Être réaffectée dans mon devoir m’a révélée

14 février 2023

Par Briana, États-Unis

Je réalisais des vidéos dans l’Église, mais comme il n’y avait pas grand-chose à faire depuis un moment, la dirigeante m’a réaffectée à l’abreuvement des nouveaux arrivants. Plus tard, pour répondre aux besoins de la production vidéo, on m’a de nouveau envoyée à la vidéo, et quand il y a eu moins de travail, je suis retournée à l’abreuvement des nouveaux arrivants. J’ai été réaffectée ainsi deux fois. Puis une sœur m’a dit : « Tu vas partout où l’on a besoin de toi ! » Je n’y ai guère fait attention, à ce moment-là. Mais moins d’un mois plus tard, la production vidéo s’est de nouveau raréfiée et je n’ai pu m’empêcher de commencer à m’inquiéter : bientôt, nous n’allions plus avoir besoin d’autant de gens, et on allait me renvoyer à l’abreuvement des nouveaux venus. En y pensant, ma gorge s’est nouée. Pourquoi étais-je aussi inutile ? Dès qu’il y avait un peu moins de travail et qu’on avait besoin de moins de gens, c’était moi qu’on réaffectait. Je n’étais pas indispensable à l’équipe. Si j’étais vraiment réaffectée de nouveau, qu’allait-on penser de moi ? Allait-on se demander pourquoi on me déplaçait sans arrêt, contrairement aux autres ? Les membres allaient se dire que c’était parce que j’étais incompétente et que je ne jouais pas un rôle important dans l’équipe. Ces pensées m’ont vraiment contrariée et je n’ai pas voulu affronter la situation.

Un jour, alors que nous discutions de problèmes dans une vidéo, tout le monde a donné son avis. La discussion était très animée. Mais même après avoir longuement réfléchi, je n’ai trouvé aucune bonne idée, je n’avais rien à dire. Un peu perdue, je suis restée silencieuse. Tout le monde participait, mais moi, je n’apportais aucune contribution. J’avais l’impression de ne même pas exister. Je me suis dit : « Cela ne me convient pas. Je dois absolument dire quelque chose. Je dois donner une opinion judicieuse, pour qu’on ne m’ignore pas. » Je me suis vraiment creusé la cervelle et j’ai finalement réussi à exprimer une idée, mais personne n’a été d’accord avec moi. J’étais mortifiée. J’ai pensé : « C’est vraiment embarrassant : qu’allait-on penser de moi ? » Cela faisait huit mois que je n’avais pas fait de production vidéo, alors mes compétences professionnelles et ma compréhension des principes étaient encore pires que lorsque j’avais quitté l’équipe. J’avais pris beaucoup de retard sur les autres. Les compétences en vidéo ne peuvent être améliorées que par l’étude constante. Les autres avaient réalisé des vidéos pendant tout ce temps et leur maîtrise des compétences et des principes, n’avait cessé de s’améliorer, alors que j’avais passé un peu de temps ici, un peu de temps là. Je n’avais pas pratiqué très longtemps au même endroit, donc je n’étais pas particulièrement experte dans aucun domaine. Dès qu’il y avait moins de travail, j’étais la première à partir. Les équipes se débrouillaient, que je sois là ou pas. Vu la charge de travail, je me suis dit que la superviseuse pouvait me renvoyer abreuver les nouveaux arrivants à tout moment. Cette idée m’a vraiment contrariée et je n’ai pu retenir mes larmes. Je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que ça m’arrive toujours à moi ? » Certains membres de l’équipe avaient des connaissances techniques, d’autres étaient compétents, d’autres encore avaient de l’expérience et faisaient ce devoir depuis longtemps, certains étaient vraiment efficaces… Ils se distinguaient tous, d’une façon ou d’une autre, mais pour moi, mon calibre n’était pas aussi élevé que le leur, je n’étais pas aussi compétente et j’avais toujours un temps de retard sur eux. Donc, quand la charge de travail s’allégeait et qu’on avait besoin de moins de gens, j’étais naturellement la première à être réaffectée. Si j’avais eu un calibre élevé et des compétences professionnelles, comme les autres, je ne serais pas réaffectée sans arrêt. Mais, malheureusement, ce n’était pas le cas. Pourquoi n’étais-je pas aussi compétente que les autres ? Plus je réfléchissais ainsi, plus je me sentais triste. Et j’ai commencé à mal comprendre Dieu.

Après ça, même si j’ai accompli mon devoir, je n’ai plus été motivée. Je suivais simplement la routine prescrite, en toutes choses et j’étais satisfaite de tout ce que j’arrivais à finir. Je ne me demandais pas comment travailler plus efficacement pour accomplir plus de choses. Je ne faisais pas de mon mieux pour résoudre les problèmes que je rencontrais. Ne sachant pas combien de temps j’allais rester dans une équipe, je ne touchais à rien. Durant cette période, chaque fois qu’un chef d’équipe est venu me parler, j’ai vraiment angoissé, pensant qu’il allait peut-être me parler de la réaffectation de mon devoir. Mon cœur s’emballait jusqu’à ce que je comprenne qu’il ne s’agissait que d’une conversation de travail normale. Ça arrivait sans cesse et chaque journée en devenait épuisante. Je dormais suffisamment, mais je n’arrêtais pas de m’assoupir au cours de mes dévotions, et les paroles de Dieu ne m’apportaient aucun éclairage. J’étais consciente que mon état d’esprit n’était pas bon, alors je suis vite allée devant Dieu pour prier, chercher et réfléchir à mon problème. Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, qui m’a aidée à me comprendre moi-même. Dieu Tout-Puissant dit : « Quels sont vos principes pour votre conduite ? Vous devez vous conduire selon votre rang, trouver la place qui vous convient et accomplir le devoir qui vous incombe : ainsi seulement, on est quelqu’un doué de raison. À titre d’exemple, il y a des gens qui maîtrisent certaines compétences professionnelles et qui saisissent les principes, et ils devraient assumer la responsabilité et procéder aux dernières vérifications dans ce domaine. Il y a des gens qui sont capables de donner des idées et des conseils, ils inspirent les autres et leur permettent de mieux accomplir leur devoir : ils devraient alors donner des idées. Si tu peux trouver la place qui te convient et travailler en harmonie avec tes frères et sœurs, tu accompliras ton devoir ; voilà ce que signifie le fait de te conduire conformément à ton rang. Au départ, tu n’es peut-être capable que de fournir quelques idées mais, si tu essaies d’apporter autre chose, et si tu fais finalement de gros efforts pour cela, et que tu en es pourtant incapable, si bien que lorsque ce sont les autres qui apportent ces choses, tu es mal à l’aise et tu ne veux pas écouter, ton cœur est peiné et contraint, et tu te plains de Dieu et dis qu’Il est injuste, alors c’est de l’ambition. Quel est le tempérament qui engendre l’ambition chez quelqu’un ? C’est un tempérament arrogant qui engendre l’ambition. Ces états peuvent à coup sûr émerger en vous à tout moment, et si vous ne cherchez pas la vérité pour y remédier, que vous n’avez pas d’entrée dans la vie et que vous ne pouvez pas changer dans ce domaine, alors vous accomplirez vos devoirs avec un faible niveau de qualification et de pureté et les résultats ne seront pas non plus très bons. Ce n’est pas accomplir votre devoir de façon satisfaisante et cela signifie que Dieu n’a pas obtenu de vous la gloire. Dieu a donné à chaque personne des talents et des dons différents. Certains ont du talent dans deux ou trois domaines, certains dans un domaine, et d’autres n’ont aucun talent : si vous pouvez aborder ces sujets de façon convenable, alors vous avez la raison. Une personne qui a la raison pourra trouver sa place, se comporter conformément à son rang et accomplir convenablement ses devoirs. Une personne qui ne trouve jamais sa place est une personne qui a toujours de l’ambition. Elle poursuit toujours le statut et le gain. Elle n’est jamais satisfaite de ce qu’elle a. Pour obtenir plus de gain, elle s’efforce de prendre autant qu’elle le peut : elle espère toujours satisfaire ses désirs extravagants. Elle pense que si elle a des dons et est de bon calibre, elle devrait profiter davantage de la grâce de Dieu, et qu’avoir des désirs extravagants n’est pas une erreur. Est-ce que ce genre de personne a une raison ? N’est-il pas honteux d’avoir toujours des désirs extravagants ? Les gens qui ont une conscience et de la raison peuvent sentir que c’est éhonté. Les gens qui comprennent la vérité ne feront pas ces choses stupides. Si tu espères t’acquitter loyalement de ton devoir afin de rendre à Dieu Son amour, ce n’est pas un désir extravagant. C’est conforme à la conscience et à la raison d’une humanité normale. Cela rend Dieu heureux. Si tu souhaites vraiment bien accomplir ton devoir, tu dois d’abord trouver le rang qui te convient, puis faire ton possible en y mettant tout ton cœur, tout ton esprit et toutes tes forces, et faire de ton mieux. Cela est satisfaisant et ce type d’accomplissement du devoir a une certaine mesure de pureté. Voilà ce que devrait faire un véritable être créé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Ces paroles de Dieu m’ont montré que j’étais abattue parce que mes ambitions et mes désirs n’avaient pas été satisfaits. Les autres ne m’admiraient et ne m’estimaient pas, et j’étais incapable de changer ma situation, alors je comprenais mal Dieu et je Le blâmais, pensant que ce qu’Il m’avait donné n’était pas suffisant. Mon devoir avait été réaffecté deux fois parce qu’il y avait eu moins de travail, et je faisais potentiellement face à une troisième réaffectation, moins d’un mois après être revenue. Vu la situation, j’avais l’impression d’être le pire membre de l’équipe, celle dont on pouvait se passer, et que mon existence n’avait aucune valeur. Je n’arrivais tout simplement pas à accepter cette réalité et j’étais malheureuse. Dans les discussions de travail, pour ne pas paraître inférieure aux autres, je me creusais la cervelle afin de donner des opinions de valeur et pertinentes. Mais mes suggestions étaient descendues en flammes, alors je me sentais profondément humiliée. Et voir à quel point mes compétences étaient inférieures à celles des autres me mettait de mauvaise humeur et m’énervait. Je me disais que je n’étais experte en rien vu que mon devoir était réaffecté sans cesse, que j’étais en bas de l’échelle partout où j’allais, et que je risquais d’être réaffectée à tout moment. En mon for intérieur, je me comparais aux autres. Je me disais qu’ils avaient tous des qualités et excellaient dans certains domaines, que j’étais inférieure à eux en tous points et que j’avais aussi le défaut fatal d’être lente en toutes choses. Réticente à faire face à cette réalité, je reprochais à Dieu de ne pas m’avoir donné un bon calibre. Je me sentais abattue et lésée, je manquais de motivation dans mon devoir. Mais, en fait, Dieu donne des dons, des qualités et un calibre différents à tout le monde. Dieu ordonne que nous fassions des devoirs différents. Tout est orchestré selon la souveraineté et les arrangements de Dieu. Une personne dotée de raison a un cœur de soumission. Elle occupe son poste et se rend utile. Mais je ne me soumettais pas du tout, je n’étais pas disposée à être la dernière de toutes. Je cherchais une place dans le cœur des gens, ainsi que leur respect et leur admiration, je devenais négative et je me laissais aller quand je n’obtenais pas tout ça. J’étais vraiment dépourvue de raison. Dieu ne m’avait pas donné un calibre élevé, mais Il n’exigeait pas non plus beaucoup de choses de moi. Il voulait juste que je trouve le bon poste et que je me donne à fond dans mon devoir. Il suffisait que je fasse de mon mieux. Mais j’étais vraiment arrogante et dépourvue de raison. Je n’étais bonne à rien et je refusais d’affronter la réalité. Je nourrissais la folle ambition de réussir du jour au lendemain et de gagner l’estime des autres. Par conséquent, j’y mettais beaucoup d’énergie, sans jamais y parvenir, alors je me sentais négative. Je me tourmentais moi-même.

Plus tard, je me suis demandé : « pourquoi envie-je toujours les dons et les qualités des autres ? Pourquoi essaie-je toujours de gagner une place dans le cœur des gens et de ne pas être à la traîne ? Quelle est la cause profonde de tout ça ? » En cherchant, j’ai trouvé ceci dans les paroles de Dieu : « Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins quelque chose d’étranger dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence. […] S’ils sentent qu’ils n’ont ni réputation, ni gains, ni statut, que personne ne les admire, ne les estime ni ne les suit, alors ils sont très déçus, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens les écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont, afin qu’ils aient le dernier mot dans l’Église, ainsi que de la gloire, du gain et du statut ; ils se concentrent vraiment sur de telles choses dans leur cœur. C’est là ce que ces gens poursuivent » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Dieu révèle que les antéchrists chérissent vraiment le prestige et le statut. Dans tout ce qu’ils font, ils pensent à leur rang parmi les autres. Ils font du prestige et du statut leur vie et l’objet de leur poursuite. Sans prestige, sans l’admiration des gens, ils se sentent abattus, au point de ne plus trouver d’intérêt à quoi que ce soit. N’agissais-je pas exactement comme ça ? Quand mon devoir avait sans cesse réaffecté, j’avais eu l’impression d’être devenue superflue, de jouer un rôle secondaire, sans aucun statut, sans importance apparente, ce qui m’avait alors vraiment contrariée. Quand je discutais de problèmes, je n’apportais aucune idée de valeur, et personne n’acceptait les points de vue que j’émettais. J’avais l’impression d’être le pire membre de l’équipe, de n’être appréciée admirée par personne, et que ma présence n’avait aucune valeur. J’étais devenue faible et négative, je comprenais mal Dieu et je Le blâmais. J’avais fait du prestige et du statut ma vie, je me sentais négative et quand je ne les avais pas obtenus, je m’étais laissée aller, j’avais manqué de motivation. Je m’étais bien trop souciée de ces choses-là. Je pourchassais sans cesse le prestige et le statut parce que j’étais victime de l’influence de poisons sataniques tels que : « Il faut arriver au sommet », « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « Les hommes devraient toujours s’efforcer d’être meilleurs que leurs contemporains ». Je pensais que c’était les buts les plus légitimes dans la vie, et que les poursuivre signifiait qu’on avait des aspirations. À l’école, j’avais travaillé vraiment dur. Au collège et au lycée, j’obtenais souvent les meilleurs résultats de ma classe aux tests. J’étais vraiment appréciée, et souvent louée par mes camarades et mes professeurs. J’étais très satisfaite. Après avoir rejoint l’Église et assumé un devoir, j’avais continué à vivre selon ces poisons sataniques et la place que j’occupais dans le cœur des autres était primordiale pour moi. J’essayais sans cesse de me faire admirer. Même si je n’étais pas cheffe d’équipe ou superviseuse, il fallait que je sois importante et que les autres m’approuvent. Ne parvenant pas à obtenir gloire et statut, et mes ambitions n’étant pas satisfaites, je me plaignais et j’étais mécontente de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Je n’osais pas le dire, mais dans mon cœur, je m’opposais à Dieu, je suis devenue négative et je me laissais aller dans mon devoir. Vivre selon ces poisons sataniques ne m’apportait rien d’autre que du malheur et des tourments. J’étais du mauvais côté de Dieu, je résonnais et marchandais avec Lui, je doutais même de Sa justice et je m’opposais à Lui sans le savoir. À ce rythme, j’allais offenser le tempérament de Dieu et être éliminée par Lui. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Les gens doivent s’assurer de ne pas nourrir d’ambition ni entretenir des rêves vains, de ne pas chercher la gloire, le gain, le statut et de ne pas se distinguer de la masse. Et même plus, ils ne doivent pas essayer d’être des personnes remarquables ou surhumaines, d’être supérieurs parmi les hommes et d’amener les autres à les adorer. C’est le désir de l’humanité corrompue et c’est le chemin de Satan ; Dieu ne sauve pas de telles personnes. Si les gens poursuivent sans cesse la gloire, le gain et le statut, sans se repentir, alors il n’y a pas de remède pour eux, et une seule fin leur est réservée : être éliminés » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). Auparavant, je n’avais jamais saisi la gravité des conséquences de la poursuite de la réputation et du statut. Je pensais que je ne faisais pas autant de mal qu’un antéchrist, que je ne perturbais pas le travail de l’Église, et que, tout au plus, je me sentais simplement négative, faible et contrariée quand je n’arrivais pas à gagner l’admiration des autres. Mais ensuite, j’ai compris que ce n’était pas le cas du tout. En apparence, je n’avais rien fait de très malfaisant, mais j’étais mécontente de la situation que Dieu avait créée et je me plaignais sans cesse. Dans mon cœur, j’allais à l’encontre de Dieu. Je résistais à Dieu ! J’ai pensé à une sœur avec laquelle j’avais travaillé auparavant. Au début, elle s’était montrée enthousiaste dans son devoir et avait été élue dirigeante, mais ensuite, elle avait été réaffectée et avait perdu son statut. Elle s’était montrée constamment négative parce qu’elle n’était pas parvenue à gagner l’admiration des autres. Et finalement, elle avait trahi à Dieu et était partie. Il est clairement dangereux pour les gens de pourchasser sans cesse le prestige et le statut, et quand leurs ambitions ne sont pas satisfaites, ils deviennent négatifs, comprennent mal Dieu et Le blâment. Ils résistent à Dieu, voire Le trahissent. À ce stade, j’ai compris que mon état d’esprit était dangereux. J’ai voulu cesser de résister à Dieu et me rebeller contre Lui, et me débarrasser des contraintes du prestige et du statut.

Au cours de mes dévotions un jour, j’ai lu ces deux passages des paroles de Dieu : « Lorsque Dieu requiert que les hommes remplissent bien leur devoir, Il ne leur demande pas de mener à bien un certain nombre de tâches ni d’accomplir de grands projets, ni de se lancer dans une grande entreprise. Ce que Dieu veut, c’est que les hommes soient capables de faire tout ce qu’ils peuvent de manière pragmatique et vivent conformément à Ses paroles. Dieu n’a pas besoin que tu sois éminent ou noble, ni que tu fasses le moindre miracle, et Il ne veut pas non plus voir en toi des surprises agréables. Il n’a pas besoin de choses pareilles. Tout ce dont Dieu a besoin, c’est que tu pratiques résolument selon Ses paroles. Quand tu écoutes les paroles de Dieu, fais ce que tu as compris, mets en pratique ce que tu as compris, souviens-toi bien de ce que tu as entendu, puis, quand arrive le moment de pratiquer, fais-le selon les paroles de Dieu. Laisse ces paroles devenir ta vie, tes réalités et ce que tu vis. Ainsi, Dieu sera satisfait » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). « Si Dieu t’a rendu stupide, alors il y a une signification à ta stupidité ; s’Il t’a rendu brillant, alors il y a une signification à ta brillance. Quelle que soit le talent que Dieu te donne, quels que soient tes points forts, quel que soit ton QI, tout cela a un but pour Dieu. Toutes ces choses ont été préordonnées par Dieu. Le rôle que tu joues dans ta vie et le devoir que tu fais ont été ordonnés par Dieu il y a longtemps. Certains voient que d’autres possèdent des points forts qu’ils n’ont pas et en sont mécontents. Ils veulent changer les choses en apprenant plus, en voyant plus et en étant plus diligents. Mais il y a une limite à ce que leur diligence peut accomplir, et ils ne peuvent pas surpasser ceux qui ont des dons et de l’expertise. Tu auras beau lutter, cela ne servira à rien. Dieu a ordonné ce que tu seras, et personne ne peut rien faire pour changer cela. Quel que soit le domaine dans lequel tu es bon, c’est là que tu dois faire un effort. Quel que soit le devoir auquel tu es apte, c’est ce devoir que tu dois accomplir. N’essaie pas de te forcer dans des domaines qui sortent de tes compétences, et n’envie pas les autres. À chacun sa fonction. Ne pense pas pouvoir tout faire bien, ne pense pas être plus parfait ou meilleur que les autres, en désirant toujours les remplacer et te mettre en valeur. C’est là un tempérament corrompu. Il y a ceux qui pensent qu’ils ne peuvent rien faire de bien et qu’ils n’ont aucune compétence. Si c’est ton cas, tu dois simplement être une personne qui écoute et se soumet de manière terre-à-terre. Fais ce que tu peux et fais-le bien, de toutes tes forces. C’est assez. Dieu sera satisfait » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que Son intention n’était pas que nous devenions des gens remarquables. Dieu espère que nous saurons nous comporter et ferons nos devoirs en fonction de nos postes, et que façon terre-à-terre, nous nous concentrerons sur la pratique de Ses paroles et que nous serons des êtres créés obéissants. Nos calibres et nos capacités professionnelles sont tous sous les arrangements et la souveraineté de Dieu. Je devais apprendre à accepter et à me soumettre, faire bon usage de tout ce que Dieu m’avait donné en Se basant sur mes qualités, et faire de mon mieux. Je n’étais pas aussi compétente que les autres, mais je n’étais pas incapable de faire le travail. Puisque l’Église avait arrangé pour moi que je fasse ce devoir, je devais résolument me donner à fond, et faire de mon mieux. Quand je discutais du travail, je devais seulement parler de ce que je comprenais. Si je manquais de perspicacité ou si je ne connaissais pas les principes, je devais chercher et échanger avec les autres, écouter leurs idées, et apprendre de leurs points forts pour compenser mes points faibles. À cette pensée, mon cœur s’est éclairé, et j’ai eu un chemin et une direction pour pratiquer. J’avais l’habitude de penser que le fait d’être réaffectée était quelque chose d’embarrassant. Quand ça arrivait, je me disais que cela prouvait que j’étais la pire, donc je ne pouvais pas aborder la situation correctement. Maintenant que j’y repense, je comprends que c’était mon point de vue qui posait problème. Dieu donne à tout le monde des dons, des qualités et un calibre différents, et Il a des exigences différentes selon les individus. Il est vrai que mes compétences n’étaient pas formidables, donc quand une équipe avait peu de travail à faire, l’Église réaffectait mon devoir en se basant sur mes qualités. C’était en accord avec les principes et bénéfique au travail de l’Église. Je devais l’approcher correctement. De plus, quand Dieu jauge une personne, Il ne se base pas seulement sur la capacité de cette personne à bien faire ou non un travail, mais sur le fait qu’elle poursuit ou non la vérité, qu’elle se soumet ou non sincèrement à Lui, et qu’elle est ou non loyale dans son devoir. Penser à tout ça a éclairé mon cœur et je ne me suis plus sentie contrainte. J’ai également su exactement ce que je devais poursuivre. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, merci de m’avoir éclairée et aidée à comprendre Ton intention. Je ne sais pas quand je serai de nouveau réaffectée, mais je suis prête à me soumettre à Ta souveraineté et à Tes arrangements. Quel que soit l’endroit où je ferai mon devoir, je veux seulement me donner à fond et Te satisfaire ! »

Quand j’ai changé mon état d’esprit mon état quand je faisais mon devoir a également changé. J’avais l’habitude de toujours penser que je n’étais pas comme les autres, que je n’étais que le membre temporaire d’une équipe, qui pouvait partir à tout moment. Je m’étais toujours sentie en bas de l’échelle et je n’avais aucun sentiment d’appartenance. Je comprenais mal Dieu, je me sentais éloignée de Lui et je ne me donnais pas à fond dans mon devoir. Mais aujourd’hui, je ne ressens plus du tout ça. Quel que soit l’endroit où je fais un devoir, et sa durée, c’est la bonne intention de Dieu et je dois donc apprendre à m’y soumettre. Même si je dois partir par la suite, je réalise des vidéos maintenant, et je dois faire de mon mieux chaque jour, mettre tout mon cœur dans mon devoir et dans toute situation que je vis. Quand j’ai recommencé à faire mon devoir, je priais souvent Dieu en Lui demandant de me guider pour que je devienne plus efficace. J’ai réfléchi aussi aux problèmes qui apparaissaient dans mon travail, pour pouvoir les résumer et les corriger rapidement. Quand je rencontrais des principes que je ne comprenais pas, je cherchais les autres et échangeais avec eux. Je me sentais sereine en accomplissant mon devoir de cette façon et plus proche de Dieu.

Plus tard, à une réunion, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu, qui m’a vraiment émue. Dieu Tout-Puissant dit : « Que doivent faire les gens en réponse aux arrangements et à la souveraineté de Dieu sur leur destin ? (Se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu.) Premièrement, tu dois chercher à comprendre pourquoi le Créateur a arrangé ce genre de destin et d’environnement de vie pour toi, pourquoi Il te fait rencontrer et vivre certaines choses, et pourquoi ton destin est ce qu’il est. Grâce à cela, tu dois comprendre ce à quoi ton cœur aspire et ce dont il a besoin, ainsi que la souveraineté et les arrangements de Dieu. Une fois que tu comprends ces choses et que tu les connais, tu ne dois pas résister, ni faire tes propres choix, ni rejeter, contredire ou éviter ton destin. Bien sûr, tu ne dois pas non plus essayer de marchander avec Dieu. Au lieu de cela, tu dois te soumettre. Pourquoi dois-tu te soumettre ? Parce que tu es un être créé, tu ne peux pas orchestrer ton destin et que tu n’as pas de souveraineté sur celui-ci. Ton destin est déterminé par Dieu. En ce qui concerne ton destin, tu es passif et tu n’as pas le choix. La seule chose que tu doives faire, c’est te soumettre. Tu ne dois pas faire tes propres choix concernant ton destin ni l’éviter, tu ne dois pas marchander avec Dieu et tu ne dois pas aller à l’encontre de ton destin, ni te plaindre. Bien entendu, tu ne dois surtout pas dire des choses comme : “Le destin que Dieu a arrangé pour moi est mauvais. Il est misérable et il est pire que celui des autres” ou : “Mon destin est mauvais et je ne peux profiter d’aucun bonheur ni d’aucune prospérité. Dieu a mal arrangé les choses pour moi.” Ces paroles sont des jugements et en les prononçant, tu outrepasses ta position. Ce ne sont pas des paroles qui doivent être prononcées par un être créé et ce ne sont pas des points de vue ou des attitudes qu’un être créé devrait avoir. Au lieu de cela, tu dois abandonner ces diverses perceptions, définitions, idées et compréhensions du destin fallacieuses. En même temps, tu dois être capable d’adopter une attitude et une position correctes afin de te soumettre à toutes les choses qui se produiront dans le cadre du destin que Dieu a arrangé pour toi. Tu ne dois pas résister et tu ne dois certainement pas être déprimé ni te plaindre que le Ciel n’est pas juste, que Dieu a mal arrangé les choses pour toi et ne t’a pas octroyé ce qu’il y a de meilleur. Les êtres créés n’ont pas le droit de choisir leur destin. Dieu ne t’a pas donné ce genre d’obligation et Il ne t’a pas accordé ce droit. Tu ne dois donc pas essayer de faire des choix, de raisonner avec Dieu ni d’avoir des exigences supplémentaires à Son égard. Tu dois t’adapter aux arrangements de Dieu et y faire face, quels qu’ils soient. Tu dois affronter et tâcher de vivre et d’apprécier tout ce que Dieu a arrangé. Tu dois te soumettre complètement à tout ce que Dieu a arrangé pour toi et que tu es censé vivre. Tu dois te conformer au destin que Dieu a arrangé pour toi. Même si tu n’aimes pas quelque chose, ou si tu souffres à cause de cela, même si cela menace et réprime ton intégrité et ta dignité, tant que c’est quelque chose dont tu dois faire l’expérience, quelque chose que Dieu a orchestré et arrangé pour toi, tu dois t’y soumettre et tu n’as pas le choix. Parce que Dieu arrange le destin des gens et exerce Sa souveraineté sur ce destin, les gens ne peuvent pas le négocier avec Lui. Donc, si les gens sont sensés et possèdent la raison d’une humanité normale, ils ne doivent pas se plaindre que leur sort est mauvais ou que telle ou telle chose n’est pas bonne pour eux. Ils ne doivent pas aborder leur devoir, leur vie, le chemin qu’ils suivent dans leur foi, les situations que Dieu a arrangées ou Ses exigences envers eux avec une attitude déprimée simplement parce qu’ils ont le sentiment que leur destin est mauvais » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Contempler ces paroles de Dieu m’a montré plus clairement comment aborder la souveraineté et les arrangements de Dieu. Notre destin à tous se trouve entre les mains de Dieu. Le genre de famille dans laquelle une personne nait, le genre d’éducation qu’elle reçoit, ses dons et ses qualités, le moment où elle rejoint l’Église et assume un devoir, le devoir qu’elle fait, tout cela est arrangé par Dieu et la bonne intention de Dieu se trouve derrière tout cela. Avant, je ne comprenais jamais pourquoi j’étais sans cesse transférée. Mais après y avoir bien réfléchi, j’ai compris que c’était vraiment ce dont j’avais besoin. Sans ces expériences, je n’aurais pas vu à quel point je désirais le prestige et le statut. J’en serais encore à croire que j’avais un peu changé, je n’aurais pas pris conscience que les philosophies de Satan étaient profondément ancrées en moi, qu’elles m’avaient fait perdre la raison d’une humanité normale et amenée à raisonner avec Dieu et à m’opposer à Lui, et je n’aurais pas vu que j’allais être éliminée si je continuais à poursuivre ces philosophies. En traversant tout cela, j’ai gagné une certaine clarté quant à mon point de vue fallacieuw sur la poursuite du prestige et du statut et j’ai compris que ce n’était pas le bon chemin, mais le moyen que Satan employait pour corrompre et blesser les êtres humains. J’ai également appris que je devais aborder correctement mon propre calibre, accepter la souveraineté et les arrangements de Dieu et m’y soumettre, me montrer capable de rester à mon poste et être un être créé doté de raison. Que je sois réaffectée ou non à l’avenir, et quel que soit le devoir que je ferais, je devais me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, chercher Sa volonté, m’adapter à toutes les situations qu’Il arrangeait pour moi, en faire l’expérience et m’y plonger, m’efforcer d’en tirer quelque chose et d’apprendre sur moi-même grâce à ces arrangements.

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