Pourquoi j’ai peur d’exposer les problèmes des autres

8 août 2023

Par Roxana, Taiwan

Quand j’allais à l’école, j’ai remarqué que certains de mes camarades de classe étaient assez directs. Quand ils voyaient que les autres avaient tort, ils le disaient sans ambages, ce qui offensait souvent les gens et leur valait d’être ostracisés. Je me suis dit : « Ces élèves sont un peu bêtes, n’est-ce pas ? Comme dit l’expression : “Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié”, et il vaut mieux “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”. Tout voir, mais ne pas tout évoquer, c’est ainsi qu’une personne peut se fondre dans la masse. Si vous êtes trop direct, même si vous n’avez pas de mauvaises intentions, les gens ne vous aimeront pas et vous rejetteront. Comment peut-on se faire des amis de cette façon ? » Donc, quand j’interagissais avec les autres, je ne soulignais jamais leurs problèmes. Tous mes camarades de classe aimaient être amis avec moi. Ils disaient qu’il était facile de s’entendre avec moi, que j’étais gentille, et je pensais avoir une assez bonne humanité. Quand j’ai commencé à croire en Dieu, j’ai également interagi avec les frères et sœurs de cette manière. Je ne soulignais pas les problèmes des autres quand je les remarquais. J’estimais toujours qu’être trop directe mettrait les gens mal à l’aise, qu’ils se diraient que je les prenais pour cible, que j’essayais de délibérément exposer leurs défauts, et que cela anéantirait notre relation. Ce n’est qu’après avoir fait l’expérience d’être révélée et avoir lu la parole de Dieu que j’ai vu que ma façon d’interagir avec les autres allait à l’encontre de la vérité et était résistante à Dieu.

C’était en 2015, je faisais du travail vidéo, en équipe avec Leslie. Leslie était dans la foi depuis plus longtemps que moi et elle était également plus âgée que moi. Nous étions polies l’une envers l’autre, nous nous entendions plutôt bien et n’étions pratiquement jamais en conflit. Plus tard, j’ai été élue superviseuse. Un jour, les autres ont signalé que Leslie se montrait négligente, sournoise et fuyante dans son devoir, et qu’elle retardait le travail. J’ai eu l’impression que son problème était assez grave, alors j’ai discuté avec mes sœurs partenaires de travail de la nécessité de souligner et d’exposer les problèmes de Leslie, pour qu’elle puisse réfléchir, se connaître elle-même, se repentir et changer. Mes sœurs ont partagé mon avis et demandé qui devait aller échanger avec Leslie. Je suis restée là sans rien dire, ne voulant pas monter au créneau pour résoudre ce problème. Je me disais : « Si je signale ses problèmes, va-t-elle penser que je la prends pour cible intentionnellement ? Comment pourrions-nous nous entendre, après ça ? » À ma grande surprise, tout le monde a suggéré que ce soit moi qui aille échanger avec Leslie. J’ai eu vraiment envie de m’enfuir, mais je savais que si je ne signalais pas les problèmes de Leslie, le travail d’Église continuerait à s’en trouver affecté. En fin de compte, j’ai donc simplement dû serrer les dents et aller le faire. À ce moment, j’ai pris le temps de me préparer mentalement, m’encourageant à souligner ses problèmes. Je n’arrêtais pas de répéter dans ma tête ce que j’allais lui dire, du début à la fin. Mais quand j’ai vu Leslie, j’ai eu comme des papillons dans le ventre. J’ai eu l’impression qu’on m’étranglait et je n’ai pas réussi à dire un mot. Alors je lui ai demandé, sur un ton plein de douceur : « Ton état est-il bon, ces derniers temps ? As-tu rencontré la moindre difficulté ? Pourquoi as-tu réalisé des vidéos aussi lentement ? » Leslie m’a répondu qu’elle s’était inquiétée que son fils n’aille pas à l’école, de sorte que son travail avait été retardé. J’ai pensé : « Elle dit qu’elle rencontre des difficultés. Si je l’expose parce qu’elle se montre négligente, sournoise et fuyante dans son devoir, va-t-elle penser que je suis trop sévère et que je la prends pour cible ? Si notre relation s’effondre, nos rapports seront bien plus gênants. » À cette pensée, je n’ai pas signalé ses problèmes. Je lui ai juste dit quelques mots pour la réconforter et j’ai brièvement passé en revue l’état de son devoir.

Comme elle n’avait aucune véritable connaissance d’elle-même, elle a continué à être négligente dans son devoir et il y a eu de nombreux problèmes dans ses vidéos. J’ai compris que les problèmes de Leslie étaient vraiment graves et qu’elle devrait être renvoyée si elle n’opérait aucun changement. Donc, je suis allée échanger avec elle de nouveau. Je me suis dit que cette fois-ci, j’allais vraiment signaler ses problèmes. Mais dès que je me suis assise, les mots sont de nouveau restés coincés au fond de ma gorge. Je n’arrêtais pas de me demander comment lui dire, d’une façon qui ne la gênerait pas, tout en lui faisant prendre conscience de ses problèmes malgré tout, et sans qu’elle se mette à avoir des préjugés contre moi ou qu’elle pense que je la prenais pour cible ou. Après y avoir pensé un moment, je lui ai demandé, avec le plus de tact possible : « Pourquoi es-tu sans cesse superficielle dans ton devoir ? » Leslie m’a alors dit qu’elle cédait parfois à son penchant charnel pour la lecture de romans et qu’elle négligeait alors son devoir. Elle était si contrariée qu’elle a éclaté en sanglots en disant cela. Je me suis dit : « Elle traverse une période vraiment difficile. Si je lui expose qu’elle se montre sournoise et fuyante dans son devoir, sera-t-elle capable de le supporter ? Il vaut mieux ne rien dire. De toute façon, elle a reconnu son problème, elle devrait s’améliorer un peu à l’avenir. » Je me suis donc montrée compréhensive envers son état et je l’ai même incitée à faire plus d’efforts dans son devoir. Après ça, elle est restée impénitente, sa façon superficielle d’aborder les choses a empiré et elle a fini par être renvoyée. Quand c’est arrivé, je n’ai pas réfléchi aux leçons que je devrais en tirer.

Plus tard, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu, qui m’a donné une certaine compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Le comportement des gens et la façon dont ils traitent les autres doivent être fondés sur les paroles de Dieu : c’est le principe le plus fondamental de la conduite humaine. Comment les gens peuvent-ils pratiquer la vérité s’ils ne comprennent pas les principes de la conduite humaine ? Pratiquer la vérité, ce n’est pas dire des paroles vaines et crier des slogans. Cela concerne plutôt le fait que peu importe ce que l’on rencontre dans la vie, tant que cela implique les principes de la conduite humaine, des points de vue sur les évènements ou la question de l’accomplissement de son devoir, on est confronté à un choix et l’on doit chercher la vérité, chercher une base et des principes dans les paroles de Dieu, puis trouver un chemin de pratique. Ceux qui peuvent pratiquer de cette façon sont des gens qui poursuivent la vérité. Être capable de poursuivre la vérité de cette manière, quelles que soient les difficultés que l’on rencontre, c’est suivre le chemin de Pierre, le chemin de la poursuite de la vérité. Par exemple, quel principe doit-on suivre quand on interagit avec les autres ? Peut-être que ton point de vue original est que “l’harmonie est un trésor, la patience, c’est du génie”, que tu dois rester dans les bonnes grâces de tout le monde, éviter de faire perdre la face aux autres et n’offenser personne, établissant ainsi de bonnes relations avec les autres. Restreint par ce point de vue, tu gardes le silence lorsque tu es témoin de mauvaises actions ou de violations des principes. Tu préfères que le travail de l’Église subisse des pertes plutôt que d’offenser qui que ce soit. Tu cherches à rester dans les bonnes grâces de tout le monde, quel qu’il soit. Tu ne penses qu’aux sentiments humains et à sauver la face lorsque tu parles, et tu prononces toujours des paroles agréables pour plaire aux autres. Même si tu découvres que quelqu’un a des problèmes, tu choisis de les tolérer et d’en parler à son insu, mais face à lui, tu maintiens la paix et préserves votre relation. Que penses-tu d’une telle conduite ? Ne s’agit-il pas d’un comportement d’une personne complaisante ? N’est-ce pas plutôt fuyant ? Cela viole les principes de la conduite humaine. N’est-ce pas de la bassesse que de se conduire de la sorte ? Ceux qui agissent ainsi ne sont pas de bonnes personnes, ce n’est pas une noble façon de se conduire. Peu importe combien tu as souffert, et peu importe le prix que tu as payé, si tu te conduis sans principes, alors tu as échoué à cet égard, et ta conduite ne sera ni reconnue, ni mémorisée, ni acceptée devant Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre clairement que, quoi qu’il se passe dans ma vie, dès lors que cela impliquait des principes de conduite ou une vision des choses, je devais toujours chercher les vérités-principes. Jusque-là, je n’avais pas osé souligner les problèmes des frères et sœurs, et j’avais cru qu’il n’y avait pas de mal à ça. Je m’étais dit que tant que nous nous entendions bien et que nous ne nous disputions pas, tout allait bien. J’ai lu que Dieu dit : « Peu importe combien tu as souffert, et peu importe le prix que tu as payé, si tu te conduis sans principes, alors tu as échoué à cet égard, et ta conduite ne sera ni reconnue, ni mémorisée, ni acceptée devant Dieu. » Ces paroles m’ont vraiment émue. À l’extérieur, on avait peut-être l’impression que je ne faisais rien de mal, mais j’avais sans cesse peur d’offenser les gens et je n’osais jamais signaler honnêtement les problèmes des autres. Même si je voyais un problème, je me mettais en colère intérieurement, mais je restais tout sourire avec ces gens, ce qui signifiait que des problèmes qui auraient dû être résolus ne l’étaient pas et que le travail d’Église subissait des pertes. Dieu dit que les personnes de ce genre sont sournoises et dépourvues de principes dans leur conduite. J’ai réfléchi à la façon dont j’avais géré l’incident avec Leslie. J’étais bien consciente qu’elle se montrait sournoise et fuyante dans son devoir, et qu’elle affectait gravement l’avancement du travail, mais j’avais peur de la rendre malheureuse en étant trop directe. Elle pourrait penser que j’étais trop sévère et se mettre à avoir des préjugés contre moi. J’avais peur qu’elle n’accepte pas ce que je disais et qu’elle me fasse la tête, ce qui rendrait nos rapports gênants à l’avenir. Voulant protéger notre relation, j’avais trop peur de dire quoi que ce soit pour l’exposer ou l’émonder. Je voyais que son problème de négligence empirait et j’étais en colère, mais quand j’échangeais avec elle, j’avais peur de la contrarier, donc je n’osais pas évoquer ou exposer son problème. Je faisais seulement quelques remarques inoffensives, qui ne faisaient qu’effleurer le sujet, et j’allais même jusqu’à la réconforter, malgré ce que je ressentais. En tant que superviseuse, ne pas exposer ou ne pas résoudre les problèmes que je percevais signifiait que j’étais irresponsable et gravement négligente. J’avais joué la « gentille fille » vis-à-vis des autres, pensant que me montrer prévenante et compréhensive, c’était être une bonne personne. Ce n’est que quand que les faits ont été révélés que j’ai complètement changé la façon dont je me voyais. J’avais remarqué le problème de Leslie, mais je n’avais pas signalé ce problème et je n’avais pas aidé Leslie. Par conséquent, elle ne pouvait pas voir l’essence ou les conséquences de son problème, sa vie en pâtissait et le travail de l’Église s’en trouvait retardé. J’avais été vraiment égoïste, méprisable, fuyante et malhonnête. Comment pouvais-je dire que j’avais une bonne humanité ?

Lors d’une réunion, j’ai lu la parole de Dieu qui disséquait les expressions « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts » et « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié ». J’ai alors su que j’avais rechigné à signaler les problèmes des autres parce que j’avais été influencée par ces idées. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans les philosophies des relations mondaines, un précepte dit : “Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que, pour préserver une relation amicale, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement : on doit respecter le principe selon lequel il ne faut pas frapper les gens au visage ni critiquer leurs défauts. Les gens doivent se tromper les uns les autres, se cacher les uns des autres, se livrer à des intrigues les uns avec les autres ; et bien qu’ils sachent tout à fait clairement quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes pleines de ruse pour préserver leur relation amicale. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein de son groupe, et donc de ne pas se soumettre souvent à des situations dangereuses. Sachant que quelqu’un deviendra ton ennemi et te fera du mal après que tu as critiqué ses défauts ou que tu l’as blessé, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies le précepte des philosophies des relations mondaines qui se résume ainsi : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts.” À la lumière de cela, si deux personnes entretiennent une telle relation, peut-on les considérer comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et encore moins des confidents. Alors, de quel genre de relation s’agit-il, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (Si, en effet.) Dans le cadre de pareilles relations sociales, les gens ne peuvent pas montrer leurs sentiments, ni avoir des échanges profonds, ni parler de tout ce dont ils souhaitent parler. Ils ne peuvent pas dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, parler des problèmes qu’ils voient chez l’autre ou dire des choses qui profiteraient à l’autre. Au lieu de cela, ils choisissent des choses gentilles à dire, pour conserver les faveurs de l’autre. Ils n’osent pas dire la vérité ni défendre les principes, de peur que cela ne suscite de l’animosité envers eux de la part des autres. Quand un individu n’est menacé par personne, cet individu ne vit-il pas dans une aisance et une paix relatives ? N’est-ce pas le but des gens en promouvant ce dicton : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” ? (Si, en effet.) Il s’agit clairement d’une manière de vivre reposant sur la ruse et la tromperie, avec une attitude défensive, dont le but est l’auto-préservation. Les gens qui vivent ainsi n’ont pas de confidents, pas d’amis proches à qui ils peuvent dire tout ce qui leur plaît. Ils sont sur la défensive les uns vis-à-vis des autres, calculateurs et stratégiques, chacun tirant de la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, le dicton “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé. Quand on examine les multiples facettes de l’essence de cette exigence vis-à-vis de la conduite morale des gens “si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”, celle-ci est-elle une noble exigence ? Est-elle positive ? (Non.) Alors qu’est-ce que cela enseigne aux gens ? Que tu ne dois pas contrarier ni blesser qui que ce soit, sinon c’est toi qui finiras par être blessé ; et aussi, que tu ne dois faire confiance à personne. Si tu blesses l’un de tes bons amis, cette amitié commencera doucement à changer : ton bon ami, ton ami proche deviendra un étranger ou un ennemi. Quels problèmes peuvent être résolus quand on enseigne aux gens à agir de cette manière ? Même si, en agissant ainsi, tu ne te fais pas d’ennemis, et même si tu en perds quelques-uns, est-ce que cela amènera les gens à t’admirer, à t’approuver et à te garder toujours comme ami ? Est-ce que cela respecte pleinement la norme de conduite morale ? Ce n’est rien qu’une philosophie des relations mondaines, tout au plus » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). Quand Dieu disséquait l’impact de philosophies pour les relations mondaines telles que « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts » et « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié », j’ai eu l’impression qu’Il était juste devant moi et qu’Il m’exposait. Vivant selon ces philosophies, mes mots et mes actes ne servaient qu’à me protéger. Quels que soient les gens avec lesquels je me trouvais, je m’en tenais toujours au principe consistant à ne jamais contrarier ou offenser quiconque. Lorsque j’étais à l’école, je voyais que les gens qui étaient directs se faisaient ostraciser, je me disais donc que pour s’entendre avec les autres, il ne fallait jamais dire ce que l’on ressentait vraiment, et que si on voyait les problèmes d’une personne, il ne fallait jamais les évoquer et l’offenser. De cette façon, les gens vous admirent et vous vous intégrez facilement. Même après avoir commencé à croire en Dieu, j’avais continué à suivre ces philosophies avec les frères et sœurs. Pour éviter de déplaire ou de heurter les sentiments d’autrui, quand il fallait exposer quelque chose et risquer d’offenser les autres, je m’effaçais, ou j’en parlais à mes frères et sœurs partenaires pour qu’ils s’en chargent. Parfois, quand je devais échanger, je me contentais de faire des remarques anodines, adaptées à la situation, ce qui voulait dire que bon nombre de problèmes n’étaient pas résolus à temps. Je croyais que des philosophies pour les relations mondaines telles que « Un ami de plus signifie un chemin de plus ; un ennemi de plus signifie un obstacle de plus » et « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié » étaient des critères pour savoir comment me comporter. Je ne disais jamais à personne ce que je pensais vraiment, et je devenais de plus en plus hypocrite et malhonnête. Je me disais que maintenir de bonnes relations et bien m’entendre avec tout le monde amènerait les gens à m’aimer, ensuite, je gagnerais facilement l’approbation des autres. Si, un jour, je disais ou faisais quelque chose qui allait à l’encontre des principes, les gens passeraient l’éponge, me permettant de sauver la face. J’ai vu que j’étais sans principes dans mes interactions. Je voulais juste que tout le monde soit content et sourit, et que personne n’expose les défauts de quiconque, pour que je ne perde jamais la face et que je puisse conserver mon statut et mon image. N’essayais-je pas de gagner la confiance des gens et de les utiliser ? Je paraissais peut-être aimable, affable et empathique, mais derrière tout cela, je poursuivais mes propres objectifs inexprimés. J’étais vraiment malfaisante ! J’ai repensé au cas de Leslie : il était clair, à mes yeux, qu’elle était sournoise et fuyante dans son devoir, mais pour éviter de la contrarier, je n’avais pas signalé ni exposé ses problèmes, ce qui avait affecté l’avancement du travail. Non seulement je lui avais nui en interagissant de cette façon avec elle, mais j’avais également retardé le travail d’Église. Dieu a toujours échangé que nous devons considérer les gens et les choses, et nous comporter et agir selon Ses paroles, en prenant la vérité comme critère. Mais au quotidien, je vivais selon des philosophies sataniques, j’étais sans cesse contrainte, en paroles comme en actes. J’étais incapable d’échanger ou d’aider les autres normalement, et encore moins capable d’assumer les responsabilités d’une dirigeante. Je ne me demandais pas comment parler d’une façon qui édifierait les autres, ni comment protéger le travail de l’Église. Je regardais même tandis que le travail de l’Église était mis à mal et je jouais la gentille fille, malgré ce que je ressentais. Je sacrifiais les intérêts de l’Église au profit des miens. J’étais vraiment hypocrite et je manquais tellement d’humanité ! Si je continuais comme ça, je serais haïe, détestée par Dieu, et méprisée et rejetée par les autres. J’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, je vois le travail de l’Église être mis à mal, mais je joue sans cesse la gentille fille. Je ne protège pas les intérêts de l’Église et cela doit tant Te dégoûter. Ô Dieu, je veux me repentir. S’il Te plait, guide-moi pour que je résolve mon problème. Je veux être une personne ayant un sens de la justice, qui protège le travail de l’Église. »

Pendant ma dévotion spirituelle, j’ai lu plus de paroles de Dieu : « Quand quelque chose t’arrive, tu vis selon les philosophies des relations mondaines et tu ne pratiques pas la vérité. Tu as toujours peur d’offenser les autres, mais pas d’offenser Dieu, et tu sacrifieras même les intérêts de la maison de Dieu pour protéger tes relations interpersonnelles. Quelles sont les conséquences lorsqu’on agit ainsi ? Tu auras bien protégé tes relations interpersonnelles, mais tu auras offensé Dieu et Il te détestera, t’abandonnera et sera en colère contre toi. Tout bien considéré, qu’est-ce qui est préférable ? Si tu ne peux pas le dire, alors tu es complètement confus : cela prouve que tu n’as pas la moindre compréhension de la vérité. Si tu continues ainsi sans jamais t’en rendre compte, le danger est vraiment grand, et si tu es incapable d’obtenir la vérité, à la fin, c’est toi qui auras subi une perte. Si tu ne cherches pas la vérité dans cette histoire et que tu échoues, seras-tu capable de chercher la vérité à l’avenir ? Si tu ne le peux toujours pas, ce n’est plus de subir une perte qu’il sera question : tu seras finalement éliminé. Si tu as les motivations et le point de vue d’une personne complaisante, alors, dans tous les domaines, tu seras incapable de pratiquer la vérité et de respecter les principes, et tu échoueras et tomberas toujours. Si tu ne t’éveilles pas et ne cherches jamais la vérité, alors tu es un incrédule et tu n’obtiendras jamais la vérité et la vie. Que devrais-tu faire alors dans ces situations ? Lorsque de telles choses surviennent, tu dois prier Dieu et L’invoquer, implorer le salut et Lui demander qu’Il te donne plus de foi et de force, et te permette de te conformer aux principes, de faire ce que tu dois faire, de gérer les choses conformément aux principes, de tenir ferme dans la position que tu dois tenir, de protéger les intérêts de la maison de Dieu et d’empêcher tout mal de survenir dans le travail de la maison de Dieu. Si tu es capable de te rebeller contre tes intérêts personnels, à ton orgueil et à ton point de vue de personne complaisante, et si tu fais ce que tu dois faire avec un cœur honnête et sans partage, alors tu auras vaincu Satan et gagné cet aspect de la vérité. Si tu persistes à toujours vivre selon la philosophie de Satan, que tu protèges tes relations avec les autres, ne pratiquant jamais la vérité et n’osant pas respecter les principes, seras-tu alors capable de pratiquer la vérité dans d’autres domaines ? Tu n’auras toujours pas la foi ni la force. Si tu n’es jamais capable de rechercher ni d’accepter la vérité, alors une telle foi en Dieu te permettra-t-elle d’obtenir la vérité ? (Non.) Et si tu ne peux pas obtenir la vérité, peux-tu être sauvé ? Tu ne le peux pas. Si tu vis toujours selon la philosophie de Satan, totalement dépourvu de la vérité-réalité, alors tu ne pourras jamais être sauvé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Cette parole de Dieu m’a fait clairement comprendre que mes principes avaient toujours été de préserver mes relations et de ne jamais me faire d’ennemis, au lieu de pratiquer la parole de Dieu. Quand je voyais quelque chose qui n’était pas conforme à la vérité, je cédais, tout simplement, et je le tolérais, voulant protéger mes relations avec les autres, ce qui me permettait de vivre dans un état de sécurité. J’ai vu que je prenais le chemin de la modération, que j’étais totalement dépourvue de principes dans mes actions. Dieu nous demande de parler et d’agir selon Sa parole, d’être des gens qui aiment ce qu’Il aime, qui détestent ce qu’Il déteste et qui distinguent le bien du mal ; d’être capables de discerner toutes sortes de gens et de traiter les autres selon les principes. Seule cette pratique est en accord avec l’intention de Dieu. Pourtant, j’avais clairement vu que Leslie retardait le travail dans son devoir, mais je ne l’avais pas critiquée ni exposée. Je l’avais réconfortée quand je l’avais vue pleurer et j’avais joué les gentilles filles, malgré ce que je ressentais. Ainsi, j’avais protégé notre relation et j’avais pris le parti de Satan en faisant plaisir à Leslie. J’avais été si stupide ! Auparavant, je ne pensais pas que ce genre de comportement posait vraiment un problème. Ce n’est que lorsque les faits ont été révélés que j’ai vu que vivre selon ces philosophies pour les relations mondaines n’était vraiment pas le bon chemin. J’étais superviseuse, mais j’avais sans cesse peur d’offenser les gens et je n’avais aucun sens de la justice. Je n’osais pas signaler les problèmes que je découvrais ni échanger pour les résoudre, ce qui faisait que des difficultés apparaissaient en permanence. Ce n’était pas faire un travail réel, c’était résister à Dieu !

Plus tard, j’ai trouvé un chemin de pratique dans cette parole de Dieu. La parole de Dieu dit : « Si tu veux établir une relation normale avec Dieu, ton cœur doit être tourné vers Lui. Sur cette base, tu auras alors des relations normales avec les autres, toi aussi. Si tu n’as pas une relation normale avec Dieu, quoi que tu fasses pour préserver tes relations avec les autres, quels que soient tes efforts et l’énergie que tu y consacres, tout cela relèvera simplement d’une philosophie des relations mondaines. Tu protégeras ta position parmi les autres et obtiendras leurs louanges par le biais de perspectives humaines et de philosophies humaines, au lieu d’établir des relations interpersonnelles normales avec les autres conformément à la parole de Dieu. Si tu ne te concentres pas sur tes relations avec les autres et que tu maintiens plutôt une relation normale avec Dieu, si tu es prêt à donner ton cœur à Dieu et à apprendre à te soumettre à Lui, alors tes relations avec les autres deviendront naturellement normales. Ces relations ne s’appuieront donc pas sur la chair, mais sur la fondation de l’amour de Dieu. Tu n’auras presque aucune interaction charnelle avec les autres, mais, sur un plan spirituel, il y aura de l’échange et un amour mutuel, du réconfort et un approvisionnement entre vous. Tout cela est fait sur la base d’un désir de satisfaire Dieu : ces relations ne sont pas maintenues grâce à des philosophies des relations mondaines, elles se forment naturellement quand on porte un fardeau pour Dieu. Elles ne requièrent pas de ta part le moindre effort humain artificiel, il te suffit de pratiquer selon les principes des paroles de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il est très important d’établir une relation normale avec Dieu). Cette parole de Dieu m’a fait comprendre clairement qu’on n’entretenait pas des relations humaines normales grâce à des philosophies pour les relations mondaines. Ces relations sont établies sur la base de la pratique de Sa parole. Quand des évènements surviennent, nous devons pratiquer la vérité, agir conformément aux principes, protéger le travail d’Église et assumer un fardeau pour la vie des frères et sœurs. C’est la seule façon d’avoir des relations humaines normales. Je me suis souvenue de certains témoignages expérientiels de frères et sœurs. Quand ils remarquaient les problèmes des autres, ils étaient capables de les signaler et d’aider ces gens conformément à la parole de Dieu. Ces gens perdaient parfois la face, mais s’ils poursuivaient la vérité, ils pouvaient se servir de cet échange et de ces critiques pour découvrir leurs défauts, pour connaître leurs tempéraments corrompus, pour corriger leurs états incorrects, faire des progrès dans leur vie et obtenir des résultats de plus en plus positifs dans leurs devoirs. C’est être vraiment aimant et utile. Quant à ceux qui ne poursuivent pas la vérité, être critiqués et émondés est une révélation pour eux. Parce qu’ils ont telle aversion pour la vérité, et quand ils sont émondés, ils essaient de se trouver des excuses et résistent, sans faire preuve d’aucune acceptation. Les personnes de ce genre ne sont pas de vrais frères et sœurs, et doivent être rejetés et évités. Comprenant cela, j’ai encore plus eu le sentiment que seule la parole de Dieu était le critère déterminant pour nos actes et notre conduite, et que nous devions traiter les autres conformément à la parole de Dieu. C’est la meilleure façon de se conduire et c’est conforme aux normes de l’humanité normale.

Un jour, j’ai découvert qu’une sœur se montrait particulièrement arrogante, contente d’elle-même, et qu’elle n’écoutait pas les suggestions des autres. Elle faisait toujours les choses en fonction de son humeur et retardait le travail. Je devais échanger avec elle et lui signaler ses problèmes, pour qu’elle puisse réfléchir et se connaître, mais j’étais quelque peu inquiète. Et si elle ne l’acceptait pas ? Allait-elle avoir des préjugés contre moi et dire que je la prenais pour cible ? Je me suis souvenue de mon échec précédent et de ce que j’avais lu dans la parole de Dieu peu de temps auparavant, et cela a remué quelque chose en moi. Si je ne tenais pas compte du travail de l’Église dans mes efforts pour protéger notre relation, ce serait offenser Dieu. Cette fois, Dieu observait mon attitude pour voir si je m’étais repentie et si j’avais changé. Je ne pouvais pas traiter les gens comme je l’avais fait précédemment. Je me suis souvenue que la parole de Dieu disait : « Lorsque de telles choses surviennent, tu dois prier Dieu et L’invoquer, implorer le salut et Lui demander qu’Il te donne plus de foi et de force, et te permette de te conformer aux principes, de faire ce que tu dois faire, de gérer les choses conformément aux principes, de tenir ferme dans la position que tu dois tenir, de protéger les intérêts de la maison de Dieu et d’empêcher tout mal de survenir dans le travail de la maison de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). J’ai senti que Dieu était à mes côtés, qu’Il m’encourageait à franchir ce pas. J’ai prié Dieu, en Lui demandant de me donner foi et force pour que je puisse pratiquer la vérité, faire passer le travail de l’Église en premier, cesser d’avoir peur d’offenser les gens et de protéger mes relations. Ayant prié, je suis allée trouver cette sœur. J’ai exposé son problème, en me basant sur son comportement constant, et j’ai aussi souligné qu’elle était arrogante, prétentieuse et qu’elle n’écoutait pas les suggestions des autres, que c’était avoir de l’aversion pour la vérité et avoir un tempérament satanique. J’ai ajouté que si elle continuait à entraver le travail d’Église sans se repentir ni changer, elle serait renvoyée. Après avoir dit ça, je ne me suis pas sentie comme je me sentais toujours, auparavant, ayant peur qu’on me déteste. Au contraire, je me suis sentie plus détendue et en paix.

En y repensant, je me suis dit que j’avais toujours vécu selon des philosophies sataniques pour les relations mondaines, en craignant d’offenser les gens et que surviennent disputes et conflits. Dans mes interactions, j’avais toujours ménagé l’image des autres et j’avais protégé mes relations avec les autres, perdant ainsi de nombreuses occasions de pratiquer la vérité. À présent, quand je dois signaler et exposer les problèmes des gens, j’ai encore un peu peur, mais je peux prier Dieu en conscience et rectifier mes propres intentions et points de vue pour pratiquer selon les principes. Cette expérience m’a permis de corriger mes points de vue erronés. Je remercie sincèrement Dieu !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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