Pourquoi est-il si difficile de recommander les autres ?

21 mars 2025

Par Steven, États-Unis

J’étais responsable de la conception graphique à l’Église, et en plus de faire ma propre conception graphique, chaque jour je devais aussi suivre le travail de l’équipe et résoudre les problèmes des frères et sœurs. Bien que je sois occupé tous les jours, à chaque fois que les frères et sœurs rencontraient des problèmes et venaient m’en parler, acceptant pratiquement tous les conseils que je leur donnais, je me sentais heureux, appréciant ce sentiment d’être admiré par tous.

Plus tard, quelques nouveaux frères et sœurs ont rejoint l’équipe. Ils n’étaient pas très bons en conception graphique, et ils avaient besoin de mon aide et de ma direction. Tout d’un coup, j’ai ressenti beaucoup de pression. Chaque jour, je devais faire moi-même de la conception graphique, et je devais aussi diriger ces frères et sœurs et assurer le suivi du travail des autres. Je ne savais déjà plus où donner de la tête, mais ce serait génial s’il y avait quelqu’un pour s’accocier avec moi. J’ai pensé à Cheyenne. Elle était compétente en technologie, responsable dans l’accomplissement de son devoir, et elle pouvait faire sérieusement pratiquement tout le travail que je lui confiais, alors, je voulais recommander Cheyenne au superviseur et la promouvoir au poste de dirigeante de l’équipe afin qu’elle puisse travailler avec moi. En partageant la charge de travail à deux, notre travail deviendrait plus efficace, et en cas de problème, nous pourrions en discuter ensemble. Mais alors que je m’apprêtais à le dire au superviseur, j’ai soudain pensé : « Si Cheyenne devient vraiment la dirigeante de l’équipe, y aura-t-il un moment où elle me volera la vedette ? Si cela se produit, lorsque les frères et sœurs auront des difficultés, ils ne me consulteront pas, et mon statut dans leur cœur ne sera plus aussi élevé. Diriger une équipe était le résultat de mon travail et de mes efforts continus : j’ai enseigné à tous la technique de la conception graphique et j’ai résolu leurs problèmes et leurs difficultés. Maintenant, si je devais recommander Cheyenne, je diviserais mon statut et mon pouvoir en deux et les partagerais avec elle ; ne finirais-je pas par être le perdant ? » Lorsque j’y ai pensé, j’ai renoncé à recommander Cheyenne. J’ai pensé : « Attendons de voir. En réfléchissant un peu plus, en payant un plus grand prix, peut-être que je peux vraiment assumer le travail ; au final, tout le mérite me reviendra. » Après un certain temps, l’Église s’est arrangée pour que je prenne en charge une autre tâche, je n’ai donc pas eu assez de temps pour suivre le travail et les études de compétences professionnelles des frères et sœurs. Je m’inquiétais de plus en plus : si les choses continuaient ainsi, le travail de formation des personnes serait certainement retardé. Mon propre temps et ma propre énergie étaient trop limités. J’ai donc de nouveau souhaité recommander Cheyenne au superviseur, mais au moment où j’étais sur le point de parler, j’ai hésité à nouveau : « C’est moi qui prends la décision finale pour tout le travail de l’équipe, et s’il devait y avoir deux chefs d’équipe, je perdrais ce pouvoir. Je devrais communiquer et discuter de chaque question avec l’autre personne, et mes propres paroles n’auraient plus autant de valeur. Pourquoi ne pas simplement tout supporter seul pour l’instant ? S’il y a du travail que je n’ai pas le temps de superviser, je m’en occuperais petit à petit. De plus, cultiver les gens ne se fait pas en un ou deux jours, et ce n’est pas comme si je perturbais ou dérangeais les choses volontairement. Je ne recommande simplement personne d’autre, Dieu ne me condamnera probablement pas. » Par la suite, le travail de formation a progressé lentement, et chaque fois que j’y pensais, je me sentais coupable. Alors j’ai prié Dieu, en disant : « Ô Dieu, compte tenu de la situation du personnel et de la charge de travail en ce moment, il serait bénéfique pour le travail que deux chefs d’équipe s’associent ; je veux recommander Cheyenne, mais je n’arrive pas à le dire. Pourquoi est-ce si difficile pour moi de recommander d’autres personnes ? S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je connaisse mes propres problèmes. »

Après cela, j’ai confié mon état au dirigeant, et le dirigeant m’a envoyé quelques paroles de Dieu. Dieu dit : « En tant que dirigeant d’Église, tu ne dois pas seulement apprendre à utiliser la vérité pour résoudre les problèmes, tu dois aussi apprendre à découvrir et à cultiver les gens qui ont du talent, que tu ne dois absolument pas envier ou réprimer. Pratiquer de cette façon est bénéfique au travail de l’Église. Si tu peux cultiver quelques personnes qui poursuivent la vérité pour qu’elles coopèrent avec toi et qu’elles fassent bien tout le travail, et qu’à la fin, vous avez tous des témoignages basés sur l’expérience, alors tu es un dirigeant ou un ouvrier qualifié. Si tu es capable de faire face à tout selon les principes, alors ta loyauté se trouve engagée. Certains ont sans cesse peur que les autres soient meilleurs qu’eux, ou supérieurs à eux, que les autres soient reconnus alors qu’eux-mêmes sont oubliés, et cela les conduit à s’en prendre aux autres et à les exclure. N’est-ce pas là être envieux des gens qui ont du talent ? N’est-ce pas égoïste et méprisable ? De quelle sorte de tempérament s’agit-il ? De la malveillance ! Ceux qui ne pensent qu’à leurs propres intérêts, qui ne satisfont que leurs propres désirs égoïstes, sans penser aux autres ni tenir compte des intérêts de la maison de Dieu ont un tempérament mauvais, et Dieu n’a aucun amour pour eux. Si tu es vraiment capable de faire preuve de considération pour les intentions de Dieu, tu seras capable de traiter les autres équitablement. Si tu recommandes une bonne personne et que tu permets à cette personne de suivre une formation et d’accomplir un devoir, ajoutant ainsi une personne de talent à la maison de Dieu, ton travail ne s’en trouvera-t-il pas alors plus facile à faire ? Ne feras-tu pas alors preuve de loyauté dans ton devoir ? C’est là faire une bonne action devant Dieu ; c’est le minimum de conscience et de raison que doivent posséder ceux qui servent en tant que dirigeants » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Quand j’ai lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les dirigeants et les ouvriers devraient apprendre à découvrir et à cultiver les personnes talentueuses, que cela est bénéfique pour le travail de l’Église, et que c’est la conscience et le sens que les gens devraient posséder. Si quelqu’un a des réticences à recommander des personnes par crainte que cela n’affecte son statut et qu’il réprime ces personnes talentueuses, cela signifie qu’il envie les personnes capables et qu’il est égoïste et abject. J’ai donc réfléchi sur moi-même. Certains frères et sœurs venaient juste de commencer à pratiquer la conception graphique. Ils avaient besoin d’être formés et d’améliorer leurs techniques professionnelles. C’était vraiment trop pour moi seul, et j’ai clairement compris que ce n’est qu’avec un partenaire que je pourrais assumer ce travail, et que Cheyenne ferait une dirigeante d’équipe adaptée, et le fait de la recommander serait bénéfique pour le travail. Cependant, si elle venait à faire le travail mieux que moi, je craignais que les frères et sœurs l’admirent et m’ignorent, et que je perde mon statut. Pensant subir des pertes, je n’avais pas recommandé Cheyenne. J’avais aussi pensé que si je pouvais endurer beaucoup de souffrances et payer un prix énorme pour assumer ce travail, au bout du compte, tout le mérite en reviendrait à moi seul. Alors, j’avais serré les dents et fait le travail moi-même, et en conséquence, le travail de formation des autres progressait lentement. En réalité, Dieu m’élevait et me traitait avec grâce en me permettant de faire le devoir de dirigeant d’équipe, mais je ne faisais pas preuve de considération envers les intentions de Dieu. Non seulement je ne cultivais pas de personnes talentueuses, mais j’avais même peur que Cheyenne fasse bien son devoir et me surpasse. Je voyais le travail prendre du retard et je n’étais toujours pas disposé à la recommander. En faisant mon devoir, je ne préservais que ma propre gloire, mon propre gain et mon propre statut, et je ne tenais pas compte des progrès ou des résultats du travail. J’étais vraiment trop égoïste, et je ne montrais pas le moindre signe de loyauté envers mon devoir !

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Qu’en pensez-vous : est-il difficile de coopérer avec les autres ? En réalité, ça ne l’est pas. On pourrait même dire que c’est facile. Mais pourquoi les gens ont-ils toujours l’impression que c’est difficile ? Parce qu’ils ont des tempéraments corrompus. Pour ceux qui possèdent humanité, conscience et raison, coopérer avec les autres est relativement facile, et ils peuvent ressentir que c’est quelque chose de joyeux. C’est parce que ce n’est facile pour personne d’accomplir des choses par soi-même, et peu importe le secteur dans lequel on travaille, ou ce que l’on fait, il est toujours bon d’avoir quelqu’un qui signale les choses et propose son aide ; c’est beaucoup plus facile que de faire les choses par soi-même. De même, il y a des limites aux capacités du calibre des gens ou à ce qu’ils peuvent eux-mêmes expérimenter. Personne ne peut maîtriser tous les domaines : il est impossible pour une personne de tout savoir, d’être capable de tout faire, de tout accomplir ; c’est impossible, et tout le monde devrait posséder une telle raison. Et donc, quoi que tu fasses, que ce soit important ou non, tu auras toujours besoin de quelqu’un pour t’aider, pour te donner des indications, et des conseils, ou pour faire les choses en coopération avec toi. C’est le seul moyen d’être sûr que tu feras les choses plus correctement, que tu feras moins d’erreurs et que tu seras moins susceptible de t’égarer : c’est une bonne chose. Servir Dieu, en particulier, est très important, et si tu ne résous pas ton tempérament corrompu, tu pourrais te mettre en danger ! Lorsque les gens ont des tempéraments sataniques, ils peuvent se rebeller contre Dieu et s’opposer à Lui à tout moment et en tout lieu. Les personnes qui vivent selon des tempéraments sataniques peuvent nier Dieu, s’opposer à Lui ou Le trahir à tout moment. Les antéchrists sont vraiment stupides, ils ne s’en rendent pas compte, ils pensent : “J’ai eu assez de mal à prendre le pouvoir, pourquoi le partagerais-je avec quelqu’un d’autre ? Le donner aux autres signifierait que je n’en aurais pas pour moi, n’est-ce pas ? Comment puis-je démontrer mes talents et mes capacités sans pouvoir ?” Ils ne savent pas que ce que Dieu a confié aux gens n’est pas un pouvoir ou un statut, mais un devoir. Les antéchrists n’acceptent que le pouvoir et le statut, ils mettent leurs devoirs de côté et ils ne font pas de travail réel. Au lieu de cela, ils ne poursuivent que la gloire, le gain et le statut, et ils veulent seulement s’emparer du pouvoir, contrôler les élus de Dieu et s’adonner aux avantages du statut. Faire les choses de cette façon est très dangereux : c’est s’opposer à Dieu ! » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Dieu dit que personne n’est maître de tout, nous avons tous besoin que les autres nous accompagnent et nous aident, compensant nos lacunes en apprenant les uns des autres. Ainsi, nous pouvons réduire les erreurs et les écarts dans notre travail et mener à bien nos devoirs ensemble pour satisfaire Dieu. Or les antéchrists ne possèdent pas ce sens, et ils souhaitent en permanence monopoliser le pouvoir et avoir le dernier mot, et ne veulent jamais s’associer avec d’autres ou laisser les autres participer à leur travail. En réfléchissant, j’ai pris conscience que j’étais aussi comme ça. J’étais trop occupé à faire seul le devoir de dirigeant d’équipe, et il y avait beaucoup de tâches que je ne pouvais pas organiser et mettre en œuvre rapidement, mais quand j’avais voulu recommander Cheyenne, j’avais eu des réticences à l’idée que mon pouvoir soit dilué. J’avais cru que recommander Cheyenne pour qu’elle devienne ma partenaire équivaudrait à céder mon pouvoir de dirigeant d’équipe. Je ne pourrais plus avoir le dernier mot, prendre toutes les décisions, ou me mettre en avant devant les frères et sœurs. Je n’avais donc pas voulu recommander Cheyenne. J’ai découvert la raison pour laquelle je n’étais pas capable de recommander les autres ou de m’associer avec eux. C’était parce que je ne pouvais pas lâcher le pouvoir et le statut que j’avais entre les mains. J’accordais trop d’importance au pouvoir.

Plus tard, j’ai cherché la réponse à la question de savoir pourquoi je mettais autant l’accent sur le pouvoir et le statut. J’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai gagné une certaine connaissance de moi-même. Dieu Tout-Puissant dit : « Pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence. Vous pourriez les mettre dans une forêt vierge au fond des montagnes, et ils ne mettraient toujours pas de côté leur poursuite de la réputation et du statut. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel groupe de gens, et tout ce à quoi ils pourront penser, ce seront toujours la réputation et le statut. Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite de la réputation et du statut comme équivalente à la foi en Dieu et lui accordent le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre réputation et leur propre statut. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la poursuite de la vérité dans leur foi en Dieu est la poursuite de la réputation et du statut ; la poursuite de la réputation et du statut est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir réputation et statut, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont ni réputation, ni gains, ni statut, que personne ne les admire, ne les estime ni ne les suit, alors ils sont très déçus, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens les écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont, afin qu’ils aient le dernier mot dans l’Église, ainsi que de la gloire, du gain et du statut ; ils se concentrent vraiment sur de telles choses dans leur cœur. C’est là ce que ces gens poursuivent. Pourquoi pensent-ils toujours à de telles choses ? Après avoir lu les paroles de Dieu, après avoir entendu des sermons, ne comprennent-ils vraiment pas tout cela, ne sont-ils vraiment pas capables de discerner tout cela ? Les paroles de Dieu et la vérité ne sont-elles vraiment pas capables de changer leurs notions, idées et opinions ? Ce n’est pas du tout le cas. Le problème réside en eux, c’est entièrement parce qu’ils n’aiment pas la vérité, parce que, dans leur cœur, ils ont une aversion pour la vérité, et par conséquent, ils n’acceptent aucunement la vérité – ce qui est déterminé par leur nature-essence » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Dieu expose que peu importe où se trouvent les antéchrists ou quel travail ils font, ils ne renonceront jamais à leur poursuite de statut. Ils croient que tant qu’ils peuvent gagner en statut et en pouvoir, ils peuvent s’attirer les louanges et l’admiration des gens, et posséder le prestige, le droit de parler et le droit de décider. Ils croient que ce type de vie a une valeur et un sens, et que s’ils n’avaient pas de statut, cela les priverait de la vie. J’étais exactement comme cela. J’avais été fortement influencé par des poisons sataniques tels que : « Se distinguer des autres et honorer ses ancêtres » et « Une montage ne peut pas contenir deux tigres. » Ainsi, depuis mon plus jeune âge, j’avais aspiré à me faire un nom en grandissant, pour que tout le monde m’admire et que je sois le centre de l’attention où que j’aille. Je me souviens qu’en entrant à l’université, je partageais les responsabilités de surveillant de classe avec un autre étudiant. Au bout d’un certain temps, j’avais senti qu’avec deux surveillants de classe, je ne pourrais pas briller, alors j’avais suggéré qu’un seul surveillant de classe soit choisi entre lui et moi. J’étais impatient d’être sélectionné, afin qu’à partir de ce moment-là, je puisse être au centre de tout le monde, le plus haut placé de toute la classe ; mais j’avais fini par perdre. Comme je n’étais pas devenu surveillant de classe, j’avais refusé d’emblée d’autres postes de cadre de classe et je ne les avais pas occupés. En arrivant à l’Église, j’avais continué à considérer l’acquisition de statut comme l’objectif de ma poursuite, et je croyais qu’en tant que seul dirigeant d’équipe, je pourrais avoir le dernier mot et tout le monde m’admirerait. Quand il avait été question de recommander Cheyenne, j’avais cru qu’en le faisant, elle partagerait mon statut et mon pouvoir, et qu’un jour, si elle travaillait mieux que moi, je perdrais alors mon mot à dire et je ne jouirais plus jamais de ce sentiment de supériorité lié au fait que tout le monde me mettait sur un piédestal et écoutait ce que je disais. À cause de cela, j’avais préféré retarder le travail plutôt que de la recommander. J’étais devenu esclave du statut. Je me suis rappelé qu’à l’époque, parce que je convoitais les bénéfices du statut et que je ne faisais pas un vrai travail, j’avais commis une transgression et j’avais été renvoyé. C’est alors que j’ai vu que vivre selon la philosophie et les lois de Satan ne pouvait que me faire emprunter un mauvais chemin et résister à Dieu malgré moi.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Quiconque poursuit la gloire, le gain et le statut au lieu de faire correctement son devoir, joue avec le feu et joue avec sa vie. Ceux qui jouent avec le feu et avec leur vie peuvent se perdre à tout moment. Aujourd’hui, en tant que dirigeant ou ouvrier, tu sers Dieu, ce qui n’est pas une chose ordinaire. Tu ne fais pas des choses pour quelqu’un, encore moins travailler pour payer des factures et te nourrir : au lieu de cela, tu accomplis ton devoir dans l’Église. En particulier, sachant que ce devoir est issu d’un mandat de Dieu, qu’implique le fait de l’accomplir ? Que tu dois rendre des comptes à Dieu pour ton devoir, que tu le fasses bien ou non. En fin de compte, il faut rendre compte à Dieu, il faut qu’il y ait un résultat. Ce que tu as accepté, c’est le mandat de Dieu, une responsabilité sacrée, par conséquent, peu importe que cette responsabilité soit importante ou mineure, il s’agit d’une affaire sérieuse. À quel point est-ce sérieux ? À petite échelle, il s’agit de déterminer si tu peux gagner la vérité au cours de cette vie, et cela implique la façon dont Dieu te considère. À plus grande échelle, cela concerne directement tes perspectives et ta destinée, ta fin : si tu commets le mal et que tu t’opposes à Dieu, tu seras condamné et puni. Tout ce que tu fais lorsque tu accomplis ton devoir est enregistré par Dieu, et Dieu a Ses propres principes et normes pour noter et évaluer cela : Dieu détermine ton résultat en fonction de tout ce que tu manifestes lorsque tu accomplis ton devoir. Est-ce une affaire sérieuse ? En effet, ça l’est ! Alors, si on te confie une tâche, est-ce que c’est à toi seul de t’en occuper ? (Non.) Ce travail n’est pas une chose que tu peux accomplir seul, mais il exige que tu en prends la responsabilité. La responsabilité t’en incombe ; c’est à toi d’accomplir cette mission. À quoi cela a-t-il trait ? Cela a trait à la coopération, à la façon de coopérer dans le service, à la façon de coopérer pour accomplir son devoir, à la façon de coopérer pour accomplir ton mandat, à la façon de coopérer de manière à suivre la volonté de Dieu. Cela a trait à ces choses » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). J’ai ressenti un peu de crainte lorsque j’ai fini de lire les paroles de Dieu, surtout lorsque j’ai lu ces paroles de Dieu : « Quiconque poursuit la gloire, le gain et le statut au lieu de faire correctement son devoir, joue avec le feu et joue avec sa vie. Ceux qui jouent avec le feu et avec leur vie peuvent se perdre à tout moment. » J’ai vu que poursuivre la gloire, le gain et le statut équivalait à jouer avec le feu et avec sa vie, en ne considérant pas sa vie comme étant importante. Le devoir de chacun est une commission de Dieu, une question très sérieuse. Or je considérais mon devoir comme un outil pour gagner du pouvoir et du statut ; même si je savais que je ne pouvais pas assumer ce travail seul, je n’étais pas allé recommander Cheyenne pour qu’elle soit ma partenaire, je ne m’étais pas soucié le moins du monde de savoir si le travail de l’Église en serait affecté. C’était quelque chose qui résistait à Dieu et L’offensait ; n’étais-je pas en train de jouer avec le feu ? En tant que dirigeant d’équipe, non seulement j’avais échoué à mener à bien mon propre devoir, mais le travail avait été retardé sous ma responsabilité. Cela ne pouvait pas être justifié devant Dieu ! Je ne poursuivais que la gloire, le gain, le statut et l’admiration des gens, et le chemin que j’avais pris était celui des antéchrists. Si je ne m’étais pas repenti, je n’aurais pas eu un bon résultat ni une bonne destination. C’est quand j’ai reconnu cela que j’ai vu que le point de vue que je croyais auparavant, selon lequel « même si je ne recommande pas les autres, tant que je n’interromps pas et que je ne perturbe pas à la vue de tous, Dieu ne me condamnera pas » n’était pas conforme à la vérité. Bien que de l’extérieur, je semble occupé à l’accomplissement de mon devoir, en souffrant et en payant le prix, sans faire quoi que ce soit de clairement malfaisant, pourtant, afin de protéger mon propre pouvoir et mon statut, je préférais retarder le travail plutôt que de recommander Cheyenne. Je ne songeais qu’aux moyens de protéger ma propre gloire, mes gains et mon statut ; tout ce que je pensais était malveillant et condamné par Dieu. Dieu scrute le cœur et l’esprit des gens. Si je ne quittais pas le chemin du mal et continuais à poursuivre la réputation et le statut, au bout du compte, je ne pourrais qu’être condamné et puni par Dieu.

Plus tard, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu et j’ai trouvé le chemin de la pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Pour tous ceux qui accomplissent un devoir, quelles que soient la profondeur ou la superficialité de leur compréhension de la vérité, la manière la plus simple de pratiquer l’entrée dans la vérité-réalité est de penser aux intérêts de la maison de Dieu en tout, et d’abandonner ses désirs égoïstes, ses intentions personnelles, ses motivations, sa fierté et son statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier, c’est bien le moins que l’on doive faire. Si quelqu’un qui accomplit un devoir ne peut même pas en faire autant, alors comment peut-on dire de lui qu’il accomplit son devoir ? Ce n’est pas accomplir son devoir. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu, tenir compte des intentions de Dieu et prendre en considération le travail de l’Église. Donne la priorité à ces considérations avant toute chose ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te considèrent. Ne sentez-vous pas que cela devient un peu plus facile si vous procédez en deux étapes et que vous faites des compromis ? Si tu pratiques ainsi un moment, tu auras l’impression qu’il n’est pas si difficile de satisfaire Dieu. De plus, tu devrais être capable d’assumer tes responsabilités, de répondre à tes obligations et d’accomplir tes devoirs, et de mettre de côté tes désirs, intentions et motivations égoïstes. Tu dois montrer de la considération pour les intentions de Dieu, et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu es censé accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se comporter. C’est mener une vie franche et honnête, et ne pas être quelqu’un d’abject et de vil. C’est vivre de façon juste et honorable, plutôt que d’être méprisable, abject et bon à rien. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait agir et que c’est l’image que cette personne devrait vivre. Peu à peu, ton désir de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). « En tant que dirigeant ou ouvrier, si tu t’estimes toujours au-dessus des autres, et que tu te délectes de ton devoir comme si c’était un poste de fonctionnaire, profitant toujours des avantages de ton statut, élaborant toujours tes propres plans, considérant et appréciant toujours ta gloire, le gain et ton statut, gérant toujours tes propres affaires, et cherchant toujours à obtenir un statut plus élevé pour gérer et contrôler davantage de gens et étendre ton pouvoir, c’est problématique. Il est très dangereux de traiter un devoir important comme une opportunité de profiter de ta position comme si tu étais un fonctionnaire. Si c’est ainsi que tu agis toujours, en ne désirant coopérer avec personne, en ne voulant pas diluer ton pouvoir ni le partager avec quelqu’un d’autre, en ne voulant pas que quelqu’un d’autre te relègue au second plan, te vole la vedette, si tu veux uniquement jouir du pouvoir par toi-même, alors tu es un antéchrist. Mais si tu cherches souvent la vérité, que tu pratiques la rébellion contre la chair, tes propres motivations et tes idées, et si tu es capable de prendre sur toi afin de coopérer avec les autres, d’ouvrir ton cœur pour te concerter et chercher avec les autres, d’écouter attentivement les idées et les suggestions des autres, et d’accepter les conseils qui sont corrects et alignés avec la vérité, d’où qu’ils proviennent, alors tu pratiques d’une manière sage et correcte, et tu es capable d’éviter d’emprunter le mauvais chemin, ce qui est une protection pour toi » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). En tant que croyant en Dieu, ayant mangé et bu tant de paroles de Dieu, j’avais été incapable de sauvegarder les intérêts de l’Église dans l’accomplissement de mon devoir, mais j’avais parlé et agi partout au nom de mes propres désirs égoïstes, de ma réputation et de mon statut ; j’avais vraiment manqué de conscience et de raison, et j’avais été indigne de faire mon devoir dans l’Église. Dans la maison de Dieu, la vérité règne, la justice règne ; si quelqu’un en possède le calibre et la capacité, et ressent le fardeau du travail de l’Église, cette personne devrait être recommandée, et on devrait lui demander d’endosser le travail approprié dans l’Église. En recommandant une autre personne, il y a une personne supplémentaire pour faire le travail de l’Église, ce qui est bénéfique pour le progrès du travail et pour celui des frères et sœurs. Si une personne recherche toujours les bénéfices d’un statut et souhaite monopoliser le pouvoir, voulant être au-dessus des autres et avoir le dernier mot, peu disposée à s’associer avec les autres, cette personne aura emprunté le chemin d’un antéchrist. Mais si elle a un ou une partenaire, et que dans le travail, ils peuvent discuter, apprendre les uns des autres et se surveiller mutuellement, ils peuvent ainsi éviter qu’une seule personne ne monopolise le pouvoir, et ils peuvent éviter d’emprunter le chemin des antéchrists ; cela devient une sorte de bouclier invisible pour eux-mêmes. Lorsque j’ai réfléchi à cela, j’ai pris conscience que le fait de recommander des personnes talentueuses ne bénéficierait pas seulement au travail de l’Église, mais m’aiderait également. Après cela, j’ai envoyé un message au dirigeant et j’ai recommandé Cheyenne, et le dirigeant a accepté que Cheyenne et moi devenions partenaires. Mon cœur s’est alors fortement libéré et est devenu très léger. À partir de ce moment, j’ai discuté du travail avec Cheyenne, et ensuite nous avons partagé des responsabilités, et peu à peu, les résultats en matière de formation se sont également améliorés. Grâce à cette expérience, j’ai commencé à comprendre lentement ce qui est dit dans les paroles de Dieu : « Si tu recommandes une bonne personne et que tu permets à cette personne de suivre une formation et d’accomplir un devoir, ajoutant ainsi une personne de talent à la maison de Dieu, ton travail ne s’en trouvera-t-il pas alors plus facile à faire ? Ne feras-tu pas alors preuve de loyauté dans ton devoir ? C’est là faire une bonne action devant Dieu ; c’est le minimum de conscience et de raison que doivent posséder ceux qui servent en tant que dirigeants » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). À partir des paroles de Dieu, j’ai vu que recommander d’autres personnes ne causera pas de tort à mes intérêts, et que cela revient à pratiquer la vérité et à préparer de bonnes actions. C’est bénéfique, à la fois pour moi et pour le travail de l’Église. Pratiquer de cette manière me permet de me sentir à l’aise. Dieu soit loué !

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