Le devoir ne peut être accompli correctement qu’après avoir remédié à la négligence

1 octobre 2019

Par Jingxian, Japon

D’ordinaire, pendant l’assemblée ou quand je faisais mes dévotions spirituelles, même si je lisais souvent les paroles de Dieu qui étaient liées à la dénonciation de la négligence des gens, je n’accordais pas beaucoup d’attention à ma propre entrée ; dans mon cœur, je ne croyais pas que c’était en moi un problème grave et cherchais donc rarement la vérité pour remédier au problème de la négligence dans l’accomplissement de mon devoir. Ça, c’était avant que ma propre négligence n’aboutisse à des problèmes majeurs dans mon travail. Quand cette négligence a nui au travail évangélique de l’Église, ce n’est qu’au travers du jugement et du châtiment des paroles de Dieu que j’ai acquis une certaine connaissance des manifestations et des origines de ma propre négligence dans l’accomplissement de mon devoir. J’ai vu que, s’il restait sans solution, mon problème de négligence entraînerait la haine et le mépris de Dieu et que, tôt ou tard, Il m’exposerait et m’éliminerait. Après cela, j’ai commencé à me concentrer sur la poursuite de la vérité pour résoudre le problème de la négligence, de manière à ce que je puisse accomplir mon devoir convenablement.

Un jour, alors que j’écoutais des frères et sœurs d’autres Églises discuter de certains bons chemins de pratique pour répandre l’Évangile, je me suis rendu compte que j’avais entendu quelque chose de similaire l’année précédente. À l’époque, j’avais aussi eu l’impression que pratiquer ainsi était bien mieux que notre approche de l’époque, mais plus tard, quand j’avais essayé de persuader plusieurs personnes responsables des groupes d’évangélisation de mettre en œuvre ces pratiques, elles avaient dit qu’à cause d’une myriade de raisons, de telles pratiques n’étaient pas réalisables pour nous. Même si je m’étais senti un peu déçu en les entendant dire cela, je n’avais pas insisté ; c’était simplement ainsi qu’étaient les choses. En entendant à nouveau un discours similaire, je me suis senti conforté dans mon idée ; je pensais que ce chemin de diffusion de l’Évangile était vraiment bon et j’avais hâte de communiquer aux personnes responsables la manière de mobiliser les forces des autres. Et donc, pendant l’assemblée, j’ai parlé aux personnes responsables de mes propres opinions et suggestions. Après cela, j’ai observé que certaines d’entre elles ne semblaient pas excessivement intéressées, tandis que d’autres donnaient des raisons pour lesquelles cette méthode de diffusion de l’Évangile ne serait pas faisable ici. Je voyais bien qu’elles avaient beaucoup de mentalités et de points de vue obsolètes auxquels elles ne voulaient pas renoncer et que mon échange n’avait eu aucun effet. Mais ensuite, j’ai pensé à la grande expérience de ces personnes responsables dans la diffusion de l’Évangile : bien que je sois responsable de leur travail, je n’avais pas beaucoup d’expérience dans la diffusion de l’Évangile. Si j’étais incapable d’échanger au sujet d’un chemin pratique, il serait très difficile de changer leur mentalité à l’aide de quelques paroles simples. Dans mon cœur, j’ai pensé : « Il ne sera pas facile de leur faire accepter ces nouveaux chemins de pratique ! Si je dois expliquer une base réalisable pour ces méthodes et échanger clairement à leur sujet, je dois chercher l’aide d’autres frères et sœurs plus expérimentés et essayer de résoudre cela. Je peux très bien avoir à en discuter en détail avec de nombreuses personnes et à parler beaucoup pour être efficace. Oh ! Il n’y a pas de frères et sœurs comme cela autour de moi et je n’en connais aucun non plus dans d’autres pays. Pour moi, résoudre ce problème sera très difficile. Cela demanderait du temps et des efforts et j’aurais un prix élevé à payer. C’est trop d’ennuis. J’ai aussi d’autres choses à faire dans mon travail. Je ne peux pas consacrer tous mes efforts à résoudre ce seul problème ! J’ai dit ce qu’il fallait ; ce que les autres acceptent relève de leur responsabilité. Mieux vaut l’oublier et je ne devrais pas être aussi sérieux. J’en ai plus ou moins fait assez quand j’en arrive à ce stade. » Et de cette manière, parce que ce problème n’a pas été résolu à temps, il n’y a pas eu d’amélioration dans le travail d’évangélisation.

Au cours des quelques jours suivants, je me sentais mal à l’aise chaque fois que j’y pensais. Me rendant compte que mon état était mauvais, je suis allé devant Dieu pour prier et chercher. Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Réfléchis-tu souvent à ton comportement et à tes intentions lorsque tu agis et accomplis tes devoirs ? Si tu ne le fais que rarement, tu es très susceptible de commettre des erreurs, ce qui signifie alors que ta stature est toujours problématique. Si tu ne le fais jamais, tu n’es pas différent des incroyants. Cependant, s’il y a des moments où tu réfléchis vraiment, tu ressembles un peu à un croyant. Tu dois passer plus de temps à réfléchir. Tu devrais réfléchir à tout : réfléchir à ton propre état pour discerner si tu vis devant Dieu, si les intentions de tes actions sont bonnes, si les motivations et la source de tes actions pourraient passer l’inspection de Dieu et si tu as accepté Son examen minutieux. Parfois, il t’arrivera de penser : “C’est bien de le faire de cette façon. C’est suffisant, n’est-ce pas ?” Cependant, l’hypothèse inhérente à cette pensée révèle un certain genre d’attitude que les gens ont quand ils s’occupent de problèmes, ainsi que la manière dont ils envisagent leurs devoirs. Cette mentalité est un genre d’état. Un tel état n’est-il pas une attitude qui indique un manque de responsabilité et une action superficielle lorsque l’on considère son devoir ? Vous devez peut-être encore y réfléchir, et vous pensez peut-être que c’est une expression naturelle, que c’est seulement une manifestation normale de l’humanité et que ça ne signifie rien, mais si tu es souvent dans un tel état, dans une telle condition, alors un tempérament qui te domine en est le fondement. C’est digne d’un examen, et il faut le prendre au sérieux. Si tu ne le fais pas, aucun changement ne se produira en toi » (« Comment résoudre le problème de l’insouciance et de la négligence dans l’accomplissement de son devoir », dans Récits des entretiens de Christ). « Si tu ne mets pas ton cœur à l’accomplissement de ton devoir et si tu es négligent, recherchant toujours la solution de facilité, alors quelle mentalité affiches-tu ? Tu agis simplement avec négligence, n’es pas loyal à ton devoir, n’as pas un sens des responsabilités ni un sens de la mission. Chaque fois que tu accomplis ton devoir, tu utilises seulement la moitié de ta force. Tu le fais sans enthousiasme, n’y mets pas ton cœur et essaies simplement de t’en débarrasser sans être consciencieux le moins du monde. Tu le fais d’une manière si décontractée que l’on dirait que tu t’amuses. Cela ne te posera-t-il pas problème ? Au final, les gens diront que tu accomplis ton devoir de façon médiocre et que tu agis simplement mécaniquement. Et qu’en dira Dieu ? Il dira que tu n’es pas digne de confiance. Si un travail t’a été confié, qu’il relève d’une responsabilité majeure ou ordinaire, si tu n’y mets pas tout ton cœur ou n’es pas à la hauteur de ta responsabilité, si tu ne considères pas ce travail comme une mission ou une question que Dieu t’a confiée, et que tu ne le considères pas comme ton propre devoir et ta propre obligation, alors cela va poser problème. « Pas digne de confiance » : ces mots définissent la façon dont tu accompliras ton devoir, et Dieu dira que ton caractère n’est pas à la hauteur. Si une affaire t’est confiée et que tu adoptes pourtant cette attitude envers elle et que tu t’en occupes de cette manière, te commissionnera-t-on alors d’autres devoirs à l’avenir ? Peut-on te confier ce qui est important ? Peut-être, mais cela dépendrait de la façon dont tu t’es comporté. Au plus profond de Lui, cependant, Dieu éprouvera toujours une certaine méfiance envers toi ainsi que du mécontentement. Cela constituera un problème, n’est-ce pas ? » (« Tu ne peux avoir un chemin à parcourir que par une contemplation fréquente de la vérité », dans Récits des entretiens de Christ). Confronté à la révélation des paroles de Dieu, j’ai senti de grands remords et une grande accusation dans mon cœur. J’ai vu que mon attitude vis-à-vis de mon devoir était une attitude de négligence et de fuite devant mes responsabilités. J’ai repensé au moment où, pour la première fois, j’avais entendu parler de bons chemins pour diffuser l’Évangile. J’étais tombé d’accord à propos de ces chemins et les avais approuvés, et j’avais senti que nous devions les accepter et les pratiquer. Quand, cependant, j’ai effectivement essayé d’échanger avec les frères et sœurs en leur présentant ces méthodes – et échoué –, j’avais conscience de devoir échanger avec eux à propos de la vérité pour inverser leurs anciennes mentalités et leurs anciens points de vue. Mais quand j’ai pensé au prix que j’aurais à payer pour résoudre ce problème, à la quantité de temps et d’effort que cela impliquerait – il s’agissait d’un « projet majeur », et non de quelque chose qui pourrait se régler tout de suite –, j’ai pensé que c’était trop d’ennuis, j’avais peur de l’épreuve de la chair et donc j’étais négligent, je n’agissais que par formalité, mécaniquement, croyant que « j’essayais », que « je faisais un peu d’effort », que « c’était plus ou moins suffisant » et que « personne ne peut travailler dur en toutes choses ». J’utilisais cela pour me tirer d’affaire, pour surmonter ce problème avec un œil ouvert et un œil fermé ; je ne me souciais pas non plus de savoir si j’avais été efficace, croyant qu’il suffisait de terminer quelque chose. Telles sont les normes selon lesquelles j’ai agi pendant tout ce temps. Mon échange avec les personnes responsables n’était pas allé plus profond que la surface. Je n’avais pas vraiment souffert ou payé un prix pour résoudre leurs problèmes ; au lieu de cela, je croyais que j’en avais déjà suffisamment fait. En fait, j’avais employé des méthodes superficielles à court terme pour tromper les gens, de manière à ce qu’après, quand quelqu’un soulevait ce problème, j’aie une réponse à leur faire ; en plus de cela, la responsabilité pour la mauvaise performance dans la diffusion de l’Évangile n’était pas la mienne : c’était le résultat de leur refus des bons chemins de pratique. J’ai même essayé de berner Dieu : « Ô Dieu, c’est là tout ce que je peux faire. » Ce n’est qu’à ce moment-là que je me suis rendu compte que je n’essayais pas véritablement de saisir la volonté de Dieu, ne m’efforçais pas de pratiquer ni de satisfaire Dieu selon ce qu’Il demande, chaque fois que je rencontrais une difficulté. Au lieu de cela, j’étais souvent négligent et essayais de tromper Dieu. Comme j’étais fourbe et rusé ! J’avais clairement conscience que les difficultés des frères et sœurs dans la diffusion de l’Évangile n’avaient pas été résolues et que je n’avais pas assumé ma responsabilité. Mais pour éviter l’épreuve de la chair, je n’y ai prêté aucune attention, même quand j’ai vu que le travail d’évangélisation était freiné. N’était-ce pas prendre l’œuvre de Dieu pour une plaisanterie ? J’ai vu que je n’avais pas un brin de conscience ou de rationalité, qu’on ne pouvait pas du tout compter sur moi ! Une fois encore, j’ai lu les paroles de Dieu : « […] avant que Je vous crée, J’étais déjà au courant de l’injustice profondément ancrée dans le cœur humain et connaissais toute la tromperie et la malhonnêteté qui s’y trouvent. Par conséquent, même si les gens ne laissent pas la moindre trace quand ils font des choses injustes, Je sais quand même que l’injustice contenue dans votre cœur dépasse la richesse de toutes les choses que J’ai créées » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Quand les feuilles mortes retourneront aux racines, tu regretteras tout le mal que tu as fait). À cet instant, il est devenu évident pour moi que le jugement et le châtiment de Dieu s’étaient abattus sur moi. Dieu avait vu l’intérieur le plus profond de mon être et, bien qu’aucun humain n’ait été au courant de mes pensées sournoises, pour Dieu, elles étaient parfaitement limpides. Je n’avais pas assumé la responsabilité de la commission que Dieu m’avait confiée. Je n’avais pas été sincère, ce qui avait freiné le travail d’évangélisation. En apparence, on aurait dit que j’accomplissais mon devoir, mais en fait, j’étais négligent et essayais de tromper Dieu. Je n’avais aucune crainte de Dieu. Devant les paroles de Dieu, j’ai eu honte.

Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Lorsque tu agis, si tu mets un peu plus de cœur à tes actions, ainsi qu’un peu plus de gentillesse, de responsabilité et de considération, tu seras alors en mesure de faire plus d’efforts. Quand tu pourras le faire, les résultats des devoirs que tu accompliras s’amélioreront. Tes résultats seront meilleurs et satisferont à la fois les autres et Dieu » (« L’entrée dans la vie doit commencer par l’accomplissement de son devoir », dans Récits des entretiens de Christ). Dans un échange, il est dit : « Que signifie être négligent ? Dit simplement, cela signifie agir mécaniquement pour que les autres le voient, afin qu’ils pensent : “Il ou elle a fait ceci ou cela.” Une telle approche peut-elle produire des résultats ? (Non.) C’est ainsi que ceux qui n’ont pas de fardeau font les choses ; c’est de cette façon qu’ils accomplissent leur devoir. Ils n’endossent pas véritablement le fardeau de ce travail, mais ils ne peuvent pas s’en sortir impunément sans le faire. S’ils ne le font pas, les gens verront qu’il y a un problème avec ce dirigeant et ils doivent donc agir mécaniquement pour sauver les apparences. Dieu a dit : “Il s’agit là d’exécuter du service. Ils n’accomplissent pas leur devoir.” Alors, quelle est la différence entre exécuter du service et accomplir son devoir ? Les gens qui font véritablement leur devoir ont un sens de la responsabilité, qui provient du fait de vouloir véritablement remédier au problème, de vouloir véritablement faire ce travail correctement, de vouloir satisfaire Dieu et de vouloir rendre à Dieu Son amour. Et donc, quelle est leur détermination quand ils font ces choses-là ? Qu’elles doivent être faites et qu’elles doivent être faites correctement. Le problème doit être résolu. Ils ne se reposeront pas tant que ce n’est pas fait, ils ne s’arrêteront pas tant que ce n’est pas réglé. Tel est le fardeau avec lequel ils réalisent leur travail et, ainsi, il leur est facile d’être efficaces. Voilà ce que signifie accomplir son devoir. Ce n’est que lorsque ton travail et l’accomplissement de ton devoir sont efficaces que tu accomplis ton devoir ; s’il n’y a pas d’effet, alors tu es négligent et tu agis dans la confusion. C’est ce qu’on appelle exécuter du service ; accomplir un devoir qui est inefficace, c’est exécuter du service : là-dessus, il n’y a aucun doute, il n’y a rien de faux là-dedans ! » (« Sermons et échange sur l’entrée dans la vie »). À partir des paroles de Dieu et de cet échange, j’ai trouvé un chemin de pratique : accomplir son devoir requiert de la rigueur et de la sincérité, cela requiert de tout traiter de manière sérieuse et responsable ; cela seul satisfera la volonté de Dieu. Essayer d’éviter de résoudre les vrais problèmes, être négligent et agir mécaniquement revient à tromper Dieu, à se jouer de Lui et n’aura assurément aucun effet. Dieu ne souhaitait pas me voir être négligent et m’opposer à Lui tout en accomplissant mon devoir. Il espérait que je pourrais aborder Sa commission avec honnêteté, rectifier mon attitude vis-à-vis de l’accomplissement de mon devoir, faire face à toutes les difficultés de manière pratique et passer plus de temps à penser au moyen de résoudre les problèmes, au moyen d’être efficace ; seulement pratiquer ainsi est selon le cœur Dieu. À cet instant, je me suis rendu compte que les problèmes concernant les groupes évangéliques ne pouvaient pas être laissés de côté plus longtemps. Même si échanger sur les perspectives dépassées des groupes évangéliques et les transformer n’allait pas être pas facile, je ne voulais pas éviter de le faire plus longtemps. Ensuite, j’ai cherché l’occasion de discuter en détail des problèmes de diffusion de l’Évangile avec les personnes responsables, frère Zhang et frère Zhao, de la manière d’adopter de façon flexible les méthodes de diffusion de l’Évangile dans d’autres endroits et d’en incorporer les avantages. Après l’échange, frère Zhang et frère Zhao ont dit qu’ils étaient contents d’accepter cela et d’explorer la manière de le pratiquer. Après cela, les frères et sœurs ont été plus agiles en diffusant l’Évangile et leur efficacité s’est également améliorée.

Ayant fait l’expérience de cela, j’étais capable d’un peu de discernement quand il a été question de mon propre état de négligence dans l’accomplissement de mon devoir. J’ai commencé à renoncer délibérément à ma chair et à me concentrer sur la pratique de la vérité et l’accomplissement fidèle de mon devoir. Mais je n’avais toujours pas une grande connaissance de l’essence de ma négligence, de son origine, ni de la gravité de ses conséquences. Plus tard, Dieu a mis en place un environnement pour me permettre de continuer mon apprentissage, de résoudre ce problème de négligence.

Quelque temps après, j’ai découvert certains problèmes concernant les groupes évangéliques. En tant que personne chargée du travail, frère Zhang était assez arrogant. Il était autoritaire dans ses propos et dans son comportement et réticent à accepter les suggestions des autres frères et sœurs. Il avait aussi une influence impérieuse sur frère Zhao, qui travaillait avec lui. Ensemble, les deux étaient incapables de débattre et de chercher à résoudre les véritables difficultés dans le travail d’évangélisation. Frère Zhao était également très conservateur et se conformait à beaucoup de doctrine en diffusant l’Évangile. Ces deux raisons faisaient obstacle au progrès dans le travail d’évangélisation. J’avais tenu des échanges particuliers avec eux pour m’occuper de leurs problèmes, mais il n’y avait aucun changement notable. Après cela, j’ai arrêté d’essayer de les faire coopérer harmonieusement ; il était suffisant de garder les choses telles qu’elles étaient. Vis-à-vis du problème de la réticence de frère Zhang à accepter les suggestions des autres, il y avait des fois où je choisissais de renoncer et des fois où je tenais simplement les choses à l’œil. Mais je ne cherchais pas la vérité pour résoudre ce problème. Quelques mois plus tôt, l’adhérence rigide de frère Zhao à la doctrine avait interrompu le travail ; j’ai échangé sur ce sujet avec lui et il l’a assimilé, mais plus tard, j’ai découvert que dans certains domaines, il continuait à s’en tenir à la doctrine et à être inflexible. Parfois, je lui pointais du doigt ces choses-là, mais il était doué pour se défendre. Dans mon cœur, je pensais : « Cela va demander beaucoup d’effort de transformer ses opinions. J’ai besoin de trouver des principes, de lui parler à la lumière de ce qui se manifeste effectivement en lui. Il me faudra peut-être trouver d’autres frères et sœurs ayant de l’expérience dans la diffusion de l’Évangile pour communiquer ensemble avec lui afin de produire un effet. » En pensant aux ennuis que résoudre ce problème susciterait, j’ai décidé de laisser les choses suivre leur cours. Même si je me rendais compte que les problèmes concernant frère Zhang et frère Zhao nuiraient au travail d’évangélisation, je sentais que, pour l’instant, il n’y avait personne dans les groupes d’évangélisation qui pourrait mieux s’occuper de cette commission. Ce n’était pas comme si l’accomplissement de leur devoir était totalement inefficace : il était simplement passable. Cela me convenait tant que la direction du niveau supérieur n’avait rien à me dire à ce sujet. Il y avait certaines choses qui ennuieraient toujours et certains problèmes qui ne pourraient jamais être résolus. Donc quand il a été question des problèmes concernant ces deux frères, je n’ai pas passé plus de temps à chercher comment au juste je devrais aborder cela et je n’ai pas estimé non plus si les avantages de l’accomplissement de leur devoir l’emportaient ou non sur les inconvénients.

Peu après, l’Église a mené un sondage d’opinion. Les résultats m’ont beaucoup alarmé. Beaucoup de frères et sœurs rapportaient que frère Zhang n’acceptait jamais les suggestions des autres, qu’il agissait souvent de manière arbitraire, qu’il fallait toujours qu’il ait le dernier mot et qu’il faisait souvent la morale aux autres et les traitaient avec condescendance. Certains frères et sœurs avaient peur de le rencontrer. Ils n’avaient d’autres choix que de suivre ses arrangements en ayant le sentiment d’être contraints et en vivant dans la négativité. Les faits montraient que frère Zhang empruntait le chemin de l’antéchrist. Concernant frère Zhao, les frères et sœurs rapportaient qu’il était intransigeant et adhérait de manière rigide à la doctrine. Il guidait rarement les frères et sœurs pour qu’ils entrent dans le principe. Pendant le processus de diffusion de l’Évangile, il demandait aux autres frères et sœurs de faire beaucoup de travail qui ne servait à rien. Tout cela montrait qu’il ne comprenait pas l’esprit et ne comprenait pas le principe. Leurs actions entraînaient une entrave considérable au travail d’évangélisation et une interruption considérable de ce travail. Elles suscitaient aussi de nombreuses contraintes et de la douleur pour les frères et sœurs. D’après le principe, frère Zhang et frère Zhao devaient être destitués.

Le fait que j’avais été négligent et que je n’avais pas fait un travail réel avait nui au travail d’évangélisation. J’avais aussi été la cause de bien des difficultés pour les frères et sœurs. En y pensant, je ressentais beaucoup de condamnation dans mon cœur. Sentant que je ne pouvais pas me soustraire à cette responsabilité, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Le fait que j’ai tant nui au travail de l’Église aujourd’hui est le résultat d’avoir été peu consciencieux dans mes devoirs, d’avoir été négligent, de m’être complu dans les bénédictions de mon statut et de ne pas avoir fait de travail réel. J’ai une dette envers Toi et je suis désolé pour mes frères et sœurs. Ô Dieu ! J’accepterais Ton jugement et Ton châtiment dans cette affaire, de sorte que je puisse me connaître plus en profondeur et me repentir véritablement devant Toi. »

Plus tard, j’ai lu dans les échanges que : « Si tu es quelqu’un qui se débrouille dans l’accomplissement de son devoir et s’efforce d’être trompeur, cela montre que tu es une personne trompeuse et malhonnête qui appartient à Satan » (L’échange du supérieur). « On a tous le même problème dans l’accomplissement de notre devoir, qui est d’agir avec négligence. C’est comme si personne ne mérite sa conscience : si quelqu’un fait quelque chose pour une personne de façon très sérieuse, cette personne doit être quelqu’un qui est grandement respecté, quelqu’un qui peut les aider énormément, ou quelqu’un envers qui on a une grande dette de gratitude, sinon on ne le prendrait pas au sérieux. Le mot “profit” est gravé en grand dans la nature de l’humanité ; les hommes prennent les choses au sérieux que s’ils en tirent profit en retour et, si pour eux il n’y a pas de profit, ils agiront avec négligence. C’est la nature des êtres humains et aussi une caractéristique de l’humanité corrompue. Tous les hommes cherchent leur propre profit de sorte que tous les hommes agissent avec négligence et sont contents de simplement s’en sortir. Cela pourrait être un peu mieux si l’humanité pouvait véritablement considérer l’accomplissement de son devoir comme quelque chose pour Dieu et qui doit être pris au sérieux pour l’amour de Dieu. Si l’humanité a vraiment un cœur qui craint Dieu, alors les hommes seront peu susceptibles d’accomplir leur devoir avec négligence » (L’échange du supérieur). En me comparant moi-même à ces échanges et en réfléchissant à mes propres actions, j’ai éprouvé une grande honte. J’ai vu que ma propre nature était particulièrement égoïste et rusée, que tout ce que je faisais servait à protéger mes propres intérêts. Mon mantra était cette loi de survie : « Aucun avantage, sans se lever tôt ? » Les choses avantageuses devaient être faites, celles qui ne l’étaient pas ne le devaient pas. L’accomplissement de son devoir ne servait pas à rendre à Dieu Son amour, mais à conclure un marché avec Dieu. J’avais toujours essayé d’obtenir davantage de bénédictions en payant un moindre prix et, ainsi, j’étais susceptible d’être négligent et d’essayer de tromper Dieu. J’ai repensé à la manière dont, en abordant les problèmes avec frères Zhang et frère Zhao, j’avais bien eu conscience que ce qui se manifestait en eux freinerait le travail d’évangélisation, mais, voyant qu’en apparence ils accomplissaient leur devoir et sentant qu’il n’y avait personne de mieux pour les remplacer, je n’ai rien fait de plus qu’échanger avec eux à quelques reprises, refusant de payer un prix plus élevé pour résoudre cela. En accomplissant mon devoir, j’étais satisfait si j’amenais simplement les autres à penser que je faisais du bon travail, ou lorsque la direction du niveau supérieur n’était pas capable de trouver un seul problème majeur ; je n’accordais absolument aucune pensée à ce que Dieu pensait ou à la manière dont Il voyait cela. Je savais très bien que je n’avais pas complètement résolu le problème et je n’essayais pas non plus de comprendre quelles étaient la source et l’essence de leurs problèmes, si bien qu’il avait fallu tout ce temps pour les remplacer, ce qui était un obstacle majeur au travail d’évangélisation. Dieu m’avait élevé en me donnant un devoir aussi important, espérant que je serais attentif à Sa volonté, mais je n’ai accordé aucune pensée au fait de rendre à Dieu Son amour et, au lieu de cela, j’ai joué le rôle du laquais de Satan, essayant de me jouer de Dieu et de Le tromper et apportant la destruction sur l’œuvre de Dieu. L’humanité la plus élémentaire me faisait défaut. J’étais véritablement abject et détestable, j’étais vraiment inapte à vivre devant Dieu ! Il est impossible à l’homme d’offenser le juste tempérament de Dieu ; comment mes actions ne pouvaient-elles pas être méprisées par Dieu ?

Après cela, j’ai lu les paroles de Dieu : « Dieu examine et observe leurs intentions et combien d’efforts elles déploient dans l’accomplissement de leur devoir. Il est crucial que les gens mettent tout leur cœur et consacrent toute leur force à ce qu’ils font. Leur coopération est également cruciale. Par “y mettre tout son cœur et y consacrer toute sa force”, on entend s’efforcer de ne rien regretter de ses devoirs accomplis ni de ses actes passés, et en arriver au point où l’on ne doit rien à Dieu. Si, aujourd’hui, tu n’y mets pas tout ton cœur et n’y consacres pas toute ta force, alors plus tard, lorsque quelque chose tournera mal et qu’il y aura des conséquences, ne sera-t-il pas trop tard pour les regrets ? Tu seras à jamais redevable et entaché ! Être entaché devient une transgression lorsque les gens accomplissent leurs devoirs. Efforce-toi de consacrer tout ton cœur et toute ta force à ce qui doit être fait et a besoin d’être fait lorsque tu accomplis tes devoirs. Si tu ne les fais pas simplement pour la forme et que tu n’as pas de regrets, on se souviendra des devoirs que tu as accomplis pendant ce temps. On se souvient des bonnes actions devant Dieu. Et quelles sont les choses dont on ne se souvient pas ? (Les transgressions et les mauvaises actions.) Elles sont des transgressions. Les gens n’accepteraient peut-être pas qu’elles soient de mauvaises actions si on les décrivait de cette manière aujourd’hui, mais si un jour cette affaire a des conséquences graves, tu sentiras quand elle aura un effet négatif que ce n’est pas simplement une transgression du comportement, mais une mauvaise action. Et lorsque tu t’en rendras compte, tu te diras : “Ce ne serait pas arrivé si je l’avais compris plus tôt ! Si j’y avais réfléchi un peu plus, si j’avais fait un peu plus d’effort, ce ne serait pas arrivé.” Rien n’effacera cette tache éternelle de ton cœur. Si cela donne lieu à une dette éternelle, tu auras des problèmes » (« Comment résoudre le problème de l’insouciance et de la négligence dans l’accomplissement de son devoir », dans Récits des entretiens de Christ). En réfléchissant aux paroles de Dieu, je me suis senti profondément ému. J’ai pensé à la manière dont j’avais été dirigé par ma propre nature égoïste et rusée, à la manière dont j’essayais toujours, de façon peu sincère, d’éviter de payer un prix en accomplissant mon devoir, à la manière dont je n’avais pas immédiatement identifié et redéployé ces personnes responsables qui ne convenaient pas pour être utilisées, si bien que le travail d’évangélisation avait été freiné et les frères et sœurs avaient vécu au milieu des ténèbres et des contraintes. J’avais péché devant Dieu. Si le jugement et le châtiment opportuns de Dieu n’avaient pas réfréné mes pas vers le mal, qui sait quel grand méfait j’aurais commis à l’avenir ? À cet instant, plus j’y pensais, plus j’avais peur. Être négligent dans l’accomplissement de son devoir était tellement dangereux : cela pouvait interrompre le travail de l’Église à tout moment ! Ce n’est qu’après avoir vu les conséquences graves qu’il y avait à être négligent que je me suis rendu compte que si je ne me concentrais pas sur le fait d’accepter le jugement et le châtiment de Dieu et de pratiquer les paroles de Dieu, si je bâclais l’accomplissement de mon devoir, alors jamais je ne serais capable d’atteindre la fidélité envers Dieu, et encore moins la délivrance de mon tempérament corrompu et le salut de Dieu. À cet instant, j’avais une certaine résolution et un certain désir de poursuivre la vérité et d’atteindre la fidélité dans l’accomplissement de mon devoir.

Après cela, nous avons utilisé un principe pour trouver des gens plus appropriés pour remplacer frère Zhang et frère Zhao. Pourtant, les problèmes au sein des groupes d’évangélisation ont persisté et j’ai donc prié Dieu : « Ô Dieu ! Il y a encore beaucoup de problèmes au sein des groupes d’évangélisation qui n’ont pas été résolus. Certaines bonnes méthodes de pratique n’ont pas été pleinement mises en œuvre. Parce que je négligeais la recherche de la vérité auparavant, certains problèmes ont subsisté jusqu’à maintenant. Cette fois, je dois chercher convenablement pour voir comment résoudre ces problèmes. Ô Dieu ! Puisses-Tu me guider. » Après cela, j’ai trouvé quelques frères et sœurs qui s’en sortaient mieux dans les groupes évangéliques pour discuter en détail du chemin de diffusion de l’Évangile. J’ai beaucoup appris. Ensuite, je me suis préparé à tenir une assemblée avec tout le monde et à échanger sur les problèmes concernant l’accomplissement de notre devoir. Ce soir-là, j’ai bien réfléchi en parcourant les documents, essayant de trouver comment procéder efficacement à des préparations. J’ai récapitulé les problèmes dans plusieurs domaines et cherché une réponse dans les paroles de Dieu pertinentes. Quand j’en ai été à la moitié, je me suis rendu compte qu’il y avait encore beaucoup de détails à régler ; or, comme il était déjà tard, cette idée d’abandonner et d’être négligent a une fois de plus surgi sans y avoir été invitée : « Il va me falloir beaucoup de temps et d’effort pour trouver des références à ces problèmes. Oh, il est tellement tard… je ne devrais peut-être pas entrer autant dans les détails ; de toute façon, j’ai déjà l’orientation générale et les frères et sœurs seront capables de la comprendre. Cela fera l’affaire. » Mais comme je songeais à m’arrêter pour me reposer, je me suis senti mal à l’aise dans mon cœur. À cet instant, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Chaque fois que tu veux te relâcher et te contenter d’agir pour la forme, que tu veux être paresseux, et chaque fois que tu te permets d’être distrait et que tu veux simplement t’amuser, tu devrais bien réfléchir : en me comportant ainsi, suis-je peu digne de confiance ? De cette façon, est-ce que je mets mon cœur à faire mon devoir ? Suis-je déloyal en faisant cela ? Ce faisant, mon effort pour être à la hauteur de la confiance que Dieu a placée en moi est-il un échec ? C’est ainsi que tu devrais t’examiner. Tu devrais te dire : “Je n’ai pas pris cette affaire au sérieux. Sur le moment, j’avais l’impression qu’il y avait un problème, mais je ne l’ai pas considéré comme sérieux. Je l’ai traité à la légère. Maintenant, ce problème n’est toujours pas résolu. Quel genre de personne suis-je ?” Tu auras reconnu le problème et parviendras à te connaître un peu. Devrais-tu t’arrêter quand tu as un peu de connaissance ? As-tu terminé une fois que tu as confessé tes péchés ? Tu dois te repentir et te convertir ! » (« Tu ne peux avoir un chemin à parcourir que par une contemplation fréquente de la vérité », dans Récits des entretiens de Christ). Le jugement et le châtiment des paroles de Dieu m’ont fait prendre conscience qu’encore une fois, j’étais négligent, qu’encore une fois, je suivais la chair et essayais de prendre des raccourcis. En même temps, il ne faisait aucun doute dans mon cœur que si je n’identifiais pas les problèmes critiques et ne réalisais pas un échange ciblé, cela aurait sûrement des incidences sur l’efficacité. Pour atteindre l’effet optimal, je devais renoncer à la chair. Par conséquent, j’ai beaucoup réfléchi à cela et j’ai fait la liste de chacun des problèmes qui avaient le plus urgemment besoin d’une solution. Bien que cela m’ait pris une bonne partie de la nuit, je me sentais inébranlable dans mon cœur. Le lendemain, nous nous sommes rassemblés pour échanger sur les problèmes existants. Les frères et sœurs ont fortement approuvé le nouveau chemin et les nouvelles mesures. En voyant que les problèmes qui nous déconcertaient depuis si longtemps avaient été résolus et que tout le monde avait été libéré, j’ai ressenti un grand réconfort dans mon cœur. Après cela, nous avons commencé à pratiquer selon le nouveau chemin et les nouvelles méthodes. Le travail d’évangélisation gagnait progressivement en efficacité et je ne pouvais m’empêcher de rendre grâces à Dieu dans mon cœur.

Après avoir fait cette expérience, j’avais un sentiment authentique de la profondeur exacte à laquelle j’avais été corrompu par Satan. J’avais perdu ma conscience et ma rationalité ; bien qu’en apparence, je sois capable de renoncer à des choses et de me dépenser (et j’étais même capable de payer un prix dans certaines affaires), parce que je n’avais pas gagné la vérité et la vie, mon tempérament corrompu détenait toujours du pouvoir en moi. Ma nature traitresse et rusée, nature qui était aveugle à tout, si ce n’était à mes propres intérêts, me dirigeait à chaque instant. Quoi que je fasse, c’était pour mon propre bénéfice. En accomplissant mon devoir, je n’étais jamais sincère et j’essayais de tromper Dieu ; je n’avais pas la moindre conscience qu’un être créé devrait rendre à Dieu Son amour et être attentif à Sa volonté. Grâce à la révélation de Dieu, j’ai vu à quel point j’étais indigne et ignoble, j’ai vu que je n’avais pas le moindre semblant d’humanité. En particulier quand je pensais au mal que j’avais fait au travail de la maison de Dieu à cause de ma négligence, j’avais l’impression d’être tellement indigne de confiance et tellement blessant vis-à-vis de Dieu. J’éprouvais aussi une plus grande haine envers moi-même et j’avais un désir encore plus fort de perdre mon tempérament corrompu et d’être sauvé par Dieu. Puisse Dieu établir davantage d’environnements pour me juger et me châtier, de sorte que, aussi vite que possible, je sois selon Son cœur quand j’accomplis mon devoir.

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