Je ne râlerai plus jamais contre mon destin
Je suis née dans une famille de fermiers ordinaire et mes parents vivaient de leurs productions agricoles. Dans notre village, il y avait un ménage aisé qui avait une grande et belle maison. Les enfants portaient souvent de nouveaux vêtements et mangeaient souvent de la bonne nourriture. J’étais très envieuse à leur égard. Je pensais que je devais bien étudier, puis intégrer une bonne université et trouver un bon travail. De cette façon, je pourrais me démarquer de la masse, et les autres auraient une bonne opinion de moi et m’envieraient. Cependant, pendant ma première année de lycée, on m’a diagnostiqué un lupus érythémateux systémique. Il s’agit d’une maladie rhumatismale auto-immune incurable. Il faut prendre des médicaments toute sa vie. À cette époque-là, j’étais très déprimée et je ne savais pas pourquoi j’étais tombée malade. J’ai mis toute mon énergie dans mes études. Mes notes étaient souvent parmi les meilleures de la classe et je pensais que si je pouvais être admise dans une université idéale, je pourrais réécrire mon destin. Mais de façon inattendue, une vingtaine de jours avant l’examen du gaokao, j’ai eu une fièvre élevée qui ne passait pas et j’ai dû rester à l’hôpital pour la traiter, ce qui a affecté mes performances à l’examen. Au final, je n’ai pas pu être admise dans une université idéale et n’ai pu intégrer qu’une école professionnelle ordinaire. Mais je ne voulais pas m’abandonner à mon destin et après ma rentrée dans cette école, je me suis inscrite à un cours de préparation pour entrer à l’université. Cependant, après seulement six mois de cours, ma maladie a empiré. J’avais souvent une légère fièvre, les articulations de mes mains et mes jambes étaient gonflées et douloureuses, et il m’était même pénible de monter les escaliers. Parfois, je ne pouvais même pas transporter mon thermos. Au final, je n’ai pas eu d’autre choix que d’abandonner l’école et de rentrer chez moi. Mes autres amis de mon âge étaient en bonne santé et travaillaient afin de pouvoir réaliser leurs rêves. Je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux vers le ciel et de soupirer en pensant : « Pourquoi le destin est-il aussi injuste envers moi ? Pourquoi suis-je confrontée à une situation aussi difficile ? » Je blâmais souvent tout le monde et toute chose et pensais même parfois à la mort. Mais en voyant mes parents s’occuper de moi, je n’avais pas le cœur d’agir sur ces pensées. Tout ce que je pouvais faire, c’était compter les jours, impuissante.
Plus tard, j’ai accepté l’œuvre des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. Ma santé s’est assez bien améliorée et j’ai pu vivre une vie normale. Le dirigeant m’a confié la production des vidéos. À cette époque-là, j’étais passionnée et j’étudiais activement la production vidéo. Plus tard, j’ai été promue au rôle de superviseur et j’en ai été vraiment heureuse. Je suis devenue encore plus active lorsque je faisais mon devoir. Parfois, j’avais une légère fièvre, mais je persistais à faire mon devoir. Plus tard, considérant ma santé, le dirigeant a fait en sorte que je rentre chez moi et fasse les devoirs qu’il m’était possible de faire depuis mon domicile. Je me suis sentie un peu perdue. Il me semblait que je n’aurais jamais la chance d’être cultivée, et j’ai pensé : « Tout cela n’est-il pas dû à cette affreuse maladie ? Mon destin est vraiment mauvais. » Après cela, j’ai accompli des devoirs textuels au sein de l’Église. Je pensais souvent : « Je ne fais que des devoirs textuels : je ne peux pas me démarquer ou être dans la lumière. » J’étais très déprimée. En voyant comment les dirigeants allaient souvent dans divers lieux de réunion pour échanger sur les paroles de Dieu et résoudre des problèmes ayant l’air plutôt impressionnant et d’avoir bien réussi, je me suis dit : « Si je pouvais juste comprendre un peu plus la vérité et résoudre des problèmes concernant l’état des frères et sœurs, peut-être que tout le monde me choisirait comme dirigeante, moi aussi. » Alors, à chaque fois que j’allais en réunion, je prêtais attention à l’état des frères et sœurs. Lorsque je rentrais chez moi, je trouvais des paroles de Dieu et j’échangeais alors sur ces paroles avec les frères et sœurs à la réunion suivante. En voyant tout le monde écouter attentivement mon échange, j’en étais naturellement très heureuse. Et alors que tout allait dans la bonne direction, je suis tombée de mon vélo alors que j’étais en route pour une réunion. Je me suis fait si mal à la jambe que je ne pouvais pas marcher, et j’ai dû rester chez moi pour récupérer. J’étais très confuse et j’ai pensé : « J’ai été très active dans mon devoir dernièrement : comment une chose pareille a-t-elle pu soudainement m’arriver ? Pourquoi suis-je si malchanceuse ? » Ce qui me bouleversait encore plus était que l’Église allait bientôt tenir des élections, et je pensais que j’allais être choisie. Mais le dirigeant m’a dit : « Les dirigeants sont en charge de tout le travail de l’Église. Étant donné que tu es en mauvaise santé, je crains que tu ne t’épuises. Il est mieux pour toi de t’en tenir aux devoirs textuels. » En écoutant le dirigeant, j’avais l’impression qu’on m’avait versé un seau d’eau glacée sur la tête, et mon cœur se refroidissait. Il me semblait qu’être dirigeante n’était simplement pas dans les plans qui me concernaient. Après cela, lorsque j’allais aux réunions, je n’avais pas la même vigueur qu’auparavant. Je ne voulais pas faire d’efforts pour réfléchir aux problèmes des frères et sœurs. La dirigeante nouvellement élue à ce moment-là, Chen Fang, avait le même âge que moi et je l’enviais beaucoup. Elle était en bonne santé et avait pu être choisie comme dirigeante, alors que tout ce que je pouvais faire, c’était quelques devoirs textuels. Je me plaignais intérieurement en me disant : « Je veux me dépenser avec diligence pour Dieu, pourquoi mon corps est-il aussi faible ? J’ai le cœur, mais je n’ai pas la force. Mon destin est vraiment mauvais. » Me sentant perdue, j’ai pensé : « Bien que je ne puisse pas être dirigeante, si je réussis un peu dans mes devoirs textuels, les frères et sœurs n’auront-ils pas alors une haute opinion de moi ? » À cette pensée, j’ai inspecté les manuscrits avec enthousiasme. Mais vers la fin de l’année, j’avais si mal à la jambe que je ne pouvais pas marcher. Il s’est avéré qu’il s’agissait d’une nécrose avasculaire. Peu après, il y a eu des arrestations à l’Église et je n’ai pas pu sortir pour contacter les frères et sœurs. J’étais extrêmement déprimée et je me suis dit : « Comment ai-je pu avoir un destin aussi mauvais ? Avant, je voulais me reposer sur les études pour changer mon destin, mais les choses ne se sont pas déroulées comme prévu. Je pensais qu’en croyant en Dieu, je serais capable d’avoir un bon destin, mais les choses se sont pourtant mal passées pour moi. Actuellement, ma maladie est grave, et je ne peux pas faire mon devoir à cause de circonstances dangereuses. Le jour où je brillerai ne viendra jamais. Mon destin est de souffrir ! » Mon visage était constamment baigné de larmes et je ne savais pas comment j’étais censée continuer à vivre. À ce moment-là, j’ai également eu l’idée d’écrire des articles, mais dès que je pensais à mon destin et à l’inutilité de toute ma poursuite, je n’étais plus d’humeur à écrire et je passais mes journées dans un état dépressif.
Un jour, une sœur qui habitait près de chez moi m’a apporté des paroles de Dieu. J’en ai été très reconnaissante à Dieu et je Lui ai fait cette prière : « Mon Dieu, merci pour Ta miséricorde. Je vis en ce moment dans un état dépressif. Je ne cesse de penser que mon destin est mauvais et je n’ai pas cherché la vérité ni n’ai tiré de leçons. Mon Dieu, je suis si rebelle ! » Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu et j’ai gagné en compréhension quant à mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « La cause profonde de l’apparition de l’émotion négative de la déprime est différente chez chacun. L’émotion de la déprime, chez un type de personne, peut résulter de la croyance constante de cette personne en son propre destin funeste. N’est-ce pas là une cause possible ? (Si.) Quand cette personne était jeune, elle vivait à la campagne ou dans une région pauvre, sa famille n’était pas prospère et, à part quelques meubles simples, elle n’avait rien qui ait de la valeur. Elle avait peut-être une ou deux tenues, qu’elle devait porter même s’il y avait des trous dedans, et d’ordinaire, elle ne pouvait jamais manger de la nourriture de bonne qualité, mais devait plutôt attendre le Nouvel An ou des fêtes pour manger de la viande. Parfois, elle souffrait de la faim et n’avait pas assez de vêtements pour avoir chaud. Pouvoir se rassasier d’un grand bol rempli de viande était une chimère et il lui était même difficile de trouver un fruit à manger. Vivant dans un tel environnement, cette personne se sentait différente des autres, qui vivaient dans des grandes villes, dont les parents étaient aisés, qui pouvaient manger tout ce qu’ils voulaient et porter tout ce qu’ils voulaient, qui obtenaient tout ce qu’ils voulaient sur-le-champ et qui savaient tout sur tout. Cette personne se disait : “Ces gens ont un destin vraiment favorable. Pourquoi le mien est-il aussi funeste ?” Elle voulait sans cesse sortir du lot et changer sa destinée. Cependant, il n’est pas si facile de changer sa destinée. Quand on naît dans de telles circonstances, même si on essaie, dans quelle mesure peut-on changer son destin et dans quelle mesure peut-on l’améliorer ? Une fois devenue adulte, cette personne rencontre des obstacles partout où elle va dans la société, elle est victime d’intimidation partout où elle va, et elle se sent donc constamment très malheureuse. Elle pense : “Pourquoi ai-je autant de malchance ? Pourquoi est-ce que je rencontre toujours des gens méchants ? La vie était dure quand j’étais enfant, il en était simplement ainsi. Maintenant que j’ai grandi, la vie est toujours aussi difficile. Je veux sans cesse montrer ce que je sais faire, mais je n’en ai jamais l’occasion. Si je n’en ai jamais l’occasion, tant pis. Je veux juste travailler dur et gagner assez d’argent pour avoir une bonne vie. Pourquoi ne puis-je même pas faire cela ? Comment avoir une bonne vie peut-il être aussi difficile ? Je n’ai pas à avoir une vie supérieure à celle de tous les autres. Je veux au moins avoir la vie d’un citadin et ne pas être méprisé par les gens, ne pas être un citoyen de second ou de troisième ordre. Au moins, quand les gens m’appelleraient, ils ne me crieraient pas : ‘Hé toi, viens ici !’ Au moins, ils m’appelleraient par mon nom et s’adresseraient à moi avec respect. Mais je ne peux même pas me réjouir qu’on s’adresse à moi avec respect. Pourquoi mon destin est-il aussi cruel ? Quand cela finira-t-il ?” Une telle personne, quand elle ne croyait pas en Dieu, considérait que son destin était cruel. Après avoir commencé à croire en Dieu et à voir que c’est le vrai chemin, elle pense alors : “Toute cette souffrance en valait la peine. Tout a été orchestré et accompli par Dieu, et Dieu a bien fait. Si je n’avais pas souffert comme cela, je n’en serais pas venu à croire en Dieu. Maintenant que je crois en Dieu, si je peux accepter la vérité, alors ma destinée devrait s’améliorer. Je peux maintenant avoir une vie dans l’Église égale à celle de mes frères et sœurs, et les gens m’appellent ‘Frère’ ou ‘Sœur’, et on s’adresse à moi avec respect. Je savoure maintenant le sentiment d’être respecté par les autres.” Il semble que le destin de cette personne a changé, il semble qu’elle ne souffre plus et qu’elle n’a plus un destin funeste. Une fois qu’elle a commencé à croire en Dieu, elle prend la résolution de bien accomplir son devoir dans la maison de Dieu, elle devient capable d’endurer des souffrances et de travailler dur, capable d’endurer plus que n’importe qui d’autre dans n’importe quel domaine, et elle s’efforce d’obtenir l’approbation et l’estime de la plupart des gens. Elle pense qu’elle peut même être choisie pour être dirigeant d’Église, quelqu’un de responsable ou un chef d’équipe, et n’honorera-t-elle pas alors ses ancêtres et sa famille ? N’aura-t-elle pas alors changé sa destinée ? Cependant, la réalité n’est pas tout à fait à la hauteur de ses souhaits, elle se décourage et se dit : “Je crois en Dieu depuis des années et je m’entends très bien avec mes frères et sœurs, mais comment se fait-il que chaque fois qu’il est temps de choisir un dirigeant, un responsable ou un chef d’équipe, ce ne soit jamais mon tour ? Est-ce parce que j’ai l’air vraiment quelconque, ou parce que je n’ai pas été assez performant et que personne ne m’a remarqué ? Chaque fois qu’il y a un vote, j’ai un peu d’espoir, et je serais content même si j’étais choisi comme chef d’équipe. Je suis tellement enthousiaste à l’idée de rendre la pareille à Dieu, mais je finis par être déçu à chaque fois qu’il y a un vote et je suis mis à l’écart de tout. C’est à n’y rien comprendre ! Se pourrait-il que je ne sois vraiment capable que d’être une personne médiocre, une personne ordinaire, quelqu’un de banal toute ma vie ? Quand je repense à mon enfance, à ma jeunesse et à mes années de maturité, ce chemin que j’ai parcouru a toujours été vraiment médiocre et je n’ai rien fait de remarquable. Ce n’est pas que je n’aie pas d’ambition, ou que mon calibre soit par trop insuffisant, et ce n’est pas que je ne fasse pas assez d’efforts ou que je ne puisse pas endurer des difficultés. J’ai des déterminations et des objectifs, et on peut même dire que j’ai de l’ambition. Alors pourquoi est-ce que je ne peux jamais sortir du lot ? En dernière analyse, j’ai juste un destin funeste et je suis destiné à souffrir, c’est ainsi que Dieu a arrangé les choses pour moi.” Plus cette personne s’y attarde, plus elle se dit que son destin est funeste. […] Quoi qu’il lui arrive, cette personne l’attribue toujours à son destin funeste. Elle consacre constamment des efforts à cette idée qu’elle a un destin funeste, elle s’efforce d’en avoir une compréhension et une appréciation plus profondes, et à mesure qu’elle retourne cela dans son esprit, elle est de plus en plus déprimée. Lorsqu’elle commet une erreur mineure dans l’accomplissement de son devoir, elle se dit : “Oh, comment puis-je bien faire mon devoir, alors que j’ai un destin aussi funeste ?” Lors des réunions, ses frères et sœurs échangent, et elle réfléchit encore et encore, mais elle ne comprend pas et elle se dit : “Oh, comment puis-je comprendre les choses, alors que j’ai un destin aussi funeste ?” Chaque fois qu’elle voit quelqu’un qui parle mieux qu’elle, qui discute de sa compréhension d’une manière plus claire et plus éclairée qu’elle, elle se sent encore plus déprimée. Quand elle voit quelqu’un qui peut endurer des difficultés et payer le prix, qui obtient des résultats dans l’accomplissement de son devoir, qui reçoit l’approbation de ses frères et sœurs, et qui obtient une promotion, elle est malheureuse dans son cœur. Quand elle voit quelqu’un devenir dirigeant ou ouvrier, elle est encore plus déprimée, et même quand elle voit quelqu’un qui chante et danse mieux qu’elle, et qu’elle se sent inférieure à cet individu, elle sombre dans la déprime. Quels que soient les personnes, les évènements ou les choses qu’elle rencontre, ou les situations dans lesquelles elle se trouve, elle y répond toujours par le biais de cette émotion de la déprime. Même lorsqu’elle voit quelqu’un qui porte des vêtements un peu plus beaux que les siens ou qui est un peu mieux coiffé qu’elle, elle est toujours triste, et la jalousie et l’envie surgissent dans son cœur jusqu’à ce qu’elle revienne finalement à cette émotion de la déprime » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). « À la fin, parce qu’ils croient toujours avoir un mauvais destin, ils tombent dans le désespoir, vivent sans but réel et se contentent de manger et de dormir en attendant la mort. De ce fait, ils deviennent de plus en plus désintéressés de poursuivre la vérité, de bien accomplir leur devoir, d’obtenir le salut et d’autres exigences de Dieu, et même repoussent et rejettent de plus en plus ces choses. Ils prennent naturellement leur mauvais destin comme raison et comme base pour ne pas poursuivre la vérité et ne pas être en mesure d’obtenir le salut. Ils ne dissèquent pas leurs propres tempéraments corrompus ni leurs émotions négatives dans les situations qu’ils rencontrent pour arriver à connaître et à résoudre leurs tempéraments corrompus, mais ils utilisent plutôt leur point de vue sur le mauvais destin dans la façon dont ils réagissent à chaque personne, évènement et chose qu’ils rencontrent et expérimentent, ce qui les fait tomber encore plus profondément dans leur émotion de déprime » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). Ce que Dieu avait exposé était mon état exact. J’avais toujours pensé que mon destin était mauvais et cruel, et à cause de cela, j’avais souvent vécu dans un sentiment dépressif. Lorsque j’étais jeune, voyant que j’étais née dans une famille ordinaire, je voulais me reposer sur les études pour changer mon destin. Mais malheureusement, pendant ma première année de lycée, on m’a diagnostiqué un lupus érythémateux systémique. Lorsque j’ai fait une rechute juste avant le gaokao, je n’ai pas pu être admise dans une université idéale. Plus tard, j’ai dû quitter l’école et rentrer chez moi à cause de ma mauvaise santé. Étant donné que je ne pouvais pas me reposer sur le savoir pour changer mon destin, mon cœur était dans une extrême souffrance et je me plaignais souvent que le destin était injuste avec moi. Depuis que je croyais en Dieu, c’était à contrecœur que j’accomplissais des devoirs textuels dans l’ombre, et je voulais être élue dirigeante en résolvant activement les états des frères et sœurs. Cependant, étant donnée ma santé, les frères et sœurs ne m’ont pas choisie. J’avais encore plus l’impression d’avoir un mauvais destin et je n’étais plus aussi active aux réunions qu’avant. En se basant sur ma situation, l’Église a fait en sorte que je reste dans ma famille d’accueil pour inspecter des manuscrits. Je voulais toujours réussir des choses pour que les gens aient une haute opinion de moi. Mais ma santé s’est soudainement aggravée et la nécrose avasculaire m’a empêchée de sortir pour faire mon devoir. Je suis devenue encore plus déprimée. Je me disais que rien n’allait dans ce que je faisais et que mon destin était de souffrir. Je vivais dans un sentiment dépressif et j’avais renoncé à moi-même, ne voulant plus poursuivre la vérité et ne voulant même plus écrire d’articles. J’estimais avoir reçu un mauvais destin et qu’il était inutile de continuer la poursuite. Mon opinion sur les choses était la même que celle des gens ne croyant pas en Dieu : lorsque j’ai fait face à l’adversité, j’en ai conclu que mon destin était mauvais et j’ai voulu me battre contre lui dans tout ce que je faisais. Lorsque j’ai perdu le combat, je me suis plainte d’avoir reçu un mauvais destin. J’avais cru en Dieu pendant des années mais je ne m’étais jamais vraiment soumise à Lui. Je ne savais pas chercher la vérité pour résoudre mes propres problèmes, ne faisant que vivre dans un état dépressif et blâmer Dieu. Comment pouvais-je me considérer comme une croyante en Dieu ?
Plus tard, j’ai lu deux autres passages des paroles de Dieu et j’ai appris qu’il n’existait pas de bon ou de mauvais destin. Dieu Tout-Puissant dit : « L’arrangement de Dieu concernant ce que sera le destin d’une personne, qu’il soit bon ou mauvais, ne doit pas être vu ou mesuré avec le regard de l’homme ou celui d’un diseur de bonne aventure, et il ne doit pas non plus être mesuré en fonction de la richesse et de la gloire dont jouit cette personne au cours de sa vie, ni en fonction de souffrance dont elle fait l’expérience, ni en fonction de sa réussite dans sa poursuite de perspectives, de renommée et de fortune. Pourtant, c’est précisément la grave erreur commise par ceux qui disent avoir un destin funeste, et c’est aussi une façon de mesurer son destin utilisé par la majorité des gens. Comment la plupart des gens mesurent-ils leur propre destin ? Comment les gens mondains mesurent-ils si le destin d’une personne est bon ou mauvais ? Principalement, ils se basent sur le fait que la vie de cette personne se déroule sans heurt ou non, sur le fait qu’elle puisse ou non profiter de la richesse et de la gloire, sur le fait qu’elle puisse ou non avoir un mode de vie supérieur à celui des autres, et ils regardent combien cette personne souffre et ce dont elle peut profiter au cours de sa vie, combien de temps elle vit, quelle carrière elle mène, si sa vie est pleine de labeur ou agréable et facile : ils utilisent ces choses, et d’autres encore, pour mesurer si le destin d’une personne est bon ou mauvais. Ne le mesurez-vous pas comme cela, vous aussi ? (Si.) Alors, la plupart d’entre vous rencontre quelque chose qui ne vous plaira pas, lorsque les temps seront durs ou que vous pas en mesure de profiter d’un mode de vie supérieur, vous penserez, vous aussi, que vous avez un destin funeste et vous sombrerez dans la déprime » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). « Dieu a prédéterminé le destin des gens il y a longtemps et ce destin est immuable. L’idée d’un “bon destin” et d’un “mauvais destin” varie d’une personne à l’autre, et dépend de l’environnement, de ce que les gens ressentent et de ce qu’ils poursuivent. C’est pourquoi le destin d’une personne n’est ni bon ni mauvais. Il se peut que tu aies une vie très difficile, mais tu te dis peut-être : “Je ne cherche pas à vivre une vie haut de gamme. Je suis juste content d’avoir assez à manger et de quoi me vêtir. Tout le monde souffre au cours de sa vie. Les gens mondains disent : ‘On ne peut pas voir un arc-en-ciel à moins qu’il ne pleuve’, donc il y a de la valeur dans la souffrance. Ce n’est pas si mal, et mon destin n’est pas funeste. Les cieux m’ont donné douleur, épreuves et tribulations. C’est parce que Dieu a une haute opinion de moi. C’est un bon destin !” Certaines personnes pensent que la souffrance est une mauvaise chose, que cela signifie qu’elles ont un destin funeste et que seule une vie sans souffrance, confortable et facile signifie qu’elles ont un bon destin. Les non-croyants appellent cela “une question d’opinion”. Comment ceux qui croient en Dieu considèrent-ils cette question du “destin” ? Parlons-nous d’un “bon destin” ou d’un “mauvais destin” ? (Non.) Nous ne disons pas des choses pareilles. Supposons que tu aies un bon destin parce que tu crois en Dieu, alors si tu ne suis pas le bon chemin dans ta croyance, si tu es puni, exposé et éliminé, cela signifie-t-il que tu as un bon destin ou un mauvais destin ? Si tu ne crois pas en Dieu, tu ne peux jamais être exposé ou éliminé. Les non-croyants et les gens religieux ne parlent pas d’exposer les gens ou de les discerner, et ils ne parlent pas des gens qui sont exclus ou bannis. Cela devrait signifier que les gens ont un bon destin quand ils sont capables de croire en Dieu, mais s’ils sont punis au bout du compte, cela signifie-t-il alors qu’ils ont un mauvais destin ? Une minute leur destin est bon, la minute suivante leur destin est mauvais : alors lequel est-ce ? Que quelqu’un ait un bon destin ou non n’est pas quelque chose qui peut être jugé, les gens ne peuvent pas juger cette question. Tout est fait par Dieu et tout ce que Dieu arrange est bon. C’est seulement que la trajectoire du destin de chaque individu, ou son environnement et les personnes, les évènements et les choses qu’il rencontre, et le chemin de vie dont il fait l’expérience au cours de sa vie, sont tous différents. Ces choses varient d’une personne à l’autre. L’environnement de vie de chaque individu et l’environnement dans lequel il grandit, qui sont tous deux arrangés pour lui par Dieu, sont différents. Les choses dont chaque individu fait l’expérience au cours de sa vie sont toutes différentes. Il n’y a pas de soi-disant bon destin ou mauvais destin : c’est Dieu qui organise tout et tout est fait par Dieu. Si nous considérons cette question du point de vue selon lequel tout est fait par Dieu, tout ce que Dieu fait est bon et juste. C’est simplement que, du point de vue des prédilections, des sentiments et des choix des gens, certaines personnes choisissent de vivre une vie confortable, ils choisissent d’avoir la renommée et la fortune, une bonne réputation, d’avoir la prospérité dans le monde et d’être reconnus à leur juste valeur. Ils croient que cela signifie qu’ils ont un bon destin et que toute une vie de médiocrité et d’échecs, toujours en bas de la société, est un mauvais destin. C’est ainsi que les choses se présentent du point de vue des non-croyants et des gens mondains qui poursuivent des choses mondaines et cherchent à vivre dans le monde, et c’est ainsi que surgit l’idée d’un bon destin et d’un mauvais destin. L’idée d’un bon destin et d’un mauvais destin ne surgit que de la compréhension étroite et de la perception superficielle du destin qu’ont les êtres humains, et des jugements que les gens portent sur la somme de souffrances physiques qu’ils endurent, sur la somme de plaisir, de renommée et de fortune qu’ils obtiennent, etc. En fait, si nous examinons les choses du point de vue de l’arrangement du destin de l’homme par Dieu et de la souveraineté de Dieu sur le destin de l’homme, il n’y a pas de telles interprétations en termes de bon destin et de mauvais destin. N’est-ce pas exact ? (Si.) Si tu considères le destin de l’homme du point de vue de la souveraineté de Dieu, alors tout ce que Dieu fait est bon, et c’est ce dont chaque individu a besoin. C’est parce que le lien de cause à effet joue un rôle dans les vies passées et présentes, que ces vies sont prédéterminées par Dieu, que Dieu a la souveraineté sur elles, et que Dieu les planifie et les arrange : l’humanité n’a pas le choix. Si nous examinons les choses de ce point de vue, les gens ne devraient pas juger leur propre destin comme étant bon ou mauvais, n’est-ce pas ? » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai finalement réalisé que depuis la perspective de Dieu, il n’existe pas de bon ou de mauvais destin. Tout ce que fait Dieu est bon. Dieu est souverain et arrange le destin de chaque personne. Le standard des gens pour juger si leur destin est bon ou mauvais se base sur l’importance de leurs souffrances pendant leur vie, de la gloire et des richesses dont ils jouissent, et de leur succès dans leur poursuite de la gloire, du gain et des perspectives d’avenir. C’est établi du point de vue des préférences charnelles de l’homme et cela ne s’aligne pas du tout avec l’intention de Dieu. C’est ce que j’avais cru. Je pensais que ceux qui étaient en bonne santé, qui pouvaient atteindre gloire et gain et profiter de la gloire et de la richesse étaient des gens qui avaient de bons destins, tandis que ceux qui avaient des maladies, vivaient dans la pauvreté et passaient leur vie à être médiocres sans que personne n’ait une haute opinion d’eux étaient des gens aux destins mauvais. Alors, étant donné que j’étais toujours rongée par la maladie, et que je voulais poursuivre gloire, gain et perspectives futures mais n’y parvenais jamais, je pensais avoir un mauvais destin. Mon point de vue sur les choses était le même que celui des non-croyants : c’était le point de vue des incrédules. Certaines personnes sont en bonne santé et passent toute leur vie à lutter constamment pour l’argent, la gloire, le gain et le statut. Même si leurs désirs sont satisfaits, ils ne connaissent pas la valeur ni le sens de la vie. Certains passent leurs journées en se sentant vides, tandis que d’autres recherchent toutes sortes de stimulations. Certains s’enfoncent dans le nombrilisme, tandis que d’autres choisissent même de mettre fin à leurs jours par le suicide. Ces gens-là ont-ils de grands destins ? Sont-ils vraiment heureux et joyeux ? Je pensais que même si certains frères et sœurs venaient de familles ordinaires et n’avaient pas été promus dirigeants ou superviseurs dans la maison de Dieu, ils accomplissaient toujours leurs propres devoirs et comprenaient certaines vérités. Certains avaient même écrit des articles rendant témoignage à Dieu ; leurs destins n’étaient pas mauvais. Même si j’étais tourmentée par la maladie, je priais souvent Dieu à cause de cela et mon cœur n’osait pas se détourner de Lui. De plus, durant ces années-là, j’en suis venue à comprendre certaines vérités au travers de mes devoirs textuels. Tout cela a été bénéfique à mon entrée dans la vie. Aussi, j’étais de nature très arrogante et mon désir de réputation et de statut était très fort. Alors, ne pas avoir été promue pour faire ces devoirs de haut niveau était la façon pour Dieu de me protéger. Plus important encore, si je n’avais pas cette maladie, je mettrais certainement tout mon cœur dans la poursuite de l’argent, de la gloire et du gain dans le monde. Je vivrais sous l’emprise de Satan, subirais ses préjudices et sa ruse et serais totalement capturée par lui, et je ne recevrais pas le salut de Dieu des derniers jours. En fait, j’avais beaucoup gagné grâce à cette maladie, mais je m’étais toujours plainte d’avoir reçu un mauvais destin. La bénédiction avait été autour de moi tout ce temps et je n’en avais rien su ! J’ai pensé aux paroles de Dieu qui disaient : « Certaines personnes se mettent à croire en Dieu à cause de la maladie. Cette maladie est la grâce de Dieu pour toi ; sans elle, tu ne croirais pas en Dieu, et si tu ne croyais pas en Dieu, tu ne serais pas venu jusqu’ici. Par conséquent, même cette grâce est l’amour de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en vivant des épreuves douloureuses que tu peux connaître la beauté de Dieu). Désormais, j’avais directement vécu ces paroles de Dieu. Je ne me plaindrai plus d’avoir reçu un mauvais destin à cause de ma maladie.
J’ai lu encore d’autres paroles de Dieu : « Avez-vous compris si les pensées et les opinions de ces personnes qui disent sans cesse qu’elles ont un destin funeste étaient justes ou fausses ? (Elles sont fausses.) De toute évidence, ces gens éprouvent l’émotion de la déprime parce qu’ils se sont enlisés dans l’extrémisme. […] Ils considèrent les problèmes et les gens de ce point de vue extrême et incorrect, et ainsi, de manière répétée, ils vivent, voient les gens et les choses, se comportent et agissent sous l’effet et l’influence de cette émotion négative. En fin de compte, peu importe comment ils vivent, ils semblent si fatigués qu’ils ne sont pas capables de rassembler le moindre enthousiasme pour leur croyance en Dieu et leur poursuite de la vérité. Indépendamment de la façon dont ils choisissent de vivre leur vie, ils ne peuvent pas accomplir positivement ou activement leur devoir, et bien qu’ils croient en Dieu depuis de nombreuses années, ils ne s’attachent jamais à accomplir leur devoir de tout leur cœur et de toute leur âme, ou à l’accomplir de manière satisfaisante, et encore bien moins poursuivent-ils la vérité, bien sûr, ou pratiquent-ils conformément aux vérités-principes. Pourquoi cela ? En dernière analyse, parce qu’ils pensent sans cesse qu’ils ont un destin funeste, ce qui les amène à ressentir une profonde émotion de déprime. Ils deviennent totalement découragés, impuissants, comme des cadavres ambulants, sans aucune vitalité, ne montrant aucun comportement positif ni optimiste, et encore moins de détermination ou d’endurance pour ce qui est de vouer leur loyauté à leur devoir, à leurs responsabilités et à leurs obligations. Au contraire, ils luttent à contrecœur, au jour le jour, avec une attitude négligente, sans but et avec des idées confuses, terminant même leurs journées sans s’en rendre compte. Ils n’ont aucune idée du temps qu’ils vont passer à faire dans l’à-peu-près. En fin de compte, ils n’ont d’autre recours que de s’admonester, en se disant : “Oh, je vais continuer aussi longtemps que je le pourrai ! Si un jour je ne peux plus continuer et que l’Église veut m’expulser et m’éliminer, alors elle doit simplement m’éliminer. C’est parce que j’ai un destin funeste !” Tu vois, même ce qu’ils disent est vraiment marqué par la démoralisation. Cette émotion de la déprime n’est pas qu’une simple humeur, plus important encore, elle a un impact dévastateur sur les pensées, le cœur et la poursuite des gens. Si tu ne peux pas inverser cette émotion de la déprime en temps opportun et rapidement, non seulement elle affectera toute ta vie, mais elle détruira également ta vie et te mènera à la mort. Même si tu crois en Dieu, tu ne pourras pas gagner la vérité ni obtenir le salut et, au bout du compte, tu périras. C’est pourquoi ceux qui croient que leur destin est mauvais doivent se réveiller maintenant. Toujours chercher à savoir si son destin est bon ou mauvais, en poursuivant toujours une sorte de destin et en s’inquiétant toujours de son sort, n’est pas une bonne chose. Prenant toujours ton destin très au sérieux, lorsque tu rencontres une légère perturbation ou déception ou lorsque surviennent des échecs, des revers ou des embarras, tu en arrives rapidement à croire que c’est dû à ton propre mauvais destin et à ta propre malchance. Ainsi, tu te rappelles à maintes reprises que tu es quelqu’un avec un mauvais destin, que tu n’as pas un bon destin comme les autres, et tu te plonges à maintes reprises dans la déprime, entouré, lié et rattrapé par l’émotion négative de la déprime, incapable d’y échapper. C’est une chose vraiment effrayante et dangereuse qui se produit. Même si cette émotion de déprime peut ne pas te rendre plus arrogant ou plus malhonnête, ou t’amener à révéler de la malveillance ou de l’intransigeance, ou d’autres tempéraments corrompus de ce type, bien que cela n’atteigne pas le niveau où tu révèles un tempérament corrompu et défies Dieu, ou que tu révèles un tempérament corrompu et violes les vérités-principes, ou que tu causes des interruptions et des perturbations, ou que tu commettes des actes malfaisants, pourtant, en termes d’essence, cette émotion de déprime est une très grave manifestation de l’insatisfaction des gens vis-à-vis de la réalité. Essentiellement, cette manifestation d’insatisfaction à l’égard de la réalité est aussi une insatisfaction à l’égard de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Et quelles sont les conséquences d’être insatisfait de la souveraineté et des arrangements de Dieu ? Elles sont certainement très graves et t’amèneront au moins à te rebeller contre Dieu et à Le défier, et elles t’amèneront à être incapable d’accepter les déclarations et la provision de Dieu, et incapable de comprendre et peu désireux d’entendre Ses enseignements, Ses exhortations, Ses rappels et Ses avertissements » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). Les paroles de Dieu m’ont fait réaliser qu’être toujours bloquée dans cette émotion négative de pessimisme et de dépression engendrait de graves conséquences. Non seulement cela rend les gens incapables de voir correctement ce qui leur arrive, mais cela les prive également de l’intérêt d’accomplir leur devoir et de poursuivre la vérité, et ils finissent par perdre leur chance de salut. Ce qui est encore plus grave, c’est que ce genre de sentiment dépressif est une insatisfaction vis-à-vis de la réalité et de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Son essence, c’est une plainte envers Dieu et une révolte silencieuse contre Lui. La nature d’une telle chose est très grave. Mon résultat au gaokao a pâti de la rechute de ma maladie et j’ai aussi dû quitter l’école pour rentrer chez moi à cause de ma maladie. À cause de cela, j’étais dans une extrême souffrance et je blâmais tout le monde et toute chose. Depuis que j’ai commencé à croire en Dieu, ma maladie m’a empêchée d’être promue et cultivée, et j’ai toujours pensé avoir reçu un mauvais destin, blâmant Dieu de m’avoir donné ce corps. Je faisais également mon devoir mécaniquement, sans désir de coopérer activement. J’étais toujours bloquée dans cette opinion fausse selon laquelle j’avais un mauvais destin, et je suis devenue de plus en plus déprimée, me plaignant toujours auprès de Dieu et ne Le comprenant pas. Si je ne faisais pas machine arrière, je perdrais au final ma chance de salut pour avoir résisté à Dieu. Ce genre d’idées et d’opinions erronées est très toxique. Cela amène les gens à faire face aux choses qui leur arrivent sans attitude de soumission, et, au final, ils ne peuvent qu’être trompés et blessés par Satan. En réalisant cela, j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, je me suis toujours plainte d’avoir reçu un mauvais destin et j’ai toujours vécu dans ce sentiment négatif de dépression. C’était une révolte silencieuse contre Toi. Je Te résistais. Mon Dieu, je ne veux plus continuer comme cela ; je T’en prie, guide-moi. »
Après cela, j’ai lu les paroles de Dieu et appris comment voir correctement mon destin. Dieu Tout-Puissant dit : « Quelle attitude les gens devraient-ils avoir vis-à-vis du destin ? Tu dois te conformer aux arrangements du Créateur, rechercher activement et énergiquement le but et la signification de l’arrangement de toutes ces choses par le Créateur et parvenir à comprendre la vérité, exercer tes fonctions au plus haut point dans cette vie que Dieu a arrangée pour toi, accomplir les devoirs, assumer les responsabilités et les obligations d’un être créé et donner à ta vie plus de sens et plus de valeur, jusqu’à ce que, finalement, le Créateur soit satisfait de toi et Se souvienne de toi. Bien sûr, ce qui serait encore mieux, ce serait d’obtenir le salut par ta recherche et tes efforts acharnés : ce serait le meilleur résultat. En tout cas, en ce qui concerne le destin, l’attitude la plus appropriée que l’humanité créée devrait avoir n’est pas celle d’un jugement et d’une définition gratuits, ni l’utilisation de méthodes extrêmes pour y faire face. Bien sûr, les gens devraient encore moins essayer de résister à leur destin, de le choisir ou de le changer, mais ils devraient plutôt utiliser leur cœur pour l’apprécier, le rechercher, l’explorer et s’y conformer, avant de l’affronter positivement. Enfin, dans le cadre de l’environnement de vie et du chemin que Dieu a établis pour toi dans la vie, tu dois rechercher la manière de te conduire que Dieu t’enseigne, rechercher le chemin que Dieu exige que tu suives et faire l’expérience du destin que Dieu a arrangé pour toi de cette façon, et au bout du compte, tu seras béni. Lorsque tu fais l’expérience du destin que le Créateur a arrangé pour toi de cette manière, ce que tu en viens à apprécier, ce n’est pas seulement le chagrin, la tristesse, les larmes, la douleur, la frustration et l’échec, mais, plus important encore, tu feras l’expérience de la joie, de la paix et du réconfort, ainsi que de l’éclairage et de l’illumination de la vérité que Dieu t’accorde. De plus, lorsque tu te perdras le long de ton chemin dans la vie, lorsque tu seras confronté à la frustration et à l’échec et que tu auras un choix à faire, tu feras l’expérience de la direction du Créateur, et en fin de compte, tu parviendras à comprendre comment vivre la vie la plus significative, à en faire l’expérience et à l’apprécier. Alors tu ne te perdras plus jamais dans la vie, tu ne seras plus jamais dans un état constant d’angoisse et, bien sûr, tu ne te plaindras plus jamais d’avoir un mauvais destin, et encore moins sombreras-tu dans l’émotion de déprime parce que tu as le sentiment d’avoir un mauvais destin. Si tu as cette attitude et que tu utilises cette méthode pour faire face au destin que le Créateur a arrangé pour toi, alors non seulement ton humanité deviendra plus normale, tu en arriveras à avoir une humanité normale et la pensée, les points de vue et les principes sur la façon de voir les choses de l’humanité normale, mais aussi, bien sûr, tu parviendras à avoir des points de vue et une compréhension sur le sens de la vie que les non-croyants n’auront jamais » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (2)). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris que peu importe le genre de destin que Dieu arrange pour nous, nous devrions toujours nous soumettre à Ses orchestrations et arrangements. C’est la raison que les êtres créés devraient posséder. Peu importe notre destin, ce qui compte le plus, c’est que nous puissions poursuivre la vérité, mener à bien notre devoir d’être créé et vivre une vie de valeur et de sens. Pour Job, lorsque Dieu l’a béni pour la première fois avec toute une montagne de bétail, quantité de biens et de magnifiques enfants, les gens ont pensé qu’il avait un bon destin. Mais Job ne voyait pas ces choses comme des plaisirs et ne se concentrait que sur son chemin de la crainte de Dieu et de la fuite du mal. Plus tard, il a fait face à des épreuves. Tous ses biens ont disparu en une nuit, ses enfants sont morts, et son corps tout entier a été couvert d’ulcères. Aux yeux des gens, il était confronté à un grand malheur. Mais Job ne voyait pas les choses qui lui étaient arrivées du point de vue d’un homme et il ne s’est pas révolté ni n’a résisté. Il a plutôt accepté ces choses de Dieu, a cherché Son intention et a loué Son saint nom, finissant par rester ferme dans son témoignage. Dieu S’est révélé à Job, et Job L’a vu. Son cœur a été rempli de paix et de joie, et à la fin, il est mort, rassasié de jours. Cependant, en ce qui concerne mon destin, j’ai toujours voulu le changer et m’en libérer. Je ne le cherchais ni ne lui faisais face consciemment avec positivité et je vivais donc dans une souffrance insupportable. J’ai pensé aux paroles de Dieu qui disaient : « Quelle est la cause de cette douleur ? Est-elle due à la souveraineté de Dieu, ou au fait qu’une personne soit née malchanceuse ? Évidemment, ni l’un ni l’autre n’est vrai. Au fond, elle est due aux voies que les gens prennent, aux façons dont ils choisissent de mener leur vie » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). J’ai réalisé que j’étais dans une telle souffrance parce qu’il y avait un problème avec mon chemin de poursuite. Avant que je ne croie en Dieu, je voulais me reposer sur le savoir pour changer mon destin. Je cherchais à me démarquer de la foule et à mener une vie confortable et aisée. Depuis que j’ai commencé à croire en Dieu, j’ai toujours poursuivi réputation et statut dans mon devoir, souhaitant être tenue en haute estime par les autres. Lorsque ma maladie a empêché que mes souhaits ne se réalisent, je me suis plainte d’avoir reçu un mauvais destin et j’ai vécu dans un sentiment dépressif. Mon désir de réputation et de statut était si fort que je ne pouvais m’empêcher de me demander : « Le destin de quelqu’un est-il vraiment bon, et vivre a-t-il vraiment une valeur juste parce qu’on a acquis réputation et statut ? » J’ai pensé à la façon dont l’Église avait révélé et éliminé beaucoup de gens. Même si certaines personnes étaient promues pour faire des devoirs de direction, quelques-uns ne poursuivaient pas la vérité, poursuivant avec entêtement réputation et statut, s’exaltant et se rendant témoignage à eux-mêmes parmi les frères et les sœurs. Ils n’acceptaient pas d’être émondés, et au final, ils ont été révélés et éliminés. J’ai vu que si les gens ne poursuivaient pas la vérité et ne faisaient pas leur devoir en gardant les pieds sur terre, alors même s’ils étaient promus et cultivés, amenant beaucoup de gens à les tenir en haute estime, ils ne gagneraient pas l’approbation de Dieu et ils seraient finalement révélés et éliminés. J’ai pensé à comment, au début, j’avais commencé à croire en Dieu à cause de ma maladie. J’ai apprécié la provision des paroles de Dieu et j’en suis venue à comprendre quelques vérités. Lorsque je tombais malade et vivais dans ma négativité, Par Ses paroles, Dieu m’avait éclairée et guidée et m’avait permis de continuer à vivre. Dieu m’avait vraiment énormément donné. Cependant, je ne pensais pas à Lui rendre Son amour et à m’en tenir à mon devoir en gardant les pieds sur terre. Tout ce que je désirais, c’était ma propre réputation et mon propre statut, et je n’étais pas sincère envers Dieu. J’étais vraiment si rebelle ! Je n’ai pas pu m’empêcher de verser des larmes de remords, et j’ai prié Dieu : « Mon Dieu, j’ai été très rebelle. J’ai toujours poursuivi réputation et statut et n’ai pas suivi le bon chemin : je suis vraiment indigne d’avoir été choisie par Toi. Mon Dieu, tout ce que je veux, c’est croire en Toi et me soumettre à Toi correctement : faire mon devoir en gardant les pieds sur terre. » Ayant compris cela, je ne me suis plus sentie déprimée.
À cette période-là, je ne pouvais pas entrer en contact avec mes frères et sœurs, alors je continuais à lire les paroles de Dieu chaque jour, Le priant et me rapprochant de Lui, et pratiquant l’écriture de sermons. Parfois, ma santé s’aggravait un peu et mes articulations me faisaient tellement souffrir que je ne pouvais pas bouger ni me lever. Inconsciemment, je suis devenue un peu angoissée, particulièrement lorsque j’ai vu des vidéos des frères et sœurs en train de chanter, danser et louer Dieu. J’étais très envieuse et je me disais : « Ces frères et sœurs sont en bonne santé, et ils peuvent chanter, danser et louer Dieu. Comme ça doit être agréable ! Je ne peux même pas me lever. » J’ai réalisé que mon état était incorrect, et j’ai prié Dieu en silence, Lui demandant de protéger mon cœur. J’ai pensé aux paroles de Dieu qui disaient : « Les fonctions ne sont pas les mêmes. Il y a un seul corps. Chacun fait son devoir, chacun à sa place et faisant de son mieux – pour chaque étincelle, il y a un éclair de lumière – et cherchant la maturité dans la vie. Ainsi, Je serai satisfait » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 21). Dieu arrange un devoir différent pour chaque personne. Ces frères et sœurs ont chanté, dansé et loué Dieu, et je réalisais des devoirs textuels et Lui rendais témoignage. Chacun accomplit sa fonction. Tant que chacun fait son devoir du mieux qu’il le peut, Dieu approuvera cette personne. À cette pensée, mon cœur s’est senti beaucoup plus libre. Désormais, je ne crois plus avoir reçu un mauvais destin. Je désire seulement me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, poursuivre la vérité correctement et faire bien mon devoir. Si j’ai réussi à abandonner cette opinion erronée selon laquelle j’avais un mauvais destin, c’est uniquement grâce à l’orientation des paroles de Dieu.
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