Pourquoi j’étais incapable de faire face aux difficultés dans mon devoir

6 mars 2025

Par Li Yican, Chine

En novembre 2021, j’ai été élue dirigeante d’Église. Au départ, je pensais que ce devoir me permettrait de m’entraîner à utiliser la vérité pour résoudre les problèmes, et d’accélérer ainsi ma croissance dans la vie. Même si j’avais de nombreuses lacunes, j’étais prête à accepter et à obéir. Après une période de formation réelle, je me suis rendu compte que les dirigeants d’Église étaient chargés d’un grand nombre de tâches. Non seulement les dirigeants devaient veiller à la vie de l’Église, ainsi qu’à l’abreuvement et au travail d’évangélisation, mais ils étaient également impliqués dans des tâches telles que des travaux textuels et le travail de purification de l’Église. Au cours de ma première semaine, presque tous les jours, j’échangeais et résolvais les états des frères et sœurs dans divers lieux de réunion, tout en organisant et en mettant en œuvre toutes les tâches. J’étais plongée dans le travail jusqu’au cou. Le soir, quand je rentrais chez moi, il me restait encore quelques lettres à traiter, et je me disais que faire ce devoir était trop fatigant. Quand allais-je pouvoir faire une pause ? Non seulement j’étais physiquement épuisée, mais il y avait toutes sortes de difficultés et de problèmes dans le travail, et je devais endurer le stress lié au travail. À l’époque, la sœur avec laquelle je travaillais était absorbée par des affaires familiales, il y avait donc beaucoup de travail qu’elle ne pouvait pas m’aider à gérer. J’étais souvent incapable de m’occuper de tout par moi-même, et progressivement, les ouvriers d’évangélisation, les personnes chargées de l’abreuvement et les frères et sœurs responsables du travail textuel ont tous dit qu’ils voyaient rarement les dirigeants et qu’ils ne pouvaient pas communiquer sur le travail. Ils étaient tous mécontents de moi. J’ai songé à toutes les différentes tâches qui m’incombaient ; tout cela nécessitait beaucoup de temps et d’énergie. J’enviais donc énormément les frères et sœurs qui faisaient des devoirs simples et qui n’avaient pas besoin de s’épuiser et de s’inquiéter autant que moi. En songeant à cela, je suis devenue moins proactive dans mon devoir que je ne l’avais été au début et, parfois, lorsque les dirigeants supérieurs me demandaient de rendre compte de la façon dont se déroulait la mise en œuvre du travail, je ne répondais pas de manière proactive.

Un jour, le dirigeant supérieur m’a envoyé une lettre qui disait qu’il leur fallait un technicien pour une certaine tâche, une personne dotée de compétences informatiques de base et d’un sens de l’esthétique. Intérieurement, j’avais envie de passer à l’action, et je me suis dit : « J’ai déjà réalisé des vidéos et j’ai quelques connaissances en informatique. De plus, un devoir simple me permettrait de me concentrer sur une profession. Je pourrais apprendre de nouvelles choses, et ça ne serait pas aussi fatigant et tracassant que d’être dirigeante. » J’ai donc prévu d’écrire aux dirigeants supérieurs pour leur dire que mon calibre et ma capacité de travail étaient médiocres et que je n’étais pas apte à faire des devoirs de direction. À ce moment-là, j’étais consciente que mon état n’était pas correct. J’ai songé au fait que, lorsque je rencontrais des difficultés lors de la réalisation de vidéos, je ne payais pas vraiment un prix et n’étudiais pas les compétences professionnelles. Quand j’ai vu qu’il y avait un autre devoir qui ne comportait pas beaucoup d’exigences professionnelles, j’ai demandé au dirigeant que mon devoir soit changé. Après ma réaffectation, le nouveau devoir n’a initialement pas posé de grandes difficultés, et quand j’ai vu des résultats, je me suis montrée énergique dans mon travail. Cependant, plus tard, mon devoir est devenu plus exigeant et j’ai commencé à rencontrer davantage de difficultés. Je n’étais pas disposée à payer un prix et à surmonter ces difficultés, et j’ai de nouveau voulu changer de devoir. Finalement, j’ai été réaffectée en raison de mauvais résultats dans mon devoir. Maintenant que j’exerçais un devoir de direction, pourquoi voulais-je encore changer lorsque je rencontrais des difficultés ? Ce genre d’état affectait déjà l’accomplissement de mon devoir, je devais chercher la vérité pour le résoudre au plus vite.

Le lendemain matin, au cours de ma dévotion spirituelle, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui était justement conforme à mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Beaucoup de gens ne comprennent pas la vérité ou ne poursuivent pas la vérité. Comment abordent-ils le fait d’accomplir un devoir ? Ils traitent cela comme une sorte de travail, de hobby, ou un investissement dans leur intérêt. Ils ne traitent pas cela comme une mission ou une tâche donnée par Dieu, ou une responsabilité qu’ils devraient mener à bien. Ils cherchent encore moins à comprendre la vérité ou les intentions de Dieu en accomplissant leurs devoirs, afin de pouvoir s’acquitter pleinement de leurs devoirs et du mandat de Dieu. De fait, dans le processus d’accomplissement de leurs devoirs, certaines personnes deviennent récalcitrantes dès qu’elles subissent un brin de difficulté et cherchent à s’enfuir. Lorsqu’elles rencontrent des difficultés ou subissent quelques revers, elles battent en retraite et veulent à nouveau s’échapper. Elles ne cherchent pas la vérité ; elles songent uniquement à s’échapper. Telles des tortues, si quoi que ce soit tourne mal, elles se cachent simplement dans leurs carapaces puis attendent que le problème soit passé avant d’émerger à nouveau. Il y a beaucoup de gens comme cela. Certaines personnes, en particulier, lorsqu’il leur est demandé d’assumer la responsabilité pour un certain travail, ne se demandent pas comment elles peuvent offrir leur loyauté, ou comment accomplir ce devoir et bien effectuer ce travail. Au lieu de cela, elles se demandent comment esquiver les responsabilités, comment éviter d’être émondées, comment éviter d’endosser la moindre responsabilité et comment s’en sortir indemne quand des problèmes ou des erreurs se produisent. Ils considèrent avant tout leur échappatoire personnelle et comment satisfaire leurs propres préférences et intérêts, pas comment bien accomplir leurs devoirs et offrir leur loyauté. Ces gens-là peuvent-ils gagner la vérité ? Ils ne font pas d’effort vis-à-vis de la vérité et ne mettent pas la vérité en pratique quand il s’agit d’accomplir leurs devoirs. Pour eux, l’herbe est toujours plus verte de l’autre côté de la barrière. Aujourd’hui ils veulent faire ceci, le jour suivant ils veulent faire cela, et ils pensent que les devoirs de tous les autres sont meilleurs et plus faciles que les leurs. Et pourtant, ils ne font pas d’effort concernant la vérité. Ils ne réfléchissent pas aux problèmes logés dans leurs idées, et ils ne cherchent pas la vérité pour résoudre les problèmes. Leurs esprits sont toujours concentrés sur quand leurs propres rêves seront réalisés, qui est sous les projecteurs, qui est reconnu par le Supérieur, qui effectue son travail sans être émondé et se retrouve promu. Leurs esprits sont remplis de ces choses-là. Les gens qui ne pensent qu’à ces choses-là peuvent-ils accomplir leurs devoirs de façon satisfaisante ? Ils n’y parviennent jamais. Alors, quel genre de personne effectue ses devoirs de cette manière ? S’agit-il de gens qui poursuivent la vérité ? Pour commencer, une chose est sûre : ces gens-là ne poursuivent pas la vérité. Ils cherchent à profiter de quelques bénédictions, devenir célèbres et à se placer sous le feu des projecteurs dans la maison de Dieu, exactement comme quand ils évoluaient en société. En termes d’essence, quel type de personnes sont-ils ? Ce sont des incrédules » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). J’ai été émue en lisant les paroles de Dieu. Ce que Dieu exposait était exactement mon état. Dès que je rencontrais des difficultés en faisant mon devoir, je voulais reculer et les éviter, en espérant toujours pouvoir passer à un devoir plus facile. Par le passé, lorsque j’ai rencontré des difficultés en produisant des vidéos, je ne m’appuyais pas sur Dieu pour étudier les compétences techniques et les surmonter. Au contraire, je reculais devant les difficultés, en me disant que ce devoir était trop exigeant, qu’il nécessitait de consacrer trop de temps et d’énergie à étudier des compétences professionnelles. Il valait mieux que je fasse un devoir qui ne comporte pas autant d’exigences professionnelles ou techniques ; ainsi, je n’aurais pas à souffrir ou à être épuisée à ce point. Au nom du confort charnel, j’ai demandé à être réaffectée. Cependant, lorsque j’ai rencontré des difficultés dans mon nouveau devoir, je n’ai toujours pas voulu souffrir ou payer un prix, et j’ai de nouveau envisagé de changer de devoir. Comme je n’avais jamais cherché la vérité pour résoudre cet état, je réagissais encore aux difficultés de la même manière, je me disais que ce devoir était trop difficile et je voulais en choisir un plus facile. J’ai vu la façon dont Dieu exposait les personnes de ce genre qui ne poursuivent pas la vérité, qui ne font jamais d’effort, ne prient jamais Dieu et ne cherchent jamais la vérité pour résoudre les difficultés. Ils n’ont jamais été sérieux dans le moindre de leurs devoirs et n’utilisent leurs devoirs que comme un moyen d’éviter une issue de mort. Dieu a dit que de telles personnes sont des incrédules. En voyant le mot « incrédules », je me suis sentie affligée et humiliée, en me disant : « L’Église m’a cultivée pendant si longtemps, mais j’ai peur de souffrir dans mon devoir et je recule devant les difficultés. Je n’ai mené aucun de mes devoirs jusqu’au bout et je n’ai produit aucun résultat concret. Je suis vraiment très redevable à Dieu ! Si je continue à ne pas faire mon devoir de manière pragmatique et à ne pas être sérieuse au sujet de la vérité ou à ne pas faire d’efforts la concernant, je finirai par être révélée et éliminée. » En réalité, en me cultivant en tant que dirigeante, l’Église me donnait une chance d’être formée. Bien que je rencontre de nombreuses difficultés et problèmes et que le travail soit intensif et fatigant, si je peux prier et chercher Dieu lorsque je suis confrontée à des difficultés et à des problèmes, je gagnerai quelque chose et parviendrai à croître dans la vie. Telle est l’exaltation de Dieu ! Quand j’ai compris cela, j’étais prête à me rebeller contre ma chair et à chercher davantage la vérité lorsque j’étais confrontée à des difficultés, et j’étais plus consciencieuse qu’avant dans l’exécution de mon devoir.

Trois mois plus tard, j’ai été élue dirigeante de district. Comme je venais tout juste d’assumer ce devoir, il y avait beaucoup de problèmes que je ne savais pas comment résoudre, mais je me suis dit qu’étant donné que je venais de commencer à me former, il était normal que je ne sache pas quoi faire, alors j’étais prête à faire des efforts pour être à la hauteur. Cependant, au bout de deux mois, j’ai vu que les résultats des travaux d’abreuvement que je supervisais étaient en train de se dégrader. Mon cœur a faibli, et j’ai senti que ce devoir était vraiment difficile, en me disant : « Je n’ai presque jamais manqué une réunion avec les personnes chargées de l’abreuvement et je me suis à chaque fois renseignée en détail pour savoir comment se passait l’abreuvement de chaque nouveau venu et j’ai fait en sorte que des personnes apportent leur soutien aux plus faibles. Pourquoi les résultats ne s’améliorent-ils pas ? » J’ai été très négative et puis je me suis dit: « Je ne peux pas résoudre ces problèmes concrets ; il vaut mieux que je passe à un devoir simple. Avec un devoir simple, il faudra juste que je m’en tienne à ma part du travail et je n’aurai pas à m’inquiéter de l’opération tout entière. Ainsi, ce ne sera pas aussi fatigant ou difficile.» Lorsque ces pensées ont surgi, j’ai commencé à devenir irritable en faisant mon devoir. En voyant toutes les lettres auxquelles je devais répondre chaque jour, je ne pouvais m’empêcher de ronchonner et je me disais : « Est-il seulement possible de répondre à autant de lettres ? » Je n’étais pas prête à faire des efforts et à réfléchir à ces lettres en détail, et je me suis contentée de parcourir brièvement certaines d’entre elles, de les rejeter comme trop compliquées puis de les mettre de côté, sans y accorder d’attention. À l’époque, je n’ai pas découvert et examiné les problèmes et les écarts dans les travaux d’abreuvement en temps voulu, ce qui a retardé le travail. Un jour, les dirigeants supérieurs m’ont envoyé une lettre, disant qu’il y avait beaucoup de problèmes avec le travail que nous supervisions et que le travail ne produisait pas de résultats. J’ai résisté en mon for intérieur, en me disant : « Pourquoi y a-t-il tant de problèmes dans le travail ? Pourquoi est-ce que je n’arrive jamais au bout de leur résolution ? En plus, il faut que je me fasse émonder quand je fais des erreurs. Je ne peux pas faire ce travail ! » Je me suis rendu compte que mon état n’était pas correct et j’ai prié Dieu : « Dieu, dès que je rencontre des difficultés, je me sens stressée, un sentiment de résistance surgit en moi, et je veux cesser de faire mon devoir. Dieu, s’il Te plaît, guide-moi pour chercher la vérité et résoudre ce problème. »

En cherchant, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu. Je l’ai donc recherché pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque les gens doivent mettre en œuvre un travail spécifique sur lequel Christ a échangé et prendre en charge des projets particuliers, ils sont susceptibles de rencontrer des difficultés. Il est facile de scander des slogans et de prêcher des doctrines, mais la mise en œuvre réelle n’est pas aussi simple. Les gens doivent au minimum déployer des efforts, payer un certain prix et consacrer du temps afin de pouvoir réellement mener à bien ces tâches. Cela implique, d’une part, de trouver des individus compétents et, d’autre part, de s’informer sur la profession concernée, de rechercher les connaissances et les théories communes relatives aux différents aspects professionnels, ainsi que les méthodes et les approches spécifiques nécessaires au fonctionnement. De plus, les gens peuvent être confrontés à des situations difficiles. Généralement, les gens normaux sont quelque peu déconcertés en entendant parler de ces difficultés et ressentent une certaine pression, mais ceux qui sont loyaux et qui se soumettent à Dieu, lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés et qu’ils se sentent sous pression, prient en silence dans leur cœur, en demandant à Dieu Sa guidance, de renforcer leur foi, de les éclairer et de les assister. Ils sollicitent également Sa protection pour éviter qu’ils ne commettent des erreurs, afin qu’ils puissent faire preuve de loyauté et fournir le maximum d’efforts de manière à avoir la conscience tranquille. Cependant, les personnes telles que les antéchrists ne sont pas comme cela. Lorsqu’elles entendent parler d’arrangements de travail particuliers venant de Christ qu’elles doivent mettre en œuvre et que le travail présente certaines difficultés, elles commencent à résister intérieurement et ne sont pas disposées à continuer. En quoi consiste cette réticence ? Elles disent : “Pourquoi les bonnes choses ne viennent-elles jamais à moi ? Pourquoi suis-je toujours confronté à des problèmes et à des exigences ? Suis-je considéré comme une personne désœuvrée ou comme un esclave à qui l’on doit donner des ordres ? Je ne suis pas si facile à manipuler ! Tu le dis si facilement, pourquoi n’essaies-tu pas de le faire toi-même ?” S’agit-il de soumission ? S’agit-il d’une attitude d’acceptation ? Que font-elles ? (Résister, s’opposer.) […] Les gens deviennent-ils réticents lorsqu’ils sont confrontés à des difficultés, qu’ils doivent endurer des épreuves physiques et qu’ils ne peuvent plus vivre confortablement ? S’agit-il d’une soumission inconditionnelle et exempte de toute plainte ? Ils sont réticents à la moindre difficulté. Ils résistent farouchement à tout ce qu’ils ne veulent pas faire, à tout travail qu’ils perçoivent comme difficile, indésirable, dévalorisant ou méprisé par les autres, ils s’y opposent et le refusent, sans manifester la moindre once de soumission. La première réaction des antéchrists face aux paroles, aux ordres ou aux principes sur lesquels Christ a échangé – dès que cela leur cause des difficultés ou leur demande de souffrir ou de payer un prix – est de résister et de refuser, en éprouvant un sentiment de répulsion dans leur cœur. Cependant, lorsqu’il s’agit de choses qu’ils sont disposés à faire ou qui leur sont bénéfiques, leur attitude n’est pas la même. Les antéchrists veulent céder au confort et se démarquer, mais se réjouissent-ils en acceptant de faire face à la souffrance de la chair, à la nécessité de payer un prix, ou même de risquer d’offenser les autres ? Peuvent-ils alors réaliser la soumission absolue ? Pas le moins du monde, leur attitude relève exclusivement de la désobéissance et de la récalcitrance. Lorsque des gens comme les antéchrists sont confrontés à des choses qu’ils ne veulent pas faire, des choses qui ne sont pas conformes à leurs préférences, à leurs goûts ou à leurs intérêts personnels, leur attitude envers les paroles de Christ devient celle du refus et de la résistance absolus, dénués de tout signe de soumission» (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent ouvertement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie IV)). Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai réalisé que tout le monde éprouve des difficultés et du stress dans l’exécution de ses devoirs, que ceux qui poursuivent la vérité sont capables d’accepter cela comme venant de Dieu, et qu’au cœur des difficultés, ils sont capables de prier Dieu, de chercher la vérité pour résoudre les problèmes et de faire leurs devoirs correctement. Les antéchrists, en revanche, convoitent le confort de la chair et se contentent de devoirs faciles qui les placent sous les feux de la rampe. Quand ils sont confrontés à des devoirs difficiles qui exigent une souffrance charnelle et un effort d’investissement, non seulement ils ne résolvent pas les difficultés, mais ils résistent et s’opposent. J’ai vu que mon comportement était le même que celui des antéchrists. Je ne me souciais que de convoiter les conforts de la chair et je n’étais pas disposée à payer un prix dans mon devoir. Lorsque le travail d’abreuvement dont j’étais chargée ne donnait pas de résultats et se heurtait à des difficultés, je me disais qu’il était difficile de faire ce devoir et je voulais en changer pour que ma chair se détende un peu. Quand je voyais qu’il fallait répondre à beaucoup de lettres chaque jour, je résistais et je ronchonnais, je me contentais de mettre les lettres de côté et de ne pas y prêter attention. Par conséquent, les écarts dans le travail n’étaient pas rectifiés et résolus rapidement, ce qui affectait les résultats du travail d’abreuvement. En tant que dirigeante, mon rôle principal était de superviser le travail d’abreuvement et d’amener davantage de nouveaux venus à s’enraciner dans le vrai chemin. Cependant, j’ai négligé ce travail et je l’ai traité à la légère, sans m’efforcer de résoudre les problèmes existants et j’ai provoqué la stagnation du travail. En faisant mon devoir de la sorte, j’étais réellement indigne de la confiance de quiconque ; je n’avais pas la moindre humanité !

Plus tard, je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que je choisis toujours des travaux faciles et que j’esquive les travaux difficiles dans mon devoir, en me dérobant devant les difficultés et en fléchissant face à l’adversité ? » J’ai lu les paroles de Dieu : « Quand les gens font un devoir, ils choisissent toujours des travaux peu éprouvants, des travaux qui ne sont pas fatigants, et qui n’impliquent pas de braver les éléments à l’extérieur. C’est là choisir les tâches faciles et esquiver celles qui sont difficiles, et c’est une manifestation qui montre que l’on convoite le confort de la chair. Quoi d’autre ? (Se plaindre sans cesse quand son devoir est un peu difficile, un peu fatigant, quand il implique de payer un prix.) (Être préoccupé par la nourriture et les vêtements, et les plaisirs de la chair.) Tout cela relève de manifestations qui montrent que l’on convoite le confort de la chair. Quand un individu de ce genre voit qu’une tâche est trop laborieuse ou risquée, il l’impose à quelqu’un d’autre. Lui-même ne fait qu’un travail facile, et il se trouve des excuses, en disant qu’il est de calibre médiocre, qu’il manque de capacités de travail et ne peut pas assumer cette tâche, alors qu’en réalité, c’est parce qu’il convoite le confort de la chair. […] Il y a également des moments où les gens se plaignent constamment de leurs difficultés quand ils font leur devoir, des moments où ils ne veulent faire aucun effort, des moments où, dès qu’ils ont un peu de temps libre, ils se reposent, bavardent oisivement ou s’adonnent à des loisirs et des divertissements. Et quand le travail reprend et que cela casse le rythme et la routine de leur vie, ils en sont mécontents et insatisfaits. Ils râlent et se plaignent, et se mettent à faire leur devoir de façon superficielle. C’est là convoiter le confort de la chair, n’est-ce pas ? […] Les gens qui s’adonnent au confort de la chair conviennent-ils pour faire un devoir ? Dès que quelqu’un parle de faire son devoir, ou de payer un prix et d’endurer des souffrances, ces gens ne cessent de secouer la tête. Ils ont de trop nombreux problèmes, ils sont pleins de récriminations et sont emplis de négativité. Les personnes de ce genre ne servent à rien, elles ne sont pas qualifiées pour faire leur devoir et elles devraient être éliminées » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (2)). « Aujourd’hui, tu ne crois pas les paroles que Je dis et tu n’y prêtes aucune attention ; quand le jour où cette œuvre se répandra viendra et que tu en verras la totalité, tu le regretteras et, à ce moment-là, tu seras sidéré. Il y a des bénédictions, mais tu ne sais pas en jouir, et il y a la vérité, mais tu ne la poursuis pas. N’attires-tu pas le mépris sur toi ? Aujourd’hui, même si la prochaine étape de l’œuvre de Dieu n’a pas encore commencé, il n’y a rien en plus au sujet des exigences qui te sont faites et de ce qu’on te demande de vivre. Il y a tant d’œuvres et tant de vérités ; ne méritent-elles pas que tu les connaisses ? Le châtiment et le jugement de Dieu sont-ils incapables d’éveiller ton esprit ? Le châtiment et le jugement de Dieu sont-ils incapables de t’amener à te haïr ? Es-tu satisfait de vivre sous l’influence de Satan, dans la paix et la joie et un peu de confort charnel ? N’es-tu pas le plus abject de tous ? Aucun n’est plus insensé que ceux qui ont vu le salut, mais ne cherchent pas à le gagner ; ceux-là sont des gens qui se perdent par la chair et jouissent de Satan. Tu espères que ta foi en Dieu n’entraînera aucun défi et aucune tribulation, ni la moindre difficulté. Tu poursuis toujours ces choses qui ne valent rien et tu n’attaches aucune valeur à la vie ; au lieu de cela, tu fais passer tes propres pensées extravagantes avant la vérité. Tu ne vaux absolument rien ! Tu vis comme un cochon ; quelle différence y a-t-il entre toi et les cochons et les chiens ? Ceux qui ne poursuivent pas la vérité et qui aiment la chair ne sont-ils pas tous des animaux ? Est-ce que ces morts sans esprit ne sont pas tous des cadavres ambulants ? Combien de paroles ont été prononcées parmi vous ? Y a-t-il eu seulement un peu de travail fait parmi vous ? Combien ai-Je fourni parmi vous ? Alors pourquoi ne l’as-tu pas gagné ? Qu’as-tu à te plaindre ? N’est-il pas vrai que tu n’as rien gagné parce que tu es trop amoureux de la chair ? […] Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? Les cochons ne poursuivent pas la vie de l’homme, ils ne cherchent pas à être purifiés et ils ne comprennent pas ce qu’est la vie. Chaque jour, après avoir mangé à satiété, ils dorment simplement. Je t’ai donné le vrai chemin, mais tu ne l’as pas gagné : tu restes les mains vides. Es-tu prêt à continuer dans cette vie, la vie d’un cochon ? Quelle est la signification de la vie de ces personnes ? Ta vie est méprisable et ignoble, tu vis au milieu de la souillure et de la débauche et tu ne poursuis aucun but. Ta vie n’est-elle pas la plus ignoble de toutes ? As-tu l’effronterie de regarder Dieu ? Si tu continues à vivre de cette façon, obtiendras-tu quelque chose ? La vraie voie t’a été donnée, mais que tu puisses finalement la gagner ou non dépend de ta poursuite personnelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que dans l’exécution de mon devoir, je me dérobais devant les difficultés et fléchissais devant l’adversité, et que les causes profondes de cela étaient que je n’étais pas disposée à souffrir, que je convoitais les conforts charnels, et que je n’étais pas prête à souffrir et à payer un prix pour poursuivre le fait de gagner la vérité. Comme je cherchais avec un point de vue erroné, dès que je rencontrais des difficultés dans mon devoir et que ma chair devait souffrir, je me sentais extrêmement réprimée et j’étais pleine de griefs, je voulais même me soustraire à mon devoir. Je me suis souvenue de l’époque où j’étais étudiante, quand je voyais mes camarades de classe étudier assidûment et poursuivre l’entrée dans de bonnes universités et se démarquer plus tard, dès que je songeais à la souffrance engendrée par des études éprouvantes, je me dérobais. C’est pour cette raison que je ne suis pas devenue aussi instruite qu’eux. Autrefois, je pensais que mes valeurs de vie étaient simplement différentes de celles des autres, et je n’ai jamais eu très envie d’une réputation ou d’un statut. Maintenant, je me rendais enfin compte que ce n’était pas parce que je n’aimais pas la réputation, le gain et le statut, mais que j’avais vécu selon la loi de survie de Satan : « La vie est trop courte, sois bon envers toi-même. » Je me souciais trop de ma chair. Et puis, même si je croyais en Dieu, cette loi satanique de survie était encore profondément ancrée en moi. Dès lors que je rencontrais des difficultés dans mon travail, je criais au scandale, désireuse de faire un devoir plus facile. J’étais chargée du travail d’abreuvement, c’est-à-dire de l’entrée dans la vie des nouveaux venus. Si les nouveaux venus ne sont pas abreuvés correctement et qu’ils n’ont pas pu poser de fondations sur le vrai chemin, il est facile pour eux de se retirer, mais je n’étais pas disposée à payer un prix ou à chercher la vérité pour résoudre les diverses difficultés de mon devoir. Au contraire, je reculais devant l’adversité, sans tenir compte de l’intention de Dieu et sans prendre en considération le travail de l’Église ; J’étais extrêmement égoïste et méprisable. En réalité, l’exécution correcte de tout devoir dans la maison de Dieu exige de se dépenser un peu. Par exemple, les frères et sœurs qui diffusent l’Évangile doivent s’efforcer de s’équiper des vérités liées à la diffusion de l’Évangile, tout en supportant les moqueries et les injures des destinataires potentiels de l’Évangile et ils doivent même faire face au danger d’être arrêtés et de perdre la vie à tout moment. De même, en ce qui concerne les devoirs techniques, ils ne peuvent être effectués correctement que si l’on consacre du temps et de l’énergie à l’étude des compétences professionnelles. Lorsque les frères et sœurs qui poursuivent la vérité se heurtent à de telles difficultés, ils sont à même de chercher la vérité et de tirer des leçons, en s’améliorant dans leurs devoirs au fur et à mesure qu’ils les exécutent, et ils ont le sentiment que toute leur souffrance en vaut la peine. Par le passé, je n’avais pas ce genre de poursuite ou de détermination. Mon attitude à l’égard de mon devoir était celle d’une paresseuse ; je voulais me débrouiller tant bien que mal dans tout ce que je faisais, je ne menais rien à son terme et je n’achevais aucune de mes tâches. Si je continuais à poursuivre les conforts charnels et que je ne poursuivais pas correctement la vérité, et si je ne souffrais pas et ne payais pas un prix pour faire mon devoir correctement, je ne ferais pas du bon travail quel que soit le devoir ; je deviendrais vraiment un déchet inutile qu’il faudrait éliminer.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « L’homme doit chercher à vivre une vie qui a du sens et ne devrait pas se contenter de sa situation actuelle. Pour vivre à l’image de Pierre, il doit posséder les connaissances et les expériences de Pierre. L’homme doit poursuivre des choses plus élevées et plus profondes. Il doit poursuivre un amour plus profond et plus pur envers Dieu et une vie qui a de la valeur et du sens. Cela seul est la vie ; seulement alors l’homme sera comme Pierre. Tu dois te concentrer à être proactif envers ton entrée du côté positif, et tu ne dois pas te permettre passivement de retomber pour une facilité momentanée tout en ignorant des vérités plus profondes, plus spécifiques et plus concrètes. Ton amour doit être concret et tu dois trouver des façons de te libérer de cette vie dépravée, insouciante qui n’est pas différente de celle d’un animal. Tu dois vivre une vie qui a du sens, une vie de valeur, et tu ne dois pas te duper ni traiter ta vie comme un jouet avec lequel s’amuser. Pour quiconque aspire à aimer Dieu, il n’y a pas de vérités impossibles à atteindre ni de justice pour laquelle il ne puisse tenir ferme. Comment devrais-tu vivre ta vie ? Comment devrais-tu aimer Dieu et utiliser cet amour pour satisfaire Ses intentions ? Il n’y a rien de plus important dans ta vie. Surtout, tu dois avoir de telles aspirations et de la persévérance et tu ne devrais pas être comme ces faibles qui n’ont aucun cran. Tu dois apprendre à expérimenter une vie qui a du sens, expérimenter des vérités significatives et tu ne devrais pas te traiter à la légère comme tu le fais. Sans que tu t’en rendes compte, ta vie glissera entre tes doigts ; et après cela, auras-tu une nouvelle occasion d’aimer Dieu ? L’homme peut-il aimer Dieu après sa mort ? Tu dois avoir les mêmes aspirations et la même conscience que Pierre ; ta vie doit avoir du sens et tu ne dois pas essayer de jouer au plus fin avec toi-même. En tant qu’être humain et en tant que personne qui cherche Dieu, tu dois être en mesure de considérer soigneusement comment tu traites ta vie, comment tu devrais t’offrir à Dieu, comment tu devrais avoir une foi plus significative en Dieu, et, puisque tu aimes Dieu, comment tu dois le faire d’une manière plus pure, plus belle et meilleure » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). À travers ces paroles de Dieu, j’ai vu que Dieu espère que les gens puissent considérer la poursuite de la vérité comme une partie prépondérante de leur vie. Ne serait-il pas stupide de ma part de perdre l’occasion de gagner la vérité au nom du confort temporaire de la chair ? À la fin de l’œuvre de Dieu, si nous n’avons pas gagné la vérité ou changé notre tempérament, nous ne pourrons que le regretter toute notre vie. Lorsque j’ai exercé des devoirs de direction, même si j’avais beaucoup de lacunes et même si le travail impliquait un certain nombre de difficultés et de stress, j’ai gagné tellement plus que si je n’avais fait que des devoirs simples. Non seulement cela a amélioré mes capacités de travail, mais j’ai aussi compris certaines vérités-principes. J’ai vu que les difficultés et le stress – que tout cela était une bénédiction de Dieu. J’ai pris la résolution de cesser de me dérober à mon devoir pour satisfaire des considérations charnelles. Lorsque je serais confrontée à des difficultés, je prierais Dieu, je m’en remettrais davantage à Lui et je chercherais la vérité pour les résoudre. Peu après, j’ai commencé à chercher et à réfléchir à la raison pour laquelle le travail d’abreuvement ne produisait pas de résultats. En réfléchissant et en examinant la situation, j’ai vu que c’était principalement parce que j’étais trop passive dans mon devoir et que je ne me concentrais pas sur l’analyse des écarts. Lorsque les nouveaux venus avaient des problèmes, je ne les résolvais pas sous prétexte que je n’étais pas compétente pour le faire, ce qui a entraîné l’accumulation de nombreux problèmes sans chemin de résolution. Par la suite, une fois que j’ai vraiment commencé à payer un prix dans mon travail, les résultats du travail d’abreuvement ont commencé à s’améliorer régulièrement. J’ai expérimenté en personne le doux sentiment de ne pas vivre au cœur des difficultés et de pratiquer selon les paroles de Dieu, et j’ai eu encore plus de foi pour expérimenter cette situation.

Plus tard, on m’a confié encore davantage de travail ; en plus de cela, je n’étais pas familière avec le travail et j’avais des lacunes concernant le fait d’échanger sur la vérité et de résoudre les problèmes. Cela m’a semblé assez éprouvant, mais j’étais disposée à me rebeller contre ma chair et à faire le maximum d’efforts envers mon devoir. Après un mois ou deux de travail, les résultats n’étaient pas très brillants, et je me suis sentie un peu découragée, je me suis dit que ce devoir était trop dur et que les devoirs que j’avais faits auparavant étaient plus décontractés. Je me suis rendu compte que mon état était incorrect, j’ai donc prié Dieu et j’ai cherché la vérité pour le résoudre. J’ai lu les paroles de Dieu : « Ceux qui croient vraiment en Dieu sont tous des individus qui s’occupent de leur propre travail, ils sont tous disposés à accomplir leurs devoirs, ils sont capables d’assumer une tâche et de bien la faire en fonction de leur calibre et des règlements de la maison de Dieu. Bien entendu, il peut être difficile de s’adapter à cette vie, au début. Tu peux te sentir physiquement et mentalement épuisé. Cependant, si tu es vraiment déterminé à coopérer et que tu as la volonté de devenir une personne normale et bonne, et d’obtenir le salut, alors tu dois un peu payer un prix et laisser Dieu te discipliner. Lorsque tu as l’envie irrépressible de te montrer obstiné, tu dois te rebeller contre cette envie et l’abandonner, et atténuer peu à peu ton obstination et tes désirs égoïstes. […] Tu ne peux pas dire : “C’est trop de pression, donc je ne le ferai pas. Je recherche simplement les loisirs, la facilité, le bonheur et le confort quand je fais mon devoir et quand je travaille dans la maison de Dieu.” Cela ne fonctionnera pas : ce n’est pas une pensée qu’un adulte normal devrait avoir, et la maison de Dieu n’est pas un endroit où tu peux t’adonner au confort. Chacun assume une certaine pression et un certain risque dans sa vie et dans son travail. Dans n’importe quel travail, et en particulier dans l’accomplissement de ton devoir dans la maison de Dieu, tu dois t’efforcer d’obtenir des résultats optimaux. À un niveau supérieur, c’est l’enseignement et l’exigence de Dieu. À un niveau inférieur, c’est l’attitude, le point de vue, la norme et le principe que toute personne devrait adopter dans son comportement et dans ses actes » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (5)). À travers ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’en tant qu’adulte avec une raison normale, je devais être capable de prendre en charge du travail. Même si des difficultés surgissent parfois dans le travail, exigeant une certaine souffrance, c’est quelque chose que je devais expérimenter dans le cadre de la poursuite du salut. Même les non-croyants doivent souffrir beaucoup pour gagner leur vie. Quant à nous qui sommes croyants, les souffrances que nous endurons en faisant nos devoirs ont un sens et sont bénéfiques pour notre vie. Comprenant cela, j’étais disposée à me soumettre et à expérimenter. Après cela, quand mon devoir comportait beaucoup de difficultés, je me sentais parfois un peu découragée, mais je ne voulais pas démissionner de mon devoir à cause d’elles. Au contraire, j’étais capable de chercher l’intention de Dieu au cœur des difficultés, de faire de mon mieux pour être à la hauteur et de considérer correctement les difficultés et le stress dans mon devoir. Je rends grâce à Dieu du fond du cœur !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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