Est-il impossible d’être sauvé avec un faible calibre ?
Par Veronica, États-UnisEn 2018, je travaillais au graphisme dans l’Église, mais à cause de mon faible calibre, je ne pouvais pas bien...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En janvier 2022, j’ai entamé une formation de diacre d’Évangélisation dans l’Église. Au début, je ne connaissais pas très bien les membres de l’Église, il y avait beaucoup de problèmes que je ne pouvais pas cerner ou résoudre, et les résultats de mon devoir n’étaient pas très bons. Voyant que les efforts d’évangélisation de l’Église ne donnaient pas de résultats, je suis devenue très anxieuse. Je craignais que le dirigeant pense que j’étais de calibre médiocre et que je n’avais aucune capacité de travail et qu’il me réaffecte ensuite à mon devoir. Ainsi, chaque fois qu’un problème survenait, je voulais toujours le dissimuler pour éviter que le dirigeant ne remarque mes problèmes.
Un jour, lors d’une réunion d’examen de notre travail, le dirigeant, Frère Thomas, nous a demandé : « Pourquoi les résultats de votre travail sont-ils si médiocres ? Quelle en est la raison ? » Quand ce fut mon tour de répondre, j’ai paniqué et je n’ai pas su comment réagir. Je n’avais même pas réussi à examiner les écarts dans mon travail, alors je me suis demandé : « Si je parle honnêtement, le dirigeant pensera-t-il que je suis de calibre médiocre et que je ne peux pas faire de travail réel ? » À ce moment-là, je me suis souvenue que trois ouvriers d’évangélisation avaient été réaffectés dans leurs devoirs quelques jours plus tôt, alors j’ai rapidement dit : « Plusieurs ouvriers d’évangélisation ont été réaffectés, donc les résultats ont décliné. » Mais dans mon cœur, je savais clairement que ces ouvriers n’avaient pas été efficaces dans leurs devoirs, et que leur réaffectation n’affecterait pas les résultats globaux du travail. Alors le dirigeant m’a demandé : « Pourquoi y a-t-il si peu de nouveaux venus qui assistent aux réunions ? » Je savais que certains frères et sœurs n’avaient pas échangé clairement sur la vérité liée au témoignage de l’œuvre de Dieu, et que cela avait conduit à ce que les problèmes des nouveaux venus ne soient pas résolus rapidement, et, au fil du temps, à ce qu’ils n’assistent plus aux réunions. De plus, je manquais d’expérience dans la prédication de l’Évangile et je n’avais pas suivi les détails du travail. Je n’avais pas résolu ces problèmes ou difficultés concrets, et par conséquent, les résultats du travail avaient été vraiment médiocres. En réfléchissant à ces choses, j’ai pris conscience que je n’avais pas fait de travail réel. Mais j’avais peur que si le dirigeant l’apprenait, il pense que je manquais de capacités de travail, que je n’étais pas apte à ce devoir, et qu’alors il me renverrait. Alors, j’ai rapidement dit : « Ces ouvriers d’évangélisation viennent juste de commencer leur formation et manquent de compétences dans de nombreux domaines, et les notions de beaucoup de bénéficiaires potentiels de l’Évangile n’ont pas pu être résolues, donc les résultats n’ont pas été très bons. » Après avoir entendu cela, le dirigeant n’a rien dit de plus.
Quelque temps plus tard, les résultats du travail d’évangélisation dans notre Église étaient toujours médiocres. Le dirigeant est venu examiner à nouveau notre travail et a posé des questions sur les écarts qui s’y trouvaient. J’avais peur que le dirigeant dise que mon calibre était trop médiocre et que même après tout ce temps, notre travail ne s’était toujours pas amélioré, et que je n’étais donc pas une candidate appropriée pour la cultivation, alors j’ai donné une longue liste de justifications objectives pour ces écarts. En entendant cela, le dirigeant s’est mis en colère et m’a sévèrement émondée en disant : « Chaque fois que je viens examiner ton travail, tu ne fais qu’inventer un tas de justifications spécieuses, et tu ne parles que des problèmes des autres, comme si tu n’en avais pas toi-même. En tant que diacre d’évangélisation, quand les résultats du travail d’évangélisation sont médiocres, tu ne réfléchis pas sur toi-même, mais tu rejettes toujours la faute sur les autres. N’essaies-tu pas simplement de dissimuler tes propres problèmes ? » En entendant cela, je me suis sentie si blessée que j’ai fondu en larmes, pensant : « Tu m’as sévèrement réprimandée devant plusieurs collègues. Comment suis-je censée sauver la face quand tu fais cela ? Penseront-ils aussi que je suis insaisissable et fourbe ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais blessée. Dans ma douleur, j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne sais pas comment vivre cette émondage que le dirigeant m’a imposé si soudainement. S’il Te plaît, éclaire-moi pour que je me connaisse moi-même et que j’en tire une leçon. »
Pendant mes dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « Les êtres humains corrompus sont doués pour se dissimuler. Quoi qu’ils fassent, quelle que soit la corruption qu’ils révèlent, ils sont toujours en train de se dissimuler. Si quelque chose tourne mal ou s’ils font quelque chose de mal, ils veulent rejeter la faute sur les autres. Ils veulent s’attribuer le mérite des bonnes choses, et rejeter la faute sur les autres pour les mauvaises choses. N’y a-t-il pas beaucoup de dissimulations de ce genre dans la vie réelle ? Il y en a beaucoup trop. Faire des erreurs ou se dissimuler : lequel des deux se rapporte au tempérament ? La dissimulation est une question de tempérament, elle implique un tempérament arrogant, la malveillance et la malhonnêteté ; elle est particulièrement détestée par Dieu. En fait, quand tu te dissimules, tout le monde comprend ce qui se passe, mais tu penses que les autres ne le voient pas, et tu fais tout ton possible pour argumenter et te justifier, afin de sauver la face et de faire croire à tout le monde que tu n’as rien fait de mal. N’est-ce pas stupide ? Qu’en pensent les autres ? Comment se sentent-ils ? Malades et dégoûtés. Si, ayant commis une erreur, tu peux t’en occuper correctement, permettre à tous les autres d’en parler, leur permettre de commenter cette erreur et de la discerner, si tu peux t’ouvrir à ce sujet et la disséquer, qu’est-ce que les autres penseront de toi ? Ils diront que tu es une personne honnête car ton cœur est ouvert à Dieu. Ils seront capables de voir ton cœur à travers tes actes et ton comportement. Mais si tu essaies de te dissimuler et de tromper tout le monde, les gens auront une piètre opinion de toi, et ils diront que tu es stupide et que tu manques de sagesse. Si tu n’essaies pas de faire semblant ou de te justifier, si tu parviens à admettre tes erreurs, tout le monde dira que tu es honnête et sage. Et qu’est-ce qui te rend sage ? Tout le monde commet des erreurs. Tout le monde a des défauts et des failles. Et en réalité, tout le monde a le même tempérament corrompu. Ne te crois pas plus noble, parfait et gentil que les autres ; c’est là être profondément déraisonnable. Quand tu seras lucide quant aux tempéraments corrompus des gens, ainsi qu’à l’essence et au vrai visage de leur corruption, tu n’essaieras plus de dissimuler tes propres erreurs, et tu ne tiendras pas non plus rigueur aux autres de leurs erreurs : tu seras capable de faire face à ces deux aspects des choses correctement. Ce n’est qu’alors que tu deviendras perspicace et que tu n’agiras pas stupidement, et que tu deviendras sage. Ceux qui ne sont pas sages sont stupides et ils ruminent en permanence leurs fautes bénignes, tout en se montrant sournois dans les coulisses. C’est écœurant à observer. En réalité, tes agissements sont d’emblée évidents pour les autres, pourtant tu continues ouvertement de jouer la comédie. Pour les autres, cela s’apparente à un spectacle burlesque. N’est-ce pas stupide ? Si, vraiment. Les gens stupides n’ont aucune sagesse. Ils ont beau écouter nombre de sermons, ils ne comprennent toujours pas la vérité et ne perçoivent pas correctement les choses. Ils ne descendent jamais de leurs grands chevaux, pensant être différents de tous les autres, et plus respectables. Il s’agit là d’arrogance et de suffisance, de stupidité. Les imbéciles n’ont aucune compréhension spirituelle, n’est-ce pas ? Les questions dans le cadre desquelles tu te montres stupide et peu sage sont les questions vis-à-vis desquelles tu n’as aucune compréhension spirituelle et dans le cadre desquelles tu ne peux pas facilement comprendre la vérité. Telle est la réalité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que personne n’est parfait, que tout le monde a des lacunes et des insuffisances, et commet des erreurs dans ses devoirs, et que c’est une chose tout à fait normale. Aux yeux de Dieu, peu importe que les gens soient stupides ou commettent des erreurs, mais s’ils n’admettent pas leurs erreurs, s’ils mettent toujours un masque et cachent intentionnellement la vérité, alors là se cache un tempérament satanique arrogant, fourbe et malveillant, et c’est absolument dégoûtant et détestable pour Dieu. J’ai pensé à moi-même. Lorsque le dirigeant nous a demandé de résumer notre travail, il a exposé de nombreux problèmes dans mes devoirs, et j’ai eu peur de laisser une mauvaise impression au dirigeant. J’avais encore plus peur de perdre mon poste de diacre d’évangélisation et l’opportunité d’être cultivée. Afin de protéger ma fierté et mon statut, j’ai volontairement évité d’affronter mes problèmes, et j’ai juste utilisé des justifications objectives pour essayer de tromper le dirigeant, en disant des choses comme le fait que les ouvriers d’évangélisation ne pouvaient pas échanger clairement sur la vérité et ne pouvaient pas résoudre les problèmes des nouveaux venus, et que certains ouvriers d’évangélisation avaient été réaffectés. Ces prétextes sont devenus des excuses pour la baisse de mes résultats dans mon travail, des excuses que j’ai utilisées pour dissimuler mes faibles capacités de travail et le fait que je n’avais pas effectué de travail réel, tout cela dans le but de préserver l’impression que le dirigeant avait de moi. En réalité, le dirigeant examinait les détails de nos devoirs parce qu’il voulait m’aider à résoudre concrètement les problèmes que j’avais afin que je puisse mieux faire ce devoir, mais je n’étais pas disposée à l’accepter positivement et j’ai refusé de parler de mes lacunes. Au lieu de cela, j’ai essayé de me creuser la tête pour trouver des excuses afin de tromper les gens, en prétendant être une personne de bon calibre et avoir de bonnes capacités de travail. J’étais vraiment hypocrite et fourbe ! Dieu scrute tout, et l’émondage sévère que le dirigeant m’a infligé m’a réveillée. J’ai dû m’examiner rapidement.
Plus tard, une sœur m’a envoyé un passage des paroles de Dieu, et j’ai commencé à voir mes problèmes plus clairement. Dieu Tout-Puissant dit : « Les mots de Satan ont une certaine caractéristique : ce que dit Satan te laisse ainsi te gratter la tête et incapable de percevoir la source de ses mots. Parfois, Satan a des motifs et parle délibérément, et parfois, gouvernés par sa propre nature, de tels mots émergent spontanément et sortent directement de la bouche de Satan. Satan ne passe pas un long moment à peser de tels mots ; ils sont plutôt exprimés sans réfléchir. Quand Dieu a demandé à Satan d’où il venait, Satan a répondu par quelques mots ambigus. Tu te sens très perplexe, ne sachant jamais exactement d’où vient Satan. Certains parmi vous parlent-ils comme cela ? Quelle façon de parler est-ce ? (C’est ambigu et ne donne pas une réponse certaine.) Quel genre de mots devrions-nous utiliser pour décrire cette façon de parler ? Cela distrait et égare. Supposons que quelqu’un ne veuille pas dire aux autres ce qu’il a fait hier. Tu lui demandes : “Je t’ai vu hier. Où allais-tu ?” Il ne te dit pas directement où il est allé. Il dit plutôt : “Ce fut tout un jour, hier. J’étais si fatigué !” A-t-il répondu à ta question ? Oui, mais ce n’est pas la réponse que tu voulais. Tel est le “génie” dans l’astuce du discours des hommes. Tu ne peux jamais découvrir ce qu’ils veulent dire ni percevoir la source ou l’intention de leurs mots. Tu ne sais pas ce qu’ils tentent d’éviter parce qu’ils ont leur propre histoire dans leur cœur. C’est insidieux. Y en a-t-il parmi vous qui parlent aussi de cette façon fréquemment ? (Oui.) Quel est votre objectif alors ? Est-ce parfois de protéger vos propres intérêts, de maintenir votre propre fierté, votre position et votre image, de protéger les secrets de votre vie privée ? Quel que soit le but, il est inséparable de vos intérêts, il est lié à vos intérêts. N’est-ce pas la nature de l’homme ? Tous ceux qui ont une nature de ce genre sont intimement liés à Satan ou, sinon, à sa famille. Nous pouvons le dire ainsi, n’est-ce pas ? D’une manière générale, cette façon de parler est détestable et odieuse » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique IV). Dieu expose que Satan parle d’une manière vraiment évasive et fourbe, parlant toujours en rond, laissant les gens perplexes. Sa tactique habituelle est de détourner l’attention et de les égarer, fourvoyant les gens au point qu’ils sont incapables de discerner la vérité des choses. Je me suis regardée à la lumière de l’exposition des paroles de Dieu. Je me suis rappelée qu’à chaque fois que le dirigeant demandait la raison des mauvais résultats de notre travail, j’étais toujours réticente à répondre directement à ses questions. Je savais très bien que je n’avais pas effectué de travail réel, mais j’avais peur que si je disais la vérité, cela affecterait l’impression que le dirigeant avait de moi, donc pour chaque question, je me creusais la tête pour trouver des moyens de rejeter la faute sur les autres et j’utilisais des justifications objectives pour essayer de tromper le dirigeant. J’ai même déformé les faits et essayé de rejeter la faute sur les ouvriers d’évangélisation afin de détourner l’attention du dirigeant. À maintes reprises, j’ai utilisé la fourberie pour essayer de le tromper, et les mensonges sont venus facilement à mes lèvres. Ma nature était exactement comme celle de Satan : vraiment malveillante ! J’ai aussi pensé à la façon dont, lorsque j’avais obtenu de bons résultats dans mes devoirs par le passé, Je partageais activement mes expériences réussies, je voulais montrer à tout le monde que j’avais des capacités de travail et un chemin à suivre dans mon travail. Cependant, lorsque de mauvais résultats exposaient mes problèmes, je restais silencieuse de peur que les gens ne voient mes problèmes et mes écarts. En repensant à ces moments, je me sentais complètement dégoûtée de moi-même. Dans mes devoirs, je ne pensais qu’à ma propre renommée, à mon gain et à mon statut, et chaque fois que je pouvais faire bonne figure, je me mettais constamment en valeur. Mais maintenant, parce que je n’avais pas bien fait mon devoir et que j’avais nui au travail, je devenais comme une tortue qui cache sa tête dans sa carapace. Toute personne dotée d’un minimum de conscience et de raison se sentirait redevable à Dieu si elle n’avait pas bien fait son devoir, et elle essaierait de trouver un moyen de résoudre les problèmes dans son devoir. Mais non seulement je n’ai pas fait de travail réel, j’ai dissimulé mes problèmes et j’ai esquivé ma responsabilité pour protéger mon statut, laissant le dirigeant dans l’ignorance concernant la véritable situation du travail et incapable de résoudre les problèmes à temps. N’étais-je pas en train d’entraver le travail d’Évangélisation ? Quand j’ai pensé à cela, j’ai eu un peu peur, alors j’ai prié Dieu, prête à me repentir.
J’ai ensuite lu un passage des paroles de Dieu : « Si vous êtes un dirigeant ou un ouvrier, avez-vous peur que la maison de Dieu se renseigne sur votre travail et le supervise ? Avez-vous peur que la maison de Dieu découvre des lacunes et des erreurs dans votre travail et vous émonde ? Avez-vous peur que le Supérieur, ayant pris connaissance de votre véritable calibre et de votre véritable stature, vous voit sous un jour différent et n’envisage pas de promotion pour vous ? Si tu as ces craintes, cela prouve que tes intentions ne visent pas l’intérêt du travail d’Église, que tu travailles pour la réputation et le statut, ce qui montre que tu as le tempérament d’un antéchrist. Si tu as le tempérament d’un antéchrist, tu vas probablement suivre le chemin des antéchrists et commettre tout le mal qu’ils causent. Si, dans ton cœur, tu ne crains pas que la maison de Dieu supervise ton travail, et que tu es capable d’apporter de vraies réponses aux questions et interrogations du Supérieur, sans rien cacher, et que tu dis tout ce que tu sais, alors, peu importe si ce que tu dis est vrai ou faux, et quelle que soit la corruption que tu as révélée – même si tu as révélé le tempérament d’un antéchrist –, tu ne seras absolument pas défini comme étant un antéchrist. Ce qui est essentiel, c’est de savoir si tu es capable de connaître ton propre tempérament d’antéchrist, et si tu es capable de chercher la vérité pour résoudre ce problème. Si tu es quelqu’un qui accepte la vérité, ton tempérament d’antéchrist peut être corrigé. Si tu sais parfaitement bien que tu as un tempérament d’antéchrist, et que, pourtant, tu ne cherches pas la vérité pour le corriger, si tu essaies même de dissimuler les problèmes qui surviennent et de fuir les responsabilités, ou de mentir à ce propos, et si tu n’acceptes pas la vérité quand tu es soumis à l’émondage, alors il s’agit là d’un sérieux problème, et tu n’es guère différent d’un antéchrist. Sachant que tu as le tempérament d’un antéchrist, pourquoi n’oses-tu pas y faire face ? Pourquoi ne peux-tu pas aborder le sujet franchement et te dire : “Si le Supérieur s’enquiert de mon travail, je dirai tout ce que je sais, et même si les mauvaises choses que j’ai faites sont révélées et que le Supérieur ne se sert plus de moi quand il le saura, et que je perds mon statut, je dirai toujours clairement ce que j’ai à dire” ? Ta peur de la supervision et des enquêtes sur ton travail par la maison de Dieu prouve que tu chéris ton statut plus que la vérité. N’est-ce pas le tempérament d’un antéchrist ? Chérir le statut par-dessus tout est le tempérament d’un antéchrist. Pourquoi chéris-tu autant le statut ? Quels avantages peux-tu obtenir du statut ? Si le statut t’apportait le désastre, des difficultés, de l’embarras et de la souffrance, le chérirais-tu encore ? (Non.) Il y a tant d’avantages qui proviennent d’avoir un statut : les autres vous envient, vous respectent, vous estiment et vous flattent, ils vous admirent et vous vénèrent également. Il y a aussi le sentiment d’être supérieur et privilégié, que ton statut t’apporte, qui te confère de la fierté et te donne une grande estime de toi. En outre, tu peux profiter d’autres avantages, auxquels les autres n’ont pas accès, comme les avantages du statut et un traitement de faveur. Voilà ce à quoi tu n’oses même pas penser, et ce que tu désires ardemment dans tes rêves. Chéris-tu ces choses ? Si le statut est simplement dérisoire, sans véritable importance, et que le défendre est sans utilité réelle, n’est-ce pas stupide de le chérir ? Si tu peux renoncer à des choses telles que les intérêts et les plaisirs de la chair, alors la réputation, le gain et le statut ne te contraindront plus. Et donc, qu’est-ce qui doit être résolu d’abord afin de résoudre les problèmes liés au fait de chérir et de poursuivre le statut ? D’abord, tu dois te rendre compte de la nature du problème quand on fait le mal et que l’on s’adonne à la tromperie, à la dissimulation et à l’occultation, de même que lorsqu’on refuse la supervision, les interrogations et l’investigation de la maison de Dieu, afin de profiter des avantages du statut. Ne s’agit-il pas là de résistance et d’opposition manifestes à Dieu ? Si tu peux voir clair dans l’essence et les conséquences du fait de convoiter les avantages du statut, le problème de la poursuite du statut se trouvera résolu. Et si tu n’as pas la capacité de voir clair dans l’essence du fait de convoiter les attributs du statut, ce problème ne sera jamais résolu » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). Dieu a exposé exactement mon état. J’avais peur que le dirigeant, en vérifiant le travail, ne découvre mes déficiences et mes lacunes dans mes devoirs, et j’avais encore plus peur qu’il ne voie mon calibre médiocre et mon manque de capacités de travail et ne me renvoie. Pour maintenir mon statut, je me suis donnée beaucoup de mal pour me cacher et me déguiser, en agissant frauduleusement, en déformant les faits et en me creusant la tête pour trouver des moyens d’échapper à mes responsabilités. Bien que mes ruses et mes fourberies aient préservé mon statut pendant un certain temps, elles ont porté préjudice au travail de l’Église. J’empruntais le chemin d’un antéchrist ! J’ai pensé aux nombreux antéchrists et aux personnes malfaisantes qui m’entouraient et qui avaient été éliminés. Ils avaient autrefois occupé des postes et avaient été admirés par d’autres, mais dans leur nature, ils n’aimaient pas la vérité. Ils occupaient des postes mais ne faisaient aucun travail réel, et ils ont même perturbé et troublé le travail de l’Église pour préserver leur statut, et finalement, ils ont été expulsés pour les nombreux maux qu’ils avaient commis. Ces exemples du passé m’ont servi d’avertissements et de rappels, et si je ne me repentais pas, je serais éliminée par Dieu tout comme eux. J’ai également compris que les dirigeants et les ouvriers se renseignent et inspectent le travail pour découvrir et résoudre les problèmes, et pour améliorer la progression et les résultats du travail. Mais j’étais vraiment fourbe et je me méfiais constamment des dirigeants et des ouvriers. Je pensais que lorsqu’ils supervisaient et inspectaient le travail, s’ils trouvaient même un petit problème ou un écart, ils renverraient les gens. Cette perspective était complètement absurde !
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a éclairée sur le chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Si, en ce qui concerne la vérité, tu souhaites faire des progrès rapides, alors il faut que tu apprennes à travailler en harmonie avec les autres, à poser plus de questions et à chercher davantage. Ce n’est qu’alors que ta vie grandira rapidement et que tu pourras résoudre les problèmes promptement, sans aucun retard pour l’un ou pour l’autre. Parce que tu viens juste d’être promu, que tu es toujours en probation, que tu ne comprends pas vraiment la vérité et ne possèdes pas la vérité-réalité – parce que tu n’as toujours pas cette stature –, ne pense pas que ta promotion signifie que tu possèdes la vérité-réalité, ce n’est pas le cas. Si tu es promu et cultivé, c’est simplement parce que tu as le sens du fardeau dans le travail et que tu possèdes le calibre d’un dirigeant. Tu dois avoir cette raison. Si, ayant été promu et étant devenu dirigeant ou ouvrier, tu commences à affirmer ton statut, et que tu crois que tu es quelqu’un qui poursuit la vérité et que tu possèdes la vérité-réalité – et si, quels que soient les problèmes que rencontrent les frères et sœurs, tu prétends les comprendre et tu te prétends spirituel, alors c’est une façon d’être qui est stupide et semblable à celle des pharisiens hypocrites. Tu dois parler et agir honnêtement. Lorsque tu ne comprends pas, tu peux demander aux autres ou aller chercher l’échange du Supérieur : il n’y a rien de honteux dans tout cela. Même si tu ne demandes rien, le Supérieur connaîtra tout de même ta véritable stature et saura que la vérité-réalité est absente chez toi. Chercher et échanger sont ce que tu dois faire : telle est la raison que l’on devrait trouver dans l’humanité normale et le principe auquel devraient adhérer les dirigeants et les ouvriers. Il n’y a pas là de quoi être gêné. Si tu penses qu’une fois que tu es un dirigeant, il est gênant de ne pas comprendre les principes, ou de poser sans cesse des questions aux autres ou au Supérieur, et que tu crains que les autres te regardent de haut, si bien que tu joues la comédie pour faire croire que tu comprends tout, que tu as des capacités de travail, de faire n’importe quel travail d’Église, en prétendant n’avoir besoin de personne pour te le rappeler ou échanger avec toi, ni pour subvenir à tes besoins ou te soutenir, alors c’est dangereux, et tu es trop arrogant et suffisant, trop dépourvu de raison » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que les gens sont promus et cultivés non pas parce qu’ils peuvent bien faire toutes les tâches ou ont d’excellentes capacités de travail, mais plutôt parce qu’on leur donne l’occasion de se former en fonction de leurs points forts. En fait, quand quelqu’un commence à se former dans un devoir, il est normal qu’il ait de nombreuses déficiences et lacunes. Les personnes qui ont vraiment de l’humanité et de la raison apprendront des autres et chercheront des conseils avec un cœur honnête et humble, et elles s’ouvriront sur les difficultés ou les écarts dans leur travail afin de pouvoir recevoir des conseils et de l’aide des autres, comprendre les principes et résoudre les problèmes qui surviennent dans leurs devoirs le plus rapidement possible. En revanche, les personnes arrogantes essaient de se cacher et de se déguiser lorsqu’elles rencontrent des choses qu’elles ne comprennent pas, et elles refusent de laisser les autres voir leurs problèmes et leurs lacunes. Cela les empêche non seulement de recevoir une formation pratique et de progresser dans n’importe quel domaine, mais chose plus grave, cela retarde le travail de l’Église. À ce moment-là, j’ai senti que j’avais été vraiment stupide. En dissimulant toujours mes problèmes, je vivais non seulement dans la douleur, mais je nuisais aussi au travail de l’Église. Ayant pris conscience de cela, j’ai prié Dieu en silence et en me repentant, résolue à pratiquer la vérité, à chercher à être une personne honnête, à accepter la supervision, les inspections, les échanges et les conseils des dirigeants et des ouvriers, et à bien faire mon devoir.
Plus tard, lorsque le dirigeant a de nouveau suivi notre travail, j’ai pratiqué l’honnêteté, et lorsque des problèmes survenaient dans mes devoirs, je les partageais ouvertement avec le dirigeant. Un jour, Thomas a demandé pourquoi le travail d’évangélisation n’avait pas fait de progrès significatifs récemment. En entendant cela, je suis redevenue nerveuse, pensant : « Cela fait si longtemps et je n’ai toujours pas fait de progrès concrets. Est-ce que tout le monde va penser que je ne suis pas apte à faire ce devoir parce que je n’ai pas un bon calibre ? » À ce moment-là, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu que j’avais lu. Dieu Tout-Puissant dit : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Les paroles de Dieu m’ont donné la motivation de pratiquer la vérité. Dieu aime les gens honnêtes et ceux qui font leurs devoirs de manière pragmatique. Ces personnes ne se cachent pas ou ne mettent pas de masque ; peu importe leur corruption ou leurs lacunes, elles sont capables d’échanger avec tout le monde de manière simple et ouverte, et de chercher la vérité pour résoudre ces problèmes. C’est le bon chemin, et c’est seulement de cette façon qu’une personne peut vivre librement et se sentir libérée. Je ne pouvais plus me déguiser. Je devais être une personne honnête. Je devais révéler ma vraie nature à tout le monde, peu importe comment les autres me voyaient. Je devais donner la priorité au travail de l’Église et pratiquer selon les paroles de Dieu. C’est avec cela à l’esprit que j’ai fait part de mes difficultés concrètes. Tout le monde m’a fait des suggestions pour un travail de suivi en fonction de mes problèmes, et le dirigeant a également échangé avec moi sur la façon d’améliorer l’efficacité du travail et sur les principes de supervision du travail d’évangélisation. Plus tard, j’ai pratiqué selon le chemin suggéré par tout le monde pendant un certain temps, et les résultats du travail d’évangélisation se sont progressivement améliorés, et les frères et sœurs sont devenus plus motivés dans leurs devoirs. Je me suis sentie vraiment reconnaissante envers Dieu ! Mais en même temps, j’avais honte et j’étais pleine de regrets, car je m’étais fiée à mon tempérament corrompu dans mes devoirs et j’avais constamment essayé de protéger ma fierté et mon statut, retardant ainsi le travail de l’Église. Maintenant, je ne me creuse plus la tête pour trouver des excuses et me déguiser, et je me sens beaucoup plus détendue et à l’aise. Je sais que je suis encore loin d’être une personne vraiment honnête, mais je suis prête à confier mon cœur à Dieu dans mes devoirs à venir, et à chercher à être une personne honnête qui accepte l’examen de Dieu et la supervision des autres.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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