L’épreuve d’un faire-valoir

28 juillet 2020

Par Xingdao, Corée du Sud

« Oh Dieu ! Que j’aie un statut ou non, je me comprends maintenant. Si mon statut est élevé, c’est grâce à Ton exaltation, et s’il est bas, c’est à cause de Ton ordonnance. Tout est entre Tes mains. Je n’ai pas de choix ni de plaintes. Tu as ordonné que je naisse dans ce pays et parmi ce peuple et je devrais n’être que complètement obéissante sous Ta domination, car tout est selon ce que Tu as ordonné. Je ne pense pas au statut ; après tout, je ne suis qu’une créature. Si Tu me jettes dans le puits de l’abîme, dans l’étang ardent de feu et de soufre, je ne suis qu’une créature. Si Tu m’utilises, je suis une créature. Si Tu me perfectionnes, je suis encore une créature. Si Tu ne me perfectionnes pas, je T’aimerai quand même parce que je ne suis rien de plus qu’une créature. Je ne suis rien de plus qu’une créature minuscule créée par le Seigneur de la création, une seule parmi tous les humains créés. C’est Toi qui m’as créée, et maintenant, Tu m’as placée entre Tes mains encore une fois pour disposer de moi à Ta guise. Je suis prête à être Ton outil et Ton faire-valoir parce que tout est selon ce que Tu as ordonné. Personne ne peut le changer. Toutes les choses et tous les événements sont entre Tes mains » (« Je ne suis qu’un petit être créé », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Il est très émouvant pour moi de chanter cet hymne des paroles de Dieu. Je ne peux pas m’empêcher de penser aux expériences que j’ai eues à travers l’épreuve d’un faire-valoir.

Au début de 1993, j’avais le devoir d’abreuver les nouveaux croyants dans l’Église. Nous risquions de nous faire arrêter où que nous allions parce que le Parti communiste chinois persécutait frénétiquement les chrétiens. Malgré la dureté de l’environnement, j’ai persévéré dans mon devoir sans jamais reculer. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Seuls ceux qui aiment Dieu peuvent témoigner de Dieu, eux seuls sont les témoins de Dieu, eux seuls sont bénis par Dieu, et eux seuls peuvent recevoir les promesses de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui aiment Dieu vivront éternellement dans Sa lumière). J’étais plein de foi et n’aspirais qu’à devenir quelqu’un qui aime Dieu. Je pensais que cette recherche me vaudrait l’approbation de Dieu, que j’irais au ciel et serais accueilli dans Son royaume.

Alors que je me dépensais avec enthousiasme, certain d’être emmené dans le royaume de Dieu, Dieu Tout-Puissant a exprimé des paroles qui m’ont infligé l’épreuve d’un faire-valoir. Un jour, en mars, des frères et sœurs ont envoyé de nouvelles déclarations de Dieu à notre Église, « La vérité intérieure de l’œuvre de la conquête (1) ». J’ai lu ces paroles de Dieu : « Aujourd’hui, Je travaille sur les élus de Dieu en Chine pour révéler tous leurs tempéraments rebelles et pour démasquer toute leur laideur, et cela définit le contexte permettant de dire tout ce que Je dois dire. Ensuite, quand Je réaliserai la prochaine étape de l’œuvre de la conquête de l’univers entier, J’utiliserai Mon jugement exercé sur vous pour juger l’injustice de tous les hommes dans l’univers entier, car vous représentez les rebelles dans l’humanité. Ceux qui ne pourront pas monter au créneau deviendront simplement des faire-valoir et des objets de service, alors que ceux qui le pourront seront utilisés. Pourquoi dis-Je que ceux qui ne pourront pas monter au créneau serviront uniquement de faire-valoir ? C’est parce que toutes Mes paroles et toute Mon œuvre actuelles visent vos origines et parce que vous êtes devenus les représentants et la quintessence du rebelle parmi toute l’humanité. Plus tard, pour conquérir les nations étrangères, Je vais utiliser ces paroles qui servent à votre conquête, alors que tu n’en auras pas profité toi-même. Cela ne fait-il pas de toi un faire-valoir ? Les tempéraments corrompus de toute l’humanité, les actes rebelles de l’homme, les images et les faces laides de l’homme, tout est conservé aujourd’hui dans les paroles qui servent à vous conquérir. Je vais ensuite utiliser ces paroles pour conquérir les gens de toutes les nations et de toutes les confessions parce que vous êtes l’archétype, le précédent. Cependant, Mon but n’était pas de vous abandonner volontairement ; si tu ne réussis pas ta poursuite et démontres ensuite que tu es incurable, ne serais-tu pas tout simplement un objet de service et un faire-valoir ? J’ai dit un jour que Ma sagesse s’exerce sur la base des plans de Satan. Pourquoi ai-Je dit cela ? N’est-ce pas là la vérité qui fonde ce que Je dis et ce que Je fais maintenant ? Si tu ne peux pas monter au créneau, si tu n’es pas perfectionné, mais plutôt puni, ne deviendras-tu pas un faire-valoir ? Tu as peut-être beaucoup souffert en ton temps, mais tu ne comprends toujours rien ; tu ignores tout de la vie. Bien que tu aies été châtié et jugé, tu n’as pas du tout changé, et au plus profond de toi-même, tu n’as pas gagné la vie. Lorsqu’il sera question de tester ton travail, tu expérimenteras une épreuve aussi violente que le feu, voire même une plus grande tribulation. Ce feu transformera tout ton être en cendres. En tant qu’homme dépourvu de vie, ne possédant pas une once d’or pur à l’intérieur, encore enlisé dans l’ancien tempérament corrompu, et qui n’est même pas capable de faire du bon travail en tant que faire-valoir, comment ne pourrais-tu pas être éliminé ? » (La Parole apparaît dans la chair). Voir le mot « faire-valoir » mentionné plusieurs fois dans les paroles de Dieu m’a fait réagir. J’ai pensé : « Faire-valoir ? Les paroles de Dieu ont déjà mentionné un faire-valoir, mais n’était-ce pas le grand dragon rouge ? Je fais des sacrifices à Dieu dans ma foi et j’essaie de L’aimer. Je devrais appartenir au peuple de Son royaume. Comment puis-je être un faire-valoir ? » J’ai relu très attentivement les paroles de Dieu. Dieu dit que nous autres Chinois, nous sommes les plus corrompus, que nous sommes ceux qui Lui résistent le plus et que nous représentons la rébellion de l’humanité. Si ceux qui suivent Dieu ne changent pas et ne gagnent pas la vie, ils serviront comme faire-valoir dans l’œuvre de Dieu et seront éliminés. Mon cœur s’est serré quand j’ai lu ça et je me suis demandé : « Suis-je un faire-valoir ? C’est impossible. Et si j’en suis vraiment un, puis-je quand même entrer dans le royaume des cieux ? »

Peu après, j’ai lu cet échange de Dieu : « Parce que vous êtes malhonnêtes et trompeurs, et parce que vous manquez de calibre et que vous êtes de faible statut, vous n’avez jamais été dans Ma ligne de vision ni dans Mon cœur. Ma seule intention en accomplissant Mon œuvre, c’est de vous condamner ; Ma main n’a jamais été loin de vous, ni Mon châtiment. J’ai continué à vous juger et à vous maudire. Parce que vous ne Me comprenez pas, Ma colère a toujours été sur vous. Bien que J’aie toujours œuvré parmi vous, vous devriez connaître Mon attitude envers vous, attitude uniquement de dégoût. Il n’y a pas d’autre attitude ou opinion. Je veux seulement que vous serviez de faire-valoir pour Ma sagesse et Ma grande puissance. Vous n’êtes rien de plus que Mes faire-valoir parce que Ma justice est révélée par votre rébellion. Je fais en sorte que vous serviez de faire-valoir pour Mon œuvre, pour être les compléments de Mon œuvre… » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Dieu dit très clairement que nous sommes des faire-valoir, des appendices de Son œuvre et qu’Il n’éprouve que de la haine et du dégoût pour nous. J’étais abasourdi et j’ai eu l’impression que Dieu m’avait abandonné. J’étais très malheureux et des plaintes ont germé en moi. Je me suis dit : « J’ai cru pendant toutes ces années, j’ai abandonné ma famille et mon travail et j’ai beaucoup souffert en me dépensant pour Dieu. J’ai subi l’épreuve de la mort et celle des exécutants. J’ai cherché à aimer Dieu en croyant acquis que j’appartenais au royaume. Je n’aurais jamais imaginé que j’étais un faire-valoir, un objet destiné à être éliminé quand j’aurai fini de servir de contrepoint au tempérament juste de Dieu. Alors pourquoi ai-je payé un prix pendant toutes ces années ? Qu’en penseraient mes parents et mes amis s’ils le savaient ? Ils ne comprendraient pas que j’aie abandonné mon travail et ma famille pour ma foi. Ils se moqueraient de moi. Je voulais être un bon croyant pour être emporté dans le royaume de Dieu quand Son œuvre serait achevée et quand le grand désastre viendrait. Alors je pourrais garder la tête haute et ils seraient tous humiliés. Qui aurait imaginé que je serais aussi insignifiant qu’un faire-valoir ? Les faire-valoir n’ont pas la vie. Ce ne sont que des rebus qui ne valent même pas les exécutants. Au moins, les exécutants peuvent servir Dieu pendant un temps et obtenir Sa grâce et Ses bénédictions. Même être un exécutant me conviendrait. Ça vaut toujours mieux qu’être un faire-valoir. »

Le mot « faire-valoir » m’a tourné dans la tête pendant les jours suivants. Je n’arrêtais pas de me demander : « Comment puis-je n’être qu’un faire-valoir ? Pourquoi suis-je né en Chine ? Si le grand dragon rouge n’avait pas corrompu les Chinois aussi profondément, Je ne serais pas un faire-valoir ! Je croyais que j’entrerais au royaume de Dieu et que je jouirais de ce qu’Il a promis parce que j’appartenais à Son peuple. Je n’imaginais pas être un faire-valoir. » Plus j’y pensais, plus j’étais contrarié et je ne pouvais pas m’empêcher de pleurer. Je pensais que, puisque c’était le cas, je ne pouvais que me résigner à mon sort.

Après ça, même si je continuais à participer aux réunions et à faire mon devoir, mon cœur n’y était plus. Je n’avais rien à dire à Dieu dans mes prières et je n’avais pas le cœur de chanter. Les paroles de Dieu ne m’éclairaient pas. Je pensais que si j’étais un faire-valoir, je n’avais aucune raison de persévérer puisque je serais rejeté et éliminé, jeté dans un gouffre sans fond. J’étais très négatif et affligé. Un soir, alors que je ne trouvais pas le sommeil, j’ai pensé à toutes ces paroles prononcées par Dieu dans Son œuvre des derniers jours qui nous abreuvaient et nous soutenaient, ainsi qu’aux épreuves et aux épurations que nous purifiaient. En particulier, j’ai pensé à l’épreuve des exécutants. À cette époque, même si Dieu nous avait dépouillés de nos espoirs charnels et condamnés au gouffre sans fond, ce n’était qu’une épreuve de mots et ces choses ne nous étaient pas réellement arrivées. Grâce à cette épreuve, j’avais un peu compris que j’avais la foi pour recevoir des bénédictions et un peu éprouvé le tempérament juste de Dieu. J’avais compris que, quelle que soit l’œuvre de Dieu, Il l’accomplit pour nous purifier et nous sauver. Je me suis aussi souvenu que j’avais décidé devant Dieu que j’étais heureux de Le servir. Je m’en suis voulu, j’ai retrouvé un peu de motivation et j’ai pensé : « Que je sois un exécutant ou un faire-valoir, faire mon devoir pour le Créateur est juste et convenable. Quoi que Dieu arrange dans l’avenir, même si je n’ai pas un bon sort après mon service, je veux quand même Le servir jusqu’au bout. » Alors j’ai continué à faire mon devoir. Mais comme je ne comprenais pas la volonté de Dieu, j’étais toujours négatif et contrarié à chaque fois que je pensais que j’étais un faire-valoir qui ne recevrait pas la vie ni un bon sort.

Début avril, nous avons reçu de nouvelles déclarations de Dieu. J’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Dans votre recherche, vous avez trop de notions, d’espoir et d’avenir qui sont personnels. L’œuvre actuelle vise à s’occuper de votre désir de statut et de vos désirs extravagants. Les espoirs, le statut et les notions sont tous des représentations classiques d’un tempérament satanique. Ces choses existent dans le cœur des gens entièrement parce que le poison de Satan ronge toujours les pensées des gens, et les gens sont toujours incapables de se débarrasser de ces tentations de Satan. Ils vivent au milieu du péché, mais ils ne croient pas que ce soit le péché, et tout de même ils pensent : “Nous croyons en Dieu, alors Il doit nous accorder des bénédictions et tout arranger pour nous de manière appropriée. Nous croyons en Dieu, donc nous devons être supérieurs aux autres, et nous devons avoir plus de statut et plus d’avenir que quiconque. Puisque nous croyons en Dieu, Il doit nous donner une infinité de bénédictions. Sinon, cela ne s’appellerait pas croire en Dieu.” Pendant de nombreuses années, les pensées sur lesquelles les gens ont compté pour leur survie ont rongé leur cœur au point qu’ils sont devenus traîtres, lâches et méprisables. Non seulement ils manquent de volonté et de détermination, mais ils sont aussi devenus cupides, arrogants et obstinés. Ils manquent absolument de toute détermination qui transcende leur être et, plus encore, ils n’ont pas du tout de courage pour ébranler les restrictions de ces influences sombres. Les pensées et la vie des gens sont tellement pourries que leurs perspectives sur la foi en Dieu sont encore insupportablement ignobles, et même lorsque les gens parlent de leurs perspectives sur la croyance en Dieu, c’est tout simplement insupportable à entendre. Les gens sont tous lâches, incompétents, méprisables et fragiles. Ils ne sentent pas de dégoût pour les forces des ténèbres et ils ne sentent pas d’amour pour la lumière et la vérité ; au contraire, ils font tout leur possible pour les expulser » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pourquoi ne voulez-vous pas être un faire-valoir ?). Les paroles de Dieu ont tranché dans le vif. Elles exposaient pleinement mon tempérament satanique et mon souci de ma survie. J’ai eu très honte. Je me suis souvenu que je n’avais la foi que pour obtenir des bénédictions, au début. Je pensais : « Puisque nous croyons en Dieu, Il doit nous donner une infinité de bénédictions. Sinon, cela ne s’appellerait pas croire en Dieu. » Voilà ce que je pensais à l’époque. Après avoir traversé les épreuves des exécutants et de la mort, j’ai commencé à comprendre que je cherchais des bénédictions et à réellement vouloir servir Dieu. Mais mon désir de bénédictions était profondément enraciné en mon cœur et n’avait pas été complètement purifié. En particulier, quand j’ai vu que Dieu promettait des bénédictions à ceux qui L’aimaient, mon désir de bénédictions s’est réveillé. Comme j’étais certain d’entrer au royaume des cieux, cette fois, je me suis dépensé pour Dieu avec encore plus de zèle. Mais quand Dieu nous a exposés comme faire-valoir, comme appendices et cibles de Son dégoût, j’ai perdu tout espoir d’être béni et pensé que je n’avais plus si statut ni avenir. Je me suis senti lésé et j’étais plein de reproches. Je prenais mes sacrifices et mes efforts comme un capital qui me permettait de négocier avec Dieu, d’obtenir un ticket pour Son royaume. Sans ça, je ne voulais pas me dépenser pour Lui. Je n’ai compris qu’à ce moment-là à quel point je tenais à mon statut et à mes désirs extravagants. Je n’avais ni véritable amour ni soumission pour Dieu. J’étais intéressé, rebelle et trompeur. Confronté aux faits, j’en ai été pleinement convaincu. J’ai compris à quel point j’avais été corrompu par Satan. J’étais arrogant, malhonnête, égoïste et méprisable, complètement privé de conscience et de raison. J’ai aussi vu le tempérament juste et saint de Dieu, qui ne supporte aucune offense. Comment quelqu’un d’aussi corrompu que moi, souillé par tant de tempéraments corrompus, aurait-il pu ne pas dégoûter Dieu ? Quels que soient le nom que Dieu me donne et la manière dont il me traite, c’est juste.

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu à une réunion : « Tu devrais lire davantage de ces déclarations que Dieu a exprimées pendant cette période et revoir tes actions en comparaison : C’est un fait indéniable que tu es bel et bien un faire-valoir ! Quelle est l’étendue de ta connaissance aujourd’hui ? Tes idées, tes réflexions, ta conduite, tes paroles et tes actes : toutes ces expressions ne sont-elles pas l’équivalent d’un faire-valoir de la justice et de la sainteté de Dieu ? Tes expressions ne sont-elles pas les manifestations du tempérament corrompu révélé par les paroles de Dieu ? Tes pensées et tes idées, tes motivations et la corruption qui est révélé en toi montrent le tempérament juste de Dieu, ainsi que Sa sainteté. Dieu aussi est né au pays de la souillure, et cependant Il reste pur de toute souillure. Il vit dans le même monde souillé que toi, mais Il est doué de raison et de perception, et Il méprise la souillure. Il se peut que tu ne puisses même pas détecter quoi que ce soit de souillé dans tes paroles et tes actes, mais Lui le peut, et Il te les indique. Ces choses anciennes chez toi – ton manque de culture, d’idées et de jugement, et ton mode de vie rétrograde – ont maintenant été mises en lumière par les révélations d’aujourd’hui ; c’est seulement parce que Dieu vient sur terre œuvrer de telle sorte que les gens perçoivent Sa sainteté et Son tempérament juste » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment les effets de la seconde étape de l’œuvre de la conquête sont obtenus). « Bien sûr, Dieu ne fait pas de vous un faire-valoir simplement pour le plaisir. C’est seulement quand cette œuvre porte ses fruits qu’il devient évident que l’insubordination des hommes est un faire-valoir du tempérament juste de Dieu, et c’est seulement parce que vous êtes des faire-valoir que vous avez la chance de connaître l’expression naturelle du tempérament juste de Dieu. Vous êtes jugés et châtiés en raison de votre insubordination, mais c’est aussi votre insubordination qui fait de vous un faire-valoir, et c’est en raison de votre insubordination que vous recevez la grande grâce que Dieu vous accorde. Votre insubordination est un faire-valoir de l’omnipotence et de la sagesse de Dieu, et c’est aussi en raison de votre insubordination que vous avez obtenu un si grand salut et de si grandes bénédictions. Bien que Je vous aie jugés à maintes reprises, vous avez reçu un formidable salut que les hommes n’avaient jamais reçu auparavant. Cette œuvre est pour vous de la plus haute importance. Être un “faire-valoir” est aussi extrêmement précieux pour vous : vous êtes sauvés et vous avez obtenu la grâce du salut parce que vous êtes un faire-valoir, donc un tel faire-valoir n’est-il pas d’une valeur inestimable ? N’est-il pas de la plus haute importance ? C’est parce que vous vivez dans le même royaume que Dieu, dans le même pays souillé, que vous êtes un faire-valoir et recevez le plus grand salut. Si Dieu ne S’était pas fait chair, qui aurait été miséricordieux envers vous et qui aurait pris soin de vous, petites gens que vous êtes ? Qui se serait soucié de vous ? Si Dieu ne S’était pas fait chair pour œuvrer parmi vous, quand auriez-vous reçu ce salut que n’ont jamais eu ceux qui vous ont précédés ? Si Je ne m’étais pas fait chair pour prendre soin de vous, pour juger vos péchés, ne seriez-vous pas tombés depuis longtemps dans l’Hadès ? Si Je ne m’étais pas fait chair pour M’humilier parmi vous, qu’est-ce qui ferait de vous un faire-valoir du tempérament juste de Dieu ? […] Bien que J’aie utilisé le “faire-valoir” pour vous conquérir, vous devez savoir que ce salut et cette bénédiction vous sont donnés afin de vous gagner ; c’est pour la conquête, mais c’est aussi pour que Je puisse mieux vous sauver. Le “faire-valoir” est une réalité, mais la raison pour laquelle vous êtes des faire-valoir est votre insubordination, et c’est pour cela que vous avez obtenu des bénédictions que personne n’avait jamais obtenues. Aujourd’hui, on vous fait voir et entendre ; demain, vous recevrez et, plus que cela, vous serez grandement bénis. Alors, les faire-valoir n’ont-ils pas une valeur inestimable ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment les effets de la seconde étape de l’œuvre de la conquête sont obtenus). Les paroles de Dieu m’ont montré ce que signifiait être un faire-valoir. Parce que nous sommes nés en Chine, nous avons été éduqués, influencés et corrompus par le grand dragon rouge pendant toutes ces années. Nous sommes pleins de philosophies sataniques, d’athéisme, d’évolution et d’autres sophismes. Toutes nos pensées sont mauvaises et contraires à la vérité. Mais nous n’en avons pas conscience. À la place, nous croyons être des gens bien qui respectent la volonté de Dieu. Dieu Tout-Puissant expose de manière incisive tous nos tempéraments sataniques comme l’arrogance, la ruse et la méchanceté, et Il nous convainc pleinement en révélant les faits. Quand Dieu exprime des vérités pour juger et exposer notre corruption, Son tempérament juste qui hait le péché et le mal apparaît naturellement. Nous voyons Sa sainteté et Son tempérament juste qui ne tolère aucune offense, alors notre corruption et notre mal deviennent des faire-valoir pour Son tempérament juste. J’ai aussi vu l’amour de Dieu et le salut de l’humanité dans Ses paroles, surtout quand Il dit : « Si Dieu ne S’était pas fait chair, qui aurait été miséricordieux envers vous et qui aurait pris soin de vous, petites gens que vous êtes ? Qui se serait soucié de vous ? » Ça m’a profondément ému. En méditant les paroles de Dieu, j’ai compris qu’Il ne nous avait pas rejetés ou éliminés à cause de notre souillure et notre corruption, mais qu’Il avait eu pitié de nous, qui étions si profondément corrompus et abîmés par Satan. Il est personnellement devenu chair pour nous sauver, Il a souffert la grande humiliation d’œuvrer parmi nous, exprimé des vérités pour nous abreuver, nous soutenir, nous juger et nous exposer. Même s’Il nous a exposés en tant que faire-valoir, Il ne veut pas nous éliminer, mais nous faire reconnaître notre désir de statut et nos espoirs pour l’avenir, nous faire connaître nos tempéraments sataniques d’arrogance, de malhonnêteté et de malfaisance pour que nous puissions chercher la vérité, rejeter notre corruption et être pleinement sauvés par Lui. C’est l’amour très concret de Dieu pour nous et le salut ! Quand j’ai compris la volonté de Dieu, j’ai pensé à la manière dont je m’étais comporté envers Lui et j’ai voulu que la terre m’engloutisse. J’étais une créature dérisoire, profondément corrompue par Satan, souillée et avilie. Pouvoir servir Dieu, le Très-Haut, en tant que faire-valoir, avoir la chance d’éprouver Son œuvre et de témoigner de Sa justice et Sa sainteté était Sa grande grâce pour moi ! Si Dieu n’était pas devenu chair, s’Il n’avait pas œuvré et parlé parmi nous, comment aurais-je eu la chance de comprendre tant de vérités ? Comment aurais-je eu la chance de connaître Son tempérament juste ? Non seulement je n’ai pas remercié Dieu, mais j’ai essayé de protester parce qu’Il me traitait de faire-valoir. Je n’avais ni raison ni humanité. Quand je m’en suis aperçu, j’ai compris à quel point j’avais été corrompu par Satan et à quel point je suis endetté envers Dieu. J’ai voulu me repentir et me soumettre aux orchestrations de Dieu quel que soit le nom qu’Il me donnait et quels que soient mon avenir et ma destination. J’ai voulu poursuivre la vérité et changer de tempérament.

En subissant l’épreuve du faire-valoir, j’ai un peu compris mon désir d’obtenir des bénédictions et mon tempérament satanique. J’ai compris que, quel que soit mon statut, je ne suis qu’un petit être créé qui doit toujours se soumettre à ce que Dieu arrange. Même si je sers de faire-valoir à Dieu, je dois louer Sa justice, bien chercher la vérité et faire mon devoir d’être créé. C’est ce dont une créature devrait témoigner.

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