Je suis inapte à voir le Christ
Par Huanbao, Chine Depuis que j’ai commencé à croire en Dieu Tout-Puissant, j’ai toujours admiré ces frères et sœurs qui parviennent à...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En mars 2020, j’ai été élue dirigeante d’Église. Peu de temps après, j’ai appris que des frères et sœurs venaient enseigner l’informatique et former des techniciens en informatique. Dès que j’en ai entendu parler, j’ai été très intéressée. L’informatique m’a toujours intéressée et je l’avais même étudiée moi-même pendant mon temps libre, je désirais donc ardemment acquérir ces compétences. Compte tenu des membres de notre Église, j’étais la seule à posséder des connaissances de base dans ce domaine, ce serait donc formidable si je pouvais accomplir ce devoir ! J’ai pensé à quel point je n’étais pas très éloquente dans mon devoir actuel de dirigeante, et parfois, quand des frères et sœurs avaient des questions ou des difficultés, je ne savais pas comment échanger et les résoudre, et c’était assez gênant. Si je pouvais accomplir un devoir technique, maîtriser les compétences ferait de moi une technicienne talentueuse et me ferait gagner de la reconnaissance, j’avais donc hâte de montrer mes capacités dans ce devoir d’informatique. Quand j’ai vu une sœur qui avait peu de connaissances de base étudier la technologie, je l’ai regardée de haut et lui ai donné quelques conseils avec désinvolture. La sœur a répondu avec un air surpris, en me disant : « Je ne m’attendais pas à ce que tu aies des connaissances sur ces sujets-là ! » Entendre ses éloges m’a fait du bien, et je me suis dit : « Vous m’avez vraiment sous-estimée ; si je n’avais pas eu mon devoir de dirigeante, j’aurais étudié la technologie. »
Début mai, frère Zhang Ming s’est rendu dans notre Église pour enseigner les compétences informatiques, et j’étais très heureuse. Je me suis dit : « Même si je ne peux pas assister aux cours tous les jours, je peux trouver le temps d’apprendre, et apprendre auprès de personnes bien informées m’aidera à acquérir davantage de compétences, puis quand l’occasion se présentera, je pourrai montrer mes capacités. » Lorsque j’ai commencé à étudier, j’ai remarqué qu’une partie du contenu technique impliquait des termes anglais, je ne pouvais donc pas m’empêcher de montrer mes compétences en anglais, lisant et traduisant pour les autres. Les frères et sœurs m’ont regardé avec un respect nouveau. Une sœur a dit : « Quel est ton niveau d’anglais ? Tu connais même les termes techniques. Tu es la plus qualifiée pour étudier, tu as un avantage ! » J’ai hoché la tête et j’ai dit : « C’est simplement quelque chose que j’aime étudier. » Quand j’ai vu les sœurs rencontrer des difficultés avec certaines opérations pendant la mise en application, je leur ai donné quelques conseils, en me disant : « Puisque je suis dirigeante et que je n’ai pas le temps, je suis obligée d’apprendre par intermittence ; sinon, j’apprendrais certainement plus vite que vous. » Malheureusement, je n’ai assisté aux cours que deux ou trois jours, puis je n’ai pas pu continuer, car j’étais occupée avec le travail de l’Église. J’ai ressenti beaucoup de regrets et un certain manque de volonté, et je me suis dit : « Je ne peux pas être à la traîne par rapport à vous tous. Je dois trouver le temps de rattraper ce que je n’ai pas appris. » Après cela, j’ai regardé des tutoriels pour apprendre et je me suis efforcée d’effectuer des recherches sur tout ce que je ne comprenais pas. Quand les frères et sœurs me posaient des questions sur des choses qu’ils ne comprenaient pas, je pouvais aussi leur donner quelques conseils. Quand je recevais des compliments de la part des frères et sœurs, je me sentais fière, et j’aimais encore plus mon devoir dans le domaine de la technologie informatique. Cependant, dans mon devoir de dirigeante, j’étais souvent confrontée à des difficultés variées, parfois sans pouvoir les résoudre, ce qui me mettait dans l’embarras. Même si j’accomplissais mon devoir, mon cœur n’avait pas le même enthousiasme que lorsque j’étudiais l’informatique, et je ne pensais pas non plus à la manière de bien accomplir mon devoir. Au lieu de cela, je me concentrais sur l’étude de l’informatique. Parfois, je me sentais un peu coupable et je me disais : « Ne suis-je pas en train de négliger le devoir qui est le mien ? » Mais ensuite, je me disais que les compétences techniques des informaticiens de l’Église étaient moyennes, et qu’aider les frères et sœurs à résoudre des problèmes informatiques était également une exigence urgente, et donc, avec cette pensée, ma culpabilité s’estompait. Un jour, je n’ai pris temps de m’occuper de mon devoir qu’après avoir bricolé avec l’ordinateur pendant un certain temps, et j’ai donc découvert que j’avais manqué une tâche plutôt urgente, ce qui a entraîné des retards. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai eu peur. C’est mon manque de concentration sur mes responsabilités principales qui avait entraîné ce retard. J’ai également pensé à d’autres tâches qui auraient dû être accomplies, mais ne l’avaient pas été, et à d’autres qui auraient dû faire l’objet d’un suivi, mais ne l’avaient pas été. Cela avait ralenti l’avancée du travail et j’ai ressenti quelques regrets. Je me suis dit : « En tant que dirigeante, je devrais concentrer mes efforts sur mon devoir principal, or je passe mon temps à étudier l’informatique. Je néglige vraiment mes responsabilités ! » J’ai prié Dieu : « Dieu, je suis prête à recentrer mon cœur sur mon devoir et à ne pas accomplir les choses selon mes préférences. Désormais, j’accomplirai mon devoir avec sérieux et efficacité. » Mais quelques jours plus tard, quelque chose s’est produit qui m’a de nouveau révélée.
Une sœur a rencontré des difficultés dans l’accomplissement de son devoir, et je ne savais pas comment échanger avec elle. Puisque je ne pouvais pas résoudre ses problèmes, j’avais l’impression d’avoir perdu la face et je me sentais aussi un peu négative. Je me disais : « En tant que dirigeante, je ne peux même pas résoudre un seul problème, c’est tellement humiliant. Qui sait comment cette sœur m’évaluera dans mon dos ! Je ferais mieux d’étudier la technologie. Lorsque mes frères et sœurs ont des problèmes informatiques, je peux les résoudre aussitôt, et je peux également recevoir les éloges et l’admiration de chacun. » En ayant cela présent à l’esprit, je ne voulais plus être dirigeante. Quelques jours plus tard, une prédicatrice a appris que ma négligence dans mon devoir avait entraîné un mauvais accomplissement de certaines tâches et elle m’a donc émondée. Alors j’ai exprimé mon désir d’apprendre l’informatique. Elle a échangé avec moi, et m’a demandé de réfléchir à la raison pour laquelle je voulais assumer une tâche technique au lieu d’être une dirigeante. Dans ma réflexion, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Si le devoir que tu accomplis est quelque chose pour lequel tu es doué et que tu aimes, alors, tu as le sentiment que c’est de ta responsabilité et une obligation pour toi et qu’il est parfaitement naturel et justifié que tu le fasses. Tu te sens joyeux, content et à l’aise. C’est quelque chose que tu es prêt à faire. Tu peux y consacrer toute ta loyauté et tu sens que tu satisfais Dieu. Mais lorsqu’un jour tu te retrouveras face à un devoir qui ne te plaît pas ou que tu n’as jamais accompli auparavant, seras-tu capable d’y consacrer toute ta loyauté ? Cela sera un test pour savoir si tu pratiques la vérité. Par exemple, si ton devoir est de participer au groupe d’hymnes, que tu sais chanter et que c’est quelque chose que tu aimes faire, alors tu accomplis ce devoir volontiers. Si on te donne un autre devoir où on te demande de répandre l’Évangile et que ce travail est un peu difficile, seras-tu capable d’obéir ? Tu y réfléchis et tu dis : “J’aime chanter.” Qu’est-ce que ça signifie ? Ça signifie que tu ne veux pas répandre l’Évangile. C’est clairement ce que ça signifie. Tu continues simplement à dire : “J’aime chanter.” Si un dirigeant ou un ouvrier tente de te raisonner en disant “Pourquoi ne te formes-tu pas à répandre l’Évangile et ne t’équipes-tu pas de plus de vérités ? Ça sera plus bénéfique à ta croissance dans la vie” et que tu continues d’insister et réponds “J’aime chanter et j’aime danser”, alors tu ne veux pas aller répandre l’Évangile, quoi qu’on te dise. Pourquoi ne veux-tu pas y aller ? (Par manque d’intérêt.) Ça ne t’intéresse pas, donc tu ne veux pas y aller. Quel est le problème ici ? C’est que tu choisis ton devoir en fonction de tes préférences et de tes goûts personnels, et tu ne te soumets pas. Tu ne montres aucune soumission et c’est un problème. Si tu ne cherches pas la vérité pour résoudre ce problème, alors tu ne fais pas preuve de beaucoup de vraie soumission » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). En lisant les paroles de Dieu, j’ai compris que pour les devoirs qui m’intéressaient, où j’étais douée, où je savais me mettre en valeur et où je pouvais gagner l’admiration des autres, j’étais prête à faire l’effort de les accomplir correctement. Cependant, dans les devoirs qui ne m’intéressaient pas et dans lesquels je ne pouvais pas montrer mes capacités, je n’étais pas prête à affronter et à surmonter les défis impliqués. Cela montrait bien que je choisissais les devoirs en fonction de mes préférences personnelles et que je manquais de soumission à Dieu. En repensant à mes études en informatique, j’ai senti que lorsque j’avais l’occasion de me mettre en valeur, je me plongeais dans la recherche, et lorsque j’obtenais un petit succès, je me considérais comme remarquable. Lorsque je recevais des éloges et de l’admiration des autres, je m’appréciais, mais lorsque j’avais des difficultés et des problèmes dans mon devoir de dirigeante et que je ne parvenais pas à les résoudre, je me sentais gênée et voulais résister ou éviter la situation. Alors, au lieu de cela, j’essayais de trouver du temps pour me plonger dans la technologie, ce qui avait finalement retardé mes principales responsabilités. Je négligeais vraiment mon devoir ! En tant que dirigeante d’Église, quand les frères et sœurs rencontraient des difficultés dans leurs devoirs et que je ne pouvais pas échanger efficacement, j’aurais dû compter sur Dieu pour chercher la vérité ou demander l’aide de ceux qui comprenaient la vérité pour me guider et m’aider. Or je voulais être évasive et faire machine arrière parce que je ne pouvais pas protéger ma fierté et mon statut aux yeux des gens. J’accomplissais mon devoir en fonction de mes intérêts et préférences personnels, cherchant à satisfaire mon statut personnel et ma réputation plutôt qu’à pratiquer la vérité, et je ne me tenais pas dans la position d’un être créé qui se soumet à Dieu. Cette attitude de ma part envers mon devoir était détestable aux yeux de Dieu. Après avoir acquis une certaine compréhension, j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne veux plus agir en fonction de mes préférences. Je suis prête à concentrer mon cœur sur mon devoir et à l’accomplir correctement et avec sérieux. » Plus tard, mon cœur s’est quelque peu apaisé, et j’ai commencé à me concentrer avec diligence sur mon travail principal. Quand des difficultés survenaient dans mon travail, je communiquais avec les frères et sœurs avec qui je coopérais, cherchant la vérité pour les résoudre.
En avril 2021, en raison d’un manque d’efficacité dans le travail d’évangélisation, j’ai été émondée par la direction supérieure, mais au lieu de réfléchir sur moi-même, j’ai eu tendance à abandonner et j’ai suggéré ma démission. La direction supérieure a vu que je ne réfléchissais pas ou n’entrais pas dans la vérité et que j’étais devenue extrêmement négative, alors elle a accepté ma démission. Quelques jours plus tard, j’ai accepté un devoir lié à l’informatique, et j’en ai été très heureuse, je me suis dit que ce devoir me convenait et que je pourrais montrer ce que je valais. Je me suis plongée dans l’étude de la technologie et j’ai rapidement maîtrisé certaines compétences de base, et j’ai pu résoudre tous les problèmes informatiques de mes frères et sœurs. Lorsque j’enseignais aux frères et sœurs, je me sentais confiante et je gardais la tête haute, et je trouvais ce devoir très épanouissant.
De manière inattendue, quelques mois plus tard, j’ai rencontré des risques de sécurité et je ne pouvais plus faire mon devoir. Je me suis souvent sentie déprimée, et je me suis dit : « La technologie évolue et change si vite. J’ai perdu tellement de temps que je vais certainement être laissée pour compte. » Pour éviter d’accumuler trop de retard, je faisais de mon mieux pour étudier la technologie, en espérant qu’un jour je puisse encore accomplir des devoirs liés à la technologie. Plus tard, après avoir lu un passage des paroles de Dieu, j’ai commencé à avoir une certaine compréhension de mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens ont en eux un instinct naturel. S’ils ne savent jamais quels sont leurs points forts, quels sont leurs centres d’intérêt et leurs passe-temps, ils ont l’impression de ne pas avoir leur place, ils sont incapables de concrétiser leur propre valeur et ils éprouvent un sentiment d’inutilité. Ils sont incapables de faire la preuve de leur valeur. Par contre, une fois qu’une personne a découvert ses centres d’intérêt et ses passe-temps, elle les transformera en passerelles ou en tremplins pour concrétiser sa propre valeur. Elle est prête à payer le prix nécessaire pour poursuivre ses idéaux, pour vivre une vie qui a davantage de valeur, pour devenir quelqu’un d’utile, pour se distinguer de la foule et être vue, admirée, validée, et pour devenir quelqu’un d’extraordinaire. Ainsi, elle peut avoir une vie gratifiante, une carrière couronnée de succès dans ce monde, et voir ses idéaux et ses désirs satisfaits, vivant ainsi une vie de valeur. Quand elle regarde autour d’elle les foules animées, seuls quelques individus sont naturellement aussi doués qu’elle, seuls quelques individus se sont fixé des idéaux et des désirs ambitieux et ont, en fin de compte, réalisé ces choses grâce à leurs efforts incessants. Ils ont bâti leur carrière en faisant ce qu’ils aimaient faire, ils ont obtenu la gloire, le profit et le prestige qu’ils désiraient, ils ont fait la démonstration de leur valeur et concrétisé leur valeur personnelle. Voilà la poursuite des gens » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (8)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que j’avais toujours voulu accomplir des devoirs correspondant à mes intérêts et à mes loisirs afin d’atteindre mes idéaux et mes désirs, devenir une technicienne talentueuse admirée par les autres, et finalement obtenir la renommée, le gain et le statut que je désirais. En découvrant qu’être compétente en informatique pouvait me valoir éloges et admiration, j’avais ressenti un fort sentiment de présence et d’accomplissement. J’avais donc commencé à m’intéresser de plus en plus à l’informatique, prête à travailler dur et à étudier de l’aube au crépuscule afin d’améliorer mes compétences, essayant de devenir compétente dans ce domaine afin que davantage de personnes me félicitent et m’admirent. Cependant, je n’accomplissais que trop mal mon devoir de dirigeante, et je n’avais pas un état d’esprit proactif. Lorsque j’avais rencontré des difficultés et des revers, j’étais devenue négative et j’avais reculé, allant même jusqu’à démissionner et à devenir une déserteuse. J’avais considéré mes intérêts et mes loisirs comme un tremplin pour atteindre l’estime de moi-même. Je voulais gagner l’admiration des autres en apprenant l’informatique. Il s’agissait d’une manœuvre pour un gain personnel, et je faisais cela pour asseoir mon image et mon statut dans le cœur des gens et satisfaire mes ambitions et mes désirs !
Un jour, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu, et j’ai acquis une certaine compréhension des motivations sous-jacentes à mon approche axée sur mes préférences dans l’accomplissement de mes devoirs. Dieu Tout-Puissant dit : « L’attachement des antéchrists à leur réputation et à leur statut va au-delà de celui des gens normaux, et cela fait partie de leur tempérament-essence ; ce n’est ni un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que font les antéchrists, leur première considération est leur propre réputation et leur propre statut, rien d’autre. Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins des choses qui sont externes à eux et dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Après avoir lu les paroles de Dieu qui dénoncent les antéchrists, j’ai été profondément émue. Je considérais la réputation et le statut comme quelque chose d’aussi précieux que la vie elle-même, et je cherchais constamment l’admiration des autres. J’étais influencée par des poisons sataniques comme « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce » et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et je cherchais toujours à avoir un statut et une bonne image dans le cœur des autres. J’étais prête à accomplir n’importe quel devoir qui me permettrait de me faire un nom et d’être admirée. J’étais prête à souffrir et à supporter le prix d’un tel devoir, mais j’évitais et rejetais tout devoir qui pourrait nuire à ma réputation et à mon statut. Exactement comme avec l’informatique, puisqu’elle m’avait permis de me faire un nom, j’étais prête à l’étudier avec diligence, en regardant l’écran de l’ordinateur toute la journée, et même lorsque j’avais mal aux yeux et à la nuque, je me mettais simplement au travail et je persévérais. En revanche, j’étais très passive dans mon devoir de dirigeante, car j’avais peur de ne plus avoir une bonne image aux yeux de mes frères et sœurs si je ne pouvais pas résoudre les problèmes. Pour protéger ma fierté et mon statut, j’avais même pu démissionner et devenir une déserteuse. Les intentions de Dieu sont que les gens poursuivent la vérité et résolvent leur corruption tout en accomplissant leurs devoirs. Or moi, je poursuivais une réputation et un statut pour satisfaire ma vanité, ce qui allait à l’encontre des exigences de Dieu. Je marchais sur le chemin d’un antéchrist, et même si ma vanité était satisfaite, mon tempérament corrompu ne changerait pas, et finalement, je serais quand même éliminée. J’ai ressenti beaucoup de regrets, et je suis tombée devant Dieu pour prier et me tourner vers Lui, et j’ai demandé à Dieu de me guider sur le chemin de la poursuite de la vérité.
J’ai ensuite lu deux passages des paroles de Dieu et j’ai compris comment considérer mes intérêts et mes loisirs. Dieu Tout-Puissant dit : « À partir d’aujourd’hui, tu es un membre à part entière de la maison de Dieu, autrement dit, tu te reconnais toi-même comme l’un des êtres créés de Dieu. Par conséquent, à partir d’aujourd’hui, tu dois reformuler tes projets de vie. Tu ne dois plus poursuivre les idéaux, les désirs et les objectifs que tu t’étais précédemment fixés dans la vie, mais les abandonner. À la place, tu dois changer ton identité et ton point de vue, afin de planifier les objectifs et la direction qu’un être créé devrait avoir dans la vie. En premier lieu, tes objectifs et ta direction ne devraient pas être de devenir dirigeant, d’être le meilleur ou d’exceller dans un secteur industriel, quel qu’il soit, ou de devenir un personnage renommé qui mène à bien une certaine tâche ou maîtrise une compétence particulière. Ton objectif devrait être d’accepter ton devoir de Dieu, autrement dit, de savoir quel travail tu devrais être en train de faire maintenant, à cet instant, et de comprendre quel devoir tu dois accomplir. Tu dois demander ce que Dieu exige de toi et quel devoir a été arrangé pour toi dans Sa maison. Tu dois comprendre les principes qui doivent être compris, saisis et suivis, en ce qui concerne ce devoir, et gagner en clarté quant à ces principes. Si tu n’arrives pas à t’en souvenir, tu peux les noter par écrit ou les enregistrer sur ton ordinateur. Prends le temps de les relire et d’y réfléchir. Comme tu fais partie des êtres créés, ton objectif principal dans la vie doit être de mener à bien ton devoir en tant qu’être créé et d’être un être créé ayant les qualifications requises. Voilà l’objectif le plus fondamental que tu devrais avoir dans la vie. En deuxième lieu, de façon plus spécifique, tu dois savoir comment mener à bien ton devoir en tant qu’être créé et être un être créé ayant les qualifications requises. Bien entendu, tous les objectifs ou toutes les directions liées à ta réputation, à ton statut, à ta vanité, à ton avenir, et ainsi de suite, devraient être abandonnés » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (7)). « En tant que croyant en Dieu, puisque tu es prêt à poursuivre la vérité et que tu souhaites atteindre le salut, tu devrais donc abandonner tes poursuites, tes idéaux et tes désirs, tu devrais abandonner ce chemin, qui est le chemin de la recherche de la gloire et du profit, et abandonner ces idéaux et ces désirs. Tu ne devrais pas choisir comme objectif de ta vie la réalisation de tes idéaux et de tes désirs. Au contraire, ton objectif devrait être de poursuivre la vérité et d’atteindre le salut » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (8)). Oui. En tant qu’être créé, mon objectif devrait être de bien faire mon devoir en tant qu’être créé, et non de poursuivre la réputation et le statut, ou de réaliser mes idéaux en devenant une personne exceptionnelle, une professionnelle ou une technicienne talentueuse. Désormais, peu importe ce que l’Église organise pour moi, je dois l’accepter de Dieu et me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements. L’informatique est quelque chose que j’apprécie, et lorsque le travail de l’Église en aura besoin, je l’étudierai avec diligence, en l’appliquant à mes devoirs pour obtenir de bons résultats, mais je dois aussi résoudre toute intention inappropriée en moi ; autrement, en accomplissant mes devoirs avec un tempérament corrompu, je n’obtiendrai pas l’approbation de Dieu. Si à l’avenir l’Église me confie d’autres devoirs en fonction des besoins du travail, même si ce ne sont pas mes points forts, je devrais affronter et surmonter les défis qui se présentent, mettre plus d’efforts dans les vérités-principes, et apprendre davantage de mes frères et sœurs sur les choses que je ne peux pas faire. Alors j’ai prié Dieu, prête à abandonner ma réputation et mon statut, à me soumettre à tout devoir que la maison de Dieu me confie, et à ne plus accomplir mes devoirs en fonction de mes préférences.
Plus tard, je suis retournée dans ma ville natale et j’ai de nouveau accompli mon devoir en informatique. Cinq mois après, j’ai reçu une lettre de la direction, indiquant qu’il y avait urgemment besoin de quelqu’un pour aider à un devoir de traitement de texte, et la direction, sachant que j’avais déjà effectué ce devoir, m’a demandé si j’étais prête à l’assumer. À l’époque, j’étais en train d’apprendre une nouvelle technologie, et j’étais considérée comme très exceptionnelle dans ce domaine au sein de l’Église. J’étais donc vraiment réticente à mettre cela de côté, et pendant un moment, je me suis à nouveau retrouvée face à un dilemme. J’ai réfléchi à la façon dont j’avais poursuivi la réputation et le statut auparavant, et j’ai su que cette fois, je devais chercher la vérité pour résoudre mes problèmes. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Tu devrais apprendre à obéir quand ton devoir est ajusté. Après t’être formé à ton nouveau devoir pendant un moment et avoir atteint des résultats en l’accomplissant, tu constateras que tu es davantage apte à accomplir ce devoir, et tu te rendras compte que c’était une erreur de choisir tes devoirs en fonction de tes propres préférences. Cela ne résout-il pas le problème ? Avant tout, la maison de Dieu s’arrange pour que les gens accomplissent certains devoirs qui ne sont pas basés sur leurs préférences, mais sur les besoins du travail et sur la condition qu’une personne puisse obtenir des résultats en accomplissant ce devoir. Diriez-vous que la maison de Dieu devrait arranger les devoirs en se basant sur les préférences de chacun ? Devrait-on utiliser les personnes en fonction de la satisfaction de leurs préférences personnelles ? (Non.) Laquelle de ces propositions concorde avec les principes de la maison de Dieu lorsqu’elle utilise des gens ? Laquelle concorde avec les vérités-principes ? Celle qui consiste à choisir les gens selon les besoins du travail dans la maison de Dieu et les résultats obtenus dans l’accomplissement de leurs devoirs. Tu as des penchants et des centres d’intérêt, et tu as le souhait modéré d’accomplir tes devoirs, mais tes souhaits, tes centres d’intérêt et tes penchants doivent-ils prévaloir sur le travail de la maison de Dieu ? Si tu insistes obstinément en disant : “Je dois faire ce travail. Si on ne m’autorise pas à le faire, je ne veux pas vivre, je ne veux pas accomplir mon devoir. Si on ne m’autorise pas à faire ce travail, je ne serai pas enthousiaste pour faire quoi que ce soit d’autre, et je n’y consacrerai pas non plus tous mes efforts”, cela ne démontre-t-il pas qu’il y a un problème dans ton attitude vis-à-vis de l’accomplissement du devoir ? N’est-ce pas là être totalement dépourvu de conscience et de raison ? En vertu de tes désirs personnels, de tes centres d’intérêt et de tes penchants, tu n’hésites pas à entraver et à retarder le travail de l’Église. Cela est-il en accord avec la vérité ? Comment traiter les choses qui ne sont pas en accord avec la vérité ? […] L’autre aspect, le plus important, est que, peu importe le degré de compréhension que tu gagnes ou si tu peux comprendre ces choses, quand la maison de Dieu fait des arrangements pour toi, tu dois, à tout le moins, commencer par adopter une attitude d’obéissance, au lieu de te montrer difficile et de faire la fine bouche, ou d’élaborer tes propres projets et de faire tes propres choix. Voilà la raison dont tu dois être doué par-dessus tout » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). Les paroles de Dieu m’ont émue. La maison de Dieu assigne les devoirs non pas en fonction des préférences personnelles, mais en fonction des besoins du travail. Même si je voulais accomplir le devoir lié à la technologie, je ne pouvais pas faire passer mes intérêts avant le travail de l’Église. De plus, à cette époque, on ne manquait de personnes pour faire ce travail, mais on manquait de personnes pour faire du traitement de texte. J’avais déjà accompli un devoir de traitement de texte auparavant, j’avais donc une certaine compréhension des principes impliqués. Je devais tenir compte de l’intention de Dieu, obéir aux arrangements de l’Église, et donner la priorité au travail de l’Église. Ayant compris l’intention de Dieu, j’ai prié Dieu de modifier mon état, puis j’ai continué à accomplir le devoir de traitement de texte.
C’est la révélation et le jugement des paroles de Dieu qui m’ont fait reconnaître mes poursuites erronées. J’ai aussi appris à gérer correctement mes intérêts et mes loisirs. Je rends grâce à Dieu pour Sa direction ! À l’avenir, quelles que soient les circonstances auxquelles je serai confrontée, je suis prête à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et à poursuivre la vérité pour accomplir correctement mes devoirs.
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
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