Pourquoi je suis devenue aussi arrogante et suffisante

14 octobre 2022

Par Mu Tong, Japon

En 2017, l’Église m’a chargée d’abreuver les nouveaux venus. Comme j’étais compétente en langues étrangères et que j’avais déjà abreuvé des nouveaux venus, j’ai pensé que ce travail n’allait pas me poser de problèmes. Mais je savais que pour bien faire son devoir, il ne suffisait pas d’avoir des compétences particulières. Il fallait aussi comprendre la vérité et agir selon les principes. Au départ, j’ai donc fait preuve d’humilité. Je n’oubliais pas de prier davantage et de me fier à Dieu quand des évènements survenaient, et quand je ne comprenais pas certaines choses, je consultais les autres et cherchais avec eux. Au bout d’un moment, j’ai vu que mon travail produisait des résultats. Des nouveaux venus qui ne venaient pas aux réunions ont commencé à y assister activement, et ils se sont montrés prêts à accomplir leurs devoirs. J’ai également formé des nouveaux venus, qui sont devenus dirigeants d’Église et dirigeants de groupe. J’en étais très contente et je me suis dit que j’étais douée pour ce travail. Ensuite, tous ceux qui avaient des difficultés sont venus communiquer avec moi, et les avis que je formulais étaient souvent adoptés. Peu à peu, j’ai commencé à m’apprécier et à me dire qu’en matière de langues comme d’abreuvement, j’étais la plus compétente du groupe. Peu après, j’ai été choisie comme superviseuse, et j’ai pensé encore plus que j’avais un calibre mental et des capacités de travail extraordinaires. Sans m’en rendre compte, j’ai commencé à devenir arrogante. Quels que soient les problèmes, je me disais qu’ils étaient simples, et je les réglais directement à ma façon, sans prier, sans chercher, ni consulter les autres. Un jour, il y a eu un problème dans notre travail, et ma sœur partenaire a dit qu’elle voulait chercher les principes. En fronçant les sourcils, je lui ai répondu avec mépris : « Ce problème est simple, il te suffit de contempler un peu et tu trouveras la solution. Il est inutile de chercher les principes, tu ne crois pas ? » Après ça, elle s’est beaucoup méfiée quand elle me parlait. Durant cette période, des frères et sœurs ont également dit que j’étais trop arrogante, mais je ne m’en suis pas souciée du tout. Je me disais que j’étais un peu arrogante, mais que tout le monde avait des problèmes. En outre, comment ne pas se montrer arrogante quand on a un peu de calibre mental ? Je ne voyais pas ça comme un problème grave. Un jour, j’ai voulu qu’une nouvelle venue fasse office de dirigeante de groupe. Mon dirigeant a pensé que cette sœur croyait depuis trop peu de temps, qu’elle manquait de bases et ne pouvait pas faire ce travail. J’ai beaucoup résisté en entendant ça et je me suis dit : « Même si tu es dirigeant, tu ne comprends pas cette nouvelle venue aussi bien que moi. Si je m’inquiétais autant que toi, la formation des nouveaux venus ne prendrait jamais fin ! » Et j’ai trouvé toutes sortes de raisons pour réfuter l’avis du dirigeant. Après ça, la nouvelle venue a été promue dirigeante de groupe. Rapidement, elle s’est dit que ce travail était bien trop stressant, elle est devenue négative et a failli arrêter son devoir. Ça m’a beaucoup attristée, et j’ai regretté de ne pas avoir écouté les conseils de mon dirigeant, mais ensuite, je me suis dit : « Personne n’est parfait, qui fait son devoir sans aucune déviation ? Je ferai mieux la prochaine fois. » Ensuite, mon dirigeant m’a exposée et traitée, parce que j’avais été trop arrogante, en disant que c’était dangereux de continuer comme ça. Ça m’a mise un peu mal à l’aise, mais à ce moment-là, je n’avais aucune connaissance de moi-même.

Puis Sœur Ye et moi avons supervisé le travail de l’Église. Elle était plus prudente et sérieuse que moi et se concentrait sur la recherche des principes de la vérité. Quand nous discutions et prenions des décisions concernant le travail, elle se renseignait plusieurs fois et vérifiait tout avant de se décider. Mais je me disais qu’elle n’était pas assez efficace, alors j’ai commencé à la mépriser. Ensuite, j’ai pris de nombreuses décisions toute seule, et j’ai cessé de la prendre au sérieux. Un jour, l’Église a eu besoin d’acheter des fournitures, et il a fallu dépenser des offrandes pour cela. Mon dirigeant m’a dit à plusieurs reprises d’en parler avec ma partenaire. J’ai promis de le faire, mais je me suis dit : « Ce n’est pas très difficile à faire, et je l’ai déjà fait. Je peux m’en charger, pas besoin de ma partenaire. » Ma partenaire m’a alors envoyé un message en me demandant des détails sur mes achats, sans réfléchir, je lui ai dit que j’avais déjà pris des dispositions et qu’elle n’avait pas à s’en inquiéter. Au final, les articles que j’ai achetés n’étaient pas de bonne qualité, et les offrandes ont été gaspillées. Ça m’a fait paniquer. J’ai compris que gâcher des offrandes était une transgression grave. J’ai eu l’impression qu’un poids énorme pesait sur mon cœur, je ne pouvais plus respirer. J’ai souvent pleuré en secret et chaque journée a été déprimante et douloureuse. Mon état a empiré, j’ai eu plus de mal à faire mon devoir, je n’arrivais pas à voir clairement les problèmes.

Plus tard, le dirigeant a échangé avec moi, et il m’a exposée et traitée, en disant que mon tempérament était arrogant et moralisateur, que j’agissais arbitrairement dans mon devoir, que je ne coopérais pas avec les autres, que je n’écoutais pas les suggestions qu’on me faisait, et que je n’étais pas apte à être superviseuse. Après avoir été renvoyée, je me suis sentie très malheureuse. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne sais pas comment j’ai pu tomber aussi bas. Je sais qu’il y a Ta volonté derrière mon renvoi, mais je ne connais pas la source de mon échec. S’il Te plaît, éclaire-moi et aide-moi à réfléchir sur moi-même. » Au cours de mes dévotions, j’ai regardé une vidéo des paroles de Dieu. « Certaines personnes ne cherchent jamais la vérité en accomplissant leur devoir. Elles n’en font qu’à leur tête, agissant obstinément selon leur propre imagination, elles sont toujours arbitraires et irréfléchies et elles ne suivent tout simplement pas la voie de la pratique de la vérité. Que signifie être “arbitraire et irréfléchi”? Cela signifie, lorsque tu rencontres un problème, agir comme bon te semble, sans réflexion et sans aucune recherche. Rien de ce que dit quelqu’un d’autre ne peut toucher ton cœur ni te faire changer d’avis. Tu ne peux même pas accepter qu’on t’échange sur la vérité, tu t’accroches à tes opinions, sans écouter quand d’autres personnes disent quelque chose de juste, convaincu d’avoir toi-même raison et t’accrochant à tes propres idées. Même si ce que tu penses est correct, tu devrais aussi prendre en compte les opinions des autres, non ? Et si tu ne le fais pas du tout, n’est-ce pas être extrêmement suffisant ? Pour les gens qui sont extrêmement suffisants et rétifs, il n’est pas facile d’accepter la vérité. […] Si ton attitude consiste à insister obstinément, à nier la vérité, à rejeter les suggestions de quelqu’un d’autre, à ne pas rechercher la vérité, à n’avoir confiance qu’en toi-même et à ne faire que ce que tu veux, si c’est là ton attitude indépendamment de ce que Dieu fait ou demande, alors quelle est la réaction de Dieu ? Dieu ne te prête aucune attention, Il te met à l’écart. N’es-tu pas capricieux ? N’es-tu pas arrogant ? Ne penses-tu pas toujours avoir raison ? Si tu es dépourvu d’obéissance, si tu ne cherches jamais, si ton cœur est totalement fermé et résistant à Dieu, alors Dieu ne te prête aucune attention. Pourquoi Dieu ne te prête-t-Il aucune attention ? Parce que si ton cœur est fermé à Dieu, peux-tu accepter Son éclairage ? Quand Dieu te fait des reproches, peux-tu le ressentir ? Quand les gens sont intransigeants, quand leur nature satanique et barbare est en jeu, ils ne ressentent rien de ce que Dieu fait, tout cela est vain : donc Dieu ne fait pas d’œuvre inutile. Si tu as ce genre d’attitude obstinément antagoniste, tout ce que Dieu fait doit te rester caché, Dieu ne fera pas de choses superflues. Lorsque tu es aussi obstinément antagoniste et fermé, Dieu ne ferait jamais rien de force en toi ni ne t’imposerait quoi que ce soit, Il ne continuerait jamais à essayer de t’émouvoir ou de t’éclairer encore et encore : Dieu n’agit pas ainsi. Pourquoi Dieu n’agit-Il pas ainsi ? Principalement parce qu’Il a vu un certain type de tempérament en toi, une bestialité qui est dégoûtée de la vérité et qui est insensible à la raison. Et penses-tu que l’on puisse contrôler un animal sauvage lorsqu’il donne libre cours à sa bestialité ? Est-ce que lui crier et hurler dessus sert à quelque chose ? Le raisonner ou lui offrir un confort est-il de quelque utilité ? Les gens osent-ils s’en approcher ? Il y a une bonne façon de décrire cela : c’est de dire qu’il est insensible à la raison. Lorsque la bestialité des gens est à l’œuvre et qu’ils sont insensibles à la raison, que fait Dieu ? Il ne leur prête aucune attention. Qu’est-ce que Dieu a à te dire de plus quand tu es insensible à la raison ? En dire plus ne sert à rien. Et quand Dieu ne te prête aucune attention, es-tu béni, ou souffres-tu ? Gagnes-tu un avantage ou subis-tu une perte ? Tu subis sans aucun doute une perte. Et qui a causé cela ? (Nous l’avons causé.) C’est toi qui l’as causé. Personne ne t’a forcé à agir ainsi, et pourtant tu es toujours déstabilisé. N’as-tu pas amené cela sur toi-même ? Dieu ne te prête aucune attention, tu ne peux pas ressentir Dieu, il y a des ténèbres dans ton cœur, ta vie est compromise : et tu t’es attiré cela toi-même, tu le mérites ! » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Cette parole de Dieu a révélé mon état, surtout le passage qui disait : « N’es-tu pas capricieux ? N’es-tu pas arrogant ? Ne penses-tu pas toujours avoir raison ? Si tu es dépourvu d’obéissance, si tu ne cherches jamais, si ton cœur est totalement fermé et résistant à Dieu, alors Dieu ne te prête aucune attention. » « Dieu ne te prête aucune attention, tu ne peux pas ressentir Dieu, il y a des ténèbres dans ton cœur, ta vie est compromise : et tu t’es attiré cela toi-même, tu le mérites ! » Lire cela m’a émue, comme si Dieu en personne m’exposait. J’avais fait mon devoir de façon si arrogante et arbitraire. Parce que je connaissais une langue étrangère et que je me montrais efficace dans ce devoir, je m’étais dit que j’avais un bon calibre et des capacités. Quand on m’avait choisie comme superviseuse, je m’étais crue très compétente, alors j’avais commencé à mépriser les autres et je n’avais pris personne au sérieux. Quand j’avais eu des problèmes dans mon travail, j’en avais rarement discuté avec les autres, et j’avais agi à ma guise. Quand mes frères et sœurs m’avaient fait diverses suggestions, je ne les avais pas reçues comme venant de Dieu. Je m’étais dit : « Qui comprend mieux ce problème, vous ou moi ? » Même quand ce que les autres disaient était correct, je ne l’acceptais pas. Je préférais y résister, le rejeter et le réfuter en usant de toutes sortes d’excuses. Résultat, tout se faisait à ma façon, et les frères et sœurs se sentaient donc contraints. Ils s’inquiétaient sans cesse de ce que j’allais penser et n’arrivaient pas à s’entendre normalement avec moi. Mais même alors, je n’avais pas réfléchi sur moi-même. Quand j’avais été responsable du travail de l’Église, j’avais agi arbitrairement, sans principes, et des offrandes avaient donc été gaspillées. Mon tempérament avait été vraiment arrogant. Quoi que disent les autres, je ne les avais pas écoutés, j’avais été aussi déraisonnable qu’un âne bâté. Mon comportement et mon attitude étaient dégoûtants aux yeux de Dieu et je n’avais pas eu du tout l’œuvre du Saint-Esprit. Tout ce que j’avais fait avait produit perturbations et interruptions. Quand j’ai vu le mal que j’avais fait, j’ai vraiment eu envie de me gifler. Je me suis détestée pour avoir été aussi contente de moi. Pourquoi n’avais-je pas pu écouter les conseils des autres ? Désormais, les conséquences se faisaient sentir, et les regrets ne servaient à rien.

Plus tard, j’ai commencé à réfléchir à mes problèmes. En cherchant, j’ai lu certaines paroles de Dieu qui m’ont apporté une nouvelle compréhension de moi-même. Dieu Tout-Puissant dit : « L’arrogance et la suffisance, c’est le tempérament satanique le plus évident chez les gens, et s’ils n’acceptent pas la vérité, ils ne peuvent en aucun cas être purifiés. Les gens ont des tempéraments arrogants et suffisants, ils croient toujours qu’ils ont raison, et dans toutes leurs pensées, leurs paroles et leurs opinions, ils croient toujours que leur point de vue et leur état d’esprit sont corrects, que rien de ce que dit quelqu’un d’autre n’est aussi bon ni aussi juste que ce qu’ils disent. Ils s’en tiennent toujours à leurs propres opinions et n’écoutent pas ce que les autres disent : même quand ce que les autres disent est juste et conforme à la vérité, ils ne l’acceptent pas, ils semblent simplement écouter, mais ne prennent rien en considération. Quand vient le temps d’agir, ils suivent toujours leur propre chemin : ils pensent toujours qu’ils ont raison et qu’ils sont fondés à faire ce qu’ils font. Tu as peut-être raison et tu es peut-être fondé à agir ainsi, tu fais peut-être ce qu’il convient de faire, sans problème, mais quel est le tempérament que tu révèles ? N’est-ce pas l’arrogance et la suffisance ? Si tu es incapable de te débarrasser de ce tempérament arrogant et suffisant, cela n’affectera-t-il pas l’accomplissement de ton devoir ? Cela n’affectera-t-il pas ta capacité à mettre la vérité en pratique ? Si tu ne parviens pas à résoudre ce genre de tempérament arrogant et suffisant, ne risques-tu pas de connaître d’importants revers à l’avenir ? Cela ne fait aucun doute, c’est inévitable. Dieu ne peut-Il pas voir ces choses se manifester chez les gens ? Il le peut, extrêmement bien. Non seulement Dieu surveille l’être le plus profond en l’homme, mais Il surveille également en permanence chacune de ses paroles et de ses actions. Et que dira Dieu une fois qu’Il verra ces choses se manifester en toi ? Dieu dira : “Tu es intransigeant ! Il est compréhensible que tu restes sur tes positions quand tu ne sais pas que tu as tort, mais si tu restes toujours sur tes positions alors que tu sais très bien que tu as tort et que tu refuses de te repentir, alors tu n’es qu’un vieil imbécile têtu et tu as des problèmes. Si, quelle que soit la suggestion, tu réagis avec une attitude négative et antagoniste et n’acceptes pas du tout la vérité – si, dans ton cœur, il n’y a qu’antagonisme, fermeture et refus – alors tu es ridicule, tu es un imbécile absurde ! Tu es trop difficile à gérer.” Qu’est-ce qui est si difficile à gérer chez toi ? Ce qui est difficile chez toi, c’est que ton comportement n’est pas une façon erronée de faire les choses ni un type de conduite erroné, mais révèle plutôt un certain type de tempérament. Quel type de tempérament révèle-t-il ? La vérité te dégoûte et tu hais la vérité. Une fois qu’il est établi que tu hais la vérité, comme Dieu le voit, tu as des problèmes : Dieu te rejette et ne t’accorde aucune attention. […] Une personne qui hait la vérité hait Dieu dans son cœur. Pourquoi est-ce que Je dis qu’elle hait Dieu ? Cette personne a-t-elle maudit Dieu ? S’est-elle opposée à Lui en face ? L’a-t-elle jugé ou condamné dans Son dos ? Pas nécessairement. Alors pourquoi dit-on que révéler un tel tempérament – un tempérament de haine envers la vérité – c’est haïr Dieu ? Ce n’est pas faire une montagne d’une taupinière : c’est un fait. Comme lorsque les pharisiens hypocrites ont cloué le Seigneur Jésus sur la croix parce qu’ils haïssaient la vérité, les conséquences, lorsque cela se produit, sont désastreuses. C’est-à-dire que lorsqu’une personne a un tempérament qui la rend dégoûtée par la vérité et hostile à la vérité, elle est capable de révéler ce genre de tempérament à tout moment et en tout lieu, et si elle continue à vivre dans un état de dépendance à l’égard de ce tempérament, s’opposera-t-elle ou non à Dieu ? Lorsqu’elle rencontre un problème impliquant la vérité, impliquant les choix qu’elle doit faire, si elle ne peut pas accepter la vérité mais continue à vivre dans un état de dépendance à l’égard de son tempérament corrompu, alors elle s’opposera naturellement à Dieu et Le trahira. C’est parce que ce genre de tempérament corrompu n’est rien d’autre qu’un tempérament qui consiste à haïr Dieu et la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). Ce n’est qu’après avoir lu ces paroles de Dieu que j’ai compris que mon tempérament n’était pas seulement arrogant. Ce qui était plus grave, c’était que j’étais lasse de la vérité, que je la détestais et que je haïssais Dieu. Tant de frères et sœurs m’avaient donné des conseils, et mon dirigeant m’avait émondée et traitée, mais j’avais fait la sourde oreille, je n’avais pas réfléchi sur moi-même. À maintes reprises, les faits m’ont montré que ce sur quoi j’insistais était erroné. Je n’avais fait que perturber et interrompre le travail, pourtant, je n’avais toujours pas réfléchi sur moi-même, j’avais agi à ma guise. Parfois, quand mes frères et sœurs m’avaient donné des conseils, j’avais senti qu’il s’agissait de bons conseils, conformes aux principes de la vérité, mais j’avais désobéi et renié, malgré tout, j’avais été entêtée à l’extrême. N’était-ce pas là un tempérament satanique de lassitude de la vérité et de détestation de la vérité ? Dieu dit : « Une fois qu’il est établi que tu hais la vérité, comme Dieu le voit, tu as des problèmes. » « Une personne qui hait la vérité hait Dieu dans son cœur. » Cela m’a encore plus contrariée. Le tempérament de Dieu est juste et saint, et l’attitude de Dieu envers les gens est basée sur notre attitude envers la vérité et Dieu. La vérité est l’expression de Dieu, mais ce que j’avais exprimé, c’était un tempérament de lassitude et de détestation de la vérité. N’était-ce pas là détester Dieu ? Quel que soit le tempérament corrompu des individus, tant que ces individus peuvent accepter la vérité, il est possible de tout corriger, et ils ont tous la possibilité de changer et d’être sauvés par Dieu. Mais si par essence, la nature d’une personne est d’être lassée de la vérité, de détester la vérité, alors cette personne est l’ennemi de Dieu. Comment les ennemis de Dieu pourraient-ils être sauvés ? J’ai songé à tous les antéchrists qui avaient été expulsés de l’Église, parce qu’ils détestaient et n’acceptaient pas la vérité. Finalement, ils avaient été révélés et rejetés.

J’ai eu très peur. Et pendant longtemps après ça, j’ai vécu dans un état de culpabilité. Chaque fois que je pensais au tort que j’avais causé au travail, j’avais mal, comme si on me poignardait dans le cœur. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, cet échec me fait trop souffrir, mais sans un tel échec, je n’aurais pas compris que mon tempérament corrompu était aussi grave, et j’aurais encore moins été consciente du danger que je courais. Je ne veux plus vivre selon mon tempérament corrompu. S’il Te plaît, aide-moi à être une personne qui accepte la vérité et qui, à l’avenir, peut se concentrer sur la pratique de la vérité dans son devoir. »

Plus tard, je me suis souvent demandé : « Qu’est-ce qui me rend aussi arrogante ? Comment puis-je résoudre ce tempérament corrompu ? » Au cours de mes dévotions, j’ai lu ces deux passages de la parole de Dieu, qui m’ont soudain éclairée. Les paroles de Dieu disent : « Les gens qui sont doués et ont des talents spéciaux pensent qu’ils sont très intelligents, qu’ils comprennent tout, mais ils ne savent pas que les dons et les talents spéciaux ne représentent pas la vérité, que ces choses n’ont aucun lien avec la vérité. Les pensées et les opinions des personnes dont le comportement est déterminé par leurs dons et leur imagination vont souvent à l’encontre de la vérité, mais elles ne peuvent pas le voir, elles pensent toujours : “Voyez comme je suis intelligent, j’ai fait des choix si judicieux ! J’ai pris de si sages décisions ! Aucun de vous ne peut m’égaler.” Elles vivent constamment dans un état de narcissisme et de contentement de soi. Il leur est difficile de faire silence dans leur cœur et de réfléchir à ce que Dieu leur demande, à ce qu’est la vérité et à ce que sont les principes de la vérité. Il leur est difficile de comprendre la vérité, et même si elles accomplissent un devoir, elles ne sont pas capables de pratiquer la vérité et il leur est donc aussi très difficile d’entrer dans la réalité de la verité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Sur quoi les gens comptent-ils pour vivre, au juste ?). « Diriez-vous qu’il est difficile d’accomplir son devoir de façon satisfaisante ? En fait, non ; les gens doivent seulement parvenir à adopter une attitude humble, à avoir un peu de raison et à prendre position de façon appropriée. Quels que soient ton niveau d’instruction, les récompenses que l’on t’a décernées ou l’étendue de ce que tu as accompli, et quels que puissent être ton statut et ton rang, tu dois descendre de tes grands chevaux : tout cela ne compte pour rien. Dans la maison de Dieu, quelles que soient ces gloires, elles ne peuvent être supérieures à la vérité, car ces choses superficielles ne sont pas la vérité et ne peuvent pas la remplacer. Il faut que tu sois clair sur ce sujet. Si tu dis : “Je suis très talentueux, j’ai l’esprit très acéré, j’ai des réflexes rapides, j’apprends vite et j’ai une excellente mémoire, je suis donc qualifié pour prendre la décision finale”, si tu utilises toujours ces choses comme un capital et que tu les considères comme précieuses et positives, alors c’est un problème. Si ton cœur est occupé par ces choses, si elles ont pris racine dans ton cœur, il te sera difficile d’accepter la vérité, et il vaut mieux ne pas penser aux conséquences. Par conséquent, tu dois d’abord mettre de côté et renier ces choses que tu adores, qui te semblent belles, qui te sont précieuses. Ces choses ne sont pas la vérité ; à l’inverse, elles peuvent t’empêcher de pénétrer la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ?). Cette parole de Dieu m’a fait comprendre que j’avais été arrogante et incapable d’accepter la vérité pour une autre raison : parce que j’avais toujours vécu de mes dons. Comme je connaissais une langue étrangère et que j’avais de l’expérience dans ce travail, que j’avais, en apparence, un certain calibre mental, que je pouvais résoudre des problèmes, j’avais considéré ces dons comme un capital, je n’avais jamais cherché les principes de la vérité ni la volonté de Dieu, j’avais traité mes frères et sœurs avec mépris, et je n’avais jamais écouté leurs suggestions. J’avais mis ces dons au-dessus de tout, j’avais vécu dans un état d’autosatisfaction, j’étais devenue de plus en plus arrogante, j’avais cru aveuglément en moi, comme si je ne pouvais pas avoir tort, mais il avait été révélé, encore et encore, que mes idées n’étaient pas conformes aux principes de la vérité. Elles étaient toutes erronées. Pendant ce temps, des frères et sœurs étaient, en apparence, ordinaires et dépourvus de dons, pourtant, dans leur devoir, ils pouvaient chercher les principes de la vérité d’une manière terre-à-terre, on pouvait voir en eux la direction de Dieu, et ils obtenaient de bons résultats dans leur devoir. Les faits m’ont montré qu’avoir des dons ne signifiait pas comprendre la vérité. Si nous faisons notre devoir sans chercher les principes de la vérité, et que nous vivons seulement de nos dons, nous ne pouvons que devenir de plus en plus arrogants, perdre toute humanité et raison, et résister à Dieu sans le vouloir. Pour résoudre fondamentalement un tempérament arrogant, on doit renoncer à ce capital, puis apprendre à se renier et à chercher la vérité.

Après ça, je me suis attachée à pratiquer de cette manière, mais quand j’ai rencontré des problèmes et voulu demander de l’aide à mes frères et sœurs, la bataille faisait encore rage dans mon cœur. Je me disais que mes idées convenaient tout à fait et que demander de l’aide était inutile. J’avais peur qu’on me regarde de haut parce que je n’étais pas capable de gérer une tâche simple, mais quand je pensais aux transgressions que j’avais commises parce que je croyais trop en moi, je prenais peur et je n’osais plus m’accrocher à mes propres idées. Alors je pouvais renoncer à moi-même et en discuter avec tout le monde. Bientôt, mes frères et sœurs ont vu que j’avais une certaine compréhension de moi-même, que j’avais changé, et j’ai de nouveau été élue pour diriger l’Église. Un jour, l’Église a eu besoin d’une diaconesse d’évangélisation. J’ai vu que Sœur Li prêchait l’Évangile de façon proactive, qu’elle échangeait activement dans les réunions, alors, dans mon cœur, j’ai décidé que Sœur Li était un choix idéal. À ce moment-là, ma sœur partenaire m’a rappelé que choisir une diaconesse d’évangélisation n’était pas une question anodine, et que je devais demander de l’aide à mon dirigeant. Quand j’ai vu l’expression hésitante de ma partenaire, j’ai pensé : « Sœur Li a toujours propagé l’Évangile de manière active. À part elle, y a-t-il une candidate qui convienne mieux ? De toutes façons, une promotion n’est que l’occasion de pratiquer, et si elle ne convient pas, on pourra toujours la transférer. Pourquoi aurais-je besoin des conseils du dirigeant ? » Au moment même où je résistais ainsi, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Même si ce que tu penses est correct, tu devrais aussi prendre en compte les opinions des autres, non ? Et si tu ne le fais pas du tout, n’est-ce pas être extrêmement suffisant ? » Effectivement, puisque ma sœur hésitait, je devais chercher. Au cours de mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si, chaque fois que tu as une idée ou une opinion, tu affirmes aveuglément qu’elle est correcte et que c’est ce qui doit être fait, tu es arrogant et suffisant. Si tu as une idée ou une opinion qui te semble correcte, mais que tu n’as pas une confiance totale en toi-même et que tu peux t’en assurer en cherchant et en échangeant, alors ce n’est pas de la suffisance. Obtenir le consentement et l’approbation de chacun avant d’y donner suite est la manière rationnelle d’agir » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). Cette parole de Dieu m’a fait comprendre que même quand on croit avoir raison, on doit apprendre à renoncer à soi-même et à chercher la vérité. C’est seulement en ayant cette attitude que l’on peut gagner l’éclairage du Saint-Esprit et faire son devoir de mieux en mieux. Si on s’accroche avec arrogance à soi-même, si on méprise les rappels à l’ordre, si on ne renonce pas à soi-même, si on ne cherche pas la vérité, on ne peut pas recevoir la direction du Saint-Esprit. Ayant ces idées en tête, la résistance dans mon cœur s’est lentement dissipée. Après ça, j’ai prié et confié cette question à Dieu. En même temps, j’ai également cherché les principes du choix et de la promotion des gens. Quelques jours plus tard, j’ai appris de quelqu’un qui connaissait Sœur Li, que même si celle-ci semblait très proactive, elle n’agissait que pour paraître présentable, mais qu’elle était en fait souvent paresseuse et fourbe, qu’elle faisait dans l’à-peu-près, qu’elle reculait face aux difficultés, et que même maintenant, elle n’avait donc encore aucune entrée. Selon les principes, elle était inapte à devenir diaconesse d’évangélisation. Quand J’ai appris ça, j’ai été contente de ne pas avoir imposé mon point de vue. Sans quoi, se servir d’une personne inappropriée aurait certainement entravé le travail d’évangélisation. C’était vraiment là la protection de Dieu. J’ai été très reconnaissante de cette direction de la parole de Dieu J’ai vu qu’en pratiquant la vérité et en acceptant les conseils, je pouvais éviter les problèmes et déviations dans mon devoir, et que mon cœur était également en paix. Aujourd’hui, j’ai vraiment honte quand je pense à mon arrogance passée. Sans le jugement et le châtiment de la parole de Dieu, sans un émondage et un traitement, je n’aurais jamais réfléchi sur moi-même, je ne me serais jamais reniée moi-même, je n’aurais jamais accepté les conseils. Désormais, je suis plus discrète, je peux discuter et chercher avec mes frères et sœurs quand j’ai des problèmes. Ce léger changement résulte des paroles et de l’œuvre de Dieu. Je remercie vraiment Dieu du fond du cœur.

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