Pourquoi j’ai été aussi arrogante
Un jour, deux dirigeantes d’Église m’ont parlé d’un problème. Elles disaient que Sœur Zhang, la responsable du travail d’évangélisation, n’agissait pas selon les principes, qu’elle ne discutait pas avec les dirigeants d’Église et qu’elle réaffectait les gens au hasard pour prêcher l’Évangile, ce qui affectait le travail courant des frères et sœurs et perturbait le travail de l’Église. Je leur ai répondu sans hésiter : « Sœur Zhang a sans doute dû modifier le devoir des gens pour répondre aux exigences du travail. » L’une des dirigeantes a alors dit : « Sœur Zhang manque de calibre et elle n’est pas compétente à son poste. Les arrangements concernant la mise en place des effectifs n’ont pas été pris correctement, il y a eu des mécontents. De ce fait, des membres sont dans un état négatif et cela affecte notre travail d’évangélisation. N’est-elle pas inapte à gérer ce travail ? » Cela m’a contrariée d’apprendre que Sœur Zhang allait être renvoyée, alors j’ai rétorqué : « Quoi ? Si Sœur Zhang ne dirige pas le travail d’évangélisation, trouverez-vous quelqu’un qui soit meilleur qu’elle ? Avons-nous un membre qui convienne ? Les problèmes que vous évoquez existent bien, mais ils ne sont pas cruciaux. Sœur Zhang obtient de bons résultats dans son travail d’évangélisation, on ne peut pas la renvoyer pour ces broutilles ! Nous devons protéger le travail de l’Église. » Tout en contredisant ces dirigeantes, je me suis dit qu’elles étaient tatillonnes, et que personne n’était parfait ! Nous sommes tous corrompus et imparfaits, alors est-il juste d’exiger des gens qu’ils fassent tout à la perfection ? Pourquoi ces dirigeantes ne faisaient-elles pas passer les résultats du travail en premier ? Et si on renvoyait Sœur Zhang et que les accomplissements du travail s’évanouissaient ? Je risquerais d’avoir l’air incapable de faire un travail pratique, d’être une fausse dirigeante. Que penseraient de moi les autres, alors ? Et le dirigeant supérieur me renverrait-il quand il le découvrirait ? Ayant les mains liées, les deux dirigeantes d’Église, restées sans voix après mes réfutations, ont dit : « Gardons-la à son poste pour le moment. » Quelques jours plus tard, le dirigeant supérieur m’a contactée en ligne et il m’a demandé comment Sœur Zhang se sortait de son devoir. J’ai répondu : « Elle se débrouille. Elle accomplit des choses dans son travail, elle est vraiment efficace. » Puis le dirigeant m’a demandé : « Quels sont donc ces accomplissements dont tu parles ? T’es-tu vraiment renseignée sur le nombre de gens qu’elle avait effectivement gagné grâce au travail d’évangélisation ? Sais-tu qu’elle falsifie ses chiffres ? Elle est de faible calibre et n’est guère compétente. Elle ne sait pas résoudre les problèmes. Es-tu consciente de tout ça ? Sais-tu qu’elle affecte des gens sans suivre les principes, ce qui perturbe le travail d’évangélisation ? » J’ai essuyé une question après l’autre, et mon cœur s’est mis à battre la chamade, puis mon esprit s’est vidé. Voyant que je ne pouvais répondre à aucune question, le dirigeant a continué : « Tu es bien sûre de toi ! Les gens qui ont trop confiance en eux manquent tous de conscience d’eux-mêmes. Si tu te connaissais vraiment, pourquoi ne renoncerais-tu pas à toi-même ? Pourquoi ne te renierais-tu pas toi-même ? D’autres personnes ont clairement soulevé ce problème, mais tu ne l’as pas accepté. Jusqu’où va ton arrogance ? As-tu la réalité de la vérité ? Une personne qui a vraiment la réalité de la vérité ne croit pas en elle-même. Elle est capable d’écouter quand les autres ont raison. Elle peut accepter la vérité et s’y soumettre. Voilà quelqu’un qui a une humanité normale. Quelle sorte de personne est aussi arrogante et sûre d’elle ? Une telle personne est-elle capable d’accepter la vérité ? Les gens arrogants n’acceptent pas la vérité, et ils refusent absolument de se soumettre à la vérité. Les gens arrogants et sûrs d’eux ne se connaissent pas eux-mêmes, ils sont incapables de renoncer à eux-mêmes, et ils ne peuvent vraiment pas mettre la vérité en pratique ou défendre les principes de la vérité. Ils ne s’entendent pas bien avec les autres. Les gens arrogants sont ceux dont les tempéraments n’ont pas changé. Grâce à cela, on peut voir que les gens arrogants sont tous des vieux Satans, qui sont restés complètement inchangés. Tu devrais opérer une introspection pour savoir si tu es ce genre de personne. » Cela m’a abasourdie, j’ai eu l’impression d’avoir été frappée par la foudre. Après m’être déconnectée, je suis restée assise là, à tourner et retourner dans ma tête ce que le dirigeant venait de dire : « n’acceptent pas la vérité », « refusent de se soumettre à la vérité », « ne s’entendent pas bien avec les autres », « dont les tempéraments n’ont pas changé » et « sont tous des vieux Satans, qui sont restés complètement inchangés ». Plus j’y ai réfléchi, plus je me suis sentie mal. Je n’ai pas pu retenir mes larmes. Dans ma douleur, j’ai prié en pleurant : « Oh Dieu ! Je n’aurais jamais cru que j’étais une personne arrogante, sûre d’elle-même, qui refusait la vérité. S’il Te plaît, aide-moi à réfléchir sur moi-même et à me connaître. »
Et puis, un jour, au cours de mes dévotions, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « L’arrogance est la source du tempérament corrompu de l’homme. Plus les gens sont arrogants, plus ils sont irrationnels, et plus ils sont irrationnels, plus ils sont susceptibles de résister à Dieu. En quoi ce problème est-il grave ? Non seulement les gens dotés d’un tempérament arrogant considèrent tous les autres comme inférieurs à eux, mais, pire que tout, ils sont même condescendants à l’égard de Dieu et n’ont aucune crainte de Dieu dans le cœur. Même si les gens peuvent donner l’impression de croire en Dieu et de Le suivre, ils ne Le traitent pas du tout comme Dieu. Ils ont toujours le sentiment de détenir la vérité et se tiennent en haute estime. Voilà l’essence et la source du tempérament arrogant, et il provient de Satan. Par conséquent, le problème de l’arrogance doit être résolu. Avoir l’impression d’être meilleur que d’autres : voilà un sujet insignifiant. Le problème crucial, c’est que le tempérament arrogant chez quelqu’un empêche de se soumettre à Dieu, à Sa règle et à Ses arrangements ; un tel individu se sent toujours enclin à rivaliser avec Dieu au sujet du pouvoir sur les autres. Ce genre de personne ne vénère pas Dieu le moins du monde, sans parler d’aimer Dieu ou de se soumettre à Lui. Les hommes qui sont arrogants et vaniteux, surtout ceux qui sont arrogants au point d’avoir perdu leur bon sens, ne peuvent se soumettre à Dieu dans leur croyance en Lui et vont jusqu’à s’exalter et se porter témoignage à eux-mêmes. Ce sont eux qui résistent le plus à Dieu et qui n’ont absolument aucune crainte de Dieu. Si les hommes veulent en arriver à vénérer Dieu, alors ils doivent d’abord résoudre leur tempérament arrogant. Plus tu résous à fond ton tempérament arrogant, plus tu auras de vénération pour Dieu, et alors seulement tu pourras te soumettre à Lui, obtenir la vérité et Le connaître. Seuls ceux qui gagnent la vérité sont véritablement humains » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont beaucoup éclairée. Il y a de quoi. L’arrogance est la racine de la corruption. Étant arrogante, non seulement je regardais les autres de haut, mais pire, je regardais Dieu de haut. Quand des événements survenaient, je ne venais pas devant Dieu pour chercher Sa volonté ou les principes de la vérité. Je n’en faisais qu’à ma tête, je voulais que tout le monde m’écoute. J’ai repensé aux remarques que les dirigeantes d’Église m’avaient faites au sujet des problèmes de Sœur Zhang. J’avais contredit tout ce qu’elles disaient sans réfléchir. Elles avaient dit que Sœur Zhang était sans principes, qu’elle réaffectait les gens au hasard, sans en parler aux dirigeants d’Église, perturbant le cours des choses au point que les gens ne savaient pas quel devoir ils devaient faire. J’avais complètement nié ce problème, je n’avais rien écouté. J’avais entièrement défendu Sœur Zhang, et justifié ses actes en disant que le travail d’évangélisation avait un besoin urgent d’effectifs, que ses actes étaient nécessaires. Les dirigeantes d’Église avaient dit que Sœur Zhang manquait de calibre, qu’elle n’était pas compétente, qu’elle était inapte à gérer notre travail d’évangélisation. Je ne m’étais pas renseignée sur la situation réelle, et je ne m’étais pas demandé si, en me basant sur le principe, je devais la transférer. À la place, je m’étais montrée résistante et irritée. J’avais demandé aux dirigeantes d’Église pourquoi elles ne voulaient pas que Sœur Zhang soit responsable, et si elles pourraient trouver une meilleure superviseuse qu’elle. Je les avais rabrouées et réprimées. En soulevant ce problème, les dirigeantes s’étaient montrées responsables et elles avaient défendu le travail de l’Église, mais je m’étais sans cesse dit que je comprenais la vérité mieux qu’elles, que j’étais plus perspicace, que leur compréhension de la vérité était superficielle, qu’elles ne voyaient pas la situation correctement, et donc que je n’avais pas à les écouter. J’avais été si arrogante et sûre de moi ! J’avais agi à ma guise, avec entêtement, j’avais refusé d’accepter la vérité et refusé d’accepter leurs déclarations, pourtant exactes. J’avais contredit tout ce qu’elles disaient, argumenté jusqu’à ce qu’elles cessent d’exprimer leurs opinions. J’avais été arrogante au-delà de toute raison, et je n’avais fait preuve d’aucune révérence pour Dieu. Je n’avais pas utilisé les effectifs selon le principe, j’avais nui au travail de l’Église, et non seulement je n’avais pas reconnu mes erreurs, mais j’avais rejeté la faute sur les dirigeantes d’Église quand elles avaient parlé de ce problème. Je les avais réprimandées pour leurs pinaillages, et parce qu’elles traitaient Sœur Zhang injustement. N’étais-je pas simplement un vieux Satan, sans aucune transformation du tempérament, complètement inchangé ? Comment aurais-je pu bien m’entendre avec les autres et coopérer harmonieusement de cette façon ? Je me suis sentie vraiment coupable en y réfléchissant ainsi, alors j’ai prié Dieu, prête à me repentir et à m’occuper immédiatement du cas de Sœur Zhang. Après avoir vraiment étudié sa situation, j’ai appris que Sœur Zhang falsifiait les rapports sur son travail, qu’elle faisait n’importe quoi, et que des tas de nouveaux croyants n’assistaient pas aux réunions parce qu’elle n’avait désigné personne pour assurer l’abreuvement. Sœur Zhang avait un calibre médiocre, elle était arrogante et dictatoriale, et elle ne discutait de son travail avec personne. Quand des problèmes survenaient, elle ne savait pas les résoudre et n’écoutait pas les suggestions qu’on lui faisait, de sortes que de nombreux problèmes n’avaient pas été abordés depuis longtemps, ce qui avait entravé l’avancement du travail d’évangélisation. Confrontée à ces faits, j’ai finalement reconnu que j’avais choisi la mauvaise personne. Quand les dirigeantes d’Église avaient suggéré de remplacer Sœur Zhang, j’avais désapprouvé, et je les avais même réprimandées et réprimées. Plus j’y ai pensé, plus je me suis sentie mal, et je me suis détestée pour avoir été aussi arrogante et sûre de moi. Alors je suis venue devant Dieu en prière, en Lui demandant de m’aider à comprendre l’essence de mon problème.
Ensuite, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, qui abordait mon problème concernant l’arrogance. Dieu Tout-Puissant dit : « L’arrogance et la suffisance, c’est le tempérament satanique le plus évident chez les gens, et s’ils n’acceptent pas la vérité, ils ne peuvent en aucun cas être purifiés. Les gens ont des tempéraments arrogants et suffisants, ils croient toujours qu’ils ont raison, et dans toutes leurs pensées, leurs paroles et leurs opinions, ils croient toujours que leur point de vue et leur état d’esprit sont corrects, que rien de ce que dit quelqu’un d’autre n’est aussi bon ni aussi juste que ce qu’ils disent. Ils s’en tiennent toujours à leurs propres opinions et n’écoutent pas ce que les autres disent : même quand ce que les autres disent est juste et conforme à la vérité, ils ne l’acceptent pas, ils semblent simplement écouter, mais ne prennent rien en considération. Quand vient le temps d’agir, ils suivent toujours leur propre chemin : ils pensent toujours qu’ils ont raison et qu’ils sont fondés à faire ce qu’ils font. Tu as peut-être raison et tu es peut-être fondé à agir ainsi, tu fais peut-être ce qu’il convient de faire, sans problème, mais quel est le tempérament que tu révèles ? N’est-ce pas l’arrogance et la suffisance ? Si tu es incapable de te débarrasser de ce tempérament arrogant et suffisant, cela n’affectera-t-il pas l’accomplissement de ton devoir ? Cela n’affectera-t-il pas ta capacité à mettre la vérité en pratique ? Si tu ne parviens pas à résoudre ce genre de tempérament arrogant et suffisant, ne risques-tu pas de connaître d’importants revers à l’avenir ? Cela ne fait aucun doute, c’est inévitable. Dieu ne peut-Il pas voir ces choses se manifester chez les gens ? Il le peut, extrêmement bien. Non seulement Dieu surveille l’être le plus profond en l’homme, mais Il surveille également en permanence chacune de ses paroles et de ses actions. Et que dira Dieu une fois qu’Il verra ces choses se manifester en toi ? Dieu dira : “Tu es intransigeant ! Il est compréhensible que tu restes sur tes positions quand tu ne sais pas que tu as tort, mais si tu restes toujours sur tes positions alors que tu sais très bien que tu as tort et que tu refuses de te repentir, alors tu n’es qu’un vieil imbécile têtu et tu as des problèmes. Si, quelle que soit la suggestion, tu réagis avec une attitude négative et antagoniste et n’acceptes pas du tout la vérité – si, dans ton cœur, il n’y a qu’antagonisme, fermeture et refus – alors tu es ridicule, tu es un imbécile absurde ! Tu es trop difficile à gérer.” Qu’est-ce qui est si difficile à gérer chez toi ? Ce qui est difficile chez toi, c’est que ton comportement n’est pas une façon erronée de faire les choses ni un type de conduite erroné, mais révèle plutôt un certain type de tempérament. Quel type de tempérament révèle-t-il ? La vérité te dégoûte et tu hais la vérité. Une fois qu’il est établi que tu hais la vérité, comme Dieu le voit, tu as des problèmes : Dieu te rejette et ne t’accorde aucune attention. Avec les gens, le pire qui puisse arriver, c’est qu’ils disent : “Le tempérament de cette personne n’est pas bon, elle est entêtée, intransigeante et impétueuse ! Il est difficile de s’entendre avec elle et elle n’aime pas la vérité et ne l’acceptera ni ne la pratiquera jamais.” Le pire qui puisse arriver est que tout le monde te réserve ce genre d’évaluation, mais une telle évaluation pourrait-elle décider de ton sort ? Les gens ne pourraient pas décider de ton sort en t’attribuant une évaluation, mais il y a quelque chose que tu ne dois pas oublier, c’est que Dieu voit dans le cœur humain, et en même temps Il observe également tout ce qu’un être humain fait et dit. Si Dieu a établi cela à ton sujet et dit que tu hais la vérité, plutôt que de simplement dire que tu as un tempérament corrompu et que tu es quelque peu désobéissant, est-ce un problème sérieux ? (Oui.) Dans ce cas, des ennuis t’attendent. Ce problème n’a pas à voir avec la façon dont les gens te voient ou t’évaluent, mais avec la façon dont Dieu voit ton tempérament corrompu qui te fait haïr la vérité. Alors, comment Dieu te verrait-Il ? Dieu te classera-t-Il simplement comme quelqu’un qui hait et n’aime pas la vérité, et rien de plus ? Est-ce si simple ? D’où vient la vérité ? Que représente la vérité ? (Elle représente Dieu.) Eh bien, si vous essayez d’approfondir cela, quand quelqu’un hait la vérité, que voit Dieu ? (Un ennemi de Dieu.) N’est-ce pas une affaire grave ? Une personne qui hait la vérité hait Dieu dans son cœur » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). La révélation de ces paroles de Dieu m’a vraiment marquée. J’ai vu l’affreuse corruption de mon arrogance et de mon autosatisfaction. Deux sœurs m’avaient fait des suggestions à propos de quelqu’un que j’avais sélectionné, mais je ne l’avais absolument pas accepté, j’avais cru avoir raison. Je ne leur avais même pas laissé la possibilité de parler, je les avais réprimandées et entravées. J’avais dit des choses si arrogantes, j’avais argumenté jusqu’à ce qu’elles renoncent. Je n’avais pas simplement commis une erreur dans ma façon d’aborder les choses et de me comporter, il s’était agi d’un tempérament satanique de dégoût et de détestation de la vérité. Repenser à la façon dont j’avais parlé et agi quand j’avais contredit ces dirigeantes m’a autant écœuré que si j’avais avalé un ver de terre. Je me suis sentie incroyablement honteuse et humiliée. Aux yeux de Dieu, être dégoûté par la vérité, et la détester, c’est détester Dieu et être Son ennemi, et tous les ennemis de Dieu sont des diables. Le dirigeant qui m’avait exposée comme étant un vieux Satan inchangé avait entièrement raison. C’était ma nature et mon essence. Face aux problèmes, je résistais, je me rebellais et je refusais d’accepter la vérité, je faisais mon devoir selon mon tempérament satanique corrompu. Comment aurais-je pu ne pas résister à Dieu et offenser Son tempérament ? Et comment aurais-je pu ne pas essuyer des critiques ? À ce stade, j’ai compris qu’être émondée et traitée de cette façon était la justice de Dieu. Être exposée et critiquée avait froissé ma fierté, et je l’avais mal pris, mais cela m’avait aidée à voir ma nature arrogante et cela m’avait amenée à avoir de la révérence pour Dieu.
Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu, qui m’ont donné une certaine compréhension et un certain discernement quant à mon propre état. Dieu Tout-Puissant dit : « Quoi qu’ils fassent, les antéchrists ont toujours leurs propres buts et intentions, ils agissent toujours selon leur propre plan, et leur attitude envers les arrangements et le travail de la maison de Dieu est la suivante : “Tu as peut-être un millier de projets, mais moi j’ai une règle” : tout cela est déterminé par la nature de l’antéchrist. Un antéchrist peut-il changer sa mentalité et agir selon les principes de la vérité ? Ce serait absolument impossible, à moins que le Supérieur ne l’y oblige, auquel cas, il est capable d’en faire un peu, contre son gré et avec des efforts. Il est capable de fournir un peu de travail concret seulement lorsqu’il risque d’être exposé et remplacé s’il ne fait rien. Voici l’attitude de l’antéchrist vis-à-vis de la pratique de la vérité : quand c’est bénéfique pour lui, quand tous le loueront et l’admireront pour cela, il fera certainement plaisir et fournira des efforts symboliques pour la forme. Si la pratique de la vérité ne lui est pas bénéfique, si personne ne la remarque et que les dirigeants supérieurs ne sont pas présents, alors, en de tels moments, il n’est pas question pour lui de pratiquer la vérité. Sa pratique de la vérité dépend du contexte, du moment, du fait qu’elle ait lieu en public ou à l’abri des regards, de l’importance des bénéfices. Quand il s’agit de ces choses-là, il est extraordinairement futé et vif, et il est inacceptable pour lui de n’en tirer aucun profit et de ne pas s’exhiber. Il ne fait aucun travail si ses efforts ne sont pas reconnus, si personne ne voit tout ce qu’il fait. Si le travail est arrangé directement par la maison de Dieu, et qu’il n’a d’autre choix que de le faire, il continue de considérer s’il sera profitable pour son statut et sa réputation. Si c’est bon pour son statut et que ça peut améliorer sa réputation, il met tout en œuvre dans ce travail et le réalise correctement ; il a l’impression de faire d’une pierre deux coups. Si ça ne rapporte aucun bénéfice à son statut ou sa réputation, et que mal faire le travail le discréditerait, il essaie de trouver une manière ou une excuse pour s’y soustraire. Quel que soit le devoir qu’ils accomplissent, les antéchrists s’en tiennent toujours au même principe : il faut qu’ils glanent un bénéfice. Le genre de travail que les antéchrists aiment le plus, c’est quand cela ne leur coûte rien, quand ils n’ont pas à souffrir ni à payer un prix, et qu’il y a un avantage pour leur réputation et leur statut. En somme, quoi qu’ils fassent, les antéchrists se préoccupent d’abord de leurs propres intérêts et n’agissent qu’une fois qu’ils ont réfléchi à tout. Ils n’obéissent pas vraiment, sincèrement et absolument à la vérité sans compromis, mais le font de manière sélective et conditionnelle. De quelle condition s’agit-il ? Leur statut et leur réputation doivent être sauvegardés et ne doivent subir aucune perte. Ce n’est qu’une fois cette condition satisfaite qu’ils décideront et choisiront quoi faire. C’est-à-dire que les antéchrists réfléchissent sérieusement à la manière de traiter les principes de la vérité, les commissions de Dieu et le travail de la maison de Dieu, et à la façon de gérer ce à quoi ils sont confrontés. Ils ne se soucient pas d’accomplir la volonté de Dieu, d’éviter de nuire aux intérêts de la maison de Dieu, de satisfaire Dieu ni d’être utiles aux frères et sœurs : ce ne sont pas ces choses-là qui les préoccupent. Qu’est-ce qui préoccupe les antéchrists ? C’est de savoir si leur propre statut et leur réputation seront affectés, et si leur prestige sera amoindri. Si faire quelque chose selon les principes de la vérité est bénéfique au travail de l’Église et aux frères et sœurs, mais en même temps nuit à leur propre réputation et permet à beaucoup de gens de prendre conscience de leur vraie stature, leur nature et leur essence, alors il est certain qu’ils n’agiront pas conformément aux principes de la vérité. Si faire un travail concret amène plus de gens à avoir une haute opinion d’eux, à les admirer et à les vénérer, ou qu’ainsi leurs paroles seront chargées d’autorité et amèneront davantage de gens à se soumettre à eux, alors ils choisiront d’agir de cette manière ; sinon, ils ne choisissent jamais d’ignorer leurs propres intérêts par souci de ceux de la maison de Dieu ni des frères et sœurs. Telles sont la nature et l’essence des antéchrists » (« Section 9 : Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ces paroles de Dieu m’ont montré qu’être résistante et irritable quand les autres m’avaient parlé des problèmes de Sœur Zhang, et refuser de la remplacer, n’était pas seulement dû à mon tempérament arrogant. Cela s’expliquait aussi par mes motivations viles et égoïstes. J’avais refusé d’écouter les suggestions des dirigeantes pour pouvoir protéger ma réputation et mon statut. Ces deux dirigeantes avaient eu raison au sujet des problèmes de Sœur Zhang. Celle-ci était clairement inapte à la supervision, et elle retardait déjà le travail d’évangélisation. J’aurais dû la renvoyer immédiatement, mais j’avais trouvé toutes sortes de raisons pour ne pas le faire, et préserver ainsi ma renommée et mon statut. De ce fait, les deux dirigeantes d’Église n’avaient pas pu prendre les bons arrangements, ce qui avait affecté notre travail d’évangélisation un peu plus longtemps. Mon arrogance, mon incapacité à défendre le travail de l’Église, et ma tendance à ne tenir compte que de ma renommée et de mon statut, avaient affecté notre travail d’évangélisation et l’entrée dans la vie des frères et sœurs. J’avais perturbé le travail de l’Église. Je n’avais défendu le travail de l’Église que pour la forme, et j’avais en fait seulement défendu ma réputation et mon statut. Tant que je pouvais protéger mon standing, même si quelqu’un que j’avais choisi avait des problèmes et que le travail de l’Église s’en trouvait entravé, je fermais les yeux. Afin de protéger mon statut, j’étais prête à laisser les intérêts de l’Église en pâtir. N’était-ce pas là le comportement d’un antéchrist ? Grâce au jugement et à la révélation des paroles de Dieu, j’ai vu ma nature et mon essence opposées à Dieu, et j’ai clairement vu mes motivations méprisables et malfaisantes. À ce moment-là, j’ai pris peur, et j’ai été prête à me repentir devant Dieu, à cesser de faire le mal et de Lui résister par arrogance.
Un jour, au cours de mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, qui m’a donné un chemin de pratique : « Quand d’autres personnes expriment des opinions divergentes : quelle pratique peux-tu mettre en place pour éviter d’être arbitraire et irréfléchi ? Tu dois d’abord avoir une attitude d’humilité, mettre de côté ce que tu crois être juste et laisser tout le monde échanger. Même si tu crois que ta façon de faire est la bonne, tu devrais arrêter d’insister. C’est une forme d’amélioration ; cela démontre une attitude de recherche de la vérité, de négation de soi et de satisfaction de la volonté de Dieu. Une fois que tu as cette attitude, en même temps que tu n’adhères pas à ta propre opinion, tu dois prier, rechercher la vérité auprès de Dieu, puis chercher une base dans les paroles de Dieu, déterminer comment agir sur la base des paroles de Dieu. C’est la pratique la plus appropriée et la plus juste. Lorsque les gens recherchent la vérité et soulèvent un problème pour que tout le monde échange et cherche une réponse, c’est là que le Saint-Esprit apporte l’éclairage. Dieu éclaire les gens suivant les principes, Il fait le point sur ton attitude. Si tu campes obstinément sur tes positions indépendamment du fait que tes idées soient justes ou erronées, Dieu te dissimulera Sa face et t’ignorera ; Il fera en sorte que tu te heurtes à un mur, Il t’exposera et révélera ton visage hideux. Si, par contre, ton attitude est correcte, ni insistante dans ton sens, ni suffisante, ni arbitraire ou irréfléchie, mais que tu as une attitude de recherche et d’acceptation de la vérité, que tu échanges là-dessus avec tout le monde, alors le Saint-Esprit Se mettra à œuvrer parmi vous, et peut-être te conduira-t-Il vers la compréhension grâce aux paroles de quelqu’un. Parfois, quand le Saint-Esprit t’éclaire, il t’amène à comprendre le cœur d’une question en quelques mots ou phrases seulement, ou en te donnant un sens. Tu te rends compte à cet instant que ce à quoi tu t’accrochais est erroné et, au même moment, tu comprends la manière la plus appropriée d’agir. En ayant atteint un tel niveau, as-tu réussi à éviter de faire le mal et de subir les conséquences d’une erreur ? Comment y parvient-on ? Tu n’y parviens que lorsque tu as un cœur qui craint Dieu et que tu cherches la vérité avec un cœur d’obéissance. Une fois que tu auras reçu l’éclairage du Saint-Esprit et déterminé les principes de pratique, ta pratique sera conforme à la vérité et tu seras capable de satisfaire la volonté de Dieu » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. Pour ne pas faire le mal dans mon devoir ni perturber le travail de l’Église, la clef était d’avoir une attitude de recherche de la vérité face aux problèmes et un cœur de révérence pour Dieu, de coopérer avec les autres, et de commencer par me mettre de côté, prier et chercher quand je rencontrais des opinions divergentes. C’était la seule façon de gagner l’œuvre du Saint-Esprit, d’agir correctement et de minimiser les erreurs. Comprendre cela m’a éclairée, et j’ai su comment avancer. Ensuite, j’ai renvoyé Sœur Zhang et choisi une nouvelle superviseuse. Assez vite, le travail d’évangélisation s’est sensiblement amélioré. Mais j’ai éprouvé encore plus de regrets et de culpabilité en voyant ces résultats. J’ai détesté l’arrogance dont j’avais fait preuve et la façon dont j’avais sciemment laissé Sœur Zhang en place, ce qui avait perturbé le travail de l’Église et m’avait fait commettre une transgression. J’ai alors dit une prière, en espérant chercher la vérité en toutes choses, ne plus agir à ma guise et ne plus vivre motivée par l’arrogance.
Bientôt, j’ai rencontré une situation similaire. J’avais fait des suggestions, lors d’une discussion de travail avec quelques diacres d’évangélisation, et dès que j’ai fini de parler, tout le monde est intervenu pour me contredire. Je me suis sentie un peu humiliée, et je me suis demandé si tout ce que j’avais dit était vraiment erroné, et s’ils avaient raison en tous points. Qu’allait-on penser de moi en tant que dirigeante si toutes mes suggestions étaient rejetées ? On allait forcément penser que je ne comprenais pas la vérité et que je manquais de sens pratique. Allait-on m’écouter après ça ? Allais-je garder mon prestige de dirigeante aux yeux de tous ? À cette pensée, j’ai eu envie d’intervenir pour préserver mon image et de recommencer à contredire le point de vue des autres. Puis je me suis sentie vraiment coupable, comprenant que je n’étais pas dans le bon état. Alors j’ai prié Dieu en silence dans mon cœur : « Oh Dieu, je sais qu’ils ont raison, mais ils froissent ma fierté et j’ai de nouveau envie de protéger ma réputation et mon statut. S’il Te plaît, veille sur moi et aide-moi à accepter leurs suggestions, à suivre les principes de la vérité et à ne pas vivre selon ma corruption. » Après ma prière, j’ai lu ces paroles de Dieu : « On doit discuter avec les autres de tout ce qu’on fait. Écoutez d’abord ce que chacun a à dire. Si l’avis de la majorité est juste et concorde avec la vérité, tu dois l’accepter et t’y soumettre. Quoi que tu fasses, n’use pas de grandiloquence. La grandiloquence n’est jamais une bonne chose, quelle que soit l’assemblée. […] Tu dois souvent échanger avec les autres, faire des suggestions et exprimer ton point de vue : c’est ton devoir et ta liberté. Mais au bout du compte, quand il faut prendre une décision, si tu es le seul à prononcer le verdict final, forçant les autres à faire ce que tu demandes et à suivre ta volonté, alors tu violes les principes. […] Si rien n’est clair pour toi et que tu n’as pas d’opinion, apprends à écouter et à obéir, à chercher la vérité. C’est le devoir que tu dois accomplir ; c’est une attitude franche. Si quelqu’un n’a pas sa propre opinion, et pourtant, a toujours peur de paraître stupide, de ne pas être capable de se distinguer, d’être humilié, s’il craint d’être rejeté par les autres et de ne pas avoir de statut dans leur cœur, et qu’il essaie alors toujours de se démarquer, et qu’il est toujours grandiloquent, formulant des affirmations absurdes qui ne correspondent pas à la réalité, faisant en sorte que les autres les acceptent, cette personne-là accomplit-elle son devoir ? (Non.) Que fait-elle ? Elle se montre destructrice » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ces paroles de Dieu étaient éclairantes. Participer au travail, exprimer mes opinions et avancer des suggestions relevait de mon devoir et de mes responsabilités, mais amener tout le monde à m’obéir et à m’écouter n’était que de l’arrogance. Dans les discussions de travail, tout le monde a le droit de donner son opinion, et nous devons suivre ce qui est en accord avec les principes de la vérité et bénéficie au travail de l’Église. Il s’agit d’une attitude d’acceptation de la vérité. Ensuite, j’ai commencé à me concentrer sur la pratique de la vérité, et quand des opinions divergentes émergeaient lors des discussions de travail, je me renseignais davantage sur les idées des gens, pour arriver à un consensus, qu’il était alors possible de mettre en œuvre. Je me souviens qu’un jour, j’ai achevé une tâche toute seule et je me suis sentie un peu mal à l’aise. Grâce à la prière et à la réflexion, j’ai compris que je n’avais pas discuté avec mes partenaires pour arriver à un consensus, et que ce n’était pas la bonne façon d’aborder les choses. Je me suis alors ouverte à tout le monde en échangeant, disant que j’avais été arrogante, que je n’avais pas discuté de la situation avant de prendre une décision, que je m’étais donc montrée déraisonnable, et que j’allais changer et cesser de procéder de cette façon. J’ai aussi demandé à tout le monde de me surveiller. J’ai senti que me mettre de côté, et pratiquer la vérité de la sorte, me permettait d’avoir l’esprit tranquille.
J’ai mis cela en pratique lors des discussions de travail suivantes et la situation a fini par s’améliorer, sans véritables incidents. J’ai été vraiment reconnaissante à Dieu. Grâce à tout cela, j’ai fait l’expérience qu’en n’étant pas arrogant dans un devoir et en coopérant avec les autres, on pouvait gagner l’œuvre du Saint-Esprit et on était plus à même de se montrer efficace. Désormais, j’ai une certaine compréhension de mon tempérament arrogant et autosatisfait. Je peux pratiquer la vérité et j’ai un peu changé. C’est là l’amour et le salut de Dieu. Seuls le jugement, le châtiment, l’émondage et le traitement de Dieu peuvent changer et purifier les gens.
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