Pourquoi ne puis-je pas m’en tenir aux principes ?
En août 2021, j’ai commencé à pratiquer en tant que dirigeante d’Église. Lors de mes interactions avec Liliane, qui était responsable du travail d’évangélisation, j’ai constaté qu’elle faisait grand cas des problèmes des autres et qu’elle en parlait à tout le monde. Elle ne pouvait pas travailler correctement avec les autres et tenait constamment des propos qui allaient à l’encontre des faits. Un jour, lors d’une réunion, elle a dit qu’une dirigeante d’Église qui avait été transférée ne se concentrait pas sur le travail d’évangélisation et ne lui demandait jamais comment se passait son travail. Mais en réalité, cette dirigeante n’avait jamais cessé de suivre son travail. Elle affirmait aussi que le travail se passait très bien, donc les gens pensaient que ce dont elle s’occupait se déroulait normalement. En réalité, elle ne faisait pas grand-chose. Lors d’une réunion, elle n’a pas arrêté de mettre l’accent sur les difficultés de son travail, en disant que les membres de son équipe n’étaient pas bons. Mais quand j’ai examiné les choses de plus près, j’ai découvert de nombreux travaux qu’elle n’avait pas effectués, elle n’avait donc aucune raison de dire ça. Je lui ai reproché de ne pas accomplir de travail concret et de rejeter la faute sur les autres. Elle n’a rien répondu. Je pensais qu’elle allait réfléchir sur elle-même, mais étonnamment, elle a envoyé un message à ma partenaire, Sœur Maya, disant qu’elle ne voulait plus rien avoir à faire avec moi, que je la traitais aveuglément quand je voyais un problème et que je ne comprenais pas ses difficultés réelles. Elle a ajouté qu’elle ne pouvait pas être comme moi, et qu’elle devait traiter les frères et sœurs avec amour et patience. Quand j’ai lu ça, je suis restée sans voix pendant un instant. Il y avait tellement de problèmes dans son devoir… Je n’avais fait que les souligner– il n’était pas du tout question de l’émonder ni de la traiter. Comment pouvait-elle dire que je la traitais aveuglément ? Ce n’était pas ce qui s’était passé. Comment pouvait-elle être si sournoise et fourbe ? J’ai voulu tout expliquer à Maya, mais à la moitié du message que je lui destinais, j’ai hésité. Si j’envoyais un message concernant les problèmes de Liliane, Maya pourrait penser que je manquais de conscience de moi-même face aux problèmes et que je ne traitais pas bien les gens. Cette idée en tête, je n’ai pas envoyé le message. J’ai appris plus tard que Liliane utilisait le fait d’ouvrir son cœur aux autres comme prétexte pour dire que je l’avais traitée aveuglément sans connaître le contexte et que ça l’avait déprimée. Entendre cela m’a vraiment bouleversée. Je ne savais pas comment vérifier son travail à l’avenir et j’avais l’impression qu’il était très difficile de s’entendre avec elle. Quelques jours plus tard, pour les besoins du travail, on a voulu transférer quelques personnes de l’équipe de Liliane pour travailler à l’abreuvement. À ma grande surprise, dès que je le lui ai dit, elle a répondu, l’air aigri : « Si tu veux les transférer, fais-le. Je m’en fiche. De toute façon, je suis sûre que mes résultats ne seront pas bons. » Plus tard, elle m’a dit ouvertement qu’elle avait un problème avec la sœur chargée de l’abreuvement, et que c’était pour ça qu’elle ne voulait pas qu’ils soient transférés. Elle a également dit que personne ne pourrait lui en vouloir de ne pas être très sympa si cette sœur lui causait encore plus de problèmes. Quand j’ai entendu son ton menaçant, Je me suis dit qu’elle n’était pas seulement difficile à vivre, mais qu’elle avait une mauvaise humanité, et que je devais faire attention en suivant son travail, sinon elle allait trouver quelque chose contre moi.
Un jour, une dirigeante supérieure nous a demandé de faire un travail de purification, pour enquêter et découvrir s’il y avait des malfaiteurs ou des antéchrists dans l’Église. Et si on en découvrait, il fallait les exclure, les expulser de l’Église. Liliane m’est venue à l’esprit. Elle avait une mauvais humanité et refusait d’accepter la vérité. Elle en voulait à tous ceux qui mentionnaient ses problèmes, déformait les faits et répandait ses préjugés dans leur dos. Je me suis dit qu’il fallait que j’étudie son comportement général. Mais ensuite, je me suis rappelé à quel point Liliane était réfractaire au fait que j’étudie son travail, et qu’elle avait dit derrière mon dos que je l’avais traitée aveuglément. Si je rassemblais des évaluations d’elle, cette fois-ci, les frères et sœurs penseraient-ils que je profitais de cette situation pour me venger ? Ma partenaire penserait-elle que j’aimais trop le statut, et que je cherchais l’occasion de m’en prendre à quelqu’un qui avait pointé du doigt mes problèmes ? Les frères et sœurs allaient avoir peur de moi et m’éviter. Ce serait un gros souci s’ils essayaient de cerner mes problèmes et s’ils me signalaient comme fausse dirigeante. Je me suis dit : « Laisse tomber. » Je pourrais m’en occuper lorsque quelqu’un d’autre aurait discerné ses problèmes. Sinon, si j’étais la première à en parler, ça pouvait être compris de travers. Alors je n’ai pas évoqué le sujet. Peu après, Maya a dit que Liliane avait une mauvaise humanité et a voulu enquêter sur son comportement. J’étais à la fois heureuse et un peu coupable en entendant ça. Je savais que Liliane était comme ça et j’aurais dû étudier son comportement dès le début, mais je n’ai rien dit, de peur que les autres me comprennent mal et croient que je m’en prenais à elle. Je ne protégeais pas le travail de l’Église. Mais au moins, quelqu’un d’autre avait dit quelque chose, alors je n’avais plus à m’en soucier. Après avoir rassemblé les évaluations de Liliane, on a vu que la plupart des gens qui les avaient écrites ne la connaissaient pas bien et avaient donné très peu d’informations. Peu de gens avaient remarqué ses problèmes. Je savais que la meilleure chose à faire dans ces circonstances était de chercher des gens qui la connaissaient depuis longtemps. Mais j’avais peur que les autres disent que je la prenais pour cible et que j’utilisais ça pour me venger, alors je n’ai rien voulu dire. À ce moment-là, Maya a dit qu’on devait observer la façon dont les choses évoluaient et je n’ai rien rajouté.
Plus tard, j’ai découvert que d’autres frères et sœurs avaient fait des suggestions à Liliane, et qu’en plus de ne pas les avoir acceptées, elle avait porté de fausses accusations contre eux. Un jour, un membre de l’équipe d’abreuvement a signalé à Liliane que certaines personnes à qui les ouvriers d’évangélisation prêchaient avaient une mauvaise humanité et ne correspondaient pas aux principes. Non seulement Liliane a refusé de l’accepter, mais elle a exprimé ses préjugés et ses plaintes devant les frères et sœurs de l’équipe d’évangélisation, affirmant qu’ils suivaient tous les principes dans leur devoir, mais que, comme le personnel d’abreuvement n’avait pas clairement échangé sur la vérité avec les gens qu’ils s’étaient donné tant de mal à convertir, certains nouveaux croyants avaient été induits en erreur par des rumeurs et avaient abandonné. Lors d’une réunion, Maya et moi avons échangé sur l’essence de ce problème, en visant le comportement de Liliane. On a échangé avec elle encore plusieurs fois après ça. Je pensais qu’elle réfléchirait sur elle-même, mais elle n’a absolument pas voulu céder et a continué à répandre ses préjugés contre l’équipe d’abreuvement. Elle a dit qu’elle se sentait déprimée et ne savait pas comment faire son travail. À cause de cette discorde qu’elle a semée, certains frères et sœurs se disputaient, et il n’y avait aucune coopération harmonieuse. Je savais que Liliane ne convenait pas comme superviseuse et qu’elle devait être renvoyée sur-le-champ. J’ai vraiment regretté de ne pas avoir enquêté rapidement et de ne pas l’avoir renvoyée dès le départ. Je savais qu’elle avait une mauvaise humanité, mais je lui avais donné d’autres occasions de perturber le travail de l’Église. Je me suis sentie très mal. J’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider pour que je réfléchisse sur moi-même et me connaisse.
Dans ma recherche, j’ai vu que la parole de Dieu disait : « De quel tempérament s’agit-il quand les gens ne sont pas responsables dans leur devoir, qu’ils le font de manière négligente et superficielle, qu’ils agissent comme des béni-oui-oui, et ne défendent pas les intérêts de la maison de Dieu ? C’est sournois, c’est le tempérament de Satan. Ce qu’il y a de plus frappant dans les philosophies de vie des hommes, c’est la ruse. Les gens pensent que s’ils ne sont pas rusés, ils risquent d’offenser les autres et seront incapables de se protéger : ils croient qu’ils doivent être assez rusés pour ne blesser ou n’offenser personne et qu’ainsi ils se protègent, protègent leurs moyens de subsistance et prennent pied solidement au milieu des masses. Tous les incroyants vivent selon la philosophie de Satan. Ils sont tous des béni-oui-oui et n’offensent personne. Tu es venu à la maison de Dieu, as lu la parole de Dieu et écouté les sermons de la maison de Dieu. Alors pourquoi es-tu toujours un béni-oui-oui ? Les béni-oui-oui ne protègent que leurs propres intérêts, et pas les intérêts de l’Église. Quand ils voient que quelqu’un fait le mal et nuit aux intérêts de l’Église, ils l’ignorent. Ils aiment être des béni-oui-oui, et n’offensent personne. C’est irresponsable, et ce genre de personne est trop rusée et indigne de confiance » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). J’ai compris grâce à la révélation de ces paroles de Dieu que, par peur d’offenser Liliane, pour préserver mon image et mon statut, lorsque je l’avais vue perturber le travail de l’Église, je n’avais rien fait pour le défendre. Au lieu de cela, j’avais été un béni-oui-oui et j’avais fermé les yeux sur la situation. C’était un comportement irresponsable et fourbe. Les incroyants vivent selon des philosophies sataniques afin de protéger leurs propres intérêts. Ils observent attentivement les autres quand ils parlent et regardent de quel côté le vent souffle. Ils sont très sournois. Dans mon devoir, j’avais eu le même comportement qu’un incroyant. J’avais très bien vu que Liliane avait une mauvaise humanité et qu’elle perturbait le travail de l’Église. Elle aurait dû être renvoyée. Mais je n’avais pas voulu que les autres pensent que je la réprimandais ou que je me vengeais. Alors j’avais évité le problème en essayant de ne rien faire qui pouvait éveiller la méfiance et j’avais tardé à m’occuper de Liliane. J’avais préféré attendre que d’autres frères et sœurs fassent preuve de discernement envers elle. Parce que je voulais protéger ma réputation et mon statut, alors que je savais qu’elle perturbait le travail de l’Église, j’avais quand même préféré nuire aux intérêts de l’Église, ne pas suivre les principes, et ne pas l’exposer ou m’occuper d’elle. J’avais été vraiment fourbe, égoïste et méprisable. À cette pensée, j’ai ressenti beaucoup de regrets et de culpabilité. Je savais que je ne pouvais pas continuer à fermer les yeux et que je devais régler le problème de Liliane selon les principes. Je ne pouvais pas continuer à protéger mes propres intérêts.
Maya et moi sommes allées parler à Liliane après ça, en lui expliquant qu’elle déformait les choses et répandait ses préjugés sur les autres de manière arbitraire, qu’elle sabotait, qu’elle nuisait aux relations entre les frères et les sœurs et qu’elle perturbait le travail de l’Église. J’ai été choquée qu’elle ne l’accepte pas du tout et qu’elle s’en prenne à nous, en disant dans une colère noire : « J’ai partagé mes problèmes avec vous, et au lieu de les résoudre, vous avez cherché la petite bête. Je vois que vous ne faites aucun travail concret. » En voyant à quel point elle était autoritaire, sans aucune conscience d’elle-même, on a analysé la nature et les conséquences de ses mots et de ses actes à l’aide de paroles de Dieu pertinentes. Mais elle n’a rien voulu entendre, elle a continué à plaider en sa faveur et à chicaner.
Après ça, j’ai lu un passage de la parole de Dieu qui m’a aidée à comprendre l’essence de Liliane. Les paroles de Dieu disent : « Tous ceux qui sont susceptibles de perturber fréquemment le travail et la vie de l’Église, qui interfèrent gravement avec l’entrée dans la vie des élus de Dieu, sont des non-croyants, et ce sont des personnes malfaisantes. L’Église doit les exclure. Du moment que quelqu’un perturbe souvent le travail et la vie de l’Église et n’accepte pas d’être émondé et traité, en offrant sans cesse ses propres justifications biaisées, qui qu’il soit et quelle que soit sa conduite passée, il doit être expulsé de l’Église. L’unique objectif, ce faisant, est d’assurer l’avancement normal du travail de l’Église, afin de protéger les intérêts des élus de Dieu. Agir ainsi est entièrement en accord avec les principes de la vérité et entièrement en accord avec la volonté de Dieu » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). « Concernant les gens dotés d’un tempérament malveillant, quelles que soient l’erreur ou la mauvaise action qu’ils ont commise, personne ne peut les révéler, et personne ne peut les traiter ni les émonder. Si quelqu’un les révèle et les offense, ils seront furieux : ils prendront leur revanche et ne lâcheront jamais l’affaire. Ils n’ont aucune patience, aucune tolérance et aucune acceptation des autres. Sur quel principe repose leur comportement ? “Je préférerais offenser tous ceux qui sont sous le ciel plutôt que d’être offensé par un seul d’entre eux.” Ils ne supportent pas d’être offensés par qui que ce soit. N’est-ce pas la logique des gens malveillants ? Telle est leur logique. Personne n’est autorisé à les offenser. Pour eux, même le moindre effleurement est inacceptable et ils détesteront quiconque les effleurera. Ils ne laisseront jamais cette personne tranquille, ils ne laisseront jamais tomber : c’est ainsi que sont les gens malveillants » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). J’ai vu grâce à ces paroles de Dieu que les gens mauvais avaient un tempérament malveillant et qu’ils n’acceptaient pas du tout la vérité. Ils développent de la haine pour toute personne qui expose et souligne leurs problèmes, puis la voient comme une ennemie, et peuvent même s’en prendre à elle et se venger. J’ai comparé Liliane à ce portrait. Elle n’avait jamais réfléchi sur elle-même ni rien appris sur elle-même face aux problèmes. Elle haïssait quiconque lui faisait des suggestions, le traitait comme son ennemi, déformait la verité, confondait le noir et le blanc, répandait sans arrêt ses préjugés et ses plaintes contre les autres, causant des conflits entre les frères et sœurs. À cause de ça, ils ne pouvaient pas travailler ensemble en harmonie et ça perturbait et gênait le travail d’évangélisation. Les autres lui avaient donné des conseils et l’avaient aidée à plusieurs reprises, mais elle ne l’avait pas accepté. Elle était devenue hostile envers eux et avait fait de fausses accusations, le tout sans l’ombre d’un regret. Par nature, elle détestait la vérité et en était écoeurée. Elle avait prouvé qu’elle était mauvaise, et si on la laissait rester dans l’Église, ça ne ferait que perturber encore plus le travail de l’Église. Maya et moi avons donc échangé sur le comportement de Liliane selon les principes et nous l’avons renvoyée avec l’accord des frères et des sœurs par un vote. On lui a demandé de s’isoler et de réfléchir sur elle-même, et on l’a prévenue qu’elle serait expulsée s’il y avait de nouvelles perturbations.
Plus tard, certains frères et sœurs ont dit l’un après l’autre que travailler avec Liliane avait été vraiment contraignant. Elle n’avait pas cessé de réprimander les gens impérieusement et beaucoup en avaient peur. Quand elle venait vérifier leur travail, ils se préparaient tous à l’avance, de peur qu’elle les réprimande s’ils n’expliquaient pas bien quelque chose. Je me suis sentie vraiment mal à l’aise. Liliane avait fait tellement de mal, elle avait énormément nui aux frères et les sœurs. Alors que j’étais une dirigeante d’Église, je n’avais pas agi lorsque j’avais découvert une malfaitrice. Je ne servais donc à rien ? Je n’avais pas fait du travail concret.
Les jours suivant, je n’ai pas cessé de me demander pourquoi j’avais su m’occuper convenablement d’autres personnes malveillantes et d’antéchrists, mais avais évité et refusé de traiter la situation de Liliane. J’ai lu un passage de la parole de Dieu. « Quoi qu’ils fassent, les antéchrists se préoccupent d’abord de leurs propres intérêts et n’agissent qu’une fois qu’ils ont réfléchi à tout. Ils n’obéissent pas vraiment, sincèrement et absolument à la vérité sans compromis, mais le font de manière sélective et conditionnelle. De quelle condition s’agit-il ? Leur statut et leur réputation doivent être sauvegardés et ne doivent subir aucune perte. Ce n’est qu’une fois cette condition satisfaite qu’ils décideront et choisiront quoi faire. C’est-à-dire que les antéchrists réfléchissent sérieusement à la manière de traiter les principes de la vérité, les commissions de Dieu et le travail de la maison de Dieu, et à la façon de gérer ce à quoi ils sont confrontés. Ils ne se soucient pas d’accomplir la volonté de Dieu, d’éviter de nuire aux intérêts de la maison de Dieu, de satisfaire Dieu ni d’être utiles aux frères et sœurs : ce ne sont pas ces choses-là qui les préoccupent. Qu’est-ce qui préoccupe les antéchrists ? C’est de savoir si leur propre statut et leur réputation seront affectés, et si leur prestige sera amoindri. Si faire quelque chose selon les principes de la vérité est bénéfique au travail de l’Église et aux frères et sœurs, mais en même temps nuit à leur propre réputation et permet à beaucoup de gens de prendre conscience de leur vraie stature, leur nature et leur essence, alors il est certain qu’ils n’agiront pas conformément aux principes de la vérité. Si faire un travail concret amène plus de gens à avoir une haute opinion d’eux, à les admirer et à les vénérer, ou qu’ainsi leurs paroles seront chargées d’autorité et amèneront davantage de gens à se soumettre à eux, alors ils choisiront d’agir de cette manière ; sinon, ils ne choisissent jamais d’ignorer leurs propres intérêts par souci de ceux de la maison de Dieu ni des frères et sœurs. Telles sont la nature et l’essence des antéchrists. N’est-ce pas égoïste et ignoble ? » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Si quelqu’un dit qu’il aime la vérité et qu’il recherche la vérité mais qu’en substance, le but qu’il poursuit est de se distinguer, de se montrer, de faire en sorte que les gens aient une haute opinion de lui, de réaliser ses propres intérêts et que le but de l’accomplissement de son devoir n’est pas d’obéir à Dieu ni de Le satisfaire, mais plutôt d’obtenir un prestige et un statut, alors sa poursuite est illégitime. Ceci étant, par rapport au travail de l’Église, ses actions sont-elles un obstacle, ou est-ce qu’elles contribuent à le faire avancer ? Elles sont clairement un obstacle : elles ne le font pas avancer. Certains brandissent la bannière de l’accomplissement du travail de l’Église tout en poursuivant leur prestige et leur statut personnels, en faisant tourner leur entreprise, en créant leur propre petit groupe, leur propre petit royaume, sont-ils le genre de personne qui accomplit son devoir ? Essentiellement, tout le travail qu’ils font interrompt, perturbe et entrave le travail de l’Église. Quelle est la conséquence de leur poursuite du statut et du prestige ? Premièrement, cela affecte la façon dont les élus de Dieu mangent et boivent la parole de Dieu et comprennent la vérité, cela entrave leur entrée dans la vie, cela les empêche d’emprunter le droit chemin de la foi en Dieu et les conduit sur le mauvais chemin : ce qui nuit aux élus et les mène à la ruine. Et quelle en est finalement l’incidence sur le travail de l’Église ? C’est un démantèlement, une interruption et une altération. Telle est la conséquence de leur poursuite de la renommée et du statut » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ces paroles de Dieu révèlent que les antéchrists ne considèrent que leur propre nom et leur propre statut dans leurs actions. S’ils peuvent faire quelque chose qui améliorera leur réputation, ils le feront. Si faire les choses selon les principes risque de nuire à leur réputation ou à leur statut, ils mettront les principes de côté et ne penseront qu’à protéger leurs propres intérêts, aux avantages qu’ils pourront en tirer. Ils sont vraiment égoïstes et vils. Je m’étais comportée exactement comme un antéchrist. J’avais découvert depuis longtemps que Liliane avait une mauvaise humanité, qu’elle ne cherchait pas la vérité. Elle avait méprisé tous ceux qui lui faisaient des suggestions, les avait critiqués, jugés et attaqués. Ne pas agir en la renvoyant immédiatement ne pouvait que nuire au travail de l’Église. Mais parce qu’elle avait des préjugés contre moi, j’avais eu peur d’enquêter et de me renseigner sur elle dans ces circonstances, que les autres croient que je la punissais ou, pire encore, que j’étais une fausse dirigeante. J’avais eu l’impression que ma position était menacée. Et à cause du tempérament de Liliane, j’avais eu peur, si je la renvoyais, qu’elle me juge derrière mon dos, ou même qu’elle me condamne ou me dénonce. J’avais pensé que m’occuper d’elle ne pouvait que me faire du mal, pas m’aider, et que ça pouvait facilement nuire à ma réputation et à ma place. Alors j’avais attendu de voir et je n’avais pas agi. J’avais vraiment été fourbe et égoïste, sans aucune humanité. Précédemment, quand j’avais découvert des gens qui devaient être exclus et expulsés lors d’un travail de purification, j’avais été capable d’agir selon les principes. C’était parce que je ne connaissais pas la plupart de ces gens. Et surtout, ils ne constituaient pas une menace pour ma réputation et mon statut. Quand je les avais exclus de l’Église, les frères et les sœurs avaient pensé qu’en tant que dirigeante, je comprenais la vérité, je faisais preuve de discernement, et que je pouvais faire du travail concret. Mais quand j’avais dû m’occuper de Liliane, voyant que ça touchait directement à ma propre position, j’avais fait l’autruche et j’avais essayé de protéger mes propres intérêts. J’avais déjà réussi à m’en tenir aux principes, parce que mes intérêts personnels n’étaient pas concernés, et non parce que je voulais sincèrement bien faire le travail de l’Église. J’ai compris grâce aux paroles de Dieu que travailler dans le but de protéger sa renommée et son statut revient à saboter et à perturber le travail de l’Église. Ҫa nuit à l’avancement normal du travail. Voulant protéger ma réputation et ma place, je ne m’étais pas rapidement occupée d’une personne malveillante. La nature de ce problème est vraiment grave. Il ne s’agit pas seulement d’une petite corruption, il s’agit d’héberger une personne malveillante en lui permettant de perturber le travail de l’Église. C’est agir comme un laquais de Satan et faire le mal. Ce passage m’a particulièrement émue : « La façon dont vous devez traiter une personne malfaisante, pour autant que l’on sache qu’elle a une essence malfaisante, c’est de la contraindre ou de l’exclure tant qu’elle ne fait pas beaucoup de mal, afin de minimiser les dégâts causés. C’est le choix judicieux. Attendre que cela dégénère en catastrophe pour y faire face, ce serait se contenter de réagir. Cela prouverait que les dirigeants et les ouvriers sont tout à fait stupides et n’ont aucun principe dans leurs actions » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). En repensant à ces paroles de Dieu, je me suis sentie très mal et vraiment coupable. En tant que dirigeante, mon rôle était de protéger les élus de Dieu de l’oppression et des perturbations des malfaiteurs, ainsi que de veiller au bon déroulement de la vie de l’Église pour que le travail puisse avancer correctement et de manière ordonnée. Mais lorsqu’une personne malveillante était apparue dans l’Église, j’avais traîné les pieds et je n’avais rien fait. Je n’avais pas assumé mes responsabilités de dirigeante, des gens avaient été contraints et perturbés par cette personne, et ça leur avait fait du mal. Le travail de l’Église avait aussi été perturbé. Ce que j’avais fait était dégoûtant aux yeux de Dieu !
Pendant quelques jours, je n’ai pas cessé de ressasser les choses. Je savais parfaitement qu’une personne malveillante perturbait le travail de l’Église. Selon les principes, j’aurais dû m’en occuper rapidement. Alors pourquoi avais-je eu si peur que les autres se méprennent et disent que je m’en prenais à elle ? Que signifiait vraiment s’en prendre à quelqu’un ? J’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « C’est une chose très courante pour les antéchrists de harceler et de tourmenter les autres, et c’est la façon concrète dont ils se manifestent. Afin de préserver leur statut, les antéchrists exigent toujours que les autres leur obéissent et les respectent. S’ils constatent que quelqu’un ne les écoute pas ou leur est opposé et leur résiste, ils adopteront des stratégies pour réprimer et tourmenter cette personne, pour la soumettre. Souvent, les antéchrists répriment ceux dont les opinions sont différentes des leurs. Souvent, ils répriment les personnes qui recherchent la vérité et accomplissent loyalement leurs devoirs. Ils répriment souvent les gens qui font montre d’une décence et d’une droiture relatives, qui ne s’inclinent pas devant eux, qui ne les flattent pas et ne leur lèchent pas les bottes. Ils répriment ceux qui ne s’entendent pas avec eux ou qui ne leur cèdent pas. Les antéchrists ne traitent pas les autres selon les principes de la vérité. Ils sont incapables de traiter les gens équitablement. Quand ils prennent quelqu’un en aversion, quand quelqu’un leur semble ne pas avoir cédé au fond de lui, ils trouvent des occasions et des excuses, et même de faux prétextes, pour agresser et tourmenter cette personne, allant jusqu’à la réprimer au nom du travail de l’Église. Ils ne fléchissent pas tant que les gens ne se sont pas soumis et osent encore leur dire non ; ils ne fléchissent pas tant que les gens n’ont pas reconnu leur statut et leur autorité et ne les saluent pas avec un sourire en leur exprimant leur approbation et leur obéissance, sans oser se faire une idée d’eux. Dans n’importe quelle situation, dans n’importe quel groupe, le mot “équité” ne s’applique pas au traitement des autres par les antéchrists, et le mot “aimant” ne s’applique pas à la manière dont ils traitent les frères et sœurs qui croient vraiment en Dieu. Ils considèrent ceux qui constituent une menace pour leur statut comme une épine dans leur pied, et ils trouveront des occasions et des prétextes pour les tourmenter. Ils tourmentent quiconque leur désobéit, et ne s’arrêtent pas tant que la personne n’est pas soumise. Leur façon d’agir est tout à fait contraire aux principes de la vérité et hostile à la vérité. Alors, faut-il les traiter et les émonder ? Pas seulement, il faut au minimum les révéler, les identifier et les caractériser. Un antéchrist traite chaque personne selon ses propres préférences, ses propres intentions et ses propres fins. Sous son autorité, quiconque a le sens de la justice, quiconque peut parler avec justice, quiconque ose combattre l’injustice, quiconque défend les principes de la vérité, quiconque est véritablement doué et instruit, quiconque peut rendre témoignage à Dieu, fera l’objet de la jalousie de l’antéchrist et sera réprimé, exclu et même piétiné par l’antéchrist. Telle est la haine avec laquelle un antéchrist traite les gens qui sont bons, les gens qui poursuivent la vérité. On peut dire qu’en grande majorité, les personnes dont un antéchrist est jaloux et qu’il réprime sont des personnes positives et bonnes. La plupart d’entre elles sont des gens que Dieu sauvera, dont Dieu pourra Se servir, que Dieu rendra parfaits. En employant de telles tactiques de répression et d’exclusion contre ceux que Dieu sauvera, utilisera et rendra parfaits, les antéchrists ne sont-ils pas des adversaires de Dieu ? Ne sont-ils pas des gens qui résistent à Dieu ? » (« Section 11 : Ils n’acceptent pas d’être traités et émondés et n’ont pas une attitude de repentance quand ils ont commis une faute, mais diffusent des idées fausses et jugent Dieu publiquement », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que s’en prendre à quelqu’un et suivre les principes sont deux choses différentes. D’un côté, il faut étudier les motivations de la personne dans ses actions, et de l’autre, on doit s’assurer que sa façon de traiter les autres est en basée sur les paroles de Dieu. Si on découvre que la personne est mauvaise ou un antéchrist selon les principes de la vérité, le fait de l’exclure, de l’expulser de l’Église protège les autres et suit les principes. Ce n’est pas une attaque. Mais quand les antéchrists ou les malfaiteurs répriment les autres ou s’en prennent à eux, ça vient entièrement de leurs motivations méchantes. Ils sont jaloux de ceux qui cherchent la vérité et qui ont le sens de la justice. Ils détestent ceux qui les discernent et osent les critiquer. Ils éliminent les contestataires afin de protéger leur pouvoir et leur statut. Ils sautent sur le moindre petit problème des autres et en font toute une histoire. Ils déforment même les faits et calomnient les autres, en lançant toutes sortes d’accusations contre eux pour les faire exclure. Leurs motivations et leurs intentions sont en contradiction avec la vérité et avec Dieu. Ils sont condamnés et maudits par Dieu. J’avais exposé et renvoyé Liliane parce que je l’avais discernée en tant que personne malveillante, selon la parole de Dieu. Ce n’était pas à cause d’une rancune personnelle et je ne m’en étais pas prise à elle. Je n’avais pas compris ce que c’était réellement de s’en prendre à quelqu’un, je n’avais regardé que la surface. Je m’étais dit que si une personne m’en voulait et que je gérais un problème la concernant, c’était m’en prendre à elle. Je n’avais pas regardé si cette personne était malveillante ni quel rôle elle jouait dans l’Église. Par conséquent, j’avais été paralysée par mon point de vue erroné. Quelle idiote ! Comprendre tout ça a vraiment été libérateur pour moi.
Après ça, je me suis attachée à faire mon devoir selon les principes. Si je détectais un problème avec un frère ou une sœur, j’allais à leur rencontre et je faisais de mon mieux pour échanger et les aider. Surtout quand il s’agissait de travail de purification. S’il avait été déterminé qu’une personne était candidate à l’expulsion, qu’elle ait des préjugés contre moi ou non, je gérais la situation selon les principes de la vérité. Quand j’ai mis ça en pratique, je me suis sentie bien plus en paix. J’ai personnellement fait l’expérience que dans un devoir, nous devons renoncer à nos motivations et à notre recherche de renommée et de statut, faire respecter les principes et protéger le travail de l’Église pour ressentir de la paix et de la joie.
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