à Dieu. Dieu dit alors : “Puisque tu as décidé quoi faire, pourquoi Me le demander ?” Ce genre de prière ressemble un peu à une tricherie à l’égard de Dieu et, par conséquent, leurs prières se tarissent » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, La signification de la prière et sa pratique). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai réalisé que mes prières ne visaient qu’à Lui demander de faire disparaître ma maladie. Je manquais de raison ! Comment pouvais-je, moi, un simple être créé, être qualifiée pour exiger de Dieu qu’il me guérisse ? Je voulais même que Dieu accomplisse mes intérêts personnels selon ma propre volonté. Je n’avais vraiment pas un cœur qui craignait Dieu ! J’ai alors pensé à la prière du Seigneur Jésus. Il savait que le fait d’être cloué sur la croix serait extrêmement douloureux, pourtant, Sa prière n’a pas exigé quoi que ce soit de Dieu. Il était prêt à se soumettre à la volonté du Père, même si cela signifiait souffrir. Je devrais rechercher l’intention de Dieu et me soumettre à Lui dans ma maladie. J’ai donc prié Dieu, « Dieu, je suis prête à prier avec un cœur de soumission et à rechercher Ton intention. Cette maladie n’est pas le fruit du hasard, mais je ne comprends toujours pas Ton intention. Je ne sais pas quelles leçons je dois tirer de cette maladie. Dieu, s’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi. » J’ai donc continué à prier Dieu de cette manière pendant un certain temps, et de façon inattendue, mes yeux ont commencé à s’améliorer. Lorsque je revisitais les paroles de Dieu, je voyais les choses plus clairement.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai mieux compris l’état dans lequel je me trouvais. Dieu dit : « Pour tout le monde, l’épurement est insoutenable et très difficile à accepter ; cependant, c’est au cours de l’épurement que Dieu rend manifeste Son juste tempérament envers l’homme et rend publiques Ses exigences pour l’homme, et fournit plus d’éclairage, plus d’émondage pratique. Par le biais de la comparaison des faits et de la vérité, l’homme gagne une plus grande connaissance de lui-même et de la vérité, et une plus grande compréhension des intentions de Dieu, permettant ainsi à l’homme d’avoir un amour plus vrai et plus pur pour Dieu. Tels sont les desseins de Dieu dans la réalisation de l’œuvre d’épurement. Toute l’œuvre que Dieu accomplit dans l’homme a ses propres objectifs et sa propre signification ; Dieu n’accomplit pas une œuvre sans signification, Il ne fait pas non plus une œuvre qui n’est pas bénéfique à l’homme. L’épurement ne signifie pas éloigner les gens de Dieu, ni ne signifie les détruire en enfer. Cela signifie plutôt changer le tempérament de l’homme pendant l’épurement, changer ses intentions, ses anciennes opinions, changer son amour pour Dieu et changer sa vie tout entière. L’épurement est un test pratique pour l’homme et une forme d’entraînement pratique, et ce n’est que pendant l’épurement que son amour peut servir sa fonction inhérente » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en faisant l’expérience de l’épurement que l’homme peut posséder l’amour véritable). Par les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu a utilisé cette maladie pour révéler les motifs et les impuretés de ma foi en Lui, principalement pour me purifier et me transformer. Telle était l’intention de Dieu. Pendant ces années de foi en Dieu, j’ai toujours pensé que tant que j’endurais la souffrance et que je payais le prix, Dieu se souviendrait de moi et me bénirait. J’ai même cru que notre vie familiale paisible, sans catastrophes ni difficultés pendant toutes ces années était sûrement due à ma bonne foi, qui m’avait valu la protection de Dieu. Puis, soudain, mes yeux n’ont plus vu aussi nettement, et j’ai prié Dieu de me guérir. Comme Dieu n’a pas agi selon ma demande, j’ai perdu la foi en Lui et j’ai commencé à m’en remettre aux médecins, croyant que des technologies médicales avancées pourraient guérir mes yeux. Mais lorsque les docteurs eux-mêmes sont devenus impuissants, j’ai sombré dans le désespoir et j’ai pensé à la mort. Pendant cette période, je n’ai jamais cherché l’intention de Dieu, et encore moins réfléchi sur moi-même. Maintenant, je vois que lorsque je pensais croire en Dieu et faire mon devoir, mes motifs étaient frelatés. Je me servais de Dieu, je Le trompais et j’essayais de négocier avec Lui ! Dieu merci ! Si je n’avais pas eu la révélation de cette maladie, je n’aurais pas compris ce que j’étais en train de faire.

Plus tard, j’ai lu d’autres passages des paroles de Dieu et j’ai mieux compris mes problèmes. Dieu Tout-Puissant dit : « Ce que tu cherches, c’est de pouvoir gagner la paix après avoir cru en Dieu : que tes enfants ne tombent pas malades, que ton mari ait un bon emploi, que ton fils trouve une bonne épouse, que ta fille trouve un mari décent, que tes bœufs et tes chevaux labourent bien la terre, que tu aies une année de beau temps pour tes récoltes. C’est ce que tu recherches. Ta poursuite n’est que de vivre dans le confort, qu’aucun accident n’arrive à ta famille, que les vents t’épargnent, qu’ils ne soufflent pas le sable dans ton visage, que les récoltes de ta famille ne soient pas inondées, que tu ne sois pas touché par les désastres, que tu puisses vivre dans l’étreinte de Dieu, que tu vives dans un nid douillet. Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? Les cochons ne poursuivent pas la vie de l’homme, ils ne cherchent pas à être purifiés et ils ne comprennent pas ce qu’est la vie. Chaque jour, après avoir mangé à satiété, ils dorment simplement. Je t’ai donné le vrai chemin, mais tu ne l’as pas gagné : tu restes les mains vides. Es-tu prêt à continuer dans cette vie, la vie d’un cochon ? Quelle est la signification de la vie de ces personnes ? Ta vie est méprisable et ignoble, tu vis au milieu de la souillure et de la débauche et tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de regarder Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). « Tous les humains corrompus vivent pour eux-mêmes. Chacun pour soi, Dieu pour tous : telle est, en résumé, la nature humaine. Les gens croient en Dieu pour leur propre bien ; quand ils renoncent à des choses et se dépensent pour Dieu, c’est afin d’être bénis, et quand ils sont loyaux à Son égard, c’est encore afin d’être récompensés. En somme, ils font tout cela dans le but d’être bénis, récompensés, et d’entrer dans le royaume des cieux. Au sein de la société, les gens travaillent pour leur profit personnel, et dans la maison de Dieu, ils font un devoir afin d’être bénis. C’est pour gagner des bénédictions que les gens renoncent à tout et qu’ils peuvent endurer beaucoup de souffrances : il n’y a pas de meilleure preuve de la nature satanique de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Tout ce que Dieu révèle est factuel. Ma foi en Dieu se limitait à rechercher la paix et la sécurité pour ma famille, dans l’idée que c’était ce que signifiait croire en Dieu. J’ai vécu selon les poisons sataniques de « Chacun pour soi et le diable pour tous », et « Ne lève jamais le petit doigt sans récompense. » Je n’ai donc cru en Dieu que pour rechercher la bénédiction et la paix pour moi-même, et j’ai accompli mes devoirs, renoncé à des choses et me suis dépensée pour gagner des récompenses dans le royaume des cieux, je faisais tout pour mon propre intérêt. Quand je croyais en Dieu et que j’ai vu Ses bénédictions et la paix de ma famille, j’ai pu renoncer à certaines choses et me dépenser pour Dieu. Je pensais être loyale envers Dieu et croire sincèrement en Lui, être quelqu’un qui aimait la vérité. Cependant, lorsque je suis tombée malade et que mes prières pour la guérison n’ont pas été exaucées, je me suis éloignée de Dieu et j’ai cessé de prier ou de m’appuyer sur Lui. Même si je ne pouvais pas voir avec mes yeux, je pouvais encore écouter les lectures des paroles de Dieu. Mais, même en somnolant dans le désœuvrement, je ne voulais pas entendre les paroles de Dieu. Mon cœur était complètement fermé à Dieu et je ne voulais pas m’approcher de Lui. Quelle différence y avait-il entre ma foi en Dieu et celle des religieux qui ne cherchent qu’à avoir le ventre plein ? Ils ne croient en Dieu que pour obtenir des avantages matériels et la paix, ils souhaitent le beau temps et la santé pour leur famille tout au long de l’année. Lorsqu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, et ils rencontrent parfois des désastres, ils s’éloignent de Dieu et Le trahissent. Je me suis rendu compte que j’étais comme eux, égoïste et vile, sans conscience ni raison ! Dieu avait exprimé tant de vérité, mais je ne la poursuivais pas, pas plus que je ne poursuivais la purification ou la transformation. Quelle différence y avait-il alors entre moi et des animaux comme les porcs et les chiens ?

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai compris ce qu’était la vraie foi en Dieu et ce que signifiait le fait de croire en Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « “La croyance en Dieu” signifie croire qu’il y a un Dieu ; c’est le concept le plus simple en ce qui concerne la foi en Dieu. De plus, croire qu’il y a un Dieu n’est pas la même chose que croire véritablement en Dieu ; au contraire, c’est une sorte de foi simple avec de fortes connotations religieuses. Voici ce que signifie la véritable foi en Dieu : sur la base d’une croyance que Dieu est souverain sur toutes choses, chacun fait l’expérience de Ses paroles et de Son œuvre, se libère de son tempérament corrompu, satisfait les intentions de Dieu et connaît Dieu. Seul un tel parcours peut être appelé “foi en Dieu”. Pourtant, les gens considèrent souvent que croire en Dieu est quelque chose de simple et de frivole. Les gens qui croient en Dieu de cette façon ne savent plus ce que cela signifie de croire en Dieu ; même s’il se peut qu’ils continuent de croire jusqu’au bout, ils n’obtiendront jamais l’approbation de Dieu, parce qu’ils empruntent le mauvais chemin. Aujourd’hui, il y a encore ceux qui croient en Dieu selon des paroles et une doctrine vide de sens. Ils ignorent qu’il leur manque l’essence de la croyance en Dieu et qu’ils ne peuvent pas obtenir l’approbation de Dieu. Malgré cela, ils prient Dieu pour qu’Il leur offre la sécurité et une grâce suffisante. Arrêtons-nous, faisons taire notre cœur et demandons-nous : croire en Dieu pourrait-il réellement être la chose la plus facile sur terre ? Croire en Dieu pourrait-il ne rien signifier de plus que recevoir beaucoup de grâces de Dieu ? Les gens qui croient en Dieu sans Le connaître, ou qui croient en Dieu, mais s’opposent à Lui sont-ils à même de satisfaire les intentions de Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Préface). En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris ce que signifie vraiment croire en Dieu. J’ai réalisé que pendant toutes ces années, j’avais vaguement cru en Dieu avec des notions, pensant que croire en Dieu ne servait qu’à gagner le centuple dans cette vie et la vie éternelle dans l’autre. Mon point de vue sur la croyance en Dieu était erroné et j’avais suivi un mauvais chemin. Ainsi, peu importe la durée de ma foi en Dieu, je ne parviendrais pas à Le connaître. Quelqu’un qui croit vraiment en Dieu, fait l’expérience des paroles de Dieu et de Son œuvre, apprend à connaître Dieu, se débarrasse de ses tempéraments corrompus et devient compatible avec Lui, tout cela en reconnaissant que Dieu est le Souverain de toutes choses. J’ai réfléchi à la foi de Pierre à l’ère de la Grâce : Le chemin qu’il a suivi était conforme à l’intention de Dieu. Il a privilégié la recherche de la vérité et a cherché à saisir les intentions de Dieu, même dans les plus petits détails de la vie quotidienne. De plus, Pierre s’est tenu dans la position d’un être créé et a accompli ses devoirs. Il a cherché à aimer Dieu et à se soumettre à Lui. Il a fini par être crucifié à l’envers pour Dieu, dans un témoignage splendide et saisissant. Comparée à Pierre, j’avais vraiment honte et j’étais embarrassée. J’ai prié Dieu en signe de repentance, « Dieu, je suis prête à me repentir devant Toi. Pour le temps qu’il me reste, je veux rechercher sincèrement la vérité, rechercher Tes intentions dans l’accomplissement de mes devoirs, réfléchir sur moi-même, et me concentrer sur mon entrée dans la vie. » C’est au cours de cette pathologie oculaire que j’ai réfléchi et que j’ai appris à connaître mes points de vue et le chemin que j’avais emprunté dans ma foi en Dieu. Au fur et à mesure que j’apprenais des leçons, mes yeux guérissaient.

Plus de dix ans se sont écoulés et ma pathologie n’a pas récidivé. Bien que j’aie failli perdre la vue et que j’aie souffert de la maladie, après avoir traversé cette épreuve, j’ai fait l’expérience des bonnes intentions de Dieu et j’ai vu clairement la vérité sur la façon dont j’avais été corrompue par Satan. J’ai également acquis une connaissance pratique de la méthode de travail de Dieu et de ses intentions réfléchies pour sauver les gens. C’est ce que je ne pourrais jamais acquérir dans un environnement confortable. Merci à Dieu pour Son salut !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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