M’accrocher fermement à mon devoir en situation dangereuse
Par Li Fang, ChineUn jour de juillet 2023, à mon retour d’une réunion, une sœur s’est précipitée vers moi et m’a dit qu’une diacre chargée...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En juillet 2021, je faisais de la production vidéo dans l’Église. Je savais que c’était un devoir très important, alors je passais beaucoup de temps chaque jour à regarder des tutoriels et à rechercher des informations. J’écoutais attentivement chaque fois que d’autres discutaient d’une compétence technique, et ensuite je l’analysais et la recherchais en détail, puis je l’utilisais vraiment. Je priais et sollicitais aussi l’aide de Dieu quand je rencontrais des difficultés. Après avoir tâtonné pendant un certain temps, mes compétences techniques se sont pas mal améliorées. Je trouvais des styles de production novateurs et je travaillais plus efficacement. Tout le monde m’admirait vraiment et venait me poser des questions sur des problèmes techniques. J’avais un véritable sentiment d’accomplissement. J’avais l’impression que tous mes efforts n’avaient pas été vains, et que j’en voyais finalement les fruits.
Voyant à quel point je réussissais dans la production vidéo, le superviseur m’a demandé de partager mes compétences techniques et mon expérience en matière de production avec les frères et sœurs. Même certains membres d’autres équipes demandaient spécialement à m’écouter parler. Je me sentais très heureux d’être capable de me mettre en avant. Mais, quand j’ai envisagé de partager les clés de mon succès, j’ai commencé à m’inquiéter. J’ai pensé : « Si je révèle l’essence de ces compétences et que tout le monde les apprend, ils deviendront tous progressivement plus efficaces dans leur travail. Et après, est-ce que quelqu’un viendront encore me demander de l’aide ? M’admireront-ils encore ? Il valait mieux ne pas tout leur dire. » Alors, j’ai expliqué certaines choses, mais j’en ai gardé d’autres pour moi. Je savais que ce n’était pas ce qu’il convenait de faire, mais je ravalais ce que j’avais sur le bout de la langue, pour mes propres intérêts. Plus tard, une sœur m’a dit : « Les vidéos faites selon tes instructions sont bien meilleures qu’avant, mais nous ne sommes toujours pas efficaces. Y a-t-il quelque chose que tu ne nous as pas encore appris ? » J’ai répondu nonchalamment : « C’est comme ça que je fais. Peut-être que vous avez besoin de plus de pratique pour devenir plus efficaces ? » Elle n’a rien ajouté. À l’époque, je me suis senti un peu mal et j’ai réalisé que c’était être fourbe, mais quand j’ai pensé que j’étais plus efficace que les autres dans mon travail, j’ai étouffé cette petite once de culpabilité.
Après un certain temps je produisais le plus de vidéos, et elles étaient de la meilleure qualité. En voyant ces chiffres, j’étais très content de moi et j’étais heureux d’avoir décidé de ne pas enseigner aux autres toute l’étendue de mes compétences. Sinon, je n’aurais pas eu les meilleurs chiffres. Juste au moment où je me sentais très satisfait de moi-même, le superviseur a découvert que je n’avais pas partagé toutes mes compétences avec les autres et il m’a émondé : « Tu es tellement égoïste ! Tu ne penses pas au travail de l’Église, tu penses uniquement à ta propre productivité. Tu veux juste te mettre en avant. Que peux-tu accomplir par toi-même ? Si tout le monde connaissait ces compétences, on pourrait améliorer l’avancement global de notre travail. » J’étais conscient que cela profiterait au travail de l’Église, mais quand je songeais que tous les autres deviendraient alors plus compétents et qu’ils ne m’admireraient plus, je me sentais vraiment tiraillé. J’ai prié : « Ô mon Dieu ! Ces derniers temps, je n’ai pas pu m’empêcher d’agir fourbement pour mes propres intérêts. Je ne veux plus vivre dans cette corruption. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne mon problème et me débarrasse de ce tempérament corrompu. »
Ensuite, lors de mes dévotions, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Les non-croyants ont un certain type de tempérament corrompu. Quand ils enseignent à d’autres personnes une connaissance professionnelle ou une compétence, ils se disent : “Une fois qu’un élève aura appris tout ce que le maître sait, le maître perdra son gagne-pain. Si j’enseigne tout ce que je sais aux autres, alors personne ne m’admirera plus ni ne me respectera et j’aurai perdu tout mon statut en tant qu’enseignant. Cela n’ira pas. Je ne peux pas leur apprendre tout ce que je sais, je dois retenir quelque chose. Je ne leur enseignerai que quatre-vingts pour cent de ce que je sais et je garderai le reste par-devers moi : c’est la seule façon de montrer que mes compétences sont supérieures à celles des autres.” Quelle sorte de tempérament est-ce là ? C’est de la tromperie. Lorsque vous enseignez aux autres, les assistez ou partagez avec eux quelque chose que vous avez étudié, quelle attitude devez-vous adopter ? (Je ne devrais épargner aucun effort et ne rien garder pour moi.) […] Si tu apportes tes dons et tes talents dans leur intégralité, ils seront bénéfiques à tous ceux qui font ce devoir, ainsi qu’au travail de l’Église. Ne te contente pas de dire à tout le monde des choses simples et de penser ensuite que tu t’es bien débrouillé ou que tu n’as rien gardé pour toi : cela ne fera pas l’affaire. Tu n’enseignes que quelques théories ou choses que les gens peuvent comprendre littéralement, mais l’essence et les points importants sont hors de portée d’un novice. Tu donnes seulement une vue d’ensemble, sans préciser ta pensée ou entrer dans les détails, tout en te disant encore dans ton for intérieur : “Bon, de toute façon, je te l’ai dit et je n’ai rien gardé pour moi de manière intentionnelle. Si tu ne comprends pas, c’est parce que ton calibre est trop médiocre, alors ne me tiens pas pour responsable. Nous n’aurons qu’à voir comment Dieu te guide à présent.” Une telle délibération contient de la tromperie, non ? N’est-elle pas égoïste et méprisable ? Pourquoi ne peux-tu pas enseigner aux gens tout ce que tu as dans ton cœur et tout ce que tu comprends ? Au lieu de cela, pourquoi gardes-tu pour toi certaines connaissances ? C’est un problème qui concerne tes intentions et ton tempérament. […] Si les gens ne poursuivent pas la vérité et vivent selon des tempéraments sataniques, comme les non-croyants, c’est trop fatigant. La concurrence sévit parmi les non-croyants. Maîtriser l’essence d’une compétence ou d’une profession n’est pas simple, et une fois que quelqu’un d’autre la découvre et la maîtrise lui-même, ton gagne-pain sera en danger. Afin de protéger ce gagne-pain, les gens sont poussés à agir de cette façon : ils doivent être prudents à tout moment. Ce qu’ils maîtrisent est leur monnaie la plus précieuse, c’est leur gagne-pain, leur capital, leur force vitale, et ils ne doivent laisser personne d’autre s’en mêler. Mais tu crois en Dieu : si tu penses ainsi et agis ainsi dans la maison de Dieu, rien ne te distingue d’un non-croyant » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Lire ce passage m’a donné le sentiment que Dieu me jugeait et m’exposait directement. J’ai compris qu’après des années de foi, mon tempérament de vie n’avait pas du tout changé. J’étais exactement comme un non-croyant, vivant selon des règles sataniques de survie, comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « Une fois qu’un élève aura appris tout ce que le maître sait, le maître perdra son gagne-pain ». Quand j’avais des compétences ou des techniques spéciales, je voulais les garder pour moi. Je n’acceptais pas de tout enseigner à quelqu’un d’autre aussi facilement et de risquer de perdre ma position et mon gagne-pain. Pendant cette période, ayant plus de compétences techniques que les autres et étant plus productif dans mon devoir, j’avais été assez content de moi et je m’étais réjoui d’être admiré. Le superviseur m’avait demandé de partager mes compétences, mais je ne leur avais pas tout dit, afin de pouvoir garder ma position. Je craignais que les autres ne me surpassent s’ils apprenaient tout, et que plus personne ne m’admire. Même lorsque la sœur venait me demander des choses individuellement, je cachais la vérité, ne lui disant pas tout. Je pratiquais la philosophie satanique du « Une fois qu’un élève aura appris tout ce que le maître sait, le maître perdra son gagne-pain ». Pour la réputation et le statut, j’étais fourbe et jouais à des jeux, craignant que si les autres maîtrisaient pleinement mes compétences clés, je n’aurais plus la possibilité de me mettre en avant. Je ne considérais pas du tout le travail de l’Église et je n’étais pas attentif à aux intentions de Dieu. Je traitais ces compétences comme mes propres outils personnels destinés à préserver ma réputation et mon statut. J’étais tellement égoïste, vil et dépourvu d’humanité ! J’ai prié Dieu, prête à mettre la vérité en pratique et à me rebeller contre la chair. J’ai pensé à quelque chose que Dieu avait dit : « Quand on leur présente pour la première fois un aspect spécifique d’un savoir professionnel, la plupart des gens ne peuvent en comprendre que le sens littéral : il faut pratiquer pendant un certain laps de temps avant que les points principaux et l’essence puissent être acquis. Si tu maîtrises déjà ces points plus subtils, tu devrais les dire directement aux autres. Ne les oblige pas à prendre un chemin aussi détourné et à passer autant de temps à tâtonner. C’est ta responsabilité ; c’est ce que tu devrais faire. Si tu leur dis ce qui te semble être les points principaux et l’essence, tu ne cacheras alors rien et tu ne seras pas égoïste » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique : je devais partager avec les frères et sœurs toutes mes techniques clés et mes connaissances liées à notre travail, afin que personne n’ait besoin de perdre plus de temps en abordant ce travail de façon détournée. Ils pourraient ensuite avoir plus d’inspirations en se basant sur ce fondement et continuer à s’améliorer dans leur devoir. Cela profiterait au travail de l’Église. De plus, j’avais des compétences professionnelles et j’étais raisonnablement efficace dans mon devoir, non pas parce que j’étais plus intelligent ou plus motivé que les autres, mais par la grâce de Dieu qui m’avait accordé ce trait d’inspiration. Je ne pouvais pas penser uniquement à mes propres intérêts, mais je devais assumer mes responsabilités et partager toutes mes connaissances avec les autres. Alors, notre travail dans son ensemble s’améliorerait. J’ai donc enseigné aux frères et sœurs toutes les compétences professionnelles que je connaissais, et, quand je découvrais une autre bonne technique, je leur en faisais part de mon propre chef. Au bout d’un moment, la productivité de notre équipe est montée en flèche et certains d’entre nous ont proposé des innovations basées sur les compétences que je leur avais enseignées.
Un mois plus tard, en raison de changements de personnel, le superviseur a demandé à Colin, le chef d’équipe, de prendre en charge une nouvelle équipe et il m’a dit de reprendre le poste de Colin. J’en ai été vraiment reconnaissant à Dieu et j’ai voulu bien faire ce travail. Comme les frères et sœurs de l’équipe de Colin étaient tous nouveaux et inexpérimentés en matière de montage vidéo, Colin en a envoyé quelques-uns, de bon calibre, dans notre équipe pour qu’ils apprennent de nous. Ils apprenaient tous rapidement, et il n’a pas fallu longtemps pour qu’ils maîtrisent bien les compétences et s’améliorent dans leur devoir. Je ne me sentais pas à l’aise, pensant : « Nous avons tout partagé avec vous. Si cela continue et que l’efficacité de votre équipe continue à s’améliorer, notre équipe ne risque-t-elle pas d’être surpassée par la leur ? » Aussi, j’ai retiré du groupe en ligne ceux qui étaient venus apprendre. J’ai également commencé à étudier les techniques de production et les compétences d’autres Églises. J’ai pensé que, comme ils avaient déjà acquis toutes les compétences qu’on connaissait auparavant, si on en apprenait de nouvelles et ne leur disait rien, ils ne pourraient pas nous surpasser. Mais à ma grande surprise, après les avoir retirés du groupe, non seulement la productivité de notre équipe n’a pas augmenté, mais elle a en fait chuté. Les membres de l’équipe ont traversé des états et des problèmes plus négatifs, et j’étais moi-même dans le brouillard. Je n’avais aucune idée pour faire des vidéos et je n’arrivais pas à résoudre les problèmes de l’équipe. J’ai compris que, si je ne changeais pas mon état, cela allait sûrement affecter la performance de l’équipe. J’ai prié Dieu : « Ô Dieu, ces derniers temps, dans mon devoir, j’ai beau faire des efforts, je suis simplement sans direction. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je me connaisse et que je me sorte de ce pétrin. »
Un jour, lors de mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Lorsque les gens vivent dans un état incorrect et ne prient pas Dieu ou ne cherchent pas la vérité, le Saint-Esprit les abandonne et Dieu n’est pas présent. Comment ceux qui ne cherchent pas la vérité peuvent-ils posséder l’œuvre du Saint-Esprit ? Dieu les déteste, aussi Sa face leur est cachée, et le Saint-Esprit leur est caché. Quand Dieu n’est plus à l’œuvre, tu peux faire ce que tu veux. Une fois qu’Il t’a mis de côté, n’es-tu pas fini ? Tu n’accompliras rien. Pourquoi est-ce que les non-croyants ont tant de mal à faire les choses ? N’est-ce pas qu’ils ne dévoilent rien ? Ils ne dévoilent rien et sont incapables d’accomplir quoi que ce soit : tout est très ardu, même les choses les plus simples. Telle est la vie sous l’emprise de Satan. Si vous faites comme les non-croyants, alors en quoi êtes-vous différents d’eux ? Il n’y a aucune différence. Si le pouvoir dans l’Église est exercé par ceux qui ne détiennent pas la vérité, s’il est exercé par ceux qui sont emplis de tempéraments sataniques, alors n’est-ce pas en réalité Satan qui détient le pouvoir ? Si les actions de ceux qui exercent le pouvoir dans l’Église sont, toutes, contraires à la vérité, alors l’œuvre du Saint-Esprit cesse et Dieu remet ces personnes à Satan. Une fois que les gens sont entre les mains de Satan, toutes les formes de laideur – jalousies et disputes, par exemple – émergent parmi eux. Qu’est-ce que ces phénomènes illustrent ? Le fait que l’œuvre du Saint-Esprit a cessé, qu’Il a abandonné et que Dieu n’est plus à l’œuvre. Sans l’œuvre de Dieu, à quoi servent les simples formules et doctrines que l’homme comprend ? Elles ne servent à rien. Lorsqu’une personne n’a plus l’œuvre du Saint-Esprit, elle est vide à l’intérieur, elle ne ressent plus rien, elle est comme morte, et à ce stade, elle est abasourdie. Toute l’inspiration, la sagesse, l’intelligence, la perspicacité et l’illumination de l’humanité viennent de Dieu ; tout cela est l’œuvre de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai senti Son tempérament juste. Dieu a une attitude différente envers les gens en fonction de leur comportement. Si quelqu’un a la bonne motivation dans son devoir, recherche la vérité et s’unit aux autres pour soutenir le travail de l’Église, il gagne l’œuvre du Saint-Esprit. Mais s’il ne pratique pas la vérité et vit dans son tempérament satanique, Dieu l’abandonne avec dégoût. J’ai pensé à ces frères et sœurs de l’autre équipe qui essayaient d’apprendre de nous. Quand j’avais vu qu’ils apprenaient vite, j’ai eu peur que nous soyons distancés, aussi je les avais retirés du groupe, ne les laissant pas continuer à participer à nos formations. J’avais agi exactement comme un non-croyant, jouant des tours et laissant une sortie – tout cela mes propres intérêts. Je craignais toujours que les autres ne me surpassent, et que cela affecte ma réputation et mon statut. J’étais incroyablement égoïste et méprisable. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Sans l’œuvre de Dieu, à quoi servent les simples formules et doctrines que l’homme comprend ? Elles ne servent à rien. Lorsqu’une personne n’a plus l’œuvre du Saint-Esprit, elle est vide à l’intérieur, elle ne ressent plus rien, elle est comme morte, et à ce stade, elle est abasourdie. » Quand j’avais commencé ce travail, j’avais voulu acquérir des compétences et faire mon devoir correctement. J’avais prié et cherché l’aide de Dieu quand je rencontrais des problèmes, j’avais rapidement appris et ne m’étais jamais senti fatigué. Mais depuis que j’avais commencé à vivre dans un état de compétitivité, sans chercher la vérité et en agissant par corruption à tout bout de champ, Dieu avait été dégoûté et m’avait abandonné. J’avais manqué de direction et de but dans mon devoir et je m’étais senti incompétent en tout. J’ai compris que, lorsque Dieu ne travaillait pas sur moi, le peu de connaissances professionnelles que j’avais devenait inutile. C’était la conséquence de ne pas avoir les bonnes motivations dans mon devoir, de toujours protéger mes propres intérêts et de ne pas pratiquer la vérité.
Ensuite, j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu, où Dieu expose la manière dont les antéchrists ne considèrent que leurs propres intérêts, sans penser aux intérêts de la maison de Dieu. Les paroles de Dieu disent : « Quel que soit le travail qu’ils entreprennent, les antéchrists ne s’intéressent jamais aux intérêts de la maison de Dieu. Ils ne se préoccupent que de savoir si leurs propres intérêts seront affectés, ne pensent qu’au peu de travail qui est juste sous leur nez et qui leur profite. Pour eux, le principal travail de l’Église est juste quelque chose qu’ils font pendant leur temps libre. Ils ne le prennent pas du tout au sérieux. Ils n’agissent que si on les pousse à agir, ils ne font que ce qu’ils aiment faire et n’accomplissent que le travail qui leur permet de préserver leur propre statut et leur propre pouvoir. À leurs yeux, tout travail arrangé par la maison de Dieu, le travail de diffusion de l’Évangile et l’entrée des élus de Dieu dans la vie ne sont pas importants. Peu importent les difficultés rencontrées par les autres dans leur travail, les problèmes qu’ils ont identifiés et qu’ils leur ont signalés, la sincérité de leurs paroles, les antéchrists les ignorent, ils ne s’impliquent pas, comme si cela n’avait rien à voir avec eux. Quelle que soit l’importance des problèmes qui émergent dans le travail de l’Église, ils y sont complètement indifférents. Même si un problème est juste sous leur nez, ils se contentent de le traiter pour la forme. Ce n’est qu’au moment où le Supérieur les émonde directement et leur ordonne de résoudre un problème que, de mauvaise grâce, ils fournissent un peu de travail concret et donnent quelque chose à voir au Supérieur ; peu après, ils poursuivront leurs propres affaires. Quand il s’agit du travail de l’Église, de choses importantes d’une portée plus large, ils sont indifférents et ne les prennent pas en compte. Ils ignorent même les problèmes qu’ils découvrent, et donnent des réponses superficielles ou bafouillent lorsque vous les interrogez sur des problèmes, les traitant seulement avec une grande réticence. Il s’agit là de la manifestation de l’égoïsme et de la vilenie, n’est-ce pas ? De plus, quel que soit le devoir que les antéchrists font, tout ce à quoi ils pensent est de savoir si cela leur permettra d’accéder au devant de la scène. Tant que cela peut améliorer leur réputation, ils se creusent les méninges pour trouver un moyen d’apprendre à le faire, à le mener à bien. Tout ce qui les intéresse, c’est de savoir si cela les distinguera. Quoi qu’ils fassent ou qu’ils pensent, ils ne se préoccupent que de leur propre réputation, gain et statut. Quel que soit le devoir qu’ils font, ils ne font que rivaliser pour savoir qui est au-dessus ou au-dessous, qui gagne et qui perd, qui a la meilleure réputation. Ils ne se soucient que du nombre de personnes qui les vénèrent et les admirent, du nombre de personnes qui leur obéissent et du nombre de leurs partisans. Ils n’échangent jamais sur la vérité et ne résolvent jamais de réels problèmes. Ils ne réfléchissent jamais à la façon de faire les choses selon le principe lorsqu’ils font leur devoir et ne se demandent jamais s’ils ont été loyaux, s’ils ont rempli leurs responsabilités, s’il y a eu des écarts ou des oublis dans leur travail, ou s’il existe des problèmes, ou ne prêtent pas non plus la moindre attention à ce que demande Dieu, ni aux intentions de Dieu. Ils n’accordent pas la moindre attention à toutes ces choses. Ils ne font que baisser la tête et faire des choses pour la réputation, le gain et le statut, pour satisfaire leurs propres ambitions et désirs. C’est la manifestation de l’égoïsme et de la vilenie, n’est-ce pas ? Cela expose pleinement la façon dont leur cœur déborde de leurs propres ambitions, désirs et exigences insensées. Tout ce qu’ils font est régi par leurs ambitions et leurs désirs. Quoi qu’ils fassent, la motivation et le point de départ sont leurs propres ambitions, désirs et exigences insensées. C’est la manifestation archétypale de l’égoïsme et de la vilenie » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 4 : Résumé du caractère des antéchrists et de leur tempérament-essence (Partie I)). Les paroles de Dieu exposent que les antéchrists ne font les choses que pour leur propre réputation et statut sans se soucier du travail de l’Église. Les arrangements de l’Église et les problèmes que les autres ont dans leur devoir n’ont aucune importance pour eux. Ils ferment les yeux sur toutes les difficultés auxquelles les frères et sœurs sont confrontés. Ils sont vraiment égoïstes et vils, et entièrement dépourvus d’humanité. J’ai regardé le comportement des antéchrists et j’ai réfléchi à la façon dont j’avais donné l’impression de souffrir et de payer un prix, et au fait que j’avais fait de mon mieux pour apprendre des compétences pour mon devoir, mais je n’avais pas considéré les intentions de Dieu. J’avais traité mon devoir comme un outil grâce auquel je pouvais acquérir un statut et une bonne réputation. Ma seule considération avait été de savoir si j’avais un statut parmi les gens, et si les autres m’admiraient et m’estimaient. Je ne pensais jamais à ce que Dieu exigeait ou à comment je devrais Le satisfaire. Quand j’avais obtenu quelques résultats dans mon devoir et que tout le monde était venu me poser des questions, mon désir de réputation et de statut avait été totalement satisfait. Lorsque j’avais partagé mes connaissances professionnelles avec les autres, j’avais été fourbe, avais joué à des jeux et avais retenu une partie de mes compétences clés. Je n’avais pas partagé toute l’étendue de mes compétences et avais retiré de notre groupe les personnes qui venaient apprendre, afin qu’elles ne puissent pas apprendre de nous, car j’avais craint qu’elles ne deviennent compétentes et ne me volent la vedette. Je savais que nous faisons des vidéos pour diffuser les paroles de Dieu, que j’aurais dû travailler aux côtés des autres d’un seul cœur et d’un seul esprit pour faire nos devoirs correctement, afin que davantage de ceux qui aspirent à l’apparition de Dieu puissent venir devant Lui plus tôt, rechercher la vérité et être sauvés, mais pour conserver ma propre réputation et mon propre statut, je n’avais pas été disposé à partager mes compétences avec qui que ce soit. J’avais traité mes compétences professionnelles et mes ressources d’apprentissage comme ma propriété personnelle pour en profiter seul. J’avais uniquement voulu me mettre en avant et satisfaire mon ambition et mon désir d’être admiré par les autres. Je n’avais pas du tout considéré le travail de l’Église ou les intentions de Dieu. En quoi mon comportement avait-il été différent de celui d’un antéchrist ? Cela semblait être un état vraiment dangereux, alors j’ai prié dans mon cœur : « Ô Dieu ! Je ne veux pas continuer à ignorer ma conscience et à ne penser qu’à mes intérêts. Je suis prêt à me repentir, à enseigner à tout le monde mes compétences, et à faire mon devoir correctement. »
Puis j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Si les gens ne comprennent pas la vérité, alors rien n’est plus difficile pour eux que d’abandonner leurs propres intérêts. C’est parce que leurs philosophies de vie sont : “Chacun pour soi, Dieu pour tous” et “L’homme meurt pour la richesse comme les oiseaux le font pour la nourriture”. De toute évidence, ils vivent pour leurs propres intérêts. Les gens pensent que sans leurs propres intérêts, s’ils devaient perdre leurs intérêts, ils ne pourraient pas survivre. C’est comme si leur survie était inséparable de leurs propres intérêts, donc la plupart des gens sont aveugles à tout sauf à leurs propres intérêts. Ils considèrent leurs propres intérêts comme supérieurs à toute autre chose, ils vivent pour leurs propres intérêts, et les amener à renoncer à leurs propres intérêts revient à leur demander de renoncer à leur propre vie. Alors, que faire dans de telles circonstances ? Les gens doivent accepter la vérité. Ce n’est que lorsqu’ils comprennent la vérité qu’ils peuvent percevoir l’essence de leurs propres intérêts. Ce n’est qu’alors qu’ils peuvent apprendre à y renoncer et à se rebeller contre eux, et être capables de supporter la douleur du renoncement à ce qu’ils aiment tant. Et quand tu pourras faire cela et abandonner tes propres intérêts, tu te sentiras plus serein et plus en paix dans ton cœur et, en faisant cela, tu auras vaincu la chair. Si tu t’accroches à tes intérêts et refuses d’y renoncer, et si tu n’acceptes pas le moins du monde la vérité, dans ton cœur, tu te diras peut-être : “Quel mal y a-t-il à essayer que cela me profite à moi-même et à refuser de subir la moindre perte ? Dieu ne m’a pas puni, et que peuvent me faire les gens ?” Personne ne peut rien te faire, mais avec une telle foi en Dieu, tu ne parviendras finalement pas à gagner la vérité et la vie. Ce sera une énorme perte pour toi. Tu ne pourras pas atteindre le salut. Existe-t-il un plus grand regret ? Voilà ce que donne finalement la poursuite de tes propres intérêts. Si les gens ne poursuivent que la réputation, le gain et le statut – s’ils ne poursuivent que leurs propres intérêts – alors ils ne gagneront jamais la vérité et la vie et, finalement, ce sont eux qui subiront une perte. Dieu sauve ceux qui poursuivent la vérité. Si tu n’acceptes pas la vérité et que tu es incapable de réfléchir à ton propre tempérament corrompu et de le connaître, alors tu ne te repentiras pas vraiment et tu n’auras aucune entrée dans la vie. Accepter la vérité et te connaître toi-même, voilà le chemin pour grandir dans la vie et pour atteindre le salut, c’est la possibilité pour toi de venir devant Dieu afin d’accepter Son examen, Son jugement et Son châtiment, et de gagner la vérité et la vie. Si tu renonces à poursuivre la vérité au profit de la poursuite de la réputation, du gain, du statut et de tes propres intérêts, cela équivaut à renoncer à la possibilité d’accepter le jugement et le châtiment de Dieu et d’atteindre le salut. Tu choisis la réputation, le gain, le statut et tes propres intérêts, mais ce que tu abandonnes, c’est la vérité, et ce que tu perds, c’est la vie et la chance d’être sauvé. Qu’est-ce qui compte le plus ? Si tu choisis tes propres intérêts et abandonnes la vérité, n’est-ce pas stupide ? Pour le dire en termes vernaculaires, c’est subir une grande perte pour un petit avantage. Réputation, gain, statut, argent et intérêts : tout cela est temporaire, éphémère, alors que la vérité et la vie sont éternelles et immuables. Si les gens résolvent les tempéraments corrompus qui leur font poursuivre la réputation, le gain et le statut, alors ils ont l’espoir d’atteindre le salut » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Connaître son tempérament est ce qui permet de le changer). De ces paroles de Dieu, j’ai compris que si je m’accrochais toujours à mes propres intérêts et que je négligeais totalement de pratiquer la vérité, ce serait moi qui subirais une perte, pas les autres. Je perdrais ma chance d’obtenir la vérité, me rendant parfaitement ridicule. Auparavant, j’avais vécu selon des philosophies sataniques. J’avais cru que « une fois qu’un élève aura appris tout ce que le maître sait, le maître perdra son gagne-pain », pensant qu’en enseignant aux autres ce que je savais, je serais perdant. S’ils étaient de bons apprenants et finissaient par accomplir plus de choses que moi, alors je n’aurais pas de statut spécial parmi les gens. Ce n’est qu’alors que j’ai compris que c’est une idée fausse satanique et une approche fourbe des choses. Vivre ainsi ne pouvait que me rendre de plus en plus égoïste, fourbe et dépourvu d’humanité. Je finirais révélé et éliminé par Dieu. Je devais mettre mes propres intérêts de côté et enseigner aux autres ce que je savais. Cela seul était conforme aux intentions de Dieu et était assumer mes responsabilités. C’était le moyen de me sentir en paix dans mon cœur. De plus, lorsque les frères et sœurs avaient de nouvelles idées qui s’appuyaient sur ce que je leur avais enseigné, cela pourrait augmenter d’un cran mes propres compétences. Ce n’était pas du tout une perte. Je ne voulais plus continuer à vivre de manière si égoïste, et chaque fois que j’avais une bonne approche ou une bonne compétence, je serais heureux de l’annoncer à tout le monde.
Un jour, une sœur m’a demandé comment améliorer l’efficacité du travail. Il m’est venu à l’esprit que si je partageais les méthodes de notre équipe avec elle, et que son équipe faisait mieux que nous, nous aurions l’air plus mauvais. Que penseraient alors les gens de moi ? Juste à ce moment-là, je me suis souvenu de ces paroles de Dieu : « Tu devrais être capable d’assumer tes responsabilités, de répondre à tes obligations et d’accomplir tes devoirs, et de mettre de côté tes désirs, intentions et motivations égoïstes. Tu dois montrer de la considération pour les intentions de Dieu, et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu es censé accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se comporter. C’est mener une vie franche et honnête, et ne pas être quelqu’un d’abject et de vil. C’est vivre de façon juste et honorable, plutôt que d’être méprisable, abject et bon à rien. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait agir et que c’est l’image que cette personne devrait vivre. Peu à peu, ton désir de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Cette sœur venait demander comment améliorer son efficacité parce qu’elle pensait au travail de l’Église. Je devais arrêter de penser à ma propre réputation et à mon statut, considérer les intérêts de l’Église, abandonner mes désirs et motivations égoïstes et aider les autres. Alors, j’ai dit à la sœur tout ce que je savais. Quand je l’ai fait, j’ai ressenti un sentiment de paix. À ma grande surprise, elle m’a également donné du bon matériel d’apprentissage, ce qui m’a aidé à améliorer mes compétences. J’étais tellement ému que je n’ai pas su quoi dire. J’ai juste remercié Dieu encore et encore dans mon cœur. Apprendre petit à petit à me libérer de mes intérêts personnels m’a permis de goûter à la douceur de la pratique de la vérité. Après cela, j’ai envoyé aux autres, en référence, tout le matériel d’apprentissage et les compétences et techniques utiles que j’avais rassemblés.
Cette expérience m’a montré à quel point j’avais été profondément corrompu par Satan. Mes intérêts personnels avaient été primordiaux en tout, et je n’avais pas pensé au travail de l’Église. J’avais révélé un tempérament égal à celui d’un antéchrist, mais Dieu ne m’avait pas traité en fonction de mes transgressions. Il avait mis en place situation après situation pour me purifier et me transformer. C’était l’amour de Dieu. J’ai aussi fait l’expérience du tempérament juste de Dieu. Quand je vivais selon mon tempérament corrompu, rivalisant pour la réputation et le gain et ne protégeant pas le travail de l’Église, Dieu m’avait caché Son visage et je m’étais heurté à un mur dans tout ce que je faisais. Lorsque j’ai pratiqué les paroles de Dieu, corrigé mes motivations, soutenu le travail de l’Église et partagé les connaissances que je possédais avec tout le monde, tout le monde a commencé à échanger des compétences et des techniques, et le travail vidéo de notre équipe s’est amélioré. J’ai vraiment ressenti cette paix qui vient quand on agit selon les paroles de Dieu. Parfois, face à des problèmes, je considère encore mes propres intérêts, mais je sais m’appuyer sur Dieu et me rebeller contre moi-même. Dieu soit loué pour Son salut !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
Par Li Fang, ChineUn jour de juillet 2023, à mon retour d’une réunion, une sœur s’est précipitée vers moi et m’a dit qu’une diacre chargée...
Par Yi Qian, Chine En 2019, j’étais dirigeante d’Église. Comme je négligeais mes responsabilités, ne poursuivant que la renommée et le...
Par Mingzhi, Corée du Sud Dans le dernier rôle que j’ai joué, je n’ai pas suffisamment réfléchi à l’état émotionnel du personnage ni bien...
Par Min Rui, Chine En 2009, J’ai assumé un rôle de dirigeante. Chaque fois que ma supérieure venait animer une réunion, tout le monde...