Pourquoi il n’est pas possible d’obtenir un changement de tempérament et le salut sans connaissance de soi
Paroles de Dieu concernées :
La modification du tempérament de l’homme commence avec la connaissance de son essence et se fait à travers des changements dans sa pensée, sa nature et sa mentalité, c’est-à-dire à travers des changements fondamentaux. Ce n’est que de cette manière que se réaliseront de vrais changements dans son tempérament. Le tempérament corrompu de l’homme résulte de son empoisonnement et de son piétinement par Satan, du préjudice monstrueux que Satan a infligé à sa pensée, à sa moralité, à sa perspicacité et à sa raison. C’est précisément parce que les choses fondamentales de l’homme ont été corrompues par Satan et sont complètement différentes de la façon dont Dieu les a créées à l’origine qu’il s’oppose à Lui et ne comprend pas la vérité. Ainsi, les changements dans le tempérament de l’homme devraient commencer par des changements dans sa pensée, sa perspicacité et sa raison, qui feront évoluer sa connaissance de Dieu et de la vérité. Ceux qui sont nés dans le pays le plus profondément corrompu de tous ignorent encore plus ce que Dieu est ou ce que signifie croire en Lui. Plus les gens sont corrompus, moins ils connaissent Son existence et plus leur raison et leurs perceptions sont médiocres. La corruption de l’homme par Satan est la source de son opposition à Dieu et de sa rébellion contre Lui. Du fait de cette corruption, la conscience de l’homme s’est engourdie, il est immoral, ses pensées sont dégénérées et il a une mentalité arriérée. Avant d’être corrompu par Satan, l’homme suivait naturellement Dieu et obéissait à Ses paroles après les avoir entendues. Sa raison et sa conscience étaient naturellement saines et son humanité, normale. Après que l’homme a été corrompu par Satan, sa raison, sa conscience et son humanité originelles sont devenues obtuses et ont été affaiblies par Satan. Ainsi, l’homme a perdu son obéissance et son amour envers Dieu. La raison de l’homme est devenue aberrante et son tempérament, celui d’un animal, tandis que sa rébellion envers Dieu est de plus en plus fréquente et grave. Pourtant, l’homme ne le sait toujours pas ni ne le reconnaît et, tout simplement, s’oppose et se rebelle aveuglément. La révélation de son tempérament est l’expression de sa raison, de sa perspicacité et de sa conscience. Or, sa raison et sa perspicacité étant malsaines et sa conscience étant devenue extrêmement obtuse, son tempérament est rebelle contre Dieu. Si la raison et la perspicacité de l’homme ne peuvent pas changer, alors des changements dans son tempérament sont inenvisageables, de même que se conformer à Sa volonté. Si la raison de l’homme n’est pas saine, alors il ne peut pas servir Dieu et est inapte à être utilisé par Lui. La « raison normale » renvoie à l’obéissance et à la fidélité envers Dieu, au désir ardent pour Lui, au fait d’être absolu envers Lui et au fait d’avoir une conscience envers Dieu. L’expression désigne le fait d’être en unité de cœur et d’esprit avec Lui et de ne pas s’opposer délibérément à Lui. Ceux qui ont une raison anormale ne sont pas ainsi. Depuis que l’homme a été corrompu par Satan, il a inventé des notions sur Dieu et n’a eu ni loyauté ni désir ardent pour Lui, sans parler d’une conscience envers Lui. L’homme s’oppose délibérément à Dieu, Le juge et, en outre, Lui lance des invectives derrière Son dos. L’homme sait clairement qu’Il est Dieu, mais il continue néanmoins de Le juger derrière Son dos, n’a aucune intention de Lui obéir et ne Lui formule que des revendications et des demandes aveugles. De telles personnes, qui ont une raison anormale, sont incapables de connaître leur comportement infâme ou de regretter leur rébellion. Si les gens sont capables de se connaître eux-mêmes, alors ils auront recouvré un peu de leur raison. Plus ils sont rebelles contre Dieu sans même se connaître eux-mêmes, plus leur raison est malsaine.
Extrait de « Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu », dans La Parole apparaît dans la chair
Tout ce qui existe dans notre cœur est en opposition avec Dieu. Cela inclut ce que nous considérons comme bon et même ce que nous croyons être déjà positif. Nous avons répertorié ces choses comme des vérités, comme faisant partie de l’humanité normale et comme des choses positives ; cependant, de Son point de vue, Dieu exècre ces choses. Le gouffre qui s’étend entre ce que nous pensons et la vérité dont parle Dieu est incommensurable. Par conséquent, nous devons nous connaître nous-mêmes. Depuis nos idées, nos points de vue et nos actions jusqu’à l’éducation culturelle que nous avons reçue, tout vaut la peine d’être approfondi et examiné minitieusement. Certaines de ces choses viennent de milieux sociaux, d’autres de la famille, de l’éducation scolaire et de livres. Certaines proviennent également de nos imaginations et notions. Les choses de ce genre sont les plus effrayantes, car elles lient et contrôlent nos paroles et nos actions, dominent notre esprit et guident les motivations, les intentions et les objectifs de nos actions. Si nous ne déterrons pas ces choses, nous n’accepterons jamais pleinement les paroles de Dieu au fond de nous et nous n’accepterons jamais les exigences de Dieu sans réserve pour les mettre en pratique. Tant que tu conserves tes propres idées, tes propres points de vue et tes convictions sur ce que tu crois être bien, tu n’accepteras jamais les paroles de Dieu totalement ou sans condition ni ne les mettras en pratique selon leur forme originale. Tu ne les mettras sûrement en pratique qu’après les avoir d’abord traitées dans ton esprit. Ce sera ta façon de faire les choses et aussi ta manière d’aider les autres : tu pourras encore échanger sur les paroles de Dieu, mais tu auras toujours, mêlées à cela, tes propres impuretés, et tu croiras que c’est ce que veut dire pratiquer la vérité, que tu as compris la vérité et que tu as tout. L’état de l’homme n’est-il pas pitoyable ? N’est-il pas troublant ? Un mot ou deux ne sauraient suffire à exprimer ces choses dans leur intégralité ou à les rendre claires. Il y a, évidemment, bien d’autres choses dans la vie, comme les poisons de Satan qui sont plus d’une centaine et qui ont été récapitulés plus tôt. Vous avez compris les paroles, mais comment vous situez-vous par rapport à elles ? Vous êtes-vous déjà livrés à une introspection ? N’êtes-vous pas aussi concernés par ces poisons ? Ils reflètent également votre façon de penser, n’est-ce pas ? Quand vous faites des choses, ne dépendez-vous pas aussi de ces poisons ? Vous devez explorer en profondeur votre expérience personnelle et la situer par rapport à ces paroles. Si nous ne faisons que lire distraitement ou survoler cette liste des poisons de Satan avant de la reposer, nous contentant de relire les paroles de Dieu en ayant la tête ailleurs, incapables de les relier à la réalité ou de constater nos véritables états et adhérant simplement à la lettre et aux règles des paroles de Dieu dans notre pratique tout en partant du principe que nous pratiquons la vérité, est-ce aussi simple que ça ? Les gens vivent des choses : ils ont tous des pensées, et les artefacts, à l’intérieur de leurs pensées, s’enracinent dans leur cœur. Quand une personne passe à l’action, ces artefacts émergent forcément, car ils font déjà partie de la vie de cette personne. Par conséquent, en chaque chose que tu fais, il y a un point de vue et un principe qui gouvernent ta façon de faire, qui guident tes pas. Quand tu agiras, tu sauras si, oui ou non, de telles choses existent à l’intérieur de toi. Bien entendu, à présent, tandis que tu examines tes pensées et tes points de vue, tu as l’impression que rien n’y est hostile à Dieu ; tu te crois honnête et loyal, plus que disposé à remplir ton devoir, capable de faire des sacrifices et de te dépenser pour Dieu et tu te crois très fort dans tous les domaines. Pourtant, si Dieu mettait ton courage à l’épreuve, t’obligeait à entreprendre une tâche ou faisait en sorte qu’il t’arrive quelque chose, comment t’occuperais-tu de cela ? À pareil moment, tes pensées et tes points de vue jailliraient implacablement, comme si des digues avaient lâché ; ils seraient hors contrôle – ils t’échapperaient des mains – et tu aurais beau les haïr, ils jailliraient quand même, dans un jaillissement de choses qui, toutes, résistent à Dieu. Quand tu dis : « Pourquoi ne pourrais-je rien y faire ? Je ne veux pas résister à Dieu, alors pourquoi Lui résisterais-je ? Je ne veux pas juger Dieu et je ne veux pas avoir de notions à propos de ce qu’Il fait, alors comment pourrais-je avoir de telles notions ? », c’est alors que tu devrais t’efforcer de te connaître toi-même, d’examiner ce qui se trouve en toi et qui résiste à Dieu et ce qui, à l’intérieur de toi, est hostile et antagoniste à l’œuvre qu’Il réalise actuellement.
Extrait de « Seule la connaissance de tes opinions erronées t’apportera la connaissance de toi-même », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours
Il y a certains états, à l’intérieur des gens, pour lesquels si les gens ne les comprennent pas et n’ont pas l’impression d’avoir tort, alors, peu importe qu’ils poursuivent sérieusement ou à quel point ils sont enthousiastes, il se peut qu’ils tombent un jour. Seule une minorité des gens peut obtenir la vérité, après tout. Comprendre la vérité n’est pas simple. Il faut beaucoup de temps, même pour en comprendre une petite partie, beaucoup de temps pour gagner un peu de connaissances empiriques, pour atteindre un morceau de compréhension pure ou pour gagner un peu de lumière. Si tu ne résous pas toutes les impuretés qui sont en toi, cette petite parcelle de lumière peut alors être noyée à n’importe quelle heure et à n’importe quel endroit. La principale difficulté de l’homme, maintenant, c’est que chaque personne a en elle des imaginations, des notions, des désirs et des idéaux vains qu’elle est elle-même incapable de découvrir. Ces choses-là accompagnent constamment les gens sous forme d’éléments frelatés à l’intérieur d’eux. C’est effectivement très dangereux, et les gens sont susceptibles d’exprimer des doléances à tout moment. Il y a tellement d’éléments frelatés à l’intérieur de l’homme. Même si les gens ont peut-être de bonnes aspirations, souhaitant poursuivre la vérité et croire en Dieu pour de bon, ils sont encore incapables d’atteindre cela. Ce genre de chose arrive souvent dans l’expérience de chaque personne : elle rencontre un petit problème et les autres pensent qu’elle devrait être facilement en mesure d’y renoncer. Comment se fait-il qu’elle ne le puisse pas ? Pourquoi ceux qui, la plupart du temps, sont relativement expérimentés, qui paraissent relativement forts aux yeux des autres et qui ont les idées claires tombent-ils quand ils rencontrent un petit problème et tombent-ils si vite ? L’homme est vraiment soumis à l’inconstance de la fortune ; comment pourrait-il donc la prédire ? À l’intérieur de chaque personne, il y a des choses qu’elle est prête à poursuivre et à obtenir, et chacun a ses propres préférences. La plupart du temps, les gens n’arrivent pas à percevoir cela eux-mêmes, ou croient que ces choses sont bonnes, qu’elles ne posent pas de problèmes. Puis, un jour, quelque chose comme ça se produit et les voilà qui trébuchent ; ils deviennent pessimistes et faibles et ils n’arrivent pas à se relever. Il se peut qu’ils ne sachent pas eux-mêmes quel est le problème, ayant le sentiment qu’ils sont justifiés et que c’est Dieu qui leur a causé du tort. Si les gens ne se comprennent pas eux-mêmes, ils ne seront jamais capables de savoir où résident leurs propres difficultés ni dans quels domaines ils sont susceptibles d’échouer et de chuter. Ils sont lamentables. Par conséquent, les gens qui ne se comprennent pas eux-mêmes peuvent chuter, échouer et s’anéantir à tout moment.
Extrait de « Ce n’est qu’en comprenant ton propre état que tu peux t’engager sur la bonne voie », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours
Actuellement, c’est l’état dans lequel se trouvent la plupart des gens, le stade de la stature qu’ils ont : ils reconnaissent que leurs façons de faire sont défectueuses, qu’ils sont mauvais, qu’ils sont le diable, Satan. Mais il est rare qu’ils admettent que leur calibre est médiocre et que leur compréhension est faussée, ou les domaines de leur nature et de leur essence qui correspondent à ce qui a été révélé par Dieu. C’est là manquer d’une véritable connaissance de soi. Or ceux qui ne se connaissent pas vraiment peuvent-ils reconnaître qu’ils sont corrompus ? (Non.) Amener les gens à reconnaître qu’ils sont corrompus n’est pas une mince affaire. Le comportement constant des gens est qu’après avoir fait quelque chose de mal, ils reconnaissent qu’ils ont fait une erreur, mais si tu les interroges sur ce qu’ils comprennent de leur tempérament corrompu, ils disent que les deux sont sans rapport. Ils prétendent qu’il s’agissait juste d’une défaillance momentanée, qu’ils n’ont pas réfléchi, qu’ils ont agi par impulsion et que ce n’était pas intentionnel. Dire qu’il s’agissait d’une défaillance momentanée ou de quelque chose d’involontaire, ainsi que d’autres raisons objectives, c’est souvent une protection et un prétexte pour ne pas reconnaître leur propre tempérament corrompu. Reconnaissent-ils sincèrement leur propre corruption ? Si tu te trouves constamment des excuses ou cherches une échappatoire aux tempéraments corrompus que tu révèles, alors tu n’es pas en mesure de faire véritablement face à ton propre tempérament corrompu ou de le reconnaître sincèrement, et encore moins de le connaître. […] Quelque chose t’arrive et tu révèles un tempérament corrompu, mais peu importe que les gens disent à quel point ce que tu as fait est mal ou à quel point les conséquences sont graves, tu ne fais rien de plus qu’admettre avoir commis une erreur. Tu n’es pas prêt à reconnaître qu’il s’agit d’une conséquence résultant de la révélation de ton tempérament corrompu. Tu es seulement prêt à rectifier l’erreur, mais jamais à reconnaître l’existence de ton tempérament corrompu. Ainsi, quand tu rencontres à nouveau le même problème, bien qu’il y ait un changement dans ton comportement et dans ta façon d’aborder les choses, ton tempérament reste tout à fait inchangé. C’est là toute la difficulté qu’il y a à changer le tempérament de quelqu’un. Si tu reconnais que ce que tu as révélé est dû à ton tempérament corrompu, qui t’a amené à faire ce que tu voulais, à être ta propre loi, à ne pas travailler harmonieusement avec les autres et à être hautain, si tu admets que c’était dû à un tempérament arrogant, quels en seront les avantages pour toi ? À l’avenir, tu divulgueras ces faits et feras des efforts pour résoudre les tempéraments corrompus qui sont révélés en toi. Or quelles seront les conséquences si tu admets simplement avoir fait quelque chose de mal ? Tu porteras ton attention et tes efforts uniquement sur ta manière d’agir ; tu corrigeras ta façon de faire les choses, et de l’extérieur, il semblera que tu les fais correctement. Tu masqueras les révélations de ton tempérament. Ce faisant, tu deviendras toujours plus rusé, et tes techniques pour tromper les autres toujours plus avancées. Tu te diras : « Si tout le monde a été témoin de mon erreur cette fois-ci, c’est parce que je n’ai pas été assez prudent ; ce que j’ai dit était trop catégorique, et j’ai permis à mes interlocuteurs de voir mes points faibles et de trouver quelque chose à utiliser contre moi. Je ne referai pas la même erreur, je serai plus vague, je me laisserai plus de marge de manœuvre. » Tu as changé ta façon d’agir et tu as dissimulé ton tempérament, devenant plus évasif, plus sournois, plus pharisien. Tu te concentres et travailles sur tes façons de faire ou de dire les choses ; aucun problème ne peut être détecté en surface, personne ne peut trouver de faute, c’est impeccable. Cependant, il n’y a pas eu le moindre changement dans ton tempérament intérieur. Si tu ne l’acceptes pas et ne le reconnais pas, il n’est pas possible que ton tempérament corrompu puisse changer.
Extrait de l’échange de Dieu
Les tempéraments corrompus sont-ils faciles à corriger ? Cela concerne l’essence naturelle de la personne. Les gens ont cette essence, cette racine, et elle doit être arrachée centimètre par centimètre. Elle doit être arrachée de chaque état, des intentions qui se cachent derrière chaque parole prononcée. Elle doit être décortiquée et comprise à partir des paroles prononcées. Quand une telle prise de conscience devient toujours plus claire, et ton esprit, toujours plus ingénieux, tu peux alors réaliser un changement. Corriger les tempéraments corrompus nécessite des précautions et de l’application. Il faut prêter une grande attention à tes intentions et à tes états, et les examiner petit à petit. Quand tu examineras constamment ces choses-là, arrivera le jour où tu auras soudain une prise de conscience sur ta façon de parler habituelle : « Voilà qui est mauvais et qui n’est pas une expression d’humanité normale. C’est en contradiction avec la vérité et je dois changer ma façon de parler. » À partir du jour où tu possèderas cette prise de conscience, tu sentiras encore plus clairement la gravité critique de ce tempérament mauvais. Alors, que devrais-tu faire ensuite ? Examine sans relâche les intentions qui existent dans cette même façon que tu as de parler et, grâce à tes découvertes incessantes, tu seras toujours plus à même de déterminer avec authenticité et justesse que tu as ce genre d’essence et de tempérament. Le jour où tu pourras sincèrement t’avouer à toi-même que tu as bel et bien un tempérament mauvais, tu seras finalement capable de le haïr et de le détester. Quand quelqu’un qui croyait qu’il était une bonne personne, qu’il agissait avec honnêteté et équité, qu’il était doté du sens de la justice et qu’il était honorable et candide, découvre que son essence naturelle est arrogante, endurcie, malhonnête, méchante et dénuée d’amour pour la vérité, alors seulement il est capable de connaître précisément sa place et de savoir exactement ce qu’il est. En admettant simplement ou en reconnaissant avec insouciance qu’il a de telles manifestations et de tels états, il est incapable d’éprouver une haine véritable ; la haine véritable n’est accessible qu’une fois qu’il a reconnu dans ses actes qu’il a ces tempéraments et ces essences. […]
Ce n’est que quand les gens seront capables de reconnaître les divers états produits par divers tempéraments qu’il commencera à y avoir un changement dans leurs tempéraments. Si les gens ne reconnaissent pas ces états, s’ils n’arrivent pas à les assimiler et à se les appliquer à eux-mêmes, peut-il y avoir un changement dans leurs tempéraments ? (Non.) Un changement de tempérament s’amorce en reconnaissant les divers états produits par divers tempéraments. Si on n’a pas commencé à reconnaître cela, si on n’est pas entré dans cet aspect de la réalité, alors un changement de tempérament est hors de question. Donc, puisqu’un changement de tempérament est hors de question, quel est le rôle joué par la majorité des gens dans l’accomplissement de leur devoir ? Ils s’exercent, s’occupent de tâches. Ils accomplissent leur devoir, mais la plupart travaillent dur. Parfois, quand ils sont de bonne humeur, ils s’y investissent davantage, et quand ils ne sont pas de si bonne humeur, ils s’y investissent moins. Après coup, ils y réfléchissent et éprouvent des regrets, alors ils mettent un peu d’énergie supplémentaire et ont l’impression de s’être repentis. En réalité, ce n’est pas un vrai changement : ce n’est pas une vraie repentance. La vraie repentance commence par votre comportement. S’il y a eu un changement dans votre comportement, vous êtes capable de renoncer à vous-mêmes et de ne plus faire les choses de cette façon, vos actions semblent être conformes aux principes, et petit à petit vous parvenez à avoir des principes en paroles et en actes, alors c’est le début d’un changement de tempérament.
Extrait de « Tu ne peux chercher la vérité que lorsque tu te connais », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours
Plus tu es capable de découvrir ta propre corruption, plus cette découverte est précise, et plus tu réussis à connaître ta propre substance, alors, plus il est probable que tu sois sauvé et plus tu te rapprocheras du salut. Plus tu es incapable de découvrir tes problèmes, plus tu penses que tu es une bonne personne, une personne presque parfaite, plus tu es éloigné du chemin du salut, et tu es encore en grand péril. Celui qui passe ses journées à se pavaner – à se vanter de ses accomplissements, à dire qu’il a de belles paroles à partager, qu’il est raisonnable, qu’il comprend la vérité, qu’il peut pratiquer la vérité et qu’il est capable de faire des sacrifices – est particulièrement de petite stature. Quel genre de personne a plus d’espoir d’atteindre le salut, et est capable de marcher sur le chemin du salut ? Ceux qui connaissent réellement leur tempérament corrompu. Plus leur connaissance de cela est profonde, plus ils s’approchent du salut. Connaître ton tempérament corrompu, savoir que tu n’es rien, que tu es inutile, que tu es un Satan vivant – lorsque tu connais ta véritable substance, ce n’est pas un grave problème. C’est une bonne chose, pas une mauvaise chose. Y-a-t-il quelqu’un qui se sent de plus en plus abattu à mesure qu’il se connaît de mieux en mieux, et pense : « Tout est fini, le jugement et le châtiment de Dieu se sont abattus sur moi, c’est ma punition et ma peine, Dieu ne veut pas de moi et je n’ai aucun espoir de salut » ? Est-ce que ces gens auront de telles illusions ? En réalité, plus ils reconnaissent qu’ils sont sans espoir de salut, plus il y a de l’espoir pour eux ; ils ne devraient pas être négatifs et ils ne devraient pas abandonner. Se connaître est une bonne chose – c’est le chemin que l’on doit prendre vers le salut. Si tu ignores tout de ton tempérament corrompu et de ta substance, qui prend diverses formes dans son opposition à Dieu, et si tu n’as encore aucun projet pour changer, alors tu es en danger. De telles personnes sont déjà insensibles, elles sont mortes. Les morts peuvent-ils être ramenés à la vie ? Ils sont déjà morts – c’est impossible.
Extrait de « Tu ne peux chercher la vérité que lorsque tu te connais », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours
Parmi ceux qui cherchent la vie, Paul était quelqu’un qui ne connaissait pas sa propre essence. Il était loin d’être humble ou obéissant, il ne connaissait pas non plus son essence qui s’opposait à Dieu. Et donc, il était quelqu’un qui n’avait pas subi d’expériences précises et quelqu’un qui n’avait pas mis la vérité en pratique. Pierre était différent. Il connaissait ses imperfections, ses faiblesses et son tempérament corrompu en tant que créature de Dieu, et donc il avait un chemin à pratiquer par lequel changer son tempérament ; il n’était pas de ceux qui ne parlaient que de doctrine, mais ne possédaient pas la réalité. Ceux qui changent sont de nouvelles personnes qui ont été sauvées, ce sont des personnes qui sont qualifiées pour poursuivre la vérité. Ceux qui ne changent pas sont naturellement dépassés ; ce sont ceux qui n’ont pas été sauvés, c’est-à-dire ceux que Dieu déteste et rejette. Dieu ne Se souviendra pas d’eux, peu importe la qualité de leur travail. En comparant cela à ta propre quête, que tu sois, en fin de compte, du genre de Pierre ou de Paul devrait être évident. S’il n’y a toujours pas de vérité dans ce que tu cherches, et si même aujourd’hui, tu restes toujours aussi arrogant et insolent que Paul, et es toujours aussi désinvolte et prétentieux que lui, alors tu es sans aucun doute un dégénéré qui échoue. Si tu cherches comme Pierre, si tu cherches des pratiques et des changements véritables et n’es ni arrogant ni entêté, mais cherches à accomplir ton devoir, alors tu es une créature de Dieu qui peut remporter la victoire. Paul ne connaissait pas sa propre essence ou corruption, il connaissait encore moins sa propre désobéissance. Il n’a jamais fait mention de son ignoble méfiance envers Christ, il n’avait pas non plus trop de regrets. Il a seulement offert une brève explication et, au fond de son cœur, il n’était pas totalement soumis à Dieu. Bien qu’il soit tombé sur le chemin de Damas, il ne s’est pas profondément examiné. Il se contentait de travailler et ne considérait pas la connaissance de lui-même et le changement de son ancien tempérament comme les questions les plus cruciales. Il était satisfait simplement de dire la vérité, de soutenir les autres pour soulager sa propre conscience et de ne plus persécuter les disciples de Jésus pour se consoler et se pardonner à lui-même ses vieux péchés. L’objectif qu’il poursuivait n’était rien de plus qu’une future couronne et un travail temporaire, une grâce abondante. Il n’a pas cherché à connaître suffisamment la vérité, de même qu’il n’a pas cherché à aller plus en profondeur dans la vérité qu’il n’avait pas comprise précédemment. La connaissance qu’il avait de lui-même peut donc être qualifiée d’erronée, et il n’acceptait pas le châtiment ou le jugement. Qu’il ait été capable de travailler ne signifie pas qu’il possédait une connaissance de sa propre nature ou essence ; il se concentrait seulement sur les pratiques externes. Ses efforts étaient déployés, en outre, non pas vers le changement, mais vers la connaissance. Son travail était totalement la conséquence de l’apparition de Jésus sur le chemin de Damas. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait décidé de faire au départ, non plus le travail qui s’était présenté après qu’il eut accepté l’émondage de son ancien tempérament. Peu importe la façon dont il a travaillé, son ancien tempérament n’a pas changé, et ainsi, son travail n’a pas expié ses vieux péchés, mais a simplement joué un certain rôle au sein des Églises de l’époque. Pour un tel homme, dont l’ancien tempérament n’a pas changé – c’est-à-dire, qui n’a pas reçu le salut et avait encore moins la vérité –, il a été absolument impossible qu’il soit accepté par le Seigneur Jésus.
Extrait de « Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte », dans La Parole apparaît dans la chair
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