Pourquoi mes émotions dictent-elles toujours mes actes ?

14 février 2023

Par Xiao Han, Chine

Il y a quelque temps, ma superviseuse a chargé Sœur Xiang Zhen de s’occuper de la production vidéo avec nous. Xiang Zhen est plutôt sociable, et je me suis sentie assez proche d’elle dès notre première rencontre. Elle est un peu plus âgée que moi. Elle était assez attentionnée envers moi, comme une grande sœur. Lorsque je montrais de la corruption, elle me le signalait pour m’aider. À l’époque, il y avait des tensions entre ma partenaire, Sœur Ding Yi, et moi. Pour moi, Ding Yi était un peu trop autoritaire et parlait sans ménagement. Parfois, ses paroles blessaient mon amour-propre. En faisant équipe avec elle, j’avais l’impression de ne pas exister, et de ne pas être valorisée. J’appréciais bien plus de faire équipe avec Xiang Zhen. Elle ne disait rien de blessant. Et même si elle signalait mes problèmes, elle le faisait de telle manière que je l’acceptais. Également, quand Xiang Zhen rencontrait des problèmes, elle venait me voir de suite et était disposée à partager son état avec moi, quel qu’il soit. Je me sentais valorisée et remarquée. Un jour, Xiang Zhen a remarqué que Ding Yi m’avait mal comprise et elle a aidé à tirer ça au clair. Après ça, j’ai encore plus trouvé qu’elle était compréhensive et raisonnable. J’étais disposée à partager davantage avec elle, et on s’est rapprochées. Mais après avoir fait son devoir ici pendant plus d’un mois, Xiang Zhen n’a pas beaucoup amélioré son travail. Nos dirigeants lui ont conseillé de s’investir plus dans son travail et nous ont demandé, à Ding Yi et à moi, d’examiner la vidéo qu’elle faisait et de ne l’envoyer qu’après révision. Il nous a fallu une journée entière pour revoir sa vidéo. Vu toutes les modifications qu’on avait faites sur la vidéo, je me suis demandé : « Si les dirigeants voient qu’il y a autant de problèmes, vont-ils penser que Xiang Zhen n’est pas faite pour être formée et vont-ils la réaffecter ? Depuis son arrivée, Xiang Zhen est très contente de m’aider, que ce soit pour ce qui a trait à l’entrée dans la vie ou la vie en général. J’apprécie énormément le temps passé avec elle. Si elle part, j’aurai une personne en moins à qui me confier. Par ailleurs, ne sera-t-elle pas contrariée si on la réaffecte après avoir fait ce devoir ici pendant moins de deux mois ? Il vaut mieux que je ne transfère pas sa version aux dirigeants. » Plus tard, Ding Yi l’a appris et m’a rappelé ceci : « On devrait transférer la version de la vidéo de Xiang Zhen aux dirigeants. De cette façon, ils pourront mieux comprendre comment elle s’en sort. » Je me suis sentie un peu coupable quand elle a dit ça. Je me suis dit : « Si ça avait été n’importe qui d’autre, j’aurais envoyé la version non corrigée aux dirigeants sans hésiter. Mais je traitais Xiang Zhen différemment. N’était-ce pas la protéger et la favoriser ? Ce n’est pas en accord avec la volonté de Dieu. » J’ai pensé à ces paroles de Dieu, qui disent : « Dans tout ce que tu fais et tout ce que tu dis, sois capable de rectifier ton cœur et d’être juste dans tes actions, et ne sois pas guidé par tes émotions et n’agis pas non plus selon ta propre volonté. Ce sont des principes selon lesquels les croyants en Dieu doivent se comporter » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment est ta relation avec Dieu ?). Dieu demande à ce que nos paroles et nos actes soient guidés par de bonnes intentions, pas qu’on préserve et qu’on protège les autres selon nos émotions. C’est vraiment le moins que l’on puisse faire en tant que croyant. Si je n’étais pas honnête envers mes dirigeants, mais que je commençais à préserver et à protéger les gens de l’Église, c’était là un très grave problème. En réalisant ça, j’ai eu un peu peur. Je ne pouvais pas laisser mes émotions dicter mes actes, et je ne devais pas préserver et protéger ceux avec qui je m’entendais bien. Je devais faire ce qu’il fallait. J’ai donc transféré la version de la vidéo de Xiang Zhen aux dirigeants. Mais après, je n’ai pas réfléchi ni appris à me connaître. Et puisque je n’avais pas mis le doigt sur l’origine de mes problèmes, j’ai refait les mêmes erreurs.

Peu après, nos dirigeants nous ont demandé de rédiger une évaluation de la performance de Xiang Zhen. Ils voulaient savoir si elle convenait pour la production vidéo, et si c’était une bonne candidate pour la formation. J’étais un peu tiraillée : Xiang Zhen n’avait vraiment pas beaucoup progressé. Mais si j’étais honnête dans mon évaluation, elle pourrait être réaffectée. Ce serait vraiment perturbant pour elle. Si je ne l’aidais pas dans ce moment crucial, on ne pourrait plus être partenaires. Tandis que je réfléchissais à tout ça, Ding Yi m’a dit : « Xiang Zhen n’a vraiment pas un bon calibre, et ses vidéos ne sont pas satisfaisantes. Si elle avait un meilleur calibre, elle aurait fait quelques progrès ces deux derniers mois… » Plus j’écoutais, plus ça me mettait en colère : « Pourquoi est-ce que tu n’arrêtes pas de rabâcher les défauts de Xiang Zhen ? Est-ce parce que tu penses que ça demanderait trop de travail de la former, alors tu préfèrerais qu’elle soit réaffectée ? » J’ai donc répondu avec irritation : « Tout ce que tu as dit était vrai, mais tu n’as mentionné aucun de ses points forts. Il faut qu’on l’évalue de manière objective et équitable. On ne peut pas se contenter de mentionner ses faiblesses. Xiang Zhen n’a peut-être pas un bon calibre, mais elle n’a pas fait zéro progrès, comme tu as dit. Si tu lui fais remarquer des petits problèmes, elle peut toujours s’améliorer. » Voyant que j’étais un peu réfractaire, Ding Yi n’a plus rien dit. L’ambiance était un peu gênante. En réalisant que j’avais eu mauvais caractère, je me suis sentie un peu coupable : « Qu’est-ce qui m’arrive ? Pourquoi suis-je devenue aussi réfractaire dès que Ding Yi a évoqué les problèmes de Xiang Zhen ? Les problèmes soulevés par Ding Yi étaient réels : elle ne déformait pas les faits. Alors pourquoi me suis-je énervée ? Mes émotions dictent-elles mes actes ? » Je me suis donc calmée et j’ai laissé Ding Yi continuer à parler. Après avoir discuté, on a conclu que Xiang Zhen ne maîtrisait pas bien certains principes, et on a préconisé qu’elle puisse continuer la formation pendant un moment. Même après que l’on ait fini de parler de Xiang Zhen, j’étais encore obnubilée par ce moment où j’avais eu mauvais caractère avec Ding Yi. Je me suis dit : « Je me suis énervée dès qu’elle a critiqué Xiang Zhen. Est-ce que je la préserve et la protège ? La dernière fois, j’ai laissé mes émotions dicter mes actes en refusant de donner sa vidéo aux dirigeants. Là, j’agis de nouveau de la même façon. Je dois rechercher la vérité pour résoudre ce problème. »

Dans ma recherche, je suis tombée sur ces passages. « Que sont les émotions, en substance ? Elles sont une sorte de tempérament corrompu. On peut caractériser les manifestations des émotions en utilisant différents termes : favoritisme, surprotection, préservation des relations physiques, partialité. Voilà ce que sont les émotions » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Quelle est la réalité de la vérité ?). « Es-tu sentimental avec ceux qui te sont proches ou qui partagent des intérêts similaires aux tiens ? Ton évaluation, ta définition et ta réponse à leurs actions et à leur comportement seraient-elles impartiales et objectives ? Et comment réagirais-tu si les principes dictaient à l’Église de prendre des mesures à l’encontre d’une personne avec qui tu aurais un lien émotionnel, et que ces mesures étaient en contradiction avec tes propres notions ? Obéirais-tu ? Resterais-tu en contact avec cette personne en secret, te laisserais-tu encore entraîner par elle, serais-tu, même, incité par elle à lui trouver des excuses, à justifier ce qu’elle fait et à la défendre ? Te sacrifierais-tu pour venir en aide à ceux qui ont été gentils avec toi, en ignorant les principes de la vérité et sans souci des intérêts de la maison de Dieu ? Tout cela concerne divers problèmes liés aux émotions, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). « Si les gens manquent de vénération pour Dieu et si Dieu n’a pas de place dans leur cœur, alors ils ne peuvent jamais agir selon des principes, quels que soient les devoirs qu’ils accomplissent ou les problèmes qu’ils traitent. Les gens qui s’en tiennent à leurs intentions et à leurs désirs égoïstes sont incapables d’entrer dans la réalité de la vérité. Pour cette raison, s’ils rencontrent un problème, qu’ils ne portent pas sur leurs intentions un regard critique et ne peuvent pas reconnaître comment leurs intentions sont erronées mais qu’au lieu de cela, ils ont recours à toutes sortes de justifications pour s’inventer des mensonges et des excuses, qu’arrive-t-il à la fin ? Ils font du très bon travail pour protéger leurs propres intérêts, réputation et relations interpersonnelles, mais ils ont perdu leur relation normale avec Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, L’attitude que l’homme doit avoir envers Dieu). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai réalisé que le favoritisme et le besoin d’entretenir de bonnes relations sont dus à l’affection et sont des tempéraments corrompus. Quant à mon propre comportement, j’ai favorisé Xiang Zhen parce qu’elle prenait soin de moi et avait de l’affection pour moi. Et chaque fois qu’elle avait une question, elle venait me voir en premier, ce qui satisfaisait mon égo. Alors quand j’ai découvert qu’il y avait des tas de problèmes dans sa vidéo, je n’ai pas voulu en informer nos dirigeants. Également, quand Ding Yi a souligné les défauts de Xiang Zhen, je ne l’ai pas accepté. J’ai même défendu Xiang Zhen avec colère, et j’ai essayé de couvrir ses insuffisances. N’était-ce pas laisser mes émotions dicter mes actes ? Je savais que Xiang Zhen n’avait fait aucun progrès. Mais je ne voulais pas laisser Ding Yi dire la vérité, et j’essayais de pinailler en disant qu’elle n’avait pas fait zéro progrès. En réalité, le principe de l’Église sur la formation des gens repose sur l’évaluation de leur calibre, leur talent ou leur potentiel, et leur capacité à effectuer la tâche en cours. Alors déclarer que Xiang Zhen avait un peu progressé ne voulait rien dire du tout. Je disais juste ça pour couvrir ses défauts et brouiller l’avis des gens. En repensant à ce qui s’était passé récemment avec Xiang Zhen, j’ai compris que j’avais fait et dit tout ça dans un seul but : je voulais que Xiang Zhen reste, pour qu’elle continue à prendre soin de moi, et mon égo et mon sens du statut seraient satisfaits. Parler en son nom ne reposait pas sur la recherche des principes ou la pratique des paroles de Dieu. Je n’ai pas envisagé quel serait le meilleur plan d’action pour le travail de l’Église. Au lieu de ça, j’ai laissé mes motivations égoïstes et méprisables dicter mes paroles et mes actes. Si l’Église utilisait la mauvaise personne à cause de mes mauvais conseils, est-ce que ça n’allait pas retarder le travail de l’Église ? J’ai donné la priorité à mes propres émotions et non aux principes de la vérité et au travail de l’Église. Apparemment, Dieu ne tenait aucune place dans mon cœur.

Plus tard, je suis tombée sur ces paroles de Dieu : « Dieu n’apporte aucune modération ; Il n’est pas altéré par des idées humaines. Pour Lui, un égale un et deux égalent deux ; vrai, c’est vrai et faux, c’est faux. Il n’y a pas d’ambiguïté » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la véritable obéissance permet d’avoir une foi authentique). « Même si Dieu aime les gens, Il ne les gâte pas. Il donne aux gens Son amour, Sa miséricorde et Sa tolérance, mais Il ne les a jamais dorlotés. Il a Ses principes et Ses limites » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VII). À travers ces paroles de Dieu, j’ai réalisé que le tempérament de Dieu était saint et juste. Dieu traite les gens selon le principe et n’est sentimental envers personne. Prenez par exemple David, le roi d’Israël. Son plus grand espoir dans la vie était de bâtir un temple dans lequel les gens pourraient vénérer Dieu. David était quelqu’un qui écoutait la volonté de Dieu. Mais lorsqu’il a commis un adultère, Dieu ne l’a pas favorisé ni protégé. Dieu l’a discipliné et puni, et l’épée n’a jamais quitté sa maison. Cela montre que Dieu traite tous les gens de manière équitable et juste, alors que je traitais les gens selon mes émotions et mes préférences. Je favorisais et protégeais toute personne avec qui je m’entendais bien et qui servait mes intérêts. J’étais prête à interagir plus avec les gens que j’appréciais et même à les protéger sans principe. Quand Ding Yi a évalué Xiang Zhen selon le principe, je me suis même mise en colère, ce qui l’a faite hésiter à continuer à parler. Dieu méprise un tel comportement ! Dans le monde laïque, tout est basé sur les rapports entre les gens. Mais dans la maison de Dieu, c’est différent : Dieu nous demande de traiter les gens équitablement selon le principe, en appelant un chat un chat. En agissant ainsi, on est franc et honnête, et on a l’esprit tranquille.

Plus tard, en réfléchissant à la raison pour laquelle je laissais toujours mes émotions dicter mes paroles et mes actes, je suis tombée sur ces passages. « Dans notre vie quotidienne, nous mettons souvent l’accent sur les intérêts de Dieu et de la maison de Dieu. Cependant, certaines personnes ont souvent tendance à ne pas considérer les intérêts de la maison de Dieu, plaçant plutôt leurs propres intérêts au premier plan de toutes choses. Ces personnes sont particulièrement égoïstes. De plus, dans leur conduite des affaires, elles sauvegardent fréquemment leurs propres intérêts au détriment des intérêts de la maison de Dieu, au point d’aller jusqu’à adresser à la maison de Dieu des demandes indirectes pour satisfaire leurs propres désirs. Quel est le mot clé ici ? De quoi parle-t-on principalement ? (Des intérêts.) Qu’entend-on par “intérêts” ? Que recouvre ce terme ? Que considèrent les gens comme étant les intérêts de l’homme ? Que recouvrent les intérêts de l’homme ? Le statut, la réputation et les choses qui se rapportent aux intérêts matériels. Par exemple, lorsqu’une personne incite les autres à l’admirer et à l’adorer, elle poursuit ses propres intérêts psychologiques. Il y a aussi des intérêts matériels, que les gens poursuivent en profitant des autres, en récoltant des bénéfices pour eux-mêmes ou en volant le bien de la maison de Dieu, pour ne donner que quelques exemples. Les antéchrists font toujours passer leur propre profit en premier. Qu’ils poursuivent des intérêts psychologiques ou matériels, les antéchrists sont avides et insatiables, et ils essaieront de prendre tout cela pour eux-mêmes. Les questions concernant les intérêts d’une personne sont ce qui la révèle, plus que tout le reste. Les intérêts de chaque personne sont intimement liés à sa vie, et tout ce avec quoi elle entre en contact chaque jour met en jeu ses intérêts » (« Section 9 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Le problème avec les gens qui poursuivent leurs propres intérêts est que les buts qu’ils poursuivent sont les buts de Satan, ce sont des buts qui sont mauvais et injustes. Lorsque les gens poursuivent des intérêts personnels comme le prestige et le statut, ils deviennent involontairement l’outil de Satan, ils deviennent un canal pour Satan et, de plus, ils deviennent l’incarnation de Satan. Ils jouent un rôle négatif dans l’Église. Sur le travail de l’Église, sur la vie normale de l’Église et sur la poursuite normale des élus de Dieu, l’effet qu’ils exercent est de déranger et de nuire : ils ont un effet défavorable et négatif » (« Section 9 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Après que nous avons été corrompus par Satan, notre nature est devenue égoïste et méprisable. Derrière toutes nos paroles et tous nos actes se cache une motivation égoïste. Nous faisons tout pour protéger nos propres intérêts. Lorsque nous parlons et agissons avec des motivations égoïstes, sans le vouloir, nous nous comportons en serviteurs de Satan, dérangeant et perturbant le travail de l’Église. En réfléchissant à mon comportement, j’ai compris que parce que Xiang Zhen me montrait souvent de l’intêret et se souciait de moi, j’éprouvais un agréable sentiment de confort et mon désir de statut était assouvi. Si elle partait, je perdrais tous ces avantages, alors je ne voulais pas que les dirigeants la réaffectent. Je ne la traitais pas selon le principe. Au lieu de ça, je faisais passer mes intérêts personnels en premier. Les dirigeants nous avaient demandé de rédiger une évaluation de Xiang Zhen pour décider s’il fallait qu’elle soit réaffectée selon le principe, pour améliorer l’efficacité du travail de l’Église et tirer le meilleur parti de chaque membre. Mais je n’avais pas pris le travail de l’Église en considération, pensant uniquement à satisfaire mon désir de statut. Non seulement je n’avais pas voulu protéger le travail de l’Église, mais j’avais aussi été trompeuse et j’avais essayé d’empêcher les dirigeants de découvrir la situation réelle de Xiang Zhen. En vérité, Xiang Zhen ne convenait pas pour la production vidéo. Et si j’insistais pour qu’elle garde ce poste, non seulement elle n’obtiendrait pas de résultats, mais il faudrait également passer beaucoup de temps à corriger ses vidéos. On avait plus à perdre qu’à gagner. J’ai réalisé qu’il était important d’agir selon le principe, comme Dieu l’exige. C’était bénéfique pour les membres de l’Église et pour le travail de l’Église. Laisser nos émotions dicter nos actes ne fait que déranger et perturber le travail de l’Église, et je savais que je ne pouvais pas continuer à agir selon mes émotions.

Peu après ça, Xiang Zhen a fait une autre vidéo. En la visionnant, je n’ai pas arrêté de me demander pourquoi, après une formation de deux mois, il y avait toujours autant de problèmes dans sa vidéo. Maintenant que les dirigeants observaient Xiang Zhen pour voir si elle convenait à ce poste, si je signalais toutes ses erreurs, elle serait probablement réaffectée. J’ai envisagé de signaler moins d’erreurs qu’elle n’en faisait. Mais ensuite, j’ai pensé au fait que je l’avais traitée selon mes émotions auparavant, et qu’il ne fallait pas que je recommence. Je devais signaler tous ses problèmes en me basant sur des faits objectifs, pour que les dirigeants puissent déterminer si, selon le principe, elle convenait pour le poste. C’est alors que je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu que j’avais déjà lu : « Et qu’est-ce que craindre Dieu et éviter le mal ? Lorsque tu évalues quelqu’un, par exemple, ton évaluation est liée à la crainte de Dieu et à l’évitement du mal. Comment procèdes-tu ? (Nous devons être honnêtes, justes et équitables, et nos paroles ne doivent pas se baser sur l’émotion.) Lorsque tu dis exactement ce que tu penses, et exactement ce que tu as vu, tu es honnête. Et surtout, la pratique de l’honnêteté consiste à suivre la voie de Dieu. C’est ce que Dieu enseigne aux gens : c’est la voie de Dieu. […] Si tu ne disais pas la vérité, te serait-il utile de souligner que tu suis la voie de Dieu et que tu satisfais Dieu ? Dieu prêterait-Il attention à tes exclamations ? Dieu prêterait-Il attention à la façon dont tu t’exclames, à la force avec laquelle tu t’exclames ou à l’intensité de ta volonté ? Prêterait-Il attention au nombre de fois que tu t’exclames ? Il ne le ferait pas. Dieu regarde si tu pratiques la vérité, ce que tu choisis et la manière dont tu pratiques la vérité lorsque tu te trouves confronté à des épreuves. Si ton choix est de préserver des relations, de préserver tes intérêts et ton image, et qu’il vise entièrement ta propre préservation, Dieu verra que ce sont là ton point de vue et ton attitude lorsque tu es confronté à une épreuve, et Il formulera une évaluation te concernant : Il dira que tu n’es pas quelqu’un qui suit Sa voie » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Dieu nous demande de Le craindre, de fuir le mal, d’être honnête dans tout ce que nous affrontons, que ce soit important ou insignifiant. Évaluer quelqu’un peut sembler être une broutille mais grâce à ça, on peut savoir si quelqu’un a de la révérence envers Dieu, s’il est honnête et digne de confiance. Même si je n’avais toujours pas de révérence envers Dieu, j’étais disposée à pratiquer Ses paroles, à être fiable et digne de confiance en paroles et en actes. J’ai prié Dieu en disant : « Ô Dieu, je ne veux plus agir selon mes émotions. Je veux agir avec révérence envers Toi dans mon cœur. » J’ai donc signalé toutes les erreurs que j’ai trouvées dans la vidéo de Xiang Zhen. À peine quelques jours plus tard, elle a en effet été réaffectée. Même si j’étais un peu contrariée, je me disais que ça allait être bénéfique au travail de l’Église, ainsi qu’à elle personnellement, et je me sentais plus sereine.

Avant, je pensais que mon affection était juste une pensée passagère, ou un sentiment passager, et que tant que je ne violais pas clairement le principe ou que je ne nuisais pas au travail de l’Église, alors ce n’était pas grave et je n’avais pas à rechercher la vérité pour résoudre le problème. En fait, j’avais tort. Même si en apparence, je suivais les règles et ne commettais pas de péché flagrant, en mon for intérieur, je ne pouvais pas réprimer mes idées, mes opinions et mes tempéraments sataniques. Si je ne recherchais pas la vérité et que je ne résolvais pas le problème, je provoquerais inévitablement des perturbations. Donc le fait d’identifier mes idées et ma corruption, de rechercher la vérité et de réfléchir sur moi-même sont des éléments très importants. C’est le chemin pour changer de tempérament.

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