Introspection après la réaffectation des devoirs

14 février 2025

Par Aubry, Corée du Sud

En septembre 2020, j’étais responsable de la coordination du travail de post-production de l’audio des hymnes. Je m’occupais de toutes les grandes et petites questions au sein de l’équipe, et le chef d’équipe me consultait sur différentes questions. Les frères et sœurs étaient également disposés à discuter avec moi de leurs états et de leurs difficultés. Le chef d’équipe a déclaré : « Au fil des années, de nombreux coordinateurs sont venus dans notre équipe et en sont repartis, mais tu es la personne qui est restée le plus longtemps ici. Tu peux gérer tous les aspects du travail correctement et tu es tout à fait capable de coordonner. » Parfois, lorsque j’échangeais avec les frères et sœurs, j’entendais certains d’entre eux dire : « Le fait d’échanger avec toi rend mon esprit beaucoup plus clair. » Chaque fois que j’entendais de telles paroles, je me sentais très satisfaite. Je pensais que j’étais la personne la plus apte à accomplir ce devoir, et qu’il incarnait le mieux la valeur de mon existence. Ainsi, j’aimais beaucoup ce devoir.

De manière inattendue, en janvier 2023, pour des besoins professionnels, j’ai été réaffectée à l’équipe d’enregistrement des chants. Je n’avais enregistré aucun chant depuis plus de quatre ans, j’ai donc dû apprendre certaines compétences et techniques à partir de zéro. Je suis devenue la personne la moins compétente de l’équipe. Auparavant, en tant que coordinatrice, les autres membres de l’équipe venaient me demander conseil sur différents sujets. Maintenant, je devais demander conseil aux autres pour tout. N’importe quel membre de l’équipe pouvait venir me guider dans mon travail et me signaler mes lacunes, ce qui me mettait très mal à l’aise. Je pensais : « Avant, c’était moi qui organisais les tâches pour les autres. Mais maintenant, n’importe qui peut me diriger. Où puis-je cacher mon visage ? Que penseront de moi les frères et sœurs ? Cela ne suffira pas. Je dois m’entraîner à chanter avec diligence et m’efforcer d’améliorer mes compétences le plus rapidement possible, afin que les autres ne soulignent pas constamment mes problèmes. » Malgré mes efforts, mes techniques de chant présentaient encore de nombreux problèmes. La même chose s’est produite lors du tournage des vidéos de la chorale. Comme je n’avais pas participé à un tournage depuis longtemps, mes expressions semblaient peu naturelles. Même si je m’entraînais dur, Je ne pouvais me tenir qu’au dernier rang, à l’arrière-plan, avec à peine quelques prises de vue me capturant tout au long du chant. Cela m’a rendue encore plus contrariée. Je me suis dit : « Je ne sais pas bien chanter, je ne sais pas bien jouer. Je suis la pire dans tous les domaines. Peu importe mes efforts, je n’arrive pas à rattraper les autres. Suis-je destinée à rester à l’arrière-plan pour toujours ? Quel intérêt à faire ce devoir ? Comment puis-je faire face à qui que ce soit ? » En pensant à ma « gloire » passée et en la comparant à ma « chute » actuelle, j’ai pleuré de chagrin. Cette situation m’a fait ressentir une telle douleur et une telle oppression. J’ai perdu tout enthousiasme et j’ai même pensé à quitter l’équipe. Mes jours en tant que coordinatrice me manquaient de plus en plus, je fantasmais toujours sur le fait de revenir un jour à ce rôle. De cette façon, je ne souffrirais pas autant. Je pourrais alors accomplir mon devoir avec aisance, arranger les tâches des autres avec style, et continuer à profiter de l’admiration des frères et sœurs. Je savais que mon état n’était pas bon. Dans la douleur, je me suis présentée devant Dieu pour prier, lui demandant de me sortir de cet état.

Pendant mes dévotions, je n’arrêtais pas de réfléchir : Il est normal de ne pas être familiarisé avec les compétences nécessaires à un nouveau devoir. Les frères et sœurs ont également échangé avec moi, m’encourageant à ne pas m’inquiéter et me disant qu’avec de la pratique, je m’améliorerais au fil du temps. Mais pourquoi ce qui semblait normal aux autres me faisait-il souvent me sentir si négative et même à vouloir fuir ? J’ai lu ces paroles de Dieu : « Que personne ne se croie parfait, distingué, noble ou différent des autres : tout cela est provoqué par le tempérament arrogant des hommes et de leur ignorance. Se croire toujours à part, cela est dû à un tempérament arrogant. N’être jamais capable d’accepter ses insuffisances ni de regarder en face ses erreurs et ses échecs, cela est dû à un tempérament arrogant. Ne jamais permettre aux autres d’être plus élevés ou plus forts que soi, cela est dû à un tempérament arrogant ; ne jamais permettre que les qualités des autres surpassent les siennes, cela est dû à un tempérament arrogant ; ne jamais permettre aux autres d’avoir de meilleures pensées, de meilleures suggestions ou de meilleurs points de vue que soi et, quand on découvre que les autres sont meilleurs que soi, devenir négatif, ne pas vouloir parler, être affligé, découragé et troublé, tout cela est dû à un tempérament arrogant. Un tempérament arrogant peut te pousser à protéger ta réputation et te rendre incapable d’accepter les corrections des autres, de confronter tes défauts et d’accepter tes propres échecs et tes erreurs. En outre, quand quelqu’un est meilleur que toi, cela peut faire émerger de la haine et de la jalousie dans ton cœur et tu peux te sentir contraint, au point de ne plus avoir envie de faire ton devoir et de devenir superficiel en l’accomplissant. Un tempérament arrogant peut faire émerger en toi ces comportements et ces pratiques » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Je me suis comparée aux paroles de Dieu et j’ai réfléchi. J’ai compris que ma nature était trop arrogante. Au cours des deux dernières années, j’avais acquis de l’expérience dans mon devoir de coordination et j’avais obtenu des résultats. J’en étais venue à penser que j’étais efficace et compétente dans mon travail, toujours à la tête de n’importe quel groupe. Je pensais que je devais être celle qui organise le travail des autres et non l’inverse. Même après avoir été réaffectée à un devoir qui nécessitait l’acquisition de nouvelles compétences, je sentais que je devais apprendre plus vite que tout le monde. D’autres membres de l’équipe avaient eu du mal avec le chant et il leur avait fallu des mois d’entraînement, voire plus, pour harmoniser progressivement leur voix avec celle des autres. Cependant, je m’attendais à rattraper leur niveau en l’espace de quelques semaines. Après avoir échoué à répondre à cette attente, je me suis sentie contrariée et négative. Pendant le tournage, quand j’ai vu d’autres frères et sœurs avec de meilleures expressions et dans de meilleures conditions que moi, je me suis également sentie mal à l’aise. Quand je n’étais pas prise dans beaucoup de tournages, je devenais négative et je pensais même à abandonner mon devoir de chanteuse. Je ne pouvais pas continuer dans un environnement qui paraissait ordinaire aux autres. Même un simple contretemps ou une petite difficulté me donnait envie de me dérober à mes responsabilités et d’abandonner mon devoir. J’étais vraiment arrogante et dépourvue de raison ! Quand les frères et sœurs m’offraient direction et aide, j’étais incapable d’y répondre correctement, j’avais même le sentiment que cela blessait ma fierté. J’ai pris conscience que ma détresse et ma négativité n’étaient pas dues au fait que je n’avais pas mené à bien mon devoir pour satisfaire Dieu, mais au fait que j’étais la pire du groupe et que je n’étais pas en mesure d’obtenir l’admiration et les louanges des frères et sœurs. Alors, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Quelle est leur motivation quand ils poussent les gens à avoir une bonne opinion d’eux ? (Obtenir un statut dans l’esprit de telles personnes.) Quand tu obtiens un statut dans l’esprit de quelqu’un d’autre, alors, quand cette personne se trouve avec toi, elle se montre déférente, et particulièrement polie quand elle s’adresse à toi. Elle t’admire toujours, elle te fait passer en premier en toutes choses, elle te laisse la place, elle te flatte et t’obéit. En toutes choses, elle te recherche et te laisse prendre des décisions. Et c’est source de plaisir pour toi : tu sens que tu es plus fort et meilleur que n’importe qui d’autre. Tout le monde aime avoir ce sentiment. C’est le sentiment d’avoir un statut dans le cœur de quelqu’un : les gens veulent s’y adonner. C’est pourquoi les gens rivalisent pour le statut, et pourquoi tous souhaitent obtenir un statut dans le cœur des autres, être estimés et vénérés par les autres. S’ils n’en tiraient pas un tel plaisir, ils ne poursuivraient pas le statut. Par exemple, si, dans l’esprit d’une personne, tu n’avais pas de statut, celle-ci engagerait le dialogue avec toi sur un pied d’égalité, elle te traiterait comme un égal. Elle te contredirait si nécessaire, elle ne serait pas courtoise ou respectueuse à ton égard et pourrait même partir avant que tu aies fini de parler. Cela t’énerverait-il ? Tu n’aimes pas que les gens te traitent de la sorte. Tu aimes qu’ils te flattent, qu’ils t’admirent et te vénèrent à chaque instant. Tu aimes être le centre de tout, que tout tourne autour de toi et que tout le monde t’écoute, t’admire et se soumette à tes ordres. N’est-ce pas là avoir le désir de régner comme un roi, le désir d’avoir du pouvoir ? Tes paroles et tes actes sont motivés par la poursuite et l’acquisition d’un statut, tu luttes et rivalises avec les autres pour l’obtenir et t’en emparer. Ton but est de t’emparer d’une position et de faire en sorte que le peuple élu de Dieu t’écoute, te soutienne et te vénère. Une fois que tu t’es emparé de cette position, tu as alors acquis du pouvoir et tu peux jouir des avantages liés au statut, de l’admiration des autres et de tous les autres avantages qui vont de pair avec cette position » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai été profondément émue et j’ai immédiatement compris que ma réticence à abandonner mon précédent devoir de coordination s’enracinait dans mon profond désir d’être admirée et dans ma soif des avantages liés au statut. En repensant à mon passage dans l’équipe précédente, quand j’organisais tout correctement, je recevais les louanges de tout le monde. De plus, les frères et sœurs respectaient mes opinions, le chef d’équipe discutait de toutes les questions avec moi, et tout le monde me parlait très poliment. Dans un tel environnement, j’étais convaincue que j’étais importante, car j’avais l’attention et l’admiration de tout le monde. J’appréciais beaucoup cette sensation. Après avoir commencé le devoir de chant, je n’arrivais pas à suivre les autres membres de l’équipe sur de nombreux points. Personne ne me demandait plus mon avis ni ne me consultait sur des questions de travail, et au lieu de cela, tout le monde me faisait fréquemment des suggestions, au point que je voulais échapper à cet environnement. Pour améliorer mon niveau de compétence, je me levais tôt et me levais tard afin de pratiquer le chant, en faisant plus d’efforts que les autres, espérant qu’un jour je regagnerais l’admiration et les éloges des autres. Même si je ne pouvais pas être la plus remarquée, au moins, je ne serais pas ignorée dans tous les domaines comme je l’étais maintenant. Je savais bien que l’amélioration de mon chant était un processus graduel, mais j’avais toujours hâte d’obtenir rapidement des résultats. Quand je ne constatais aucun progrès significatif après une période d’efforts, je devenais négative et je perdais tout enthousiasme. Maintenant, je prenais conscience que mon désir n’était pas simplement de bien interpréter les chansons mais aussi d’améliorer rapidement mon niveau de compétence, afin de pouvoir échapper à la situation actuelle qui me valait d’être négligée et ignorée, et de devenir quelqu’un d’apprécié au sein du groupe. J’ai comparé mes diverses manifestations à ce que les paroles de Dieu exposaient, et j’ai pris conscience que je n’avais pas voulu être dirigée par les autres, que je n’avais pas voulu être ignorée, et que j’avais toujours voulu avoir le dernier mot et l’autorité nécessaire pour prendre le commandement d’un groupe. Je cherchais à être soutenue et admirée, car je voulais m’assurer une place dans le cœur de tout le monde. Cela ne revenait-il pas à suivre le chemin des antichrists ? J’ai eu très peur et je me suis précipitée devant Dieu pour prier : « Ô Dieu, j’ai dernièrement fait preuve d’intransigeance et de rébellion. Juste parce que je n’avais plus l’admiration et l’attention des frères et sœurs, j’ai voulu me dérober à mes responsabilités et abandonner mon devoir, et je ne pouvais plus me soumettre à Ta souveraineté et à Tes arrangements. Maintenant, je prends conscience que le chemin que j’ai emprunté n’est pas le bon. Je suis prête à me repentir. S’il Te plaît, guide-moi vers une meilleure compréhension de moi-même. »

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Pour les antéchrists, la réputation et le statut sont leur vie et le but de toute leur vie. Dans tout ce qu’ils font, leur première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de ma réputation ? Est-ce que faire cela me donnera une bonne réputation ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle ils pensent, ce qui est une preuve suffisante qu’ils ont le tempérament et l’essence des antéchrists ; c’est pour cela qu’ils considèrent les choses de cette façon. On peut dire que pour les antéchrists, la réputation et le statut ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins quelque chose d’étranger dont ils pourraient se passer. Cela fait partie de la nature des antéchrists, c’est dans leurs os, dans leur sang, et c’est inné. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent réputation et statut : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? La réputation et le statut sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils poursuivent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et la réputation sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils poursuivent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un statut élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence. Vous pourriez les mettre dans une forêt vierge au fond des montagnes, et ils ne mettraient toujours pas de côté leur poursuite de la réputation et du statut. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel groupe de gens, et tout ce à quoi ils pourront penser, ce seront toujours la réputation et le statut. Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite de la réputation et du statut comme équivalente à la foi en Dieu et lui accordent le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre réputation et leur propre statut. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la poursuite de la vérité dans leur foi en Dieu est la poursuite de la réputation et du statut ; la poursuite de la réputation et du statut est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir réputation et statut, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont ni réputation, ni gains, ni statut, que personne ne les admire, ne les estime ni ne les suit, alors ils sont très déçus, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens les écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont, afin qu’ils aient le dernier mot dans l’Église, ainsi que de la gloire, du gain et du statut ; ils se concentrent vraiment sur de telles choses dans leur cœur. C’est là ce que ces gens poursuivent » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que les antéchrists donnent toujours la priorité à leur propre réputation et à leur statut dans tout ce qu’ils font. Ils considèrent la réputation et le statut comme leurs objectifs de toute une vie. Ma poursuite n’était-elle pas la même que celle des antéchrists ? Réprospectivement, depuis que je suis enfant, mes parents et mes professeurs m’ont appris que la vie doit être vécue avec ambition, que dans n’importe quel groupe, je dois m’efforcer d’être la meilleure et de devenir un exemple à suivre pour les autres, et que c’est seulement de cette manière que ma vie peut avoir de la valeur. Je me suis souvenue que quand j’étais enfant, avant de participer à différentes compétitions, j’évaluais d’abord mes chances de gagner. Si j’étais sûre de gagner, je participais ; si mes chances étaient minces, je préférais ne pas participer plutôt que de risquer de perdre la face. Dans mon esprit, il n’y avait pas de concept selon lequel « ce qui compte c’est de participer », mais seulement « tout ce qui compte c’est de gagner ». Cette approche s’est transposée dans mes devoirs dans la maison de Dieu. J’ai toujours voulu faire les devoirs pour lesquels j’étais compétente, car cela montrerait ma capacité de travail et gagnerait l’approbation des autres. Je n’étais pas disposée à accepter des tâches pour lesquelles je n’étais pas bonne, car je ne voulais pas que les frères et sœurs voient mon côté ignorant et maladroit. Je pouvais voir que chacune de mes révélations et actions tournait autour de ma réputation et de mon statut. Ce que je révélais était exactement le tempérament des antéchrists. Quand j’avais une réputation et un statut, je me sentais énergisée dans mon travail, et je trouvais le devoir précieux et significatif. Une fois que j’ai perdu cette réputation et ce statut, j’ai également perdu le désir de faire mon devoir. Élaborer des considérations et des plans pour ma propre réputation et mon statut m’est venu aussi naturellement que le fait de manger et dormir tous les jours. Des philosophies sataniques telles que « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole », et « L’homme lutte pour s’élever ; l’eau coule vers l’aval » s’étaient profondément enracinées dans mon cœur, devenant les objectifs et les normes de la façon dont je m’étais comportée. Si je ne me repentais pas et ne changeais pas, tôt ou tard, je serais révélée et éliminée par Dieu pour avoir suivi le chemin des antéchrists en quête de réputation et de statut.

Lors d’une réunion, j’ai entendu un passage des paroles de Dieu, qui m’a donné un chemin clair de pratique, et une compréhension des exigences de Dieu pour l’humanité. Dieu Tout-Puissant dit : « Puisque tu souhaites rester paisiblement dans la maison de Dieu en tant que membre de la maison de Dieu, tu dois d’abord apprendre à être un bon être créé et à mener à bien tes devoirs conformément à ta place. Dans la maison de Dieu, tu deviendras alors un être créé qui sera à la hauteur de son nom. Ton identité apparente et ton titre sont ceux d’un être créé, et cela doit être accompagné de manifestations et d’une substance spécifiques. Il ne s’agit pas simplement de porter ce titre. Comme tu es un être créé, tu dois accomplir les devoirs d’un être créé. Puisque tu es un être créé, tu dois en assumer les responsabilités. Alors, quels sont les devoirs et les responsabilités d’un être créé ? La parole de Dieu indique clairement les devoirs, les obligations et les responsabilités des êtres créés, n’est-ce pas ? À partir d’aujourd’hui, tu es un membre à part entière de la maison de Dieu, autrement dit, tu te reconnais toi-même comme l’un des êtres créés de Dieu. Par conséquent, à partir d’aujourd’hui, tu dois réexaminer tes projets de vie. Tu ne dois plus poursuivre les idéaux, les désirs et les objectifs que tu t’étais précédemment fixés dans la vie, mais les abandonner. À la place, tu dois changer ton identité et ton point de vue, afin de planifier les objectifs et la direction qu’un être créé devrait avoir dans la vie. En premier lieu, tes objectifs et ta direction ne devraient pas être de devenir dirigeant, d’être le meilleur ou d’exceller dans un secteur industriel, quel qu’il soit, ou de devenir un personnage renommé qui mène à bien une certaine tâche ou maîtrise une compétence particulière. Ton objectif devrait être d’accepter ton devoir de Dieu, autrement dit, de savoir quel travail tu devrais être en train de faire maintenant, à cet instant, et de comprendre quel devoir tu dois accomplir. Tu dois demander ce que Dieu exige de toi et quel devoir a été arrangé pour toi dans Sa maison. Tu dois comprendre les principes qui doivent être compris, saisis et suivis, en ce qui concerne ce devoir, et gagner en clarté quant à ces principes. Si tu n’arrives pas à t’en souvenir, tu peux les noter par écrit ou les enregistrer sur ton ordinateur. Prends le temps de les relire et d’y réfléchir. Comme tu fais partie des êtres créés, ton objectif principal dans la vie doit être de mener à bien ton devoir en tant qu’être créé et d’être un être créé ayant les qualifications requises. Voilà l’objectif le plus fondamental que tu devrais avoir dans la vie. En deuxième lieu, de façon plus spécifique, tu dois savoir comment mener à bien ton devoir en tant qu’être créé et être un être créé ayant les qualifications requises. Bien entendu, tous les objectifs ou toutes les directions liées à ta réputation, à ton statut, à ta vanité, à ton avenir, et ainsi de suite, devraient être abandonnés » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (7)). Dieu exige que chaque être créé mène à bien ses devoirs en fonction de sa place et qu’il sache quels sont ses travaux et ses devoirs actuels. Tout objectif lié à sa propre réputation, à son statut ou à son avenir doit être abandonné. Mon devoir actuel est de chanter. Ce que je devrais faire, c’est me concentrer davantage sur l’étude des compétences et des techniques de chant, et m’efforcer d’améliorer mon chant dès que possible. Je ne devrais pas m’accrocher à la gloire de mon ancien rôle de coordinatrice, ni me préoccuper de la façon dont ma réputation et mon statut sont affectés par la pratique du chant. Ce ne sont pas des manifestations de pragmatisme dans l’exécution des devoirs. En comprenant cela, j’ai fait de mon mieux pour pratiquer selon les paroles de Dieu, en me concentrant sur mon tempérament corrompu et mes points de vue fallacieux dans le processus de la pratique du chant. Chaque fois que j’étais préoccupée par ma réputation et mon statut et que j’hésitais à chanter ouvertement, je priais silencieusement Dieu, en lui demandant de me guider et de m’aider à mettre de côté ma fierté et mon statut. Bien que parfois je me sentais encore découragée et contrariée de ne pas bien chanter, en mangeant et en buvant les paroles de Dieu, je pouvais être clairement consciente que mon point de vue sur la poursuite était erroné. Dieu n’exige pas des humains qu’ils soient des meneurs ou des personnalités exceptionnelles dans un secteur quelconque, mais il leur dit plutôt d’assumer leurs devoirs et leurs responsabilités. En réalisant cela, j’ai rapidement ajusté mes émotions négatives, et je suis devenue moins contrainte dans mon chant. Après un certain temps, notre superviseur a dit que j’avais fait quelques progrès en chant et m’a permis de participer à l’enregistrement. En voyant cette petite amélioration dans mes compétences, je me suis sentie très heureuse. Et j’ai réalisé que les progrès dans les compétences sont étroitement liés à l’entrée dans la vie personnelle. Quand je me concentrais sur ma réputation et mon statut, je me sentais liée et contrainte en tout, et je ne pouvais pas ressentir la direction de Dieu dans mon devoir. Mais quand j’étais prête à mettre de côté ma fierté et mon statut et à pratiquer mes compétences avec sérieux, J’ai découvert sans le savoir des chemins de pratique.

À travers cette expérience, j’ai vraiment pris conscience que le fait de rechercher la réputation et le statut, plutôt que la vérité, ne m’aidait pas à bien faire mon devoir. Au contraire, cela avait un impact sur le travail de l’Église. J’ai également réalisé que cette réaffectation dans mon devoir était la grande protection de Dieu pour moi. Cela m’a permis de voir ma corruption et mes lacunes, de trouver ma juste place, de me soumettre et de faire mon devoir en toute tranquillité d’esprit. Merci à Dieu pour Son salut envers moi !

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