Pourquoi suis-je si hautain et dominateur ?
J’étais responsable du travail vidéo de l’Église. Après une période de pratique, j’ai pu saisir certains principes et j’ai progressé dans mes compétences. J’avais aussi généralement tendance à découvrir des problèmes dans notre travail, et dans les discussions de travail, les autres suivaient souvent mes suggestions. Au bout d’un moment, je suis devenu assez imbu de moi-même. Je croyais de plus en plus en moi, sentant que j’avais du calibre, une compréhension assez pure des principes et une vision globale des problèmes. Même si je n’étais pas dirigeant d’Église et que je n’étais responsable d’aucun travail majeur, je me disais que pouvoir gérer les projets de notre équipe n’était pas si mal ! J’ai remarqué que mon partenaire, Frère Justin, était un peu passif dans son devoir depuis un certain temps. Dans nos discussions de travail et dans l’apprentissage en équipe, c’était toujours moi qui prenais l’initiative, et j’éprouvais du dédain pour lui parce qu’il ne portait pas de fardeau. Après cela, dans nos discussions, je n’ai pas tenu compte des suggestions de Justin et j’ai souvent rejeté ses idées. Je me disais que la plupart du temps, dans notre partenariat, nous finissions par suivre mes idées, et que je pourrais donc aussi bien faire les choses moi-même. Au bout d’un moment, j’ai repris une partie du travail de Justin. Dans nos discussions de travail, quand les autres n’adoptaient pas mes suggestions, je soulignais à plusieurs reprises que mon point de vue était correct, et parfois je débitais des règles et des doctrines en guise de preuve, comme s’il s’agissait de principes, afin qu’on m’écoute. J’étais un peu mal à l’aise après coup, ayant l’impression que je forçais toujours les autres à m’écouter. N’était-ce pas montrer de l’arrogance ? Parfois, je m’efforçais d’accepter les suggestions des autres, mais au bout du compte, ma pensée se révélait juste, si bien que je prenais encore plus d’assurance. Il m’arrivait de me rendre compte que je montrais un tempérament arrogant, mais je ne le prenais pas à cœur. Je sentais que j’étais un peu arrogant, mais que j’avais tout de même raison. Mon intention était que notre travail soit bien fait, donc ça ne pouvait pas être un gros problème. Pendant ce temps, je ne me sentais pas à l’aise avec tout ce que les autres faisaient. Je trouvais qu’ils n’étaient pas assez compétents et n’avaient pas une vue d’ensemble dans leurs considérations. Quand ils faisaient des suggestions, si elles ne correspondaient pas à mes idées, je les rejetais sans arrière-pensée et, de façon insouciante, je les prenais de haut. Un jour, une vidéo qu’une sœur avait produite a subi plusieurs cycles de montage sans que cela la rende excellente. Je ne lui ai pas posé de questions sur les difficultés qu’elle avait, mais j’ai commencé à la réprimander : « Y as-tu seulement été attentive ? Ne peux-tu pas voir ce que font les autres et en tirer des leçons ? » Parfois, lorsque les frères et sœurs partageaient une idée de vidéo à créer, je la rejetais sommairement, sans même la comprendre. Résultat, les frères et sœurs avaient tous peur de travailler avec moi et n’osaient même pas m’envoyer leurs vidéos pour que je les regarde. Une autre fois, une sœur a trouvé des documents pour organiser une étude en équipe. J’y ai jeté un coup d’œil rapide, et sans en discuter avec qui que ce soit, j’ai complètement dénigré les documents qu’elle avait trouvés, en disant qu’ils n’avaient aucune valeur de référence. En fait, même si les supports d’apprentissage qu’elle avait trouvés n’étaient pas parfaits, ils étaient tout de même utiles pour le développement des compétences. Plus tard, une sœur a fait remarquer que faire les choses sans aucune discussion avec les autres était arrogant de ma part. À l’époque, je ne me connaissais pas du tout, je pensais que j’avais simplement omis de demander des commentaires, et qu’il suffirait que j’y prête plus d’attention à l’avenir. Je pensais même que j’étais celui qui gérait et résolvait la plupart des problèmes de notre travail, et que j’avais le dernier mot sur les questions importantes comme sur les questions secondaires, si bien que sans ma supervision, le travail de notre équipe serait un bazar. Bien que je sois en binôme avec quelqu’un, je pensais que j’étais en fait le superviseur de l’équipe, en théorie et en pratique, et que c’était peut-être Dieu qui avait fait que je sois là pour surveiller le travail de l’équipe. Cette pensée me donnait le sentiment d’être différent des autres, d’être aux commandes. Je n’en étais que plus arrogant encore. Un jour, deux sœurs et moi avions pris rendez-vous avec une autre équipe pour discuter du travail, mais quelque chose est arrivé à la dernière minute et je n’ai pas pu y assister, alors je leur ai dit d’y aller sans moi. Dès qu’elles ont appris que je ne pourrais pas y aller, elles ont paniqué et ont dit qu’elles ne pouvaient pas assumer cette responsabilité, et qu’elles attendraient donc que j’aie le temps d’y aller.
Plus tard, une sœur m’a dit : « Tu as toujours le dernier mot pour l’équipe, maintenant, de quoi qu’il s’agisse. Quand quelqu’un rencontre un problème, il ne cherche pas la vérité mais il se fie à toi. Il pense qu’il ne peut rien faire sans toi. Tu ne crois pas que tu devrais faire de l’introspection ? C’est vraiment dangereux ! » Après avoir entendu cela, je n’ai pas pu calmer mes sentiments pendant un bon moment. Les frères et sœurs avaient le sentiment qu’ils ne pouvaient pas se passer de moi et que tout devait passer par moi. N’était-ce pas exercer un contrôle sur l’équipe ? C’était un comportement d’antéchrist. Mais mon intention, dans tout ce que je faisais, était seulement d’obtenir que le travail soit bien fait. Comment cela pouvait-il se passer ainsi ? Je ne savais pas comment il fallait le comprendre. Me sentant vraiment confus et un peu déprimé, j’ai partagé mon état avec Dieu, Lui demandant Sa direction. Quelqu’un m’a envoyé un passage des paroles de Dieu exposant les tempéraments des antéchrists, qui correspondait vraiment à mon état. Dieu dit : « L’un des signes les plus courants indiquant que les antéchrists contrôlent les gens est le fait que, dans le cadre de leur contrôle, eux seuls aient le dernier mot. Si l’antéchrist n’est pas présent, personne d’autre n’ose se décider ni prendre une décision. Si l’antéchrist n’est pas présent, tous les autres sont comme des enfants sans mère. Ils ne savent pas comment prier, comment chercher, ni comment discuter des choses ensemble. Ils sont comme des marionnettes ou comme des morts. […] Les méthodes d’un antéchrist sont toujours non conventionnelles et tapageuses quand il agit. La suggestion d’un autre aura beau être correcte, il la rejettera toujours. Même si la suggestion d’une autre personne est cohérente avec ses idées, si ce n’est pas lui qui l’a proposée en premier, il refusera à tous les coups de l’accepter et de la mettre en œuvre. Au lieu de cela, l’antéchrist fera tout son possible pour dévaloriser la suggestion, s’y opposer et la condamner, jusqu’à ce que la personne qui l’a émise ait le sentiment que son idée est mauvaise et l’admette. Alors seulement, l’antéchrist s’arrête. Les antéchrists aiment se renforcer et rabaisser les autres pour que les autres les vénèrent et les mettent au centre des choses. Les antéchrists ne permettent qu’à eux-mêmes de s’épanouir, et ils font en sorte que les autres ne leur servent que de toile de fond leur permettant de se démarquer. Les antéchrists croient que tout ce qu’ils disent et font est bien, tandis que tout ce que les autres disent et font est mal. Ils mettent souvent en avant de nouveaux points de vue pour s’opposer aux opinions et aux pratiques des autres, ils pinaillent et trouvent des problèmes avec les opinions des autres, et ils perturbent ou rejettent les plans des autres, de sorte que chacun est obligé de les écouter et d’agir selon leurs méthodes. Ils utilisent ces méthodes et ces moyens pour continuellement s’opposer à toi, t’attaquer et te faire sentir que tu n’es pas assez bon, si bien que tu deviens de plus en plus soumis à eux, que tu les admires et les vénères, jusqu’à ce que tu finisses par être totalement sous leur contrôle. Tel est le processus par lequel les antéchrists soumettent et contrôlent les gens » (« Section 5 : Ils déroutent, attirent, menacent et contrôlent les gens », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Après avoir lu cela, je m’en suis tenu à ce que Dieu dit. J’avais été responsable du travail de l’équipe depuis tout ce temps, mais les autres ne pouvaient toujours pas faire leur devoir conformément aux principes et me posaient des questions sur tout ce qu’ils faisaient. Sans moi, ils n’osaient prendre aucune décision finale ni communiquer avec d’autres équipes. Ils étaient tous contraints par moi. Je leur faisais du mal. Je me suis demandé ce que j’avais bien pu faire ou dire pour aboutir à un tel résultat. Qu’on discute du travail ou qu’on échange des idées, si quelqu’un avait un point de vue différent du mien, je trouvais un tas de raisons de le descendre en flammes, sans jamais me soucier d’échanger sur les principes de la vérité. Je n’exaltais pas Dieu et ne Lui portais pas témoignage, mais je faisais en sorte que tout le monde m’écoute. Quand je trouvais que quelque chose n’allait pas, je devenais agressif et dominateur. Chaque fois que je voyais des lacunes dans les compétences des frères et sœurs, j’étais dédaigneux, et j’étais à la fois ouvertement et secrètement désobligeant. Je voulais forcer tout le monde à m’écouter et si on ne m’écoutait pas, je soulignais que j’étais compétent et que je comprenais les principes. Après un certain temps passé à toujours réfuter et dévaloriser les autres et à m’élever, les frères et sœurs avaient tous l’impression qu’ils n’étaient pas bons et n’avaient pas un point de vue aussi complet que le mien, si bien qu’ils venaient me poser des questions sur tout. En y réfléchissant sérieusement, les plans qu’ils suggéraient étaient souvent très bien. Ils n’étaient peut-être pas parfaits, mais j’aurais pu aider à les améliorer. Or, au lieu de cela, je persistais à souligner que j’avais raison et je rejetais les idées des autres, pensant le faire dans l’intérêt de notre travail. J’étais vraiment arrogant et dénué de conscience de moi-même ! J’ai aussi lu ceci dans les paroles de Dieu : « Une fois que la nature et l’essence des gens sont devenues arrogantes, ils peuvent souvent désobéir à Dieu et Lui résister, faire des choses qui ne tiennent pas compte de Ses paroles, des choses qui génèrent des notions à Son sujet, des choses qui se rebellent contre Lui et des choses qui les glorifient et leur portent témoignage à eux-mêmes. Tu dis que tu n’es pas arrogant, mais imagine qu’on te donne une Église et qu’on t’autorise à la diriger ; imagine que Je ne t’aie pas traité et que personne dans la maison de Dieu ne t’ait critiqué ni aidé : après l’avoir dirigée pendant un temps, tu amènerais les gens à tes pieds et les forcerais à se soumettre à toi, au point même qu’ils t’admirent et te révèrent. Et pourquoi ferais-tu cela ? Ce serait déterminé par ta nature ; ce n’est autre qu’une manifestation naturelle. Tu n’as aucun besoin d’apprendre cela des autres, et il n’est pas non plus nécessaire qu’ils te l’enseignent. Tu n’as pas besoin que d’autres t’instruisent ou t’obligent à le faire : ce genre de situation se produit naturellement. Tout ce que tu fais consiste à obliger les gens à t’exalter, à te louer, à t’adorer, à se soumettre devant toi et à t’écouter en toutes choses. Te permettre d’être un dirigeant entraîne naturellement cette situation, et cela ne peut pas être changé. Et comment cette situation se produit-elle ? Elle est déterminée par la nature arrogante de l’homme. L’arrogance se manifeste par la rébellion et la résistance à l’égard de Dieu. Quand les gens sont arrogants, vaniteux et suffisants, ils ont tendance à établir leur propre royaume indépendant et à faire les choses à leur guise. Ils en amènent aussi d’autres dans leurs propres mains et les attirent dans leurs étreintes. Que les gens soient capables de faire des choses aussi arrogantes, cela prouve que l’essence de leur nature arrogante est celle de Satan : c’est celle de l’archange. Quand leur arrogance et leur vanité atteignent un certain niveau, ils n’ont plus de place pour Dieu dans leur cœur et Dieu est mis de côté. Ils désirent alors être Dieu, obligent les gens à leur obéir et deviennent l’archange. Si tu possèdes une telle nature arrogante et satanique, alors Dieu n’aura pas de place dans ton cœur. Même si tu crois en Dieu, Dieu ne te reconnaîtra plus, Il verra en toi un malfaiteur et te chassera » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Une nature arrogante est à la racine de la résistance de l’homme à Dieu).
Ces paroles de Dieu m’ont appris que je n’étais pas capable de me coordonner avec les frères et sœurs parce que j’étais contrôlé par ma nature arrogante. J’ai vu qu’avec une nature arrogante et suffisante, je n’avais besoin de rien faire de particulier mais que cette sorte de situation se produisait naturellement et que tout le monde m’écoutait. Quand je pense au temps que j’ai passé à travailler avec les autres frères et sœurs dans ce devoir, que nous émettions des suggestions de vidéos ou que nous organisions le travail, je trouvais toujours que j’avais les meilleures idées. Quand j’ai remarqué que Justin était un peu passif dans son devoir, je ne l’ai pas aidé en échangeant, mais je l’ai méprisé dans mon cœur parce qu’il était de piètre calibre et n’avait pas de fardeau, et j’ai tout pris en charge, faisant tout moi-même comme si j’étais le seul à pouvoir faire avancer les choses. Quand je voyais que les autres manquaient de compétences dans certains domaines, je les méprisais pour leur manque de calibre et de compréhension, comme si ma compréhension était la plus précise et que je connaissais le mieux les principes. Je ne cessais de rabaisser les autres et de m’élever, leur présentant les pensées et mes avis comme s’ils étaient la vérité. Au bout d’un moment, les autres avaient l’impression qu’ils ne pouvaient rien faire eux-mêmes, qu’il fallait que je le fasse moi, à tel point que pour tout, ils venaient me poser des questions et comptaient sur moi. Si je n’étais pas là, ils n’osaient pas avancer. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Quand leur arrogance et leur vanité atteignent un certain niveau, ils n’ont plus de place pour Dieu dans leur cœur et Dieu est mis de côté. Ils désirent alors être Dieu, obligent les gens à leur obéir et deviennent l’archange » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Une nature arrogante est à la racine de la résistance de l’homme à Dieu). Confronté à la révélation des paroles de Dieu, je me suis senti honteux et coupable. Je me suis rendu compte que j’avais un très grave problème. Je me mettais sur un piédestal, pensant toujours que j’avais des dons et du calibre, que je n’étais pas une personne ordinaire mais que j’avais naturellement ce qu’il fallait pour être aux commandes, pour diriger le navire, que les autres manquaient de calibre et que Dieu avait donc décrété que je devais les diriger. Penser à ces idées et opinions que j’avais eues m’effrayait, et me donnait aussi la nausée. Je n’avais vraiment honte de rien ! Nous travaillions ensemble à accomplir nos devoirs, acceptant tous la direction de Dieu et nous soumettant tous aux principes de la vérité, mais je faisais en sorte que tout le monde accepte ma direction et se soumette à moi. J’étais dans l’erreur. J’étais devenu si arrogant que j’avais perdu toute raison. Dans « Les dix décrets administratifs qui doivent être respectés par les élus de Dieu à l’ère du Règne », Dieu dit : « L’homme ne doit pas se magnifier ni s’exalter. Il doit adorer et exalter Dieu » (La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Au fond de moi, j’avais toujours trouvé que j’étais d’un niveau plus élevé que le reste de l’équipe et je m’étais toujours placé au-dessus des autres frères et sœurs. Je n’étais pas à ma place : je me mettais sur un piédestal. Cette pensée était vraiment alarmante, vraiment effrayante pour moi. J’ai tout de suite dit une prière : « Ô Dieu, je suis trop arrogant et trop sûr de moi. J’ai offensé Ton tempérament sans en avoir conscience le moins du monde. J’aimerais me repentir, prendre la place qui est la mienne et bien faire mon devoir. » Plus tard, mon superviseur est venu échanger avec moi. Il m’a informé que plusieurs frères et sœurs avaient dit qu’en travaillant avec moi, ils se sentaient vraiment contraints. Ils ont dit que j’étais dédaigneux, que je prenais les autres de haut et que je rejetais toujours leurs idées, et certains d’entre eux ont dit : « J’avais déjà vu des gens arrogants, mais à ce point, jamais. » Ces paroles me sont allées droit au cœur. Je ne m’étais jamais imaginé que les frères et sœurs me voyaient ainsi, que je les bridais et les blessais autant. Pendant plusieurs jours, j’ai eu l’impression d’avoir un couteau dans le cœur. Surtout quand on parlait du travail, personne d’autre n’osait intervenir et l’ambiance était particulièrement glaciale, j’avais encore plus l’impression d’être réprimandé. Je savais que c’était entièrement dû aux limitations que je leur avait imposées. Dans ma peine et mon malheur, je me suis présenté devant Dieu en prière, Lui demandant de me guider pour que je puisse véritablement réfléchir et entrer.
Dans mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a donné une meilleure compréhension de moi-même. Les paroles de Dieu disent : « Certains dirigeants ne respectent jamais les principes dans leur travail, ils n’en font qu’à leur tête et agissent de façon arbitraire et inconsidérée. Les frères et sœurs le leur font remarquer : “Tu consultes rarement les autres avant d’agir. Nous ignorons tous des opinions que tu te fais et des décisions que tu prends avant d’être placés devant le fait accompli. Pourquoi ne consultes-tu pas les autres ? Pourquoi ne nous préviens-tu pas avant de prendre une décision ? Même si ce que tu fais est juste et que ton calibre est supérieur au nôtre, tu devrais toujours nous en informer d’abord. Au moins, nous avons le droit de savoir ce qui se passe. En agissant toujours comme une loi pour toi-même, tu suis le chemin d’un antéchrist !” Et qu’entendrais-tu le dirigeant répondre à cela ? “À la maison, c’est moi qui décide. C’est moi qui tranche toutes les questions, grandes et petites, c’est toujours à moi d’en décider. J’ai l’habitude. Quand quelqu’un dans ma grande famille a un problème, il vient me voir et me demande quoi faire. Tout le monde sait dans la famille que je trouve souvent les solutions aux problèmes. C’est pourquoi c’est toujours moi qui décide et qui gère les affaires de la maison. Quand je suis arrivé dans l’Église, je pensais que je n’aurais à me soucier de rien, mais il s’est avéré que j’ai été choisi pour être dirigeant. Je ne peux rien y faire, je suis né comme ça, c’est mon destin. C’est Dieu qui m’a donné cette compétence. Je suis fait pour comprendre les choses et prendre des décisions pour les gens.” L’implication ici est qu’il était destiné dès la naissance à être dirigeant, et que tous les autres sont des pions, des prolétaires, qu’ils sont nés pour être des esclaves. Même lorsque les frères et sœurs voient le problème que pose ce dirigeant et le lui signalent, ce dernier ne l’accepte pas, il n’accepte pas non plus d’être traité et émondé, il s’y refuse et résiste jusqu’à ce que les frères et sœurs réclament sa destitution, et il ne cesse de se dire : “Avec un calibre comme le mien, je suis destiné à diriger où que j’aille. Et avec des calibres comme les vôtres, vous resterez des esclaves et des serviteurs où que vous alliez. C’est votre destin que d’être commandés.” Quel genre de tempérament révèle-t-il en disant toujours de telles choses ? De toute évidence, il s’agit d’un tempérament corrompu, mais il le partage sans vergogne avec les autres comme son point fort et son mérite, il s’en vante. Lorsque quelqu’un révèle un tempérament corrompu, il doit réfléchir sur lui-même. Il a besoin de le savoir, de s’en repentir et de s’en défaire. Il doit poursuivre la vérité jusqu’à ce qu’il agisse selon les principes. Or, ce dirigeant ne pratique pas de cette manière, il refuse de se corriger et persiste dans ses vues. Sur la base de ces comportements, on peut voir qu’il n’accepte pas du tout la vérité et n’est absolument pas un chercheur de vérité. Il n’écoute pas quiconque le dénonce et le traite, mais reste plein de justifications : “Peuh, c’est comme ça que je suis ! C’est ce qu’on appelle la compétence, c’est ce qu’on appelle l’aptitude. Est-ce qu’un seul d’entre vous en a ? Je suis fait pour ça, je suis né pour diriger, et où que j’aille, je suis un dirigeant. J’ai l’habitude de faire appliquer ce que je dis, de trouver par moi-même comment gérer les choses. Je ne consulte pas les autres. C’est ce qui me caractérise, c’est ce qui fait tout mon charisme.” N’est-ce pas là une indécente effronterie ? Comme il ne reconnaît pas qu’il a un tempérament corrompu, il est évident qu’il ne reconnaît pas les paroles de Dieu qui jugent et exposent l’homme. Au contraire, il prend ses hérésies et ses sophismes pour la vérité, et fait en sorte que tout le monde les accepte et l’admire. Il garde dans son cœur cette idée que dans la maison de Dieu, ce ne devrait pas être la vérité qui règne, ce devrait être lui. Ce qu’il dit devrait advenir. N’est-ce pas un sans-gêne éhonté ? » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (1) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). J’ai été embarrassé face à cette révélation des paroles de Dieu. C’était ainsi que j’agissais. J’avais des compétences et je semblais avoir un peu d’intelligence et de calibre, donc je pensais que je devais avoir le dernier mot. Telles que je voyais les choses, les autres frères et sœurs ne pouvaient rien faire de bien, et même quand quelqu’un me signalait mon problème, je ne le prenais pas au sérieux. Je pensais que j’étais seulement arrogant parce que j’avais du calibre et que mes suggestions étaient justes. Je ne me connaissais pas du tout. En fait, souvent, je ne voyais pas le problème avec précision et je ne prenais pas tout en compte, comme quand j’avais rejeté comme inutile le matériel d’apprentissage trouvé par cette sœur, alors que les autres trouvaient qu’il avait une certaine valeur de référence et faisaient de bonnes bonnes suggestions. Et même si mon idée était la bonne pour certaines choses, je n’aurais tout de même pas dû forcer les autres à l’accepter par arrogance. J’aurais dû échanger sur les principes, ainsi que sur ma compréhension et mes opinions personnelles, et si les autres avaient tous estimé que ce que je disais convenait, ils l’auraient accepté naturellement. Mais au lieu de cela, J’étais arrogant et sûr de moi, je ne voyais pas du tout les points forts des autres, ni ne réfléchissais sur moi-même. Je faisais souvent des calculs en interne pour savoir dans quels cas j’avais pris les bonnes décisions, et quels problèmes j’avais découverts et résolus dans notre travail. Plus je calculais ces « réalisations », plus je me sentais meilleur que les autres. Mon arrogance s’intensifiait et je méprisais les autres de plus en plus. Je pensais même que j’étais fait pour le rôle de superviseur, donc j’étais hautain et dominateur, et je voulais avoir le dernier mot sur tout. J’étais très arrogant et déraisonnable, et je n’avais pas changé d’un iota mon tempérament satanique. Je ne pouvais même pas m’entendre avec les autres. Pourquoi fallait-il que je sois arrogant ? Que je sois si content de moi, de cette façon, était vraiment pathétique ! En repensant à tout cela, j’ai vu combien j’avais été agressif et dominateur et j’ai été rempli de regrets.
Il y a eu un autre passage que j’ai lu par la suite : « Diriez-vous qu’il est difficile d’accomplir son devoir de façon satisfaisante ? En fait, non ; les gens doivent seulement parvenir à adopter une attitude humble, à avoir un peu de raison et à prendre position de façon appropriée. Quels que soient ton niveau d’instruction, les récompenses que l’on t’a décernées ou l’étendue de ce que tu as accompli, et quels que puissent être ton statut et ton rang, tu dois descendre de tes grands chevaux : tout cela ne compte pour rien. Dans la maison de Dieu, quelles que soient ces gloires, elles ne peuvent être supérieures à la vérité, car ces choses superficielles ne sont pas la vérité et ne peuvent pas la remplacer. Il faut que tu sois clair sur ce sujet. Si tu dis : “Je suis très talentueux, j’ai l’esprit très acéré, j’ai des réflexes rapides, j’apprends vite et j’ai une excellente mémoire, je suis donc qualifié pour prendre la décision finale”, si tu utilises toujours ces choses comme un capital et que tu les considères comme précieuses et positives, alors c’est un problème. Si ton cœur est occupé par ces choses, si elles ont pris racine dans ton cœur, il te sera difficile d’accepter la vérité, et il vaut mieux ne pas penser aux conséquences. Par conséquent, tu dois d’abord mettre de côté et renier ces choses que tu adores, qui te semblent belles, qui te sont précieuses. Ces choses ne sont pas la vérité ; à l’inverse, elles peuvent t’empêcher de pénétrer la vérité. La chose la plus urgente maintenant, pour toi, est de rechercher la vérité dans l’accomplissement de ton devoir et de pratiquer selon la vérité, de sorte que l’accomplissement de ton devoir devienne adéquat, car l’accomplissement adéquat du devoir n’est que le premier pas sur le chemin de l’entrée dans la vie. Que signifie ici “le premier pas”? Cela signifie commencer un voyage. En toutes choses, il y a ce avec quoi commencer le voyage, quelque chose qui est le plus basique, le plus fondamental, et réussir l’accomplissement adéquat de son devoir est un chemin d’entrée dans la vie. Si l’accomplissement de ton devoir ne semble approprié que dans la façon dont il est fait, mais qu’il n’est pas conforme aux principes de la vérité, alors tu n’accomplis pas ton devoir de manière adéquate. Comment, alors, doit-on travailler là-dessus ? Il faut étudier et rechercher les principes de la vérité. Être équipé des principes de la vérité, voilà ce qui est crucial. Si tu te contentes d’améliorer ton comportement et ton caractère, mais que tu n’es pas équipé des principes de la vérité, cela ne sert à rien. Tu as peut-être un don ou une spécialité. C’est une bonne chose, mais ce n’est qu’en l’utilisant dans l’accomplissement de ton devoir que tu l’exploites correctement. Bien accomplir ton devoir n’implique pas que tu améliores ton humanité ou ta personnalité, ni que tu laisses de côté ton don ou ton talent. Ce n’est pas nécessaire. Ce qui est crucial, c’est que tu comprennes la vérité et que tu apprennes à te soumettre à Dieu. Il est presque inévitable que ton tempérament corrompu rejaillisse lors de l’accomplissement de ton devoir. Que dois-tu faire dans de tels moments ? Tu dois rechercher la vérité pour résoudre le problème et arriver à agir conformément aux principes de la vérité. Fais cela, et bien faire ton devoir ne posera aucun problème. Quel que soit le domaine dans lequel tu es doué ou spécialisé, ou quel que soit le secteur dans lequel tu as des connaissances professionnelles, tu peux mobiliser ce que tu as appris dans l’accomplissement de ce devoir qui t’incombe. Utiliser des dons, des spécialités ou des connaissances professionnelles dans l’accomplissement d’un devoir est le plus approprié, mais tu dois également être équipé de la vérité et capable d’agir conformément aux principes. Ce n’est qu’alors que tu pourras bien accomplir ton devoir. C’est l’approche à deux volets dont il a été question plus tôt : l’un consiste à avoir une conscience et une raison, et l’autre à devoir rechercher la vérité pour résoudre ton tempérament corrompu. C’est en accomplissant son devoir de cette manière que l’on entre dans la vie et que l’on devient ainsi capable d’accomplir son devoir de manière adéquate » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ?). En méditant ces paroles de Dieu, j’ai appris que Dieu évalue si quelqu’un fait assez bien son devoir non pas selon ce qu’il semble avoir fait et selon que cela a été fait correctement ou non, mais selon le chemin qu’il suit dans son devoir et le fait qu’il cherche et pratique ou non la vérité. J’ai aussi appris que pour corriger un tempérament arrogant et faire assez bien mon devoir, je devais d’abord laisser de côté ces dons et ces points forts dont j’étais fier et me présenter devant Dieu pour chercher la vérité. Si je faisais toujours les choses en me basant sur mon calibre et mes dons, sans rechercher la vérité ni suivre les principes, Dieu n’approuverait pas, quoi que j’aie accompli. Avant, je méprisais les autres pour leur manque de compétences et de calibre. Quand je les voyais commettre une petite erreur ou faire quelque chose de manière imparfaite, j’étais plein de dédain et de mépris pour eux, ouvertement et intérieurement. Or, lorsque les vidéos que j’avais produites faisaient l’objet de multiples révisions et que les autres me faisaient des suggestions, personne ne me méprisait, on m’expliquait patiemment ce qui devait être amélioré. De plus, je n’acceptais presque jamais les suggestions des personnes avec qui je travaillais, et même si certains frères et sœurs n’avaient pas de dons ou de calibre remarquables, ils cherchaient les principes dans leur devoir, écoutaient humblement les suggestions des autres et pouvaient coopérer harmonieusement. Me comparer à eux était gênant pour moi. J’ai vu combien j’étais défaillant dans mon entrée dans la vérité. Après ça, dans mon devoir, quand il y a eu un désaccord entre les autres et moi, je me suis exercé à me mettre de côté et à rechercher la vérité et les principes, en y voyant la possibilité de pratiquer la vérité.
Un jour, je discutais de la production d’une vidéo avec deux sœurs, et nous avions des idées différentes. Je pensais que mon idée était la meilleure et je réfléchissais à ce que je pourrais dire pour prouver que j’avais raison, à la manière de les convaincre. Soudain, je me suis rendu compte que j’affichais de nouveau un tempérament arrogant, voulant utiliser mon opinion pour réfuter les idées des autres. J’ai vite dit une prière, demandant à Dieu de me guider pour que je me mette de côté et que j’écoute les suggestions des autres. J’ai pensé à quelque chose que Dieu avait dit : « Tous ceux qui, dans l’Église, comprennent la vérité ou ont la capacité de la comprendre, peuvent être éclairés et guidés par le Saint-Esprit. Il convient de saisir l’éclairage et l’illumination du Saint-Esprit, de les suivre de près et de coopérer étroitement avec eux. Ce faisant, le chemin que tu suivras sera le bon : c’est le chemin sur lequel le Saint-Esprit guide. Accorde une attention particulière à la façon dont le Saint-Esprit œuvre et guide ceux sur lesquels Il œuvre. Tu dois échanger souvent avec les autres, en leur faisant des suggestions et en exprimant tes propres idées : c’est ton devoir et ta liberté. Cependant, en fin de compte, lorsqu’une décision doit être prise, si c’est toi seul qui rends le verdict final, en faisant en sorte que tout le monde fasse ce que tu dis et soit en accord avec ta volonté, alors tu enfreins les principes. Tu dois faire le bon choix en fonction de la volonté de la majorité, puis prendre la décision finale. Si la suggestion de la majorité ne s’accorde pas avec les principes de la vérité, tu dois persévérer dans la vérité. Voilà ce qui est conforme aux principes de la vérité » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). D’après les paroles de Dieu, j’ai vu qu’il était de mon devoir de donner des idées et de faire des vidéos, mais que décider quel plan est le meilleur ne dépendait pas d’une seule personne. Les frères et sœurs doivent discuter et en décider ensemble, puis choisir la meilleure suggestion. Quand j’ai mis cela en pratique, je me suis senti vraiment en paix. Une fois cette vidéo réalisée, les frères et sœurs ont opté pour ma version, mais je n’ai pas méprisé ces deux sœurs pour autant. J’ai eu le sentiment qu’à travers ce processus, j’avais finalement mis la vérité en pratique sans vivre selon mon tempérament arrogant. Puis j’ai aussi constaté que Dieu ne créait pas des situations pour voir qui a raison ou tort, mais pour voir selon quel tempérament les gens vivent. Si quelqu’un a raison mais manifeste de l’arrogance, Dieu déteste cela, Il hait cela. Après ça, quand j’ai tâché de prendre en compte sérieusement les idées des autres, je me suis rendu compte que les suggestions des frères et sœurs étaient exploitables par bien des aspects et qu’ils regardaient les choses d’un point de vue différent du mien. Avant, j’avais toujours pensé que les autres n’avaient pas une vue d’ensemble, parce que je ne regardais les choses que de mon propre point de vue et que je n’écoutais presque jamais vraiment les idées des autres. Puis je me suis rendu compte que les gens avaient tous des points forts et que je pouvais apprendre d’eux. Je ne voulais pas continuer à croire hautainement en moi, mais j’étais prêt à bien travailler avec les autres, à chercher la vérité, à écouter davantage les suggestions des autres et à collaborer dans notre devoir.
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