J’ai fait l’expérience de la joie d’être honnête

2 avril 2025

Par Cheng Xiao, Chine

En mars 2023, j’étais responsable du travail d’évangélisation d’une Église. Les résultats du travail dans cette Église étaient assez médiocres. J’ai travaillé dur pendant un certain temps, mais il n’y avait toujours pas d’amélioration, et je me sentais vraiment anxieuse. Un jour, j’ai entendu dire que les dirigeants allaient venir à une réunion pour examiner le travail et je me suis sentie très mal à l’aise, en me disant : « La dernière fois que les dirigeants sont venus, ils ont échangé avec nous sur la question de cultiver les gens, mais je n’ai toujours pas trouvé de candidat approprié. Quand les dirigeants verront que j’ai pratiqué pendant si longtemps mais que je n’arrive toujours pas à bien faire le travail, est-ce qu’ils vont penser que je manque de capacités de travail ? Si ça arrive, ils perdront complètement la bonne impression qu’ils ont de moi ! » Cette nuit-là, alors que j’essayais de dormir, chaque fois que je pensais aux dirigeants qui venaient examiner le travail, je ne parvenais pas à calmer mon cœur et je me sentais vraiment inquiète.

Le lendemain, quand les dirigeants sont venus examiner le travail, j’avais peur qu’ils voient les mauvais résultats et qu’ils pensent que je n’étais pas capable d’effectuer du travail concret, alors avant qu’ils ne puissent poser la moindre question, j’ai rapidement expliqué comment j’avais réaffecté les ouvriers d’évangélisation et comment j’avais assuré le suivi du travail d’évangélisation. Ils ont posé quelques questions à Xiao Lin, la sœur avec qui je travaillais, et chaque fois que j’entendais Xiao Lin passer à côté de certains points, je m’empressais d’intervenir pour compenser ce qu’elle avait manqué, désireuse de montrer aux dirigeants que j’avais des capacités de travail et que je pouvais faire du travail concret. Après cet échange, les dirigeants n’ont rien dit, et j’ai poussé un soupir de soulagement. Quelque temps plus tard, les dirigeants nous ont demandé quels étaient les écarts et les difficultés récents qu’on avait rencontrés dans la prédication de l’Évangile. Je me suis dit : « Récemment, le travail dont je suis responsable n’a pas porté ses fruits, alors peut-être qu’il serait bon de les informer de la situation afin qu’ils puissent nous aider à en trouver la raison ? » Mais ensuite, je me suis dit : « Si je soulève ces questions, et qu’ils découvrent d’autres problèmes concernant mes devoirs, le fait que je manque de capacités de travail ne sera-t-il pas encore plus clair ? Est-ce que je ne finirais pas simplement par m’humilier si je disais ça ? » Avec ça à l’esprit, j’ai ravalé les paroles qui étaient sur le bout de ma langue. Dans l’après-midi, les dirigeants m’ont corrigée et émondée, en disant : « Tu dis que tu as fait telle ou telle tâche, en donnant l’impression qu’il n’y a pas de problèmes ni de lacunes, mais le travail n’a toujours pas produit de résultats. Tu devrais réfléchir aux raisons de cette situation. » Après le départ des dirigeants, je me sentais complètement mal à l’aise et je me sentais très coupable de ne pas avoir révélé comment le travail se passaient réellement. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Beaucoup préféreraient être condamnés à l’enfer plutôt que de parler et d’agir honnêtement. Il n’est guère étonnant que J’aie d’autres traitements en réserve pour ceux qui sont malhonnêtes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). J’avais clairement des difficultés à faire mon devoir, mais quand les dirigeants étaient venus à la réunion, j’avais eu peur d’exposer mon manque de capacités de travail et de perdre la face, alors je n’avais rien dit. Ça avait conduit à ce que des difficultés ne soient pas résolues et que le travail en soit affecté. J’ai senti que cette nature était assez grave. Je trompais à la fois les autres et Dieu. J’avais l’impression que mon cœur brûlait de malaise.

Après ça, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Les antéchrists sont foncièrement malveillants ; ils ne possèdent pas un cœur honnête, d’amour de la vérité, ni d’amour des choses positives. Ils vivent souvent dans des recoins sombres ; ils n’agissent pas avec une attitude d’honnêteté, ils ne parlent pas avec sincérité et ils nourrissent des cœurs malveillants et fourbes à la fois envers les autres et envers Dieu. Ils veulent tromper les autres, et tromper Dieu aussi. Ils n’acceptent pas le contrôle des autres, et encore moins l’examen de Dieu. Lorsqu’ils sont parmi d’autres personnes, ils ne veulent jamais que quiconque sache ce qu’ils pensent au fond d’eux-mêmes et planifient : quel genre de personne ils sont, quelle attitude ils nourrissent envers la vérité, et ainsi de suite. Ils ne veulent pas que les autres sachent tout cela, et ils veulent également amadouer Dieu, en Le gardant dans l’ignorance. C’est pourquoi, lorsqu’un antéchrist n’a pas de statut, lorsqu’il n’a pas l’occasion de manipuler la situation dans un groupe, personne ne peut vraiment comprendre ce qui se cache derrière ses paroles et ses actions. Les gens s’interrogent : “À quoi pense-t-il au quotidien ? Y a-t-il des intentions derrière l’accomplissement de son devoir ? Révèle-t-il une corruption ? Ressent-il de la jalousie ou de la haine envers les autres ? A-t-il des préjugés à l’égard d’autres personnes ? Que pense-t-il de ce que disent les autres ? Que pense-t-il lorsqu’il confronte certaines choses ?” Les antéchrists ne laissent jamais transparaître ce qu’ils font réellement. Même s’ils expriment quelques mots sur leur opinion à propos de quelque chose, ils restent vagues et ambigus, ils parlent en rond de sorte que les autres ne peuvent pas dire ce qu’ils essaient de transmettre, et ne savent pas ce qu’ils veulent dire, ou ce qu’ils essaient d’exprimer, laissant tout le monde perplexe. Une fois qu’une personne de ce genre a acquis un statut, elle devient encore plus subreptice dans son comportement avec les autres. Elle veut protéger ses ambitions, sa réputation, son image et son nom, son statut et sa dignité, etc. C’est pourquoi elle ne veut pas être franche sur sa manière de faire les choses ou sur ses motivations pour les faire. Même lorsqu’elle commet une erreur, qu’elle révèle un tempérament corrompu ou que les motifs et les intentions derrière ses actions sont mauvais, elle ne veut pas s’ouvrir et permettre aux autres de le découvrir, et elle donne souvent une apparence d’innocence et de perfection pour tromper les frères et les sœurs. Et avec le Supérieur et Dieu, elle ne dit que des choses agréables et utilise souvent des tactiques trompeuses et des mensonges pour maintenir ses relations avec le Supérieur. Lorsqu’elle rend compte de son travail au Supérieur et qu’elle s’adresse à Lui, elle ne dit jamais rien de désagréable, afin que personne ne puisse découvrir ses points faibles. Elle ne mentionne jamais ce qu’elle a fait en coulisses, les questions qui ont surgi dans l’Église, les problèmes ou les défauts de son travail, ou les choses qu’elle ne parvient pas à comprendre ou percer à jour. Elle ne pose jamais de questions ou ne consulte jamais le Supérieur à ces sujets, et se contente de donner une image et l’impression qu’elle est compétente dans son travail, qu’elle est capable de l’assumer entièrement. Elle ne signale aucun des problèmes qui existent dans l’Église au Supérieur, et quel que soit le chaos qui règne dans l’Église, l’ampleur des failles qui sont apparues dans son travail, ou ce qu’elle a fait exactement en coulisses, elle dissimule tout encore et encore, s’efforçant de ne jamais laisser le Supérieur avoir vent de quoi que ce soit à ce sujet ou de se tenir informé, allant même jusqu’à transférer les personnes qui sont liées à ces questions ou qui connaissent la vérité à ce sujet dans des endroits reculés, dans un effort pour dissimuler ce qui se passe réellement. De quelles pratiques s’agit-il ? Quel est ce comportement ? Est-ce le genre de manifestation que devrait avoir une personne qui recherche la vérité ? Très clairement, ce n’est pas le cas. C’est le comportement d’un démon. Les antéchrists feront tout leur possible pour dissimuler, pour couvrir tout ce qui pourrait avoir un impact sur leur statut ou leur réputation, en cachant ces choses aux autres et à Dieu. Ils trompent ceux qui sont au-dessus et au-dessous d’eux » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 11). À partir des paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists sont intrinsèquement malveillants et fourbes. Pour protéger leur image et leur statut, chaque fois qu’ils ont des problèmes ou des difficultés dans leurs devoirs, ou peu importe les pertes qu’ils occasionnent à leurs devoirs, ils trompent les autres pour cacher ces choses et prétendent être compétents dans leur travail. Ce comportement est un acte démoniaque qui consiste à essayer de tromper à la fois ses supérieurs et ses subordonnés. En réfléchissant sur moi-même, j’étais bien consciente du fait que l’efficacité du travail dont j’étais responsable était médiocre, et que je rencontrais des difficultés pour cultiver les gens, et quand les dirigeants étaient venus à la réunion, j’aurais dû le mentionner et les laisser m’aider à le résoudre. Mais j’avais peur qu’ils pensent que je manquais de capacités de travail et de perdre ma bonne image à leurs yeux. Sans attendre qu’ils examinent le travail, j’avais précipitamment évoqué comment j’avais fait des efforts pour assurer le suivi du travail, en voulant qu’ils voient que j’avais des capacités de travail et que je pouvais résoudre des problèmes concrets, de cette façon, il semblait que les mauvais résultats ne relevaient pas de ma responsabilité. Quand les dirigeants étaient venus voir comment se déroulait le travail d’évangélisation, j’étais bien consciente que j’aurais dû mentionner les difficultés et chercher des solutions dès que possible, mais j’avais peur d’exposer mes écarts et les lacunes dans mes devoirs et de perdre mon prestige et mon statut, alors je me suis tue. Mes capacités de travail étaient médiocres et il y avait de nombreux problèmes dans mes devoirs, et le travail de l’Église avait déjà subi des pertes, mais pour sauver la face et préserver mon statut, j’avais essayé de donner aux autres l’impression que j’étais compétente dans mon travail. Peu importe les torts ou les maux qu’ils commettent, les antéchrists sont prêts à tout pour dissimuler et tromper afin de protéger leur réputation et leur statut, sans aucun égard pour les intérêts de la maison de Dieu. Je mentais et je trompais pour dissimuler la vérité, à savoir que je n’étais pas capable d’accomplir un travail concret, alors quelle différence y avait-il entre moi et un antéchrist ? Réfléchir à ça m’a fait ressentir beaucoup de regrets, alors j’ai rapidement écrit aux dirigeants à propos de mon état récent et de l’absence de résultats dans mes devoirs. Après que les dirigeants ont compris ça, même s’ils m’ont émondée pour ma fourberie, ils m’ont aussi guidée pour que je réfléchisse sur moi-même et m’ont aidée à trouver les raisons de ce manque d’efficacité dans mon travail. Ils ont découvert que je ne faisais que débiter des slogans dans mon travail, que je n’avais pas échangé sur des solutions qui répondaient aux difficultés concrètes de mes frères et sœurs, et que je n’avais pas réussi à proposer un chemin pratique pour aller de l’avant. Une fois que j’ai identifié mes problèmes, j’ai eu le cœur beaucoup plus léger.

Après ça, j’ai consciemment pratiqué le fait d’être une personne honnête, mais parfois, je me retrouvais encore liée par mon tempérament corrompu. Une fois, quand les dirigeants sont venus à une réunion, je me suis souvenue qu’il y avait un ouvrier d’évangélisation qui avait un assez bon calibre, mais qu’il avait travaillé conformément à ses propres idées et n’avait pas prêté attention au fait d’entrer dans les principes. J’avais échangé avec lui à quelques reprises, mais je n’avais constaté aucune amélioration, alors je m’étais dit que je devrais aborder cette question avec les dirigeants et chercher comment la résoudre. Mais alors, je me suis dit : « Si les dirigeants découvrent mes lacunes, est-ce qu’ils vont dire que mes capacités de travail sont insuffisantes ? Ce serait humiliant ! Je devrais peut-être simplement me taire. » Mais je me suis alors souvenue de la leçon que j’avais tirée de mon dernier échec et j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Si vous êtes un dirigeant ou un ouvrier, avez-vous peur que la maison de Dieu se renseigne sur votre travail et le supervise ? Avez-vous peur que la maison de Dieu découvre des lacunes et des erreurs dans votre travail et vous émonde ? Avez-vous peur que le Supérieur, ayant pris connaissance de votre véritable calibre et de votre véritable stature, vous voit sous un jour différent et n’envisage pas de promotion pour vous ? Si tu as ces craintes, cela prouve que tes intentions ne visent pas l’intérêt du travail d’Église, que tu travailles pour la réputation et le statut, ce qui montre que tu as le tempérament d’un antéchrist. Si tu as le tempérament d’un antéchrist, tu vas probablement suivre le chemin des antéchrists et commettre tout le mal qu’ils causent » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie II)). En contemplant les paroles de Dieu, j’ai réalisé que j’avais accordé trop d’importance à mon image et à mon statut, et que ça m’avait conduit à agir de manière fourbe et à faire des choses qui avaient nui aux intérêts de la maison de Dieu. En cela, je suivais le chemin d’un antéchrist. J’ai alors exprimé les problèmes pour lesquels je voulais chercher de l’aide. Les dirigeants ont découvert que je n’échangeais pas sur la vérité pour résoudre les problèmes, et qu’au lieu de ça, j’exploitais ma position pour faire la leçon aux autres. Ça contraignait les gens et ça les laissait sans chemin dans leurs devoirs. Quand les dirigeants ont fait remarquer ces problèmes, j’ai senti mon visage s’embraser et je me suis dit : « Que vont-ils penser de moi maintenant ? Vont-ils penser que je manque d’humanité ? C’est totalement humiliant ! » J’ai commencé à regretter d’avoir dit la vérité. Mais ensuite, je me suis dit : « L’objectif de parler n’est-il pas d’identifier ces raisons et de résoudre les problèmes ? Si je suis contrainte par mon image et que je ne suis pas disposée à accepter ces choses, comment les problèmes peuvent-ils être résolus ? » J’ai donc prié Dieu de m’aider à me rebeller contre moi-même, à accepter et à me soumettre. Je me suis également souvenue que j’avais fait preuve de ce type de comportement non seulement envers cet ouvrier d’évangélisation, mais aussi envers d’autres. Quand je voyais que leur efficacité dans leurs devoirs était médiocre, je ne réfléchissais pas aux tâches que je n’avais pas bien accomplies et je ne me penchais pas sur leurs difficultés, mais je me disais plutôt que mon image et mon statut avaient été ternis et je les réprimandais. Non seulement ça ne les aidait pas, mais ça les contraignait. Plus tard, je me suis rapidement excusée auprès de mes frères et sœurs et j’ai ouvert mon cœur pour échanger sur mon état. L’état des ouvriers d’évangélisation s’est un peu amélioré et ils ont fini par reconnaître leurs lacunes et ont commencé à être prêts à s’efforcer de s’améliorer. En assurant le suivi du travail par la suite, j’ai prêté plus d’attention au fait d’échanger sur les principes et de fournir davantage de bons chemins de pratique. À ce moment-là, même s’il était un peu embarrassant de pratiquer le fait d’être une personne honnête et de s’ouvrir aux dirigeants, ça m’a permis de reconnaître mes problèmes et de faire des ajustements en temps opportun, et ç’a été bénéfique pour mon entrée dans la vie et mes devoirs.

Plus tard, je me suis également dit : « Je sais clairement que pratiquer le fait d’être une personne honnête est ce que Dieu exige, mais pourquoi est-ce que j’ai toujours peur d’être méprisée et que je ne veux pas pratiquer le fait d’être une personne honnête ? » J’ai prié pour la direction de Dieu, et je me suis souvenue de l’échange de Dieu qui disséquait un dicton ancré en nous par notre famille : « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce. » Alors je l’ai cherché pour le lire. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsque les aînés de ta famille te disent souvent : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”, c’est pour t’inciter à accorder de l’importance au fait d’avoir une bonne réputation, de vivre une vie fière et de ne pas faire de choses qui te couvriraient de honte. Alors, ce dicton guide-t-il les gens de manière positive ou négative ? Peut-il te guider vers la vérité ? Peut-il t’amener à comprendre la vérité ? (Non.) Tu peux dire en toute certitude : “Non !” Penses-y, Dieu dit que les gens doivent se comporter comme des personnes honnêtes. Lorsque tu as transgressé ou fait quelque chose de mal, ou quelque chose qui se rebellait contre Dieu et s’opposait à la vérité, tu dois admettre ton erreur, gagner une compréhension de toi-même et continuer à te disséquer afin de parvenir à une véritable repentance, et par la suite, agir conformément aux paroles de Dieu. Donc, si les gens doivent se comporter comme des personnes honnêtes, est-ce en contradiction avec le dicton : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” ? (Oui.) En quoi y a-t-il contradiction ? Le dicton : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” vise à inciter les gens à accorder de l’importance au fait de vivre leur côté brillant et haut en couleur et de faire davantage de choses qui donnent une bonne image d’eux, au lieu de faire des choses qui sont mauvaises ou déshonorantes ou d’exposer leur côté laid, et à leur éviter de vivre sans fierté ni dignité. Au nom de sa réputation, de sa fierté et de son honneur, on ne peut pas tout dénigrer à son propre sujet, et encore moins parler aux autres de son côté sombre et de ses aspects honteux, car il faut vivre avec fierté et dignité. Pour avoir de la dignité, il faut avoir une bonne réputation, et pour avoir une bonne réputation, il faut faire semblant et se déguiser. Cela n’est-il pas incompatible avec le fait de se comporter en personne honnête ? (Si.) Lorsque tu te comportes comme une personne honnête, ce que tu fais est complètement en contradiction avec le dicton “un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”. Si tu veux te comporter comme une personne honnête, n’accorde pas d’importance à la fierté : la fierté d’une personne ne vaut pas un centime. Face à la vérité, il faut s’exposer, ne pas faire semblant ni donner une fausse image de soi. Il faut révéler à Dieu ses vraies pensées, les erreurs que l’on a commises, les aspects qui violent les vérités-principes, et ainsi de suite, et aussi dévoiler ces choses à ses frères et sœurs. Il ne s’agit pas de vivre pour sa réputation, mais plutôt de vivre pour se comporter comme une personne honnête, de vivre pour poursuivre la vérité, de vivre pour être un véritable être créé et de vivre pour satisfaire Dieu et être sauvé. Mais lorsque tu ne comprends pas cette vérité et que tu ne comprends pas les intentions de Dieu, les choses qui sont conditionnées en toi par ta famille ont tendance à dominer. Donc, quand tu fais quelque chose de mal, tu le dissimules et tu fais semblant, pensant : “Je ne peux rien dire à ce sujet et je ne permettrai à personne d’autre qui est au courant de dire quoi que ce soit non plus. Si l’un d’entre vous dit quelque chose, je ne le laisserai pas s’en tirer facilement. Ma réputation passe avant tout. Vivre ne sert à rien si ce n’est pour le bien de sa réputation, car c’est plus important que toute autre chose. Si une personne perd sa réputation, elle perd toute sa dignité. Tu ne peux donc pas dire les choses telles qu’elles sont, tu dois faire semblant, tu dois dissimuler les choses, sinon tu perdras ta réputation et ta dignité et ta vie ne vaudra rien. Si personne ne te respecte, alors tu ne seras qu’un déchet bon marché qui ne vaut rien du tout.” Est-il possible de se comporter comme une personne honnête en pratiquant de cette façon ? Est-il possible d’être complètement ouvert et de se disséquer ? (Non.) De toute évidence, en faisant cela, tu te conformes au dicton “un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce” que ta famille a conditionné en toi. Cependant, si tu abandonnes ce dicton pour poursuivre la vérité et mettre en pratique la vérité, il cessera de t’affecter et d’être ta devise ou ton principe pour faire des choses, et au lieu de cela, ce que tu feras sera exactement le contraire de ce dicton : “Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce”. Tu ne vivras pas pour ta réputation, ni pour ta dignité, mais tu vivras plutôt pour poursuivre la vérité, pour te comporter comme une personne honnête, pour chercher à satisfaire Dieu et vivre comme un véritable être créé. Si tu adhères à ce principe, tu auras abandonné les effets conditionnants que ta famille avait sur toi » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). À travers les paroles de Dieu, j’ai trouvé la raison pour laquelle j’étais toujours contrainte par des préoccupations concernant mon image et incapable d’être une personne honnête. Tout ça était le résultat du fait que j’avais été influencée depuis l’enfance par le poison satanique qui dit que « Les gens ont besoin de leur fierté tout comme un arbre a besoin de son écorce ». J’en étais venue à placer mon image et mon statut au-dessus de tout, en croyant qu’avoir du prestige et un statut parmi les autres était ce qui apportait une vie glorieuse de dignité et d’intégrité. Si j’exposais mes lacunes, je me sentirais dévalorisée et méprisée par les autres, ce qui me donnerait l’impression de perdre ma vie, et c’était extrêmement douloureux. Mais en réalité, parler de mes problèmes dans mes devoirs pour chercher des conseils pouvait me permettre de reconnaître mes lacunes et de trouver des moyens de les résoudre, afin de bien faire mes devoirs. Mais quand des problèmes surgissaient dans mes devoirs, je ne cherchais pas à les résoudre, mais j’agissais plutôt de manière fourbe pour protéger mon image et mon statut. Même quand mes actions nuisaient au travail, je dissimulais ces problèmes dans mes devoirs, et pendant tout ce temps, je parlais constamment du travail que j’avais accompli, ce qui amenait les dirigeants à croire que je n’avais aucune difficulté dans mes devoirs qui empêchait la résolution des problèmes en temps utile. Je mentais pour sauver la face, et j’essayais de tromper à la fois les dirigeants et Dieu, même au prix de nuire aux intérêts de l’Église. Où étaient ma dignité et mon intégrité dans tout ça ? Je vivais dans la ressemblance d’un démon. La dignité et l’intégrité ne se maintiennent pas en se faisant valoir ou en protégeant son image. Ce n’est que quand une personne est capable de pratiquer le fait d’être honnête, qu’elle a le courage d’admettre ses lacunes ou ses erreurs et qu’elle accepte et pratique la vérité en ayant les intérêts de la maison de Dieu au premier plan dans son esprit, qu’elle peut être considérée comme une personne intègre et digne. Vivre conformément aux poisons sataniques ne fait que rendre les gens de plus en plus méchants et fourbes, et les amener à commettre des actes de plus en plus malfaisants, pour finalement être détestés et éliminés par Dieu.

J’ai alors pensé à ce passage des paroles de Dieu : « Et qu’est-ce qui est à la racine de la poursuite des intérêts personnels ? C’est que les gens considèrent leurs propres intérêts comme plus importants que tout le reste. Ils s’engagent dans la tromperie pour que cela leur profite à eux-mêmes, et leur tempérament fourbe est ainsi révélé. Comment ce problème devrait-il être résolu ? Vous devez d’abord discerner et savoir ce que sont les intérêts, ce qu’ils apportent exactement aux gens et quelles sont les conséquences de leur poursuite. Si vous ne pouvez pas comprendre cela, alors y renoncer sera plus facile à dire qu’à faire. Si les gens ne comprennent pas la vérité, alors rien n’est plus difficile pour eux que d’abandonner leurs propres intérêts. C’est parce que leurs philosophies de vie sont : “Chacun pour soi, Dieu pour tous” et “L’homme meurt pour la richesse comme les oiseaux le font pour la nourriture”. De toute évidence, ils vivent pour leurs propres intérêts. Les gens pensent que sans leurs propres intérêts, s’ils devaient perdre leurs intérêts, ils ne pourraient pas survivre. C’est comme si leur survie était inséparable de leurs propres intérêts, donc la plupart des gens sont aveugles à tout sauf à leurs propres intérêts. Ils considèrent leurs propres intérêts comme supérieurs à toute autre chose, ils vivent pour leurs propres intérêts, et les amener à renoncer à leurs propres intérêts revient à leur demander de renoncer à leur propre vie. Alors, que faire dans de telles circonstances ? Les gens doivent accepter la vérité. Ce n’est que lorsqu’ils comprennent la vérité qu’ils peuvent percevoir l’essence de leurs propres intérêts. Ce n’est qu’alors qu’ils peuvent apprendre à y renoncer et à se rebeller contre eux, et être capables de supporter la douleur du renoncement à ce qu’ils aiment tant. Et quand tu pourras faire cela et abandonner tes propres intérêts, tu te sentiras plus serein et plus en paix dans ton cœur et, en faisant cela, tu auras vaincu la chair. Si tu t’accroches à tes intérêts et refuses d’y renoncer, et si tu n’acceptes pas le moins du monde la vérité, dans ton cœur, tu te diras peut-être : “Quel mal y a-t-il à essayer que cela me profite à moi-même et à refuser de subir la moindre perte ? Dieu ne m’a pas puni, et que peuvent me faire les gens ?” Personne ne peut rien te faire, mais avec une telle foi en Dieu, tu ne parviendras finalement pas à gagner la vérité et la vie. Ce sera une énorme perte pour toi. Tu ne pourras pas atteindre le salut. Existe-t-il un plus grand regret ? Voilà ce que donne finalement la poursuite de tes propres intérêts. Si les gens ne poursuivent que la réputation, le gain et le statut – s’ils ne poursuivent que leurs propres intérêts – alors ils ne gagneront jamais la vérité et la vie et, finalement, ce sont eux qui subiront une perte » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Connaître son tempérament est ce qui permet de le changer). Les paroles de Dieu m’ont rappelé que ce n’était qu’en renonçant à mes intérêts et en pratiquant l’honnêteté que je pourrais atteindre la vérité et recevoir le salut de Dieu. Gagner en prestige et en statut peut satisfaire une vanité temporaire, mais ça ne peut pas mener au salut. J’ai repensé à la façon dont j’avais exprimé la vérité à ces deux occasions. Même si ça m’avait semblé un peu embarrassant sur le moment, grâce à la direction et à l’aide des dirigeants, j’ai reconnu que j’avais pris le mauvais chemin en travaillant pour mon image et mon statut, et j’ai vu les écarts dans mes devoirs et trouvé les principes et les chemins par lesquels résoudre ces questions. En comparaison, quelle importance avait une petite perte de prestige ? Les dirigeants étaient conscients de mes faibles capacités de travail, et je devais regarder ça en face courageusement et le traiter correctement, en exprimant honnêtement tout problème ou difficulté et en cherchant la vérité pour apporter des solutions. Ce n’était qu’en faisant mon devoir de cette manière que je serais en mesure de progresser. À l’inverse, si j’essayais de me protéger en étant fourbe, non seulement je ne parviendrais pas à comprendre mes propres problèmes, mais ça aurait aussi un impact sur l’efficacité de mes devoirs et je laisserais des transgressions derrière moi. Cela n’aurait-il pas été stupide de ma part ? En prenant conscience de ça, j’ai décidé de pratiquer l’honnêteté et de suivre le chemin du salut.

Après ça, j’ai continué à chercher, et je me suis rendu compte que j’avais toujours craint que les dirigeants ne supervisent et n’examinent mon travail, principalement parce que je ne comprenais pas l’importance de la supervision du travail par les dirigeants. J’avais été profondément corrompue par Satan, et je pouvais à tout moment agir selon mon tempérament corrompu dans mes devoirs. Par conséquent, j’avais besoin que les dirigeants et les ouvriers supervisent et s’informent fréquemment du travail, afin que, quand des problèmes étaient découverts, ils puissent échanger rapidement et aider à les corriger. Ça m’aiderait aussi à éviter de commettre des actes malfaisants qui interrompraient et perturberaient le travail de l’Église. C’était une protection pour moi ! De plus, j’accordais une grande importance à mon image et à mon statut, je cherchais souvent des résultats instantanés et je violais les principes dans mes devoirs, tout en pensant que j’avais un fort sens du fardeau pour mes devoirs. Même quand les résultats du travail étaient médiocres, je ne parvenais pas à réfléchir sur moi-même et à me connaître, ni à identifier les raisons pour lesquelles ça se produisait. Après que les dirigeants se sont penchés sur la question, même s’ils m’ont exposée et émondée, grâce à leur direction et à leurs échanges, j’ai été en mesure de reconnaître mes problèmes, et j’ai réalisé qu’il était essentiel d’accepter la supervision des dirigeants. Après ça, j’ai consciemment pratiqué le fait d’être une personne honnête, et que ce soit en interagissant avec les dirigeants ou avec mes frères et sœurs, j’ai pratiqué le fait de parler honnêtement. Parfois, quand j’avais des problèmes dans mes devoirs et que je ne savais pas comment les résoudre, même si je voulais m’ouvrir, j’avais encore peur d’être méprisée, alors je me rebellais rapidement contre moi-même, et en m’ouvrant et en cherchant à échanger, je trouvais sans m’en rendre compte un moyen de résoudre les problèmes du moment. Je me suis rendu compte qu’être honnête est très utile pour mes devoirs et pour mon entrée dans la vie. Grâce à cette expérience, j’ai compris ce que signifie le fait d’être une personne honnête, et j’ai acquis une certaine connaissance de mon tempérament fourbe. Je peux attribuer ces gains à la direction des paroles de Dieu. Dieu soit loué !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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