7. Le réveil d’une esclave de l’argent

Par Xingwu, Chine

Quand j’étais jeune, ma famille étant pauvre, je fabriquais et je vendais des clôtures pour pouvoir payer mes frais de scolarité. Un jour, en faisant des travaux agricoles, je me suis coupé le petit doigt. Faute d’argent pour me soigner, mon doigt n’a jamais pu bien guérir. Je ne peux toujours pas le déplier entièrement. Après notre mariage, mon mari et moi vivions encore dans la pauvreté. Nos amis et nos proches nous méprisaient et nous évitaient. Voyant combien les gens riches inspiraient le respect et comme ils n’avaient pas à se soucier de leur nourriture ni de leurs vêtements, je les enviais. On dit toujours : « Homme sans argent est un loup sans dent », « L’argent n’est pas tout, mais sans ça, vous ne pouvez rien faire » et « Celui qui paie les violons choisit la musique. » À l’époque, je pensais que tout cela était vrai. Avec de l’argent, vous pouvez vous nourrir et vous vêtir, et cela vous attire le respect et admiration. Je pensais que l’argent était tout. Je jurais de travailler dur pour gagner plus. Je voulais échapper à la pauvreté et vivre comme une personne riche.

Par la suite, mon mari et moi avons été embauchés pour gérer la cafétéria d’un établissement scolaire. Là, des centaines de personnes déjeunaient chaque jour. Afin de réaliser des économies, nous n’avons engagé qu’un seul autre employé. Mon mari et moi y avons travaillé tous les jours de quatre heures du matin à minuit passé. Je continuais à travailler même quand j’avais un gros rhume. Pour gagner davantage, nous accomplissions également de lourdes tâches agricoles. En saison pleine, nous faisions encore plus d’heures pour tout planter et récolter la nuit. Comme nous travaillions jour et nuit, j’avais souvent des étourdissements. Parfois, je piquais du nez alors que j’étais en train de hacher des légumes, et je me coupais les mains. Mes coupures étaient recouvertes de sel et d’eau. C’était extrêmement douloureux. J’avais beau être si épuisée, chaque fois que je voyais mes gains croître, j’étais contente. Je trouvais que cela en valait la peine. Et quand je voyais ces gens riches et habillés chic qui mangeaient bien et s’amusaient bien, je me disais : « Il faut que je gagne plus ! » Je me disais qu’en continuant à travailler dur, je rejoindrais leurs rangs tôt ou tard.

Étant quotidiennement exposée à l’eau froide, j’ai été gravement atteinte d’arthrite rhumatoïde. Mes articulations se sont déformées et à cause de ces longues années de travail épuisant, je me suis fait une hernie discale, ce qui a entraîné une hyperplasie osseuse et une sciatique. Le médecin m’a prescrit une opération qui devait être suivie de trois mois d’hospitalisation, mais comme je ne voulais pas cesser de gagner de l’argent, j’ai refusé. Même trois jours m’auraient paru inacceptables. J’ai donc continué à travailler jour et nuit. À la fin, ne pouvant jamais manger à l’heure ni dormir suffisamment, j’ai développé une gastroptose et une gastro-entérite. Peu après, diverses maladies se sont succédées : fibromes utérins, prolapsus ovarien, maladie cardiaque, myocardite et anémie sévère. Cela n’avait plus de fin. C’était une torture insupportable, et je n’en dormais plus de la nuit. Je ne sais combien j’ai pu verser de larmes. J’étais perdue. Je me demandais : « À quoi bon vivre ? Juste pour passer sa vie à se démener pour gagner de l’argent ? » Je ne trouvais pas de réponse. J’avais seulement l’impression qu’il me fallait de l’argent pour arriver à quelque chose dans la société. Alors, je me disais : « Tant que tu peux rester debout, tu peux continuer à travailler. » Ainsi, j’ai recommencé à courir après l’argent. Mais un jour, je suis allée à l’hôpital et on m’a diagnostiqué deux cancers : un cancer du poumon aux premiers stades, et un cancer du sein. En entendant cela à brûle-pourpoint, je me suis sentie défaillir. J’ai passé des heures à pleurer, allongée sur mon lit. Je suis allée me faire soigner dans toutes sortes de centres de soins et j’y ai dépensé pratiquement toutes nos économies, mais sans résultat. À cause des médicaments que je prenais, tout mon corps était tuméfié. Chaque nuit, quand régnait le silence, je restais couchée dans mon lit à regarder par la fenêtre, désespérée. J’avais passé ma vie à gagner de l’argent et non seulement je n’étais pas riche, mais je m’étais ruiné la santé et ma vie était misérable. À quoi bon vivre ? Je ne voulais plus me tuer à la tâche, mais mon mari adorait l’argent et me disait : « Tant que tu vis, continue à travailler ! » J’étais troublée et déçue de constater son indifférence, mais j’étais surtout désarmée. J’avais seulement la quarantaine. Je n’avais jamais eu une vie heureuse. Je n’avais pas vu mon fils marié. Je n’étais pas prête à mourir ainsi. Je voulais vivre. Mais sans argent, comment pouvais-je me faire soigner et survivre ? La seule solution, c’était de continuer à gagner de l’argent. J’ai donc continué de travailler tout en prenant des médicaments.

Un an plus tard, mon mari a créé une fabrique d’agglomérés de houille avec le reste de nos économies. L’année suivante, il a ouvert une usine d’extraction d’huile. Tous les jours, malgré la maladie, je faisais des allers-retours entre les deux usines pour faire toutes sortes de corvées. Après des années de travail difficile, nous avons fini par nous enrichir. Nous avons acheté une maison en ville, une voiture, et nous avons vécu dans l’aisance. Nos amis et nos proches nous flattaient et nous admiraient. Notre statut social avait changé. Nous avions une nouvelle identité. Nous étions très contents de nous. Toutes ces années de souffrance nous paraissaient enfin justifiées. Cependant, les bons moments ne durent pas. Après tant d’années de dur labeur, mon corps lâchait. Le médecin m’a dit : « Vos maladies sont très complexes. Aucun de vos organes ne fonctionne correctement. Nous ne pouvons rien faire. » C’était comme une condamnation à mort. Je ne pouvais pas l’accepter. Étais-je censée rentrer chez moi et attendre de mourir ? J’avais de l’argent et je profitais de ma vie matérielle. Mais à quoi bon ? Aucune somme d’argent ne pouvait plus me sauver. La souffrance causée par la maladie me donnait presque envie d’en finir. Que pouvais-je faire d’autre ? Malgré moi, j’ai levé les yeux au ciel et me suis écriée : « Dieu du ciel ! Sauvez-moi ! »

Alors que j’étais dans le plus grand désespoir, mon amie a partagé avec moi l’Évangile des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. Elle m’a dit que Dieu S’était fait chair dans les derniers jours pour sauver l’humanité, exprimer la vérité et dévoiler les mystères de la vie ; qu’Il révélait la source du mal et des ténèbres dans le monde, pourquoi nos vies sont si vides et si pleines de souffrances, d’où viennent les maladies, qui tient notre destin entre ses mains, ce qui peut vraiment donner un sens à nos vies, et d’autres choses encore. En outre, elle m’a dit qu’en lisant Ses paroles et en comprenant la vérité, nous pouvions percer tout cela à jour et qu’alors, nos souffrances seraient soulagées. Mon amie m’a lu un passage des paroles de Dieu Tout-Puissant : « Quelle est la source de la souffrance permanente de l’enfantement, de la mort, de la maladie et de la vieillesse que les humains endurent ? Qu’est-ce qui a fait que les gens ont eu ces choses ? Les humains ne les avaient pas quand ils ont été créés au début, n’est-ce pas ? Alors, d’où sont venues ces choses ? Elles sont apparues quand les humains ont été tentés par Satan et que leur chair a commencé à dégénérer. La douleur de la chair humaine, ses afflictions et sa vacuité, ainsi que les affaires extrêmement misérables du monde humain n’ont existé qu’à partir du moment où Satan a corrompu l’humanité. Après que les humains ont été corrompus par Satan, cela a commencé à les tourmenter. En conséquence, ils sont devenus de plus en plus dégénérés. Les maladies de l’humanité se sont aggravées et leur souffrance est devenue de plus en plus sévère. Les gens ont senti de plus en plus la vanité et la tragédie du monde humain, ainsi que leur incapacité à continuer à y vivre, et ils ont éprouvé de moins en moins d’espoir pour le monde. Ainsi, cette souffrance a été causée chez les humains par Satan » (« Le sens de Dieu faisant l’expérience de la souffrance du monde », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours).

Mon amie a ensuite échangé ainsi avec moi : « Quand Dieu nous a créés, nous vivions tous sous Sa protection, en liberté dans le Jardin d’Éden, et il n’y avait pas de mort, de maladie ni de soucis. Cependant, quand Satan a tenté et corrompu l’humanité, nous avons trahi Dieu et perdu Son attention et Sa protection. Nous vivons dans le domaine de Satan et selon les principes de Satan. Nous rivalisons entre nous, nous mentons, nous trichons et nous nous battons pour la gloire, la richesse et le statut. Voilà d’où viennent la maladie, la souffrance et l’affliction dans nos esprits. Et cette souffrance, ces soucis font que chacun trouve la vie trop pénible, trop épuisante ou trop dure. Tout cela s’est produit parce que Satan nous a corrompus. C’est Satan qui nous tourmente. Mais Dieu est venu dans le monde, incarné, pour nous sauver. Il exprime toutes les vérités qui nous permettent d’obtenir le salut et d’être purifiés. En lisant les paroles de Dieu et en vivant selon ces paroles, nous pouvons obtenir Sa protection et Son orientation, nous débarrasser de la corruption et obtenir Son Salut, et être amenés par Lui à notre destination finale. » En entendant ses paroles, j’ai ressenti quelque espoir. J’ai eu le sentiment que Dieu Tout-Puissant pouvait me sauver de la souffrance, et j’ai donc été d’accord pour examiner Son œuvre. Mon amie m’a donné un exemplaire de La Parole apparaît dans la chair. Ensuite, j’ai lu tous les jours les paroles de Dieu et je me suis réunie avec les frères et sœurs.

Un jour, au cours de mes dévotions, j’ai regardé une vidéo d’une lecture des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Quels que soient tes antécédents et quel que soit le voyage qui t’attend, personne ne peut échapper à l’orchestration et aux arrangements que le ciel a préparés, et aucun de nous n’a le contrôle de sa propre destinée, car seul Celui qui domine sur toutes les choses est capable d’une telle œuvre. Depuis le jour où l’homme est entré dans l’existence, Dieu a toujours réalisé Son œuvre de cette façon, en gérant cet univers et en contrôlant les règles de changement de toutes les choses ainsi que les chemins qu’elles empruntent. Comme toutes les autres choses, l’homme est nourri, discrètement et inconsciemment, par la douceur, la pluie et la rosée de Dieu. Comme toutes les autres choses, l’homme vit inconsciemment sous l’orchestration de la main de Dieu. Le cœur et l’esprit de l’homme sont tenus dans la main de Dieu, et toute sa vie est contemplée par les yeux de Dieu. Peu importe que tu y croies ou non, toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. C’est de cette manière que Dieu préside sur toutes les choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme). En voyant cette vidéo, je me suis rendu compte que Dieu était notre Créateur et qu’Il régnait sur tout. C’est Dieu qui approvisionne et nourrit toute l’humanité. Notre destinée, notre vie et notre mort, ainsi que notre bonheur, sont entre Ses mains. Nous ne pouvons pas les changer simplement en restant occupés et en courant dans tous les sens. Mais je n’avais pas compris la souveraineté de Dieu. J’avais compté sur mes propres forces pour changer mon destin, pour essayer de devenir riche. Or, même si je gagnais un peu d’argent, je n’étais jamais heureuse. Mon âme était en peine et je m’étais ruiné la santé. C’est alors que j’ai eu cette prise de conscience : si les gens ne croient pas en Dieu et ne Le vénèrent pas, s’ils n’obéissent pas à Sa souveraineté et qu’ils résistent à leur destin du fait de leur désir, ils ne feront que souffrir en vain et après leur mort, ils iront en enfer. J’ai su que Dieu était mon seul véritable soutien, et j’ai prié et remis ma santé entre Ses mains. Que je vive ou que je meure, j’allais me soumettre à Sa souveraineté.

Après cela, j’ai souvent participé à la vie d’église. J’ai vu comment mes frères et sœurs lisaient les paroles de Dieu et poursuivaient la vérité, en s’efforçant d’accomplir leur devoir et de plaire à Dieu, et je les ai réellement admirés. J’ai voulu rompre avec ma vie d’avant et vivre une nouvelle vie. J’ai donc souvent prié Dieu en Lui demandant de m’accorder une issue afin que j’aie plus de temps pour participer aux réunions et accomplir mon devoir. Par la suite, notre usine d’extraction d’huile a été réquisitionnée pour construire une nouvelle route. Je n’ai plus eu à faire la navette entre les deux usines comme auparavant. J’ai eu plus de temps pour me réunir avec les autres et échanger sur la parole de Dieu, pour la contempler et me rapprocher de Lui. Je me suis sentie chaque jour enrichie. Un peu plus tard, j’ai commencé à aller beaucoup mieux. J’étais redynamisée et mon organisme était plus fort. Je me sentais bien plus détendue et plus à l’aise. J’ai été très reconnaissante envers Dieu.

Plus tard, j’ai regardé une autre vidéo de récitation des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « “L’argent fait tourner le monde” est la philosophie de Satan et elle prévaut dans l’humanité tout entière, dans toutes les sociétés humaines. Vous pourriez dire que c’est une tendance parce qu’elle a été communiquée à tous les hommes. Au tout début, les hommes n’acceptaient pas ce dicton, mais ils lui ont ensuite donné leur accord tacite lorsqu’ils sont entrés en contact avec la vie réelle et ont commencé à sentir que ces mots, en fait, étaient vrais. Ce processus n’est-il pas celui de la corruption de l’homme par Satan ? […] Alors, après que Satan a utilisé cette tendance pour corrompre les gens, comment est-elle manifestée en eux ? Ne sentez-vous pas que vous ne pourriez pas survivre dans ce monde sans argent, que même un jour sans argent serait tout simplement impossible ? Le statut des gens est basé sur la quantité d’argent qu’ils possèdent, tout comme le respect qu’ils inspirent. Les pauvres courbent le dos de honte alors que les riches profitent de leur statut élevé. Ils gardent la tête haute, ils sont fiers, ils parlent fortement et vivent avec arrogance. Qu’est-ce que ce dicton et cette tendance apportent aux gens ? N’est-il pas vrai que beaucoup de gens feraient n’importe quel sacrifice dans leur quête d’argent ? Beaucoup de gens ne perdent-ils pas leur dignité et leur intégrité en quête de plus d’argent ? En plus, beaucoup de gens ne perdent-ils pas la possibilité d’accomplir leur devoir et de suivre Dieu à cause de l’argent ? Cela n’est-il pas une perte pour les gens ? (Si.) Satan n’est-il pas sinistre d’utiliser cette méthode et ce dicton pour corrompre l’homme à un tel degré ? Cela n’est-il pas une ruse malveillante ? » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique V). En regardant cela, j’ai compris que si j’avais vécu dans la douleur et l’épuisement pendant ces décennies, c’était parce que la corruption de Satan et l’influence de la société m’avaient conduite à suivre les tendances de ce monde et à vénérer l’argent. Au cours de mon enfance, vivant dans la pauvreté, j’avais été exclue et méprisée. Voyant des gens riches qui vivaient dans l’aisance et inspiraient le respect, j’étais sûre qu’il fallait de l’argent pour vivre dans ce monde. « L’argent n’est pas tout, mais sans ça, vous ne pouvez rien faire », « Homme sans argent est un loup sans dent », « Celui qui paie les violons choisit la musique », « L’argent d’abord » et « Un homme meurt pour de l’argent ; un oiseau meurt pour de la nourriture. » Ces idées fausses sataniques s’enracinaient en moi et contrôlaient mes pensées. Je pensais que l’argent était tout, qu’il pouvait faire que je sois admirée, respectée et heureuse. Je faisais de l’argent mon unique but et ne me souciais que de gagner plus. Quand j’avais des vertiges ou quand j’étais fatiguée, ou malade, et que mon corps n’en pouvait plus, je ne m’en souciais pas. Ayant en tête l’idée de devenir riche pour vivre la vie d’une personne aisée, je serrais les dents et je persévérais. Même quand j’ai eu un cancer, cela n’a rien changé. En fait, cela a rendu l’argent plus important encore, car j’en avais besoin pour obtenir un traitement et survivre. Même à ce moment-là, je n’ai pas cessé de chercher à gagner de l’argent. J’étais devenue résolument asservie par Satan et je n’étais plus qu’une esclave de l’argent. Bien qu’ayant une voiture, une maison et de l’argent et bien qu’étant respectée et admirée, je n’étais pas heureuse du tout. Je souffrais de nombreux maux, et j’avais aussi un cancer. Mon argent ne pouvait pas apaiser ma souffrance ni me sauver la vie. J’éprouvais une grande souffrance et un grand désespoir. Avoir plus d’argent ne m’aurait servi à rien. J’avais échangé ma vie contre de l’argent. À présent, je m’en servais pour racheter ma vie. J’avais vécu pour gagner de l’argent, mais en vain. C’est là que j’ai clairement compris que courir après l’argent n’était pas la bonne façon de vivre. L’argent est un stratagème que Satan utilise pour nous faire du mal et nous corrompre. C’est un joug qu’il place autour de notre cou. Maintenant encore, sans la parole de Dieu je n’aurais pas compris comment Satan utilise l’argent pour nous attacher, nous contrôler et nous faire du mal, et Satan serait encore en train de me mener par le bout du nez, de me tourmenter et de jouer avec moi. Je me suis rendu compte que les gens ne comprenaient pas la vérité et ne savaient donc pas comment il fallait vivre. Ils ne faisaient que suivre la foule, en donnant la priorité à l’argent. Quelle honte ! J’ai vraiment eu de la chance d’entendre la voix de Dieu, de me présenter devant Lui et d’échapper à la maltraitance de Satan. C’était le salut de Dieu, et j’en ai éprouvé une grande gratitude envers Lui.

Par la suite, quand mon mari allait se réapprovisionner, je devais travailler dans l’usine. Cela tombait parfois au moment de notre réunion. Même si je participais, j’étais perturbée. Au fond de moi, je me sentais coupable. Je pensais à la façon dont je m’étais rendue malade pour gagner de l’argent. Le médecin m’avait condamnée. C’était Dieu qui m’avait sauvée alors que j’étais sur le point de mourir et qui m’avait donné une seconde chance. Or, je ne pouvais pas accomplir mon devoir et Lui rendre Son amour. Je me sentais redevable vis-à-vis de Lui. Je pensais à ce que Jésus avait dit : « Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26). Et dans 1 Timothée 6:8 il est écrit : « si donc nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. » À quoi rime de gagner plus d’argent, si c’est pour perdre la vie ? J’ai songé à mettre l’usine de charbon en location. Je gagnerais moins, mais encore assez pour en vivre, et je pourrais alors vénérer Dieu et accomplir mon devoir. Cependant, j’ai vu la chose autrement. L’usine de charbon était très rentable, et il avait été très difficile de lancer cette activité. Ce serait trop dommage d’y renoncer. J’ai hésité. Ne sachant pas quoi faire, j’ai prié Dieu pour qu’Il m’aide.

Un jour, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Or il existe un moyen extrêmement simple de se libérer de cet état : c’est de faire ses adieux à son ancienne façon de vivre, dire au revoir aux objectifs poursuivis antérieurement dans la vie, synthétiser et analyser son style de vie, sa vision de la vie, ses poursuites, ses désirs et ses idéaux du passé, puis les comparer avec la volonté de Dieu et avec Ses exigences à l’endroit de l’homme et voir si l’un ou l’autre de ces éléments est conforme à la volonté et aux exigences de Dieu, si l’un ou l’autre offre les bonnes valeurs de la vie, conduit à une meilleure compréhension de la vérité et permet de vivre avec humanité et à la ressemblance de l’être humain. Lorsque tu sondes régulièrement et dissèques soigneusement les différents objectifs que les gens poursuivent dans la vie et leurs nombreuses manières de vivre, tu constateras que pas un d’entre eux ne correspond à l’intention originale avec laquelle le Créateur a créé l’humanité. Tous éloignent les gens de la souveraineté et des soins du Créateur ; ce sont tous des pièges qui rendent les gens dépravés et qui les mènent en enfer. Une fois que tu le reconnais, ta tâche est de mettre de côté ton ancienne vision de la vie, de te tenir à distance des différents pièges, de laisser Dieu piloter ta vie et l’arranger pour toi, d’essayer simplement de te soumettre aux orchestrations et à la direction de Dieu, de vivre sans choix individuel et de devenir une personne qui adore Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai songé aux règles de vie sataniques que j’avais suivies auparavant, en essayant de devenir riche. J’avais cru que « Homme sans argent est un loup sans dent » et que « L’argent n’est pas tout, mais sans ça, vous ne pouvez rien faire. » Afin de devenir riche et de gagner le respect des autres, j’avais dû me démener pour de l’argent. Ces moments avaient été pénibles et tristes. L’argent était-il si important ? Que pouvait-il réellement m’apporter ? Il permettait d’acheter une maison, une voiture, il pouvait me permettre de vivre dans l’aisance matérielle et d’inspirer le respect et il pouvait m’apporter un plaisir charnel temporaire. Mais il ne pouvait pas combler le vide dans mon cœur ni faire cesser ma douleur, il ne pouvait pas m’apporter la paix ni la joie, il ne pouvait pas mettre fin à la souffrance que me causait la maladie, et il ne pouvait pas me sauver la vie. J’ai pensé au directeur de l’école la plus proche. Il avait eu l’argent et le statut, mais il était mort d’un cancer. L’argent et le statut ne pouvaient pas lui épargner la souffrance ni la mort. J’avais entendu parler de personnes riches qui vivaient une vie de souffrance et une existence vide et qui se tuaient pour y mettre fin, ainsi que de personnes qui avaient menti, triché, combattu et trompé les autres, perdant toute humanité et toute conscience, rien que pour de l’argent. Toutes ces histoires, ainsi que ma propre expérience, me permettaient de comprendre que la poursuite de l’enrichissement monétaire ne fait que rendre les gens plus corrompus et plus décadents. Cela les éloigne de Dieu et les enfonce dans le péché. J’ai pensé à Job, qui n’avait pas recherché l’aisance financière ou matérielle. Job s’en était remis à la souveraineté de Dieu et avait cherché à connaître Ses accomplissements en toutes choses et finalement, il avait obtenu Sa bénédiction. J’ai pensé à la façon dont Pierre, quand Jésus l’avait appelé, avait tout laissé de côté pour suivre Dieu. Il avait cherché à Le connaître et à L’aimer, Dieu l’avait perfectionné et il avait eu une vie digne d’être vécue. À partir de là, je me suis rendu compte que connaître Dieu, Le vénérer, vivre conformément à Sa parole et obtenir Sa louange étaient les choses les plus importantes dans la vie. Non sans difficulté, j’ai trouvé la foi et j’ai trouvé le bon chemin. J’ai su que si je continuais à courir après la richesse et les plaisirs terrestres et que je renonçais à chercher la vérité et le salut, ce serait stupide. Cette pensée m’a apaisée. Je ne voulais plus être une esclave de l’argent. Je voulais seulement avoir plus de temps et d’énergie pour poursuivre la vérité. Après cela, j’ai discuté avec mon mari de la possibilité de louer l’usine. Avec l’aide des merveilleuses orchestrations de Dieu, nous l’avons louée. J’ai pu participer régulièrement aux réunions et accomplir mon devoir.

Deux ans plus tard, mon mari est soudain tombé malade et il est mort. Son décès a été pour moi une épreuve difficile, qui m’a montré combien la vie était fragile. Mon mari avait passé la plus grande partie de sa vie à se démener, à s’efforcer de gagner de l’argent. Sa tension artérielle dépassait 200, mais il continuait à travailler. Quand il s’est fracturé la hanche, il est retourné travailler avant de s’être entièrement rétabli, et il ne s’est pas reposé quand je l’ai pressé de le faire. Lui aussi était esclave de l’argent. Il a été toute sa vie contrôlé et lésé par Satan. Il ne renonçait pas, même face à la mort. Il voulait gagner de l’argent et bien vivre, mais il y a laissé sa vie. La gloire et la richesse n’ont pas pu le sauver ni soulager sa souffrance, ni lui permettre de tromper la mort. Comme le dit Dieu : « Les gens passent leur vie à courir après l’argent et la gloire ; ils se raccrochent au moindre espoir, pensant qu’ils sont leurs seuls moyens de soutien, comme si, en les ayant, ils pouvaient continuer à vivre et être dispensés de la mort. Mais ce n’est que lorsqu’ils sont sur le point de mourir qu’ils se rendent compte combien ces choses sont distantes d’eux, combien ils sont faibles face à la mort, combien ils volent facilement en éclats, combien ils sont seuls et impuissants, sans nulle part où se tourner. Ils se rendent compte que la vie ne peut pas être achetée avec de l’argent ou la renommée, que peu importe la richesse d’une personne, peu importe sa haute position, tous les hommes sont pareillement pauvres et insignifiants face à la mort. Ils se rendent compte que l’argent ne peut pas acheter la vie, que la renommée ne peut abolir la mort, que ni l’argent ni la renommée ne peuvent prolonger la vie d’une personne d’une seule minute, d’une seule seconde » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). En repensant à la manière dont j’ai passé la plus grande partie de ma vie à courir, à essayer de gagner de l’argent, je me suis rendu compte que même si j’avais obtenu respect et admiration, j’étais torturée par Satan jusqu’à y laisser ma vie. Mais Dieu m’a sauvée. Il m’a sauvée de la tourmente de l’argent et m’a fait changer de voie. Maintenant, alors que je poursuis la vérité et que j’accomplis mon devoir, je me sens libre et en paix. C’est quelque chose que l’argent ne peut pas acheter. Je suis reconnaissante à Dieu de m’avoir sauvée !

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