Satan tente Job une fois de plus (un ulcère malin couvre tout son corps) (Partie 1)

19 janvier 2018

1. Les paroles prononcées par Dieu

Job 2:3 : « L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’excites à le perdre sans motif. »

Job 2:6 : « L’Éternel dit à Satan : Voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie. »

2. Les paroles prononcées par Satan

Job 2:4-5 : « Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face. »

3. Comment Job subit l’épreuve

Job 2:9-10 : « Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! Mais Job lui répondit : Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres. »

Job 3:3-4 : « Périsse le jour où je suis né, Et la nuit qui dit : Un enfant mâle est conçu ! Ce jour ! qu’il se change en ténèbres, Que Dieu n’en ait point souci dans le ciel, Et que la lumière ne rayonne plus sur lui ! »

Satan tente Job une fois de plus (un ulcère malin couvre tout le corps de Job)

L’amour de Job pour la voie de Dieu surpasse tout le reste

Les Écritures rapportent l’échange entre Dieu et Satan comme suit : « L’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m’excites à le perdre sans motif » (Job 2:3). Dans ce dialogue, Dieu répète la même question à Satan. Cette question nous montre l’appréciation positive de l’Éternel Dieu sur ce que Dieu a démontré et vécu durant la première épreuve, qui n’est pas différente de l’appréciation de Dieu sur Job avant qu’il subisse la tentation de Satan. Autrement dit, Job était intègre aux yeux de Dieu avant de connaître la tentation, donc Il le protégeait, lui et sa famille, et le bénissait. Aux yeux de Dieu, il était digne d’être béni. Après la tentation, Job n’a pas péché par ses lèvres à cause de la perte de ses biens et de ses enfants, mais il a continué à louer le nom de l’Éternel. Dieu l’a applaudi pour son comportement et lui a donné la note maximale. Car, aux yeux de Job, sa progéniture ou ses biens ne suffisaient pas à lui faire renier Dieu. En d’autres termes, ni ses enfants ni aucun bien ne sauraient prendre la place de Dieu dans son cœur. Pendant la première tentation de Job, il Lui a montré que son amour pour Lui, ainsi que pour la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal surpassaient tout le reste. C’est simplement que, par cette épreuve, Job a pu découvrir ce que cela faisait de recevoir une récompense de l’Éternel et de Le voir lui enlever ses biens et ses enfants.

Pour Job, c’était une expérience authentique qui a purifié son âme. C’était un baptême de vie qui a comblé son existence, ainsi qu’un festin somptueux qui a testé son obéissance à Dieu et sa crainte de Lui. Cette tentation a transformé le statut de Job, passant d’un homme riche à quelqu’un qui n’a rien, et lui a permis de connaître les mauvais traitements de Satan envers l’humanité. Sa misère ne l’a pas fait détester Satan. Dans ses actes ignobles, il a plutôt vu la laideur et le mépris de Satan, ainsi que son inimitié envers Dieu et sa rébellion contre Lui, qui l’ont d’autant plus fortement encouragé à tenir bon sur la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Il a juré qu’il n’abandonnerait jamais Dieu, ne tournerait pas le dos à Sa voie à cause de facteurs externes tels que les biens, les enfants ou la famille et ne serait jamais non plus l’esclave de Satan, de ses biens, ni de toute personne. En dehors de l’Éternel, personne ne pouvait être son Seigneur ni son Dieu. Telles étaient les aspirations de Job. D’un autre côté, Job avait aussi acquis quelque chose : de grandes richesses pendant les épreuves que Dieu lui avait fait subir.

Durant les quelques décennies précédentes, Job avait vu les actes de l’Éternel et gagné Ses bénédictions pour lui. Du fait de ces bénédictions, il se sentait extrêmement anxieux et redevable, car il croyait ne rien avoir fait pour Dieu, mais il avait quand même reçu ces grandes bénédictions et bénéficié de tant de grâce. Pour cette raison, il priait souvent dans son cœur, espérant qu’il pourrait rendre à Dieu, qu’il aurait l’occasion de témoigner de Ses actes et de Sa grandeur, qu’Il mettrait son obéissance à l’épreuve et, en outre, que sa foi serait purifiée, jusqu’à ce que son obéissance et sa foi reçoivent l’approbation de Dieu. Ensuite, quand Job connut l’épreuve, il crut que Dieu avait entendu ses prières. Job chérit cette occasion plus que tout et n’a donc pas osé la prendre à la légère, car le plus grand désir de toute sa vie pouvait se réaliser. Si cette occasion se présentait, cela signifiait que son obéissance à Dieu et sa crainte de Lui pouvaient être mises à l’épreuve et purifiées. De plus, elle impliquait que Job avait une chance d’obtenir l’approbation de Dieu, le rapprochant ainsi de Lui. Pendant l’épreuve, cette foi et cette quête lui permirent de devenir plus intègre et de mieux comprendre la volonté de Dieu. Il devint aussi plus reconnaissant pour Ses bénédictions et Ses grâces. Dans son cœur, il loua davantage Ses actes et était plus craintif et révérencieux envers Lui. Il avait un désir plus ardent pour la beauté, la grandeur et la sainteté de Dieu. À cette époque-là, Job était encore quelqu’un qui craignait Dieu et s’éloignait du mal. Toutefois, du point de vue de ses expériences, sa foi et sa connaissance avaient progressé à pas de géant : sa foi avait grandi, son obéissance s’était bien établie et sa crainte de Dieu était devenue plus profonde. Bien que cette épreuve ait transformé l’esprit et la vie de Job, une telle transformation ne l’a pas satisfait ni n’a ralenti son progrès. En même temps qu’il calculait ce qu’il avait tiré de cette épreuve et considérait ses propres insuffisances, il priait calmement, attendant que la prochaine épreuve lui advienne, parce qu’il avait envie que sa foi, son obéissance et sa crainte de Dieu s’améliorent au cours de Sa prochaine épreuve.

Dieu observe les pensées les plus intimes de l’homme et tous ses faits et dires. Les pensées de Job parvinrent jusqu’aux oreilles de l’Éternel Dieu et Dieu écouta ses prières. Ainsi, la prochaine épreuve de Dieu pour Job advint comme prévu.

En pleine souffrance extrême, Job réalise vraiment la sollicitude de Dieu pour l’humanité

Après les questions que l’Éternel lui a posées, Satan était secrètement heureux : il savait qu’il lui serait permis d’attaquer une fois de plus l’homme qui était intègre aux yeux de Dieu, ce qui était pour lui une occasion rare. Satan voulait en profiter pour saper complètement la conviction de Job, lui faire perdre sa foi en Dieu et ainsi faire en sorte qu’il ne Le craigne plus ni ne bénisse le nom de l’Éternel. Cela donnerait une chance à Satan : quel que soit le lieu où le moment, il pourrait faire de Job un jouet sous son commandement. Satan a parfaitement caché ses mauvaises intentions, mais il ne pouvait pas contrôler sa nature perverse. Cette vérité est suggérée dans sa réponse aux paroles de l’Éternel, telles qu’elles sont consignées dans les Écritures : « Et Satan répondit à l’Éternel : Peau pour peau ! tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu’il te maudit en face » (Job 2:4-5). Il est impossible de ne pas acquérir une connaissance et une idée essentielles de la méchanceté de Satan grâce à cet échange entre Dieu et lui. Ayant entendu ces idées fausses de Satan, tous ceux qui aiment la vérité et détestent le mal auront sans doute une plus grande haine envers son caractère ignoble et son impudeur, se sentiront consternés et dégoûtés par ses idées fausses, tout en offrant de profondes prières et de sincères vœux pour Job. Ils prieront pour que cet homme de droiture puisse atteindre l’intégrité, souhaitant que cet homme qui craint Dieu et s’éloigne du mal vainque à jamais les tentations de Satan, vive dans la lumière, sous Sa direction et Ses bénédictions. Ils souhaiteront également que les actes justes de Job puissent à jamais aiguillonner et encourager tous ceux qui poursuivent la voie de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal. Bien que l’intention malveillante de Satan puisse être vue dans cette proclamation, Dieu a accepté sa « requête » sans hésiter, mais à une condition : « Je te le livre : seulement, épargne sa vie » (Job 2:6). Parce que, cette fois, Satan a demandé à étendre sa main pour toucher à la chair et aux os de Job, Dieu a dit : « seulement, épargne sa vie ». Ces mots signifient qu’Il a livré la chair de Job à Satan, mais a gardé sa vie. Satan ne pouvait pas prendre la vie de Job, mais mis à part cela, il était autorisé à employer n’importe quel moyen ou méthode contre lui.

Après avoir obtenu la permission de Dieu, Satan se précipita vers Job et étendit sa main pour affliger sa peau, provoquant un ulcère malin sur tout son corps et Job sentit la douleur sur sa peau. Il a loué la splendeur et la sainteté de l’Éternel Dieu, ce qui a exacerbé l’audace de Satan. Parce qu’il avait ressenti la joie de faire mal à l’homme, Satan étendit sa main et irrita la chair de Job, provoquant la suppuration de son ulcère. Job éprouva immédiatement une douleur et un tourment sans égal sur sa chair. Il ne put s’empêcher de se gratter avec ses mains de la tête aux pieds, comme si cela soulagerait le coup porté à son esprit par cette douleur de la chair. Il se rendit compte que Dieu était à ses côtés, l’observant, et fit de son mieux pour s’endurcir. Une fois de plus, il s’agenouilla et dit : « Tu regardes dans le cœur de l’homme, Tu observes sa misère. Pourquoi sa faiblesse T’inquiète-t-elle ? Loué soit le nom de l’Éternel Dieu. » Satan vit la souffrance insupportable de Job, mais il ne le vit pas abandonner le nom de l’Éternel Dieu. Ainsi, il étendit sa main à la hâte pour affliger les os de Job, désirant ardemment le dépecer membre par membre. En un instant, Job ressentit un tourment incomparable, comme si sa chair avait été arrachée de ses os qui se brisaient petit à petit en morceaux. Cet atroce tourment lui fit penser qu’il préférerait mourir… Sa capacité à supporter la douleur avait atteint sa limite… Il voulait crier, arracher la peau de son corps pour atténuer la douleur, mais il se retint, car il ne voulait pas laisser Satan voir sa faiblesse. Il s’agenouilla donc une fois de plus, mais ne sentit pas la présence de l’Éternel Dieu cette fois. Il savait qu’Il était souvent devant lui, derrière lui et de chaque côté de lui. Pourtant, pendant sa douleur, Dieu ne l’avait regardé à aucun moment. Il Se couvrait le visage et Se cachait, car Sa création de l’homme ne servait pas à le faire souffrir. À ce moment-là, Job pleurait et faisait de son mieux pour endurer cette agonie physique, mais il ne pouvait plus s’empêcher de rendre grâce à Dieu : « L’homme tombe au premier coup, il est faible et impuissant, il est jeune et ignorant. Pourquoi voudrais-Tu être aussi aimable et tendre envers lui ? Tu me frappes, mais cela Te fait mal. Qu’y a-t-il dans l’homme qui soit digne de Ton attention et de Ton souci ? » Les prières de Job parvinrent aux oreilles de Dieu. Il était silencieux, observant seulement sans un bruit… Après avoir tenté tous les stratagèmes possibles, Satan se retira tranquillement, mais cela ne mit pas fin aux épreuves que Dieu avait pour Job. L’histoire de Job ne s’est pas terminée avec la retraite de Satan, parce que la puissance de Dieu révélée en lui n’avait pas été rendue publique. Avec d’autres personnages faisant leur entrée, des scènes plus spectaculaires étaient encore à venir.

Job loue le nom de Dieu en toutes choses : une autre manifestation de sa crainte de Lui et de son éloignement du mal

Job avait subi les ravages de Satan, mais n’abandonna pas le nom de l’Éternel Dieu pour autant. Sa femme fut la première à se présenter et à jouer le rôle de Satan de façon perceptible pour les hommes en l’attaquant. Le texte original décrit la scène ainsi : « Sa femme lui dit : Tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! » (Job 2:9). Ce sont les mots prononcés par Satan sous l’apparence de l’homme. Ils étaient une attaque et une accusation, ainsi qu’une incitation, une tentation et une calomnie. N’ayant pas réussi à attaquer la chair de Job, Satan a directement attaqué son intégrité, souhaitant l’inciter par son attaque à abandonner son intégrité, renier Dieu et mourir. De même, Satan souhaitait tenter Job par ces mots : s’il reniait le nom de l’Éternel, il n’aurait pas besoin de supporter un tel tourment et pourrait se libérer du tourment de la chair. Devant les conseils de sa femme, Job la réprimanda : « Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » (Job 2:10). Job connaissait ces mots depuis longtemps, mais à ce moment-là, la vérité de sa connaissance fut prouvée.

Quand sa femme lui a conseillé de maudire Dieu et de mourir, elle voulait dire : « Ton Dieu te traite ainsi, alors pourquoi ne pas Le maudire ? Que fais-tu encore vivant ? Ton Dieu est si injuste envers toi, mais tu dis toujours : “Béni soit le nom de l’Éternel”. Comment pourrait-Il abattre un désastre sur toi alors que tu bénis Son nom ? Dépêche-toi d’oublier Son nom et d’arrêter de Le suivre. Alors, tes problèmes seront terminés. » À ce moment-là fut porté le témoignage que Dieu voulait voir en Job. Aucune personne ordinaire ne pourrait rendre un tel témoignage. Nous ne le retrouvons dans aucune des histoires de la Bible. Pourtant, Dieu l’avait vu bien avant que Job ne prononce ces mots. Dieu voulait simplement permettre à Job de prouver à tous qu’Il avait raison par cette occasion. Devant les conseils de sa femme, non seulement Job n’a pas abandonné son intégrité ni n’a renié Dieu, mais il lui a aussi dit : « Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! » Ces mots ont-ils beaucoup de poids ? Ici, il n’y a qu’un seul fait qui puisse prouver leur poids : ils sont approuvés par Dieu dans Son cœur, sont ce qu’Il désirait, ce qu’Il voulait entendre et le résultat qu’Il désirait voir. Ces mots sont aussi l’essence du témoignage de Job. En ces mots furent prouvés l’intégrité de Job, sa droiture, sa crainte de Dieu et son éloignement du mal. La grande valeur de Job réside dans le fait qu’il prononça ces paroles quand il fut tenté et même lorsque tout son corps fut couvert d’un ulcère malin, qu’il endura un très grand tourment et que sa femme et sa famille le conseillèrent. Autrement dit, dans son cœur, il était convaincu que, même s’il devait mourir, il ne renierait pas Dieu ni ne rejetterait la voie de la crainte de Lui et de l’éloignement du mal, quelles que soient les tentations ou la gravité des tribulations ou du tourment. Vous voyez donc que Dieu occupait la place la plus importante dans son cœur et qu’il n’y avait rien d’autre que Lui. C’est pour cela que nous lisons dans les Écritures de telles descriptions à son sujet : « En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres. » Non seulement il n’a pas péché par ses lèvres, mais il ne s’est pas plaint de Dieu dans son cœur. Il n’a pas prononcé de paroles blessantes à Son sujet ni péché contre Lui. Il n’a pas béni le nom de Dieu uniquement par sa bouche, mais aussi en son cœur. Sa bouche et son cœur ne faisaient qu’un. Tel était le vrai Job que Dieu voyait et c’est la raison même pour laquelle Il le chérissait.

– La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II

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