Faire face aux ajustements du personnel m’a révélée

11 décembre 2022

Par Zhou Jing, Chine

En mars 2021, j’étais responsable du travail d’évangélisation de l’Église. J’ai fait un rapport à la dirigeante sur l’étendue de mes responsabilités et sur le manque de personnes travaillant à l’évangélisation, si bien qu’elle a envoyé Sœur Liu Xiao pour aider à répandre l’Évangile. Liu Xiao avait été dirigeante dans le passé et après avoir passé du temps avec elle, j’ai trouvé qu’elle était assez douée pour utiliser la parole de Dieu afin de résoudre les problèmes des destinataires potentiels de l’Évangile. J’ai pensé : « Si je la cultive correctement, elle deviendra à coup sûr une personne qui répand l’Évangile et témoigne de Dieu, et alors la dirigeante me louera pour ma capacité à travailler et à former les gens. » Après cela, j’ai emmené Liu Xiao pratiquer la diffusion de l’Évangile, et j’ai souvent échangé avec elle et résolu ses problèmes. Au bout d’un moment, elle avait fait beaucoup de progrès et obtenait d’assez bons résultats dans son travail d’évangélisation. Je ne pouvais pas cacher à quel point j’étais heureuse, et chaque jour j’étais remplie d’une énergie illimitée pour mon devoir.

Un jour, la dirigeante m’a demandé : « L’Église a reçu beaucoup de nouveaux arrivants ces derniers temps et il y a un besoin urgent de plus de gens pour abreuver. Lequel des frères et sœurs comprend la vérité et peut abreuver les nouveaux venus ? » J’ai répondu joyeusement : « Liu Xiao a un bon calibre, elle apprend vite la vérité et elle échange clairement sur la vérité. Elle conviendrait bien. » La dirigeante m’a alors répondu : « Très bien, envoie donc Liu Xiao abreuver les nouveaux arrivants. » J’en ai eu des battements de cœur et je me suis dit : « Tu vas la transférer après tous les efforts que j’ai faits pour la cultiver ? Je n’aurais pas dû te dire la vérité. Si tu transfères un de mes piliers, je devrai à nouveau payer un prix pour former une autre personne. S’il y a trop peu de gens pour abreuver, ne peux-tu pas en transférer d’une autre Église ? Si tu transfères Liu Xiao, on ne sera pas aussi efficaces dans le travail d’évangélisation ce mois-ci. Que penseras-tu de moi alors ? Tu vas penser que je suis incapable et me renvoyer ? Pas question ! Je ne peux pas laisser Liu Xiao partir. » À cette pensée, j’ai dit à la dirigeante : « Le travail d’abreuvement est crucial, mais le travail d’évangélisation n’est-il pas tout aussi important ? Et si, cette fois, tu transférais quelqu’un d’une autre Église, et puis Liu Xiao pourrait être transférée la prochaine fois qu’on a besoin de quelqu’un ? » La dirigeante a compris mon idée et a dit : « Nous devons penser au travail global de l’Église. C’est égoïste que de vouloir garder à nos côtés les gens talentueux pour alléger nos fardeaux. Il y a en ce moment beaucoup de nouveaux arrivants dans l’Église, mais puisqu’il n’y a pas assez de gens pour les abreuver, beaucoup de nouveaux arrivants ne sont pas abreuvés à temps, et certains ont déjà été menacés et dérangés par les rumeurs du PCC et du monde religieux et ont trop peur pour se réunir. Certains ont même abandonné. Le travail d’évangélisation, c’est comme semer des graines. Si tu ne fais que semer des graines sans les arroser, ça ne sert à rien ! Donc, le plus important maintenant, c’est de faire en sorte que des gens abreuvent les nouveaux arrivants dès que possible. Faire en sorte que Liu Xiao abreuve les nouveaux croyants, voilà ce qu’il faut pour le travail d’abreuvement. Nous devons préserver le travail de l’Église. Si nous voulons seulement garder les gens pour alléger nos fardeaux et protéger notre propre réputation et notre statut, nous ne tenons pas compte de la volonté de Dieu ! » La dirigeante avait raison. Compte tenu de sa situation, Liu Xiao convenait le mieux pour abreuver les nouveaux arrivants, et de plus, les nouveaux arrivants avaient désespérément besoin de gens pour les abreuver. Je ne pensais qu’à ma réputation et à mon statut, et j’étais contrariée à l’idée que Liu Xiao soit transférée et que le travail d’évangélisation en souffre. Mais à la réflexion, il ne pouvait vraiment pas y avoir de retard dans l’abreuvement des nouveaux arrivants, donc je n’avais d’autre choix que de dire à la dirigeante : « Fais comme tu veux. Si elle doit vraiment être transférée, je ne peux rien y faire. […] » De retour chez moi, je ne pouvais pas m’empêcher d’y songer, alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Je sais que la dirigeante qui a fait en sorte que Liu Xiao aille abreuver les nouveaux arrivants suit les principes, mais je ne peux pas l’accepter. Éclaire-moi et fais que je reconnaisse mon tempérament corrompu. »

Puis j’ai lu la parole de Dieu. « Dans le cadre du travail de la maison de Dieu, du fait des besoins du travail dans leur ensemble, il peut y avoir des transferts de personnel. Si certaines personnes sont transférées d’une Église, quelle est la manière raisonnable, pour ces dirigeants d’Église, de traiter la question ? Quel est le problème s’ils ne se préoccupent que de leur propre travail au sein de l’Église, plutôt que de l’intérêt général ? Pourquoi, en tant que dirigeants d’Église, sont-ils incapables de se soumettre aux arrangements généraux de la maison de Dieu ? De telles personnes sont-elles attentives à la volonté de Dieu et à la situation globale du travail ? Si elles ne pensent pas au travail de la maison de Dieu comme étant un tout, et qu’elles pensent seulement aux intérêts de leur propre Église, ne sont-elles pas très égoïstes et méprisables ? Les dirigeants d’Église doivent se soumettre inconditionnellement à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, et aux arrangements et à la coordination centralisés de la maison de Dieu. Voilà ce qui est en accord avec les principes de la vérité. Quand le travail de la maison de Dieu l’exige, tous les individus – peu importe de qui il s’agit – doivent se soumettre à la coordination et aux arrangements de la maison de Dieu, et ne doivent absolument pas être contrôlés par un quelconque dirigeant ou ouvrier, comme s’ils leur appartenaient. L’obéissance des élus de Dieu aux arrangements centralisés de la maison de Dieu est ordonnée par les cieux et reconnue par la terre, et ne peut être défiée par quiconque. À moins qu’un certain dirigeant ou ouvrier ne procède à un transfert irrationnel qui ne soit pas en accord avec les principes – auquel cas, on peut désobéir – tous les élus de Dieu doivent obéir, et aucun dirigeant ni ouvrier n’a le droit ou une raison quelconque d’essayer de contrôler quiconque. Diriez-vous qu’il existe un travail qui ne soit pas le travail de la maison de Dieu ? Existe-t-il un travail qui n’implique pas la diffusion de l’Évangile du Règne de Dieu ? Tout cela, c’est le travail de la maison de Dieu, chaque travail est équivalent, et il ne s’agit pas de “ton” travail ou de “mon” travail. Si le transfert est conforme aux principes et basé sur les exigences du travail d’Église, alors ces gens doivent aller là où l’on a le plus besoin d’eux. Et pourtant, quelle est la réponse des antéchrists face à ce genre de situation ? Ils trouvent divers prétextes et excuses pour garder ces personnes compétentes sous leur pouvoir afin qu’elles les servent. Ils ne font que proposer deux personnes ordinaires, et trouvent un prétexte pour resserrer l’étau autour de toi, soit en disant à quel point le travail est prenant, soit en disant qu’ils sont à court de personnel, et qu’il est difficile de trouver des gens, et que si ces deux-là sont transférés, le travail en prendra un coup. Et ils te demandent ce qu’ils sont censés faire, et ils te font éprouver de la culpabilité. N’est-ce pas là la manière d’agir du diable ? Voilà comment agissent les incroyants. Les gens qui tentent toujours de protéger leurs propres intérêts dans l’Église sont-ils de bonnes personnes ? Agissent-ils selon les principes ? Absolument pas. Ce sont des incroyants et des non-croyants. Et cela n’est-il pas égoïste et ignoble ? » (« Annexe 4 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à la parole de Dieu, j’ai compris que Dieu déteste et est dégoûté par les gens égoïstes qui ne préservent que leurs intérêts personnels. Ç’a été particulièrement évident quand j’ai lu ces paroles de Dieu : « N’est-ce pas là la manière d’agir du diable ? Voilà comment agissent les incroyants. […] Ce sont des incroyants et des non-croyants. » J’ai eu l’impression que Dieu Se tenait juste devant moi et m’exposait, et je voulais juste cacher ma tête honteusement. Je savais clairement que l’Église manquait de gens pour abreuver, que beaucoup de nouveaux arrivants partaient faute d’être abreuvés à temps et que si la dirigeante envoyait Liu Xiao les abreuver, c’était tout à fait approprié et conforme aux principes, mais je n’accordais aucune considération au travail de l’Église, seulement à mes intérêts. Si Liu Xiao était transférée, je craignais de devoir redoubler d’efforts et payer un prix plus élevé. Je craignais aussi que ma réputation et mon statut ne se dégradent si l’efficacité au travail diminuait. À cause de cela, j’essayais de faire obstacle à la dirigeante et d’empêcher que Liu Xiao soit transférée sous prétexte que « le travail d’évangélisation aussi est important et ne peut être retardé. » J’étais vraiment égoïste et méprisable. Je ne pensais qu’à mes propres intérêts. Je voulais juste garder Liu Xiao à mes côtés pour faire progresser ma propre réputation et mon statut. N’étais-je pas semblable à une incroyante ? Les chefs d’entreprise dans le monde des incroyants enseignent aux gens certaines compétences, et ils veulent qu’ils travaillent pour eux jusqu’au bout. De même, j’avais pensé que puisque j’avais cultivé Liu Xiao à moi toute seule, elle devait rester à mes côtés et se soumettre à mes arrangements. J’étais vraiment déraisonnable. L’Église avait fait en sorte que je supervise le travail d’évangélisation. C’était ma responsabilité et le devoir que j’étais censée remplir. Ce n’était pas mon entreprise personnelle : c’était le travail de l’Église. Quant à la façon dont le personnel était transféré et réparti, la dirigeante jugeait de la manière d’affecter les gens rationnellement selon les principes et je n’étais pas qualifiée pour intervenir, encore moins avais-je le droit de faire obstacle. J’aurais dû me soumettre et l’accepter : cela seul aurait été rationnel. À cette pensée, j’ai été prise de remords et me suis sentie coupable à cause de mes actions et de ma conduite. Je me suis précipitée devant Dieu pour me confesser et me repentir, prête à abandonner mes intentions égoïstes et à me soumettre aux arrangements de l’Église. Le lendemain, j’ai échangé avec Liu Xiao sur le fait qu’elle allait abreuver les nouveaux arrivants. J’ai ressenti un grand sentiment de paix et de soulagement en pratiquant de cette façon.

Je n’ai pas tardé à m’apercevoir que Sœur Peng Huizhen et Frère Yang Jie avaient des points forts qui feraient merveille dans le travail d’évangélisation, alors je les ai souvent emmenés prêcher l’Évangile et je me suis vraiment souciée de les cultiver. Au bout d’un moment, ils ont fait des progrès rapides comme ouvriers d’évangélisation et obtenu d’excellents résultats. Comme vous pouvez l’imaginer, j’étais ravie et avec deux évangélisateurs de plus dans le groupe, le travail a aussi progressé et j’ai été davantage motivée dans mon devoir. Mais à ma grande surprise, deux semaines plus tard, la dirigeante m’a dit : « Il y a un gros travail d’évangélisation à faire dans les Églises ailleurs, mais il n’y a pas assez d’évangélisateurs. J’aimerais que Frère Yang Jie et Frère Lu Ming y aillent. Huizhen aussi a un bon calibre et mérite d’être cultivée. J’aimerais la faire superviser le travail d’abreuvement des nouveaux arrivants. » J’en ai eu le cœur serré et comme un ballon crevé, je me suis soudain sentie totalement dégonflée et me suis affalée sur ma chaise, incapable de bouger. Je me suis dit : « Transférer une seule personne est une chose, mais maintenant tu en transfères trois ? Tu essaies de me rendre la vie difficile ? Si tu transfères ces trois piliers que j’ai et que le travail finit par en souffrir, ne diras-tu pas que je ne fais pas de travail concret et que je suis une fausse dirigeante ? Si je suis alors renvoyée, comment vais-je pouvoir à nouveau me montrer en public ? On aura l’impression que je suis incapable de faire ce travail. » À cette pensée, j’ai répondu sévèrement : « Tu ne peux pas en laisser au moins un ? Transférer trois personnes à la fois, ça ne va pas retarder le travail d’évangélisation ? » La dirigeante a vu à quel point j’étais rétive et a échangé avec moi, mais je n’ai pas entendu un mot de ce qu’elle m’a dit. Quand la dirigeante est partie, j’ai éprouvé un sentiment de mécontentement à l’idée que soient transférés trois de mes piliers. Ces trois personnes étant transférées, j’allais devoir en trouver de nouvelles à former, sans parler du coût physique que cela entraînerait, et puis, si le travail n’était pas à la hauteur, qu’est-ce que tout le monde penserait de moi ? Ne dirait-on pas que j’avais été énergique juste parce que j’étais nouvelle à ce poste et que je suis devenue totalement incompétente une fois mon élan initial passé ? Plus j’y pensais, plus j’étais contrariée. J’en avais le cœur gros et j’en perdais toute ma motivation. Après cela, je n’ai plus porté aucun fardeau dans mon devoir et je ne me suis plus appliquée sérieusement à résoudre les difficultés que je rencontrais. Plus tard, la dirigeante en a envoyé plusieurs autres faire le travail d’évangélisation, mais je n’avais aucun désir de les former. Je savais que lorsqu’ils commenceraient le travail d’évangélisation, il y aurait de nombreux problèmes qu’ils ne pourraient pas résoudre, mais je ne leur ai accordé aucune attention et je me suis arrangée pour qu’ils aillent prêcher l’Évangile tout de suite. Peu à peu, mon cœur s’est assombri et j’ai eu l’impression de manquer à mon devoir. J’étais consciente que mon état était incorrect et j’ai donc prié Dieu et réfléchi pour me connaître moi-même.

Au cours de mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu. « Si quelqu’un, doté d’un bon calibre, qui dépend d’un antéchrist, est transféré pour accomplir un autre devoir, l’antéchrist, dans son cœur, résiste et rejette cela opiniâtrement ; il veut s’en tenir là, et n’est plus enthousiaste à l’idée d’être dirigeant ou responsable de groupe. Quel est le problème ici ? Pourquoi les antéchrists n’obéissent-ils pas aux arrangements de l’Église ? Ils pensent que le transfert de leur “bras droit” impactera la productivité et la progression de leur travail, et que, de ce fait, leur statut et leur réputation en seront affectés, ce qui les obligera à travailler plus dur et à souffrir davantage pour garantir la productivité, ce qui est la dernière chose qu’ils veulent. Ils se sont habitués au confort, et ils ne veulent plus travailler ni souffrir davantage, et donc, ils ne veulent pas laisser partir cette personne. Si la maison de Dieu insiste pour effectuer ce transfert, ils font toute une histoire et refusent même de faire leur propre travail. N’est-ce pas égoïste et ignoble ? Les élus de Dieu devraient être affectés par la maison de Dieu de manière centralisée. Cela n’a rien à voir avec un quelconque dirigeant, responsable d’équipe ou individu. Chacun doit agir selon les principes : telle est la règle de la maison de Dieu. Quand les antéchrists n’agissent pas selon les principes de la maison de Dieu, quand ils complotent continuellement par souci de leurs propres statuts et intérêts, et qu’ils incitent les frères et sœurs de bon calibre à les servir afin de consolider leur pouvoir et leur statut, ne sont-ils pas égoïstes et ignobles ? De l’extérieur, le fait de garder les gens de bon calibre à leurs côtés et ne pas autoriser leur transfert par la maison de Dieu laisse à penser qu’ils prennent en considération le travail de l’Église, mais en fait, ils ne pensent qu’à leur propre pouvoir et statut, et absolument pas au travail de l’Église. Ils craignent que leur travail soit perturbé, qu’ils soient remplacés et perdent leur statut. Quand les antéchrists n’accordent pas d’attention à l’ensemble du travail de la maison de Dieu, qu’ils ne pensent qu’à leur propre statut, préservent leur propre statut en n’éprouvant aucun scrupule concernant ce que cela coûte aux intérêts de la maison de Dieu, et défendent leurs propres statuts et intérêts au détriment du travail de l’Église, ils sont égoïstes et ignobles. Face à une telle situation, on doit, au strict minimum, penser en toute conscience : “Ces gens appartiennent tous à la maison de Dieu, ils ne sont pas ma propriété personnelle. Moi aussi, je suis un membre de la maison de Dieu. De quel droit est-ce que j’empêche la maison de Dieu de transférer des gens ? Je dois considérer l’intérêt général de la maison de Dieu au lieu de me concentrer simplement sur le travail qui entre dans le cadre de mes propres responsabilités.” Voilà les pensées que les gens doués de conscience et de raison devraient posséder, et la raison que ceux qui croient en Dieu devraient posséder. Lorsque la maison de Dieu a un besoin particulier, le plus important, c’est d’obéir aux arrangements de la maison de Dieu. Les faux dirigeants et les antéchrists n’ont pas une telle conscience ni une telle raison. Ils sont tous égoïstes, ils ne pensent qu’à eux-mêmes et ne pensent pas au travail de l’Église. Ils ne considèrent que les avantages qui sont juste sous leurs yeux, ils ne considèrent pas l’ensemble du travail de la maison de Dieu, et ils sont donc totalement incapables d’obéir aux arrangements de la maison de Dieu. Ils sont extrêmement égoïstes et ignobles. Dans la maison de Dieu, ils sont même suffisamment audacieux pour être obstructionnistes, et ils osent même s’entêter. Ces gens-là sont ceux qui manquent le plus d’humanité, ils sont malfaisants. Voilà le genre de personnes que sont les antéchrists. Ils traitent constamment le travail de l’Église et les frères et sœurs, et même les biens de la maison de Dieu – tout ce qui se trouve sous leur autorité – comme leur propriété privée. Ce sont eux qui décident comment ces choses sont réparties, transférées et utilisées, et la maison de Dieu n’a pas le droit d’interférer. Une fois qu’elles sont entre leurs mains, c’est comme si elles étaient en la possession de Satan, personne n’est autorisé à les toucher. Ils sont les grands manitous, les grands chefs, et quiconque pénètre sur leur territoire doit obéir à leurs ordres et leurs arrangements, et s’en inspirer. Telle est la manifestation de l’égoïsme et de l’ignominie du caractère de l’antéchrist. Ils ne suivent pas le moindre principe, ils n’accordent aucune considération aux intérêts de la maison de Dieu et ne pensent qu’à leurs propres intérêts et à leur statut — ce qui est la marque de l’égoïsme et de l’ignominie des antéchrists » (« Annexe 4 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). En lisant ces paroles de Dieu, je me suis sentie profondément affligée et mal à l’aise. Dieu révèle que les antéchrists sont particulièrement égoïstes, et dépourvus d’humanité. Quand il leur arrive quelque chose, ils ne se soucient que de leur réputation et de leur statut. Ils essaient de garder les gens sous leur coupe, empêchent les arrangements et les ajustements de l’Église et n’ont aucune considération pour le travail de l’Église. Mes actions et ma conduite n’étaient-elles pas celles d’un antéchrist ? En tant que superviseuse, j’aurais dû me soucier de cultiver les individus talentueux. C’était ma responsabilité et mon devoir. L’Église procède à des ajustements rationnels du personnel en fonction des exigences du travail, ainsi que du calibre et des talents de chacun. J’aurais dû respecter mon devoir, m’y conformer et le mener à bien. Mais je n’ai pas du tout considéré le travail global de l’Église, et j’ai seulement pensé à garder ces ouvriers d’évangélisation talentueux et de bon calibre à mes côtés afin de renforcer ma réputation et mon statut. Dès que la dirigeante a voulu transférer des personnes hors du champ de mes responsabilités, je suis devenue rétive, insatisfaite, et j’ai même été indignée et voulu arrêter. Je craignais constamment que ces piliers soient transférés, que le travail commence à en pâtir, et que ma réputation et mon statut soient menacés. J’étais vraiment égoïste et méprisable. Avais-je ne serait-ce qu’un minimum d’humanité ou de raison ? En quoi le tempérament que je révélais différait-il de celui d’un antéchrist ? J’ai pensé aux pharisiens et au clergé du monde religieux moderne. Lorsque Dieu est apparu pour œuvrer, afin de protéger leur statut et leurs moyens de subsistance, ils ont utilisé tous les moyens à leur disposition pour empêcher les croyants de suivre Dieu. Au nom de leur statut et de leurs moyens de subsistance, ils ont tenté de garder les croyants sous leur coupe pour toujours. Le résultat est qu’ils sont devenus des antéchrists et ont été punis et damnés par Dieu. Si je repense à mon comportement, quand j’ai payé un petit prix pour cultiver des frères et sœurs en vue de propager l’Évangile, voyant qu’ils étaient indépendants dans leurs devoirs, j’ai voulu utiliser cela comme une opportunité de donner libre cours à mes capacités et de montrer mes talents pour gagner l’admiration des autres. Pour cette raison, je ne voulais pas laisser la dirigeante promouvoir des personnes hors de mon champ de responsabilité. Je voulais juste garder à mes côtés ces personnes talentueuses qui avaient du calibre et faisaient bien leur devoir, et les utiliser pour consolider ma réputation et mon statut. L’essence de ma conduite n’était-elle pas semblable à celle des pharisiens et des antéchrists du monde religieux ? Le travail de la maison de Dieu n’est pas cloisonné. Les gens doivent être envoyés là où ils sont nécessaires au travail. C’est la façon appropriée de transférer du personnel. Mais quand j’ai vu que des frères et sœurs ayant un bon calibre et de bonnes capacités de travail étaient promus et envoyés ailleurs l’un après l’autre, j’ai eu l’impression de perdre ma main droite et que mon travail en était directement affecté. J’ai eu le sentiment que ma réputation et mon statut étaient en danger et je n’ai donc pas voulu les laisser partir. Même quand la dirigeante en a discuté avec moi, j’ai encore cherché des excuses, je lui ai fait obstacle et je me suis accrochée à mes piliers. Je pensais que j’étais maître de mon propre territoire et que moi seule pouvais utiliser les talents que j’avais cultivés. N’étais-je pas devenue semblable à un tyran local revendiquant un lieu comme son propre domaine ? Quand ces personnes ont été transférées, j’ai craint que le travail en soit affecté et que mon désir de réputation et de statut soit insatisfait, si bien que je me suis relâchée dans mon travail. Et même quand j’ai su qu’il y avait des principes que les gens novices dans le travail d’évangélisation ne comprenaient toujours pas, je les ai ignorés et je les ai tout simplement envoyés répandre l’Évangile. Je n’ai pas voulu les former. Si je repense à ma conduite, où étaient ma conscience, ma raison et mon humanité ? L’Église m’avait fait superviser le travail d’évangélisation pour que nous puissions répandre l’Évangile avec les frères et sœurs, avec un seul cœur et un seul esprit, et bien remplir nos devoirs à nos places respectives. Mais je n’avais honte de rien et gardais les frères et sœurs sous mon contrôle pour les utiliser comme je le souhaitais. En faisant cela, je résistais à Dieu, je m’opposais à Lui et je suivais le chemin d’un antéchrist ! S’il n’y avait pas eu la révélation de la parole de Dieu et ce que les faits ont révélé, je n’aurais toujours pas été consciente de la gravité de mon tempérament d’antéchrist ni du fait que je suivais le chemin d’un antéchrist, faisant le mal et résistant à Dieu. Plus j’y pensais, plus j’avais peur. Alors, j’ai prié Dieu et je me suis repentie, déclarant que je ne voulais plus résister à Dieu, mais juste me soumettre et bien accomplir mon devoir.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Ceux qui sont capables de mettre la vérité en pratique sont en mesure d’accepter l’examen de Dieu quand ils font des choses. Quand tu acceptes l’examen de Dieu, ton cœur est sur le droit chemin. Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient, que tu désires toujours être loué et admiré et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il toujours dans ton cœur ? De telles personnes n’ont aucune révérence pour Dieu. Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation ni à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta première priorité. Tu dois être attentif à la volonté de Dieu et commencer par réfléchir si, oui ou non, tu as été impur dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as songé à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Penses-y fréquemment et essaie de les comprendre et il sera plus facile pour toi de bien accomplir ton devoir » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). « Pour tous ceux qui remplissent leur devoir, quelle que soit leur compréhension profonde ou superficielle de la vérité, la manière la plus simple de pratiquer pour entrer dans la réalité de la vérité est de penser aux intérêts de la maison de Dieu en tout, et d’abandonner les désirs égoïstes, les intentions personnelles, les motivations, la fierté et le statut. Fais passer les intérêts de la maison de Dieu en premier. C’est bien le moins que l’on doive faire. Si quelqu’un qui accomplit son devoir ne peut même pas en faire autant, alors comment peut-on dire de lui qu’il accomplit son devoir ? Cela n’est pas accomplir son devoir. Tu dois d’abord considérer les intérêts de la maison de Dieu, tenir compte de la volonté de Dieu, prendre en considération le travail de l’Église, et donner la priorité à ces considérations ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te voient. Ne crois-tu pas que cela devient un peu plus facile si tu procèdes par étapes et fais des compromis ? Si tu pratiques ainsi un moment, tu auras l’impression qu’il n’est pas difficile de plaire à Dieu. En plus, tu devrais être capable de remplir tes responsabilités, d’accomplir tes obligations et devoirs, de laisser de côté tes désirs égoïstes, de renoncer à tes propres intentions et motifs, de tenir compte de la volonté de Dieu, et de faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu, le travail de l’Église, et le devoir que tu dois accomplir. Après en avoir fait l’expérience quelque temps, tu sentiras que c’est une bonne manière de se conduire. C’est une vie franche et honnête, sans qu’on soit quelqu’un d’abject ni bon à rien, et on la vit correctement et honorablement plutôt qu’en étant méprisable ou méchant. Tu sentiras que c’est ainsi qu’une personne devrait vivre et agir. Peu à peu, le désir de ton cœur de satisfaire tes propres intérêts s’atténuera » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). La parole de Dieu m’indiquait un chemin de pratique, à savoir que, quoi qu’on fasse, on ne doit pas le faire pour être vu par les autres, mais on doit accepter l’examen de Dieu. Quand il t’arrive quelque chose, tu dois d’abord adopter une attitude correcte et donner la priorité au travail de l’Église, respecter la volonté de Dieu et montrer constamment de la considération pour le travail de l’Église. C’est la seule façon de te conformer à la volonté de Dieu dans ton devoir. En tant que superviseuse du travail d’évangélisation, je dois cultiver soigneusement les individus talentueux pour qu’ils puissent remplir leur responsabilité de prêcher l’Évangile du Règne. Depuis, j’ai consciencieusement pratiqué conformément à la parole de Dieu.

Un mois plus tard, au cours d’une réunion, j’ai trouvé que Sœur Dong Xin échangeait clairement sur la vérité et était capable de saisir les points clés lors de la résolution des problèmes de ceux à qui elle prêchait. J’ai pensé que si je la formais bien, elle pourrait prêcher l’Évangile de manière indépendante en un rien de temps. En pratiquant pendant un certain temps, Dong Xin a obtenu de bons résultats dans son travail d’évangélisation, et elle a également pu abreuver les nouveaux arrivants qui avaient accepté d’elle l’Évangile. Je me suis dit : « Le calibre de Dong Xin semble bien adapté pour abreuver les nouveaux venus. Ces derniers temps, la dirigeante m’a demandé de fournir du personnel d’abreuvement, alors dois-je envoyer Dong Xin ? » Mais en y réfléchissant à deux fois : « Elle obtient de très bons résultats dans son devoir et elle est un véritable atout pour le groupe. Si je l’envoie abreuver les nouveaux arrivants, le travail que je supervise n’en sera-t-il pas affecté ? » J’ai soudain eu une prise de conscience : « Ne suis-je pas à nouveau en train de penser uniquement à ma propre réputation, à mon statut et à mes intérêts ? » Je me suis rappelé que la parole de Dieu disait : « Agir avec abnégation, penser au travail de l’Église, et ne faire que ce qui satisfait Dieu est juste et honorable, et cela donnera de la valeur à ton existence. En vivant sur terre de cette façon, tu es ouvert et honnête, tu vis une humanité normale, la véritable image de l’homme, et non seulement tu as la conscience tranquille, mais tu es aussi digne de toutes les choses que Dieu t’accorde. Plus tu vivras comme cela, plus tu te sentiras confiant, plus tu seras en paix et joyeux, et plus tu te sentiras brillant. De ce fait, ne te seras-tu pas engagé sur le bon chemin de la foi en Dieu ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). La parole de Dieu m’a fait comprendre qu’en tant que membre de l’Église, on devait toujours donner la priorité aux intérêts de la maison de Dieu et mettre de côté ses propres désirs et projets égoïstes. Ce faisant, les gens peuvent devenir magnanimes, consciencieux et rationnels. Je ne pouvais plus prendre en compte mon propre statut, ma réputation et mes intérêts. Je devais mettre de côté mes intérêts et projets personnels, avoir des intentions correctes et pratiquer conformément à la parole de Dieu. À cette pensée, j’ai envoyé à la dirigeante une lettre lui expliquant la situation de Dong Xin. Peu de temps après, elle a envoyé Dong Xin abreuver les nouveaux venus ailleurs, dans une autre Église. J’ai ressenti un grand soulagement en ayant pratiqué de cette façon.

Grâce à cette expérience, j’ai appris que lorsque j’adoptais les bonnes motivations, que je donnais la priorité au travail de l’Église et ne me souciais plus de mes intérêts personnels, mon cœur pouvait assumer un vrai fardeau. J’ai commencé à trouver des personnes appropriées dans l’Église pour pratiquer la diffusion de l’Évangile et à me fier à Dieu pour gérer et résoudre les problèmes et les déviations dans le travail. Quand je payais un prix réel de cette façon, le travail n’était pas compromis, mais progressait réellement ! Grâce au transfert de Dong Xin, j’ai appris que lorsque je laissais de côté mes désirs égoïstes dans mon devoir, que je respectais la volonté de Dieu et faisais passer en premier le travail de l’Église, non seulement j’étais en mesure de m’acquitter de mon devoir et de mes responsabilités, mais j’obtenais aussi des résultats dans mon devoir tout en éprouvant un sentiment de paix et d’aisance. Dieu soit loué !

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