Continuer à faire son devoir dans des environnements dangereux

2 avril 2025

Par Jing Ru, Chine

En 2017, j’étais responsable du travail de purge dans l’Église. Le 2 juillet, de nombreux dirigeants et ouvriers, et de nombreux frères et sœurs, ont été arrêtés. À ce moment-là, il y avait des lettres de signalement à traiter de toute urgence dans l’Église, mais les rares personnes prêtes à s’en occuper avaient toutes été arrêtées. Sœur Yang Chen, qui avait été responsable de ce travail, avait également été arrêtée. Les dirigeants supérieurs ont fait les arrangements nécessaires pour que je gère ces lettres, mais je me suis sentie quelque peu réticente à le faire, en me disant : « Ces gens ont tous été surveillés et capturés par la police parce qu’ils n’arrêtaient pas de sortir pour faire leurs devoirs. Il y a des dispositifs de surveillance partout, et certains ont même des capacités de reconnaissance faciale. Si j’accepte ce devoir, j’aurais souvent à rencontrer des frères et sœurs, et même à entrer en contact avec certaines personnes qui présentent des risques en matière de sécurité. Si je suis identifiée par les équipements de surveillance, la police pourra facilement me suivre et me capturer. Le PCC traite les croyants en Dieu comme s’ils commettaient des crimes graves contre l’État, donc si je finis par me faire arrêter, même si on ne me bat pas à mort, je serai au minimum estropiée. Si j’en garde des séquelles, en fin de compte, quand je serai vieille, je n’aurai pas seulement à subir des souffrances physiques, j’aurai aussi à endurer le mépris et les remarques insensibles des autres. » J’ai également pensé que les policiers employaient toutes sortes de tortures pour tourmenter les frères et sœurs, et que leurs méthodes étaient absolument féroces. Étant de faible stature, si je n’arrivais pas à supporter ces tortures et devenais un Judas, je n’aurais alors aucune chance d’être sauvée et je serais également punie. Plus j’y pensais, plus je prenais peur, et je me suis dit que faire ce devoir était trop dangereux. Je considérais que le devoir que je faisais à ce moment-là était préférable, car je n’avais pas à sortir pour le faire, et qu’il était plus sûr. Ayant ces pensées à l’esprit, j’ai eu envie de décliner ce devoir, mais me contenter de m’y soustraire sans détour aurait montré que je manquais de raison, alors j’ai répondu aux dirigeants supérieurs, en disant que j’avais un calibre médiocre, que je ne savais pas discerner les gens, que mon efficacité au travail était faible, et que me faire gérer tout cela allait retarder le travail. Quelques jours plus tard, les dirigeants m’ont envoyé une lettre pour échanger avec moi sur l’intention de Dieu, en disant qu’il était urgent que quelqu’un s’occupe des lettres de signalement et qu’ils espéraient que je pourrais prendre en considération l’intention de Dieu. Je ne pouvais plus fuir ce devoir, alors j’ai accepté à contrecœur de le faire, mais, intérieurement, j’ai continué à me plaindre, en me demandant : « Pourquoi me confie-t-on un devoir aussi dangereux ? » Mais ensuite, j’ai pensé que je n’avais pas de casier judiciaire au PCC, et qu’à ce moment-là, j’étais la personne qui convenait le mieux. Les dirigeants avaient pris cet arrangement en se basant sur une évaluation exhaustive de ma situation concrète, et c’était pour cette raison qu’ils avaient fait les arrangements nécessaires pour que je fasse ce devoir, alors pourquoi voulais-je sans cesse le fuir et le refuser ? Je me suis rendu compte que mon état n’était pas bon, alors j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me guider pour que je comprenne Son intention.

Puis j’ai lu ces deux passages des paroles de Dieu : « Vous vous souvenez peut-être tous de ces paroles : “Car nos légères afflictions, qui ne durent qu’un instant, produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire.” Vous avez tous déjà entendu ces paroles, pourtant aucun d’entre vous n’en a compris la vraie signification. Aujourd’hui, vous avez acquis une conscience profonde de leur véritable signification. Ces paroles seront accomplies par Dieu dans les derniers jours, et elles seront accomplies en ceux qui ont été brutalement persécutés par le grand dragon rouge dans la terre où il gît lové sur lui-même. Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans cette terre, les gens sont soumis à l’humiliation et à la persécution en raison de leur croyance en Dieu, et par conséquent, ces paroles s’accomplissent en vous, ce groupe de personnes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). « Les bénédictions ne s’obtiennent pas en un jour ou deux ; elles doivent être gagnées par de nombreux prix. En d’autres termes, vous devez posséder un amour qui a subi l’épurement, vous devez posséder une grande foi et vous devez détenir les nombreuses vérités que Dieu vous commande d’atteindre ; en outre, vous devez vous tourner vers la justice et ne jamais être intimidés ou évasifs, et vous devez avoir un cœur qui aime Dieu et qui soit constant jusqu’à la mort. Vous devez faire preuve de détermination, des changements doivent intervenir dans votre tempérament-vie, votre corruption doit être guérie, vous devez accepter toutes les orchestrations de Dieu sans vous plaindre et être soumis, même jusqu’à la mort. Voilà ce que vous devez atteindre, voilà le but ultime de l’œuvre de Dieu, voilà ce que Dieu demande de ce groupe de personnes. Puisqu’Il vous accorde des choses, Il exigera sûrement de vous, et ne manquera pas d’exiger de vous ce qui est approprié. Il y a donc une raison à toute l’œuvre de Dieu, une raison qui explique pourquoi, à maintes et maintes reprises, Dieu accomplit une œuvre qui établit des normes élevées et des exigences rigoureuses. C’est pourquoi vous devez être emplis de foi en Dieu. En bref, toute l’œuvre de Dieu est accomplie pour vous, pour que vous puissiez devenir dignes de recevoir Son héritage. Plutôt que de dire que c’est pour la gloire de Dieu, il vaudrait mieux dire que c’est pour votre salut et pour le perfectionnement de ce groupe de personnes qui ont été si profondément affligées sur la terre impure. Vous devez comprendre l’intention de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre que l’essence du grand dragon rouge était la haine de Dieu, et qu’il s’était toujours opposé à Dieu en utilisant des moyens high-tech pour surveiller, suivre et capturer les chrétiens, en essayant par tous les moyens de faire obstacle au peuple élu de Dieu et de le persécuter, et en tentant vainement d’anéantir l’Église de Dieu. Or Dieu utilise les persécutions du grand dragon rouge pour parfaire notre foi et notre amour. J’ai pensé aux apôtres à travers les âges. Ils avaient subi les calomnies et les moqueries du monde parce qu’ils propageaient l’Évangile de Dieu, mais ils n’avaient pas abandonné la commission de Dieu, même quand leur vie avait été en jeu. Ces gens avaient vraiment suivi Dieu. En réfléchissant sur moi-même, j’ai compris que, lorsque j’avais vu mes frères et sœurs se faire arrêter, et même, pour certains, être torturés, j’étais devenue craintive et effrayée, et pour protéger ma vie, j’avais voulu fuir mon devoir en ne m’occupant pas des lettres de signalement, sans la moindre considération pour les intérêts de l’Église. J’avais été vraiment égoïste et méprisable, sans aucune humanité du tout ! Maintenant, alors que je n’avais pas été arrêtée, j’avais si peur que je n’avais même pas le courage de faire mon devoir. N’étais-je pas simplement devenue une lâche, avide de vie et craignant la mort ? En quoi étais-je une croyante en Dieu ? Le livre de l’Apocalypse dit que les lâches ne peuvent pas franchir les portes du royaume des cieux, alors si je continuais à être aussi lâche et que je n’osais pas faire mon devoir, voulant me sauver moi-même parce que je craignais pour ma vie, je finirais par être éliminée. À cet instant, j’ai finalement compris que Dieu utilisait cet environnement pour parfaire ma foi et purifier ma corruption, et que c’était entièrement dans l’intérêt de mon salut.

J’ai alors lu cet autre passage des paroles de Dieu : « À l’époque où Dieu a envoyé Moïse conduire les Israélites hors d’Égypte, quelle a été la réaction de Moïse face à la commission que Dieu lui a confiée ? (Il a dit qu’il n’était pas éloquent, mais qu’il avait la bouche et la langue embarrassées.) Il a eu ce seul et léger doute : qu’il n’était pas éloquent, mais qu’il avait la bouche et la langue embarrassées. Mais a-t-il été réfractaire à la commission de Dieu ? Comment l’a-t-il accueillie ? Il est tombé à terre et s’est prosterné. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie se soumettre et accepter. Il s’est prosterné de tout son être devant Dieu, ne tenant aucunement compte de ses préférences personnelles, et il n’a évoqué aucune des difficultés qu’il avait peut-être rencontrées. Peu importe ce que Dieu voulait qu’il fasse, il le faisait immédiatement. […] Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie qu’il avait véritablement confiance en Dieu, qu’il se reposait réellement sur Lui et qu’il se soumettait sincèrement à Lui. Il n’a pas été lâche, il n’a pas suivi son propre choix ou essayé de refuser. Au contraire, il croyait pleinement, et il s’est mis à agir, avec la commission de Dieu sur lui, rempli de confiance. Il croyait ceci : “Si Dieu a commissionné cela, alors tout sera fait selon Sa parole. Dieu m’a demandé d’emmener les Israélites hors d’Égypte, alors je le ferai. Puisque c’est la commission de Dieu, Il ira œuvrer, et Il me donnera de la force. Il me suffit de coopérer.” Telle était la perception de Moïse. Les gens qui manquent de compréhension spirituelle pensent qu’ils peuvent faire seuls les choses que Dieu leur confie. Les gens ont-ils de telles capacités ? Absolument pas. Si les gens sont lâches, ils n’auront même pas le courage de rencontrer le pharaon d’Égypte. Dans leur cœur, ils se diront : “Le pharaon d’Égypte est un roi démoniaque. Il a une armée sous ses ordres et pourrait me tuer d’un seul mot. Comment puis-je conduire hors d’Égypte autant d’Israélites ? Le pharaon d’Égypte m’écouterait-il ?” Ces mots constituent un refus, de la résistance et de la rébellion. Ils ne démontrent aucune croyance en Dieu et il ne s’agit pas là de véritable confiance. À l’époque, les circonstances n’étaient pas favorables aux Israélites ou à Moïse. Conduire les Israélites hors d’Égypte était simplement, d’un point de vue humain, une tâche impossible, parce que l’Égypte était isolée par la mer Rouge et que traverser cette mer représentait un formidable défi. Moïse aurait-il vraiment pu ne pas savoir à quel point il était difficile d’accomplir cette commission ? Dans son cœur, il le savait, pourtant il a seulement dit qu’il avait la bouche et la langue embarrassées, et que personne n’entendrait ses mots. Il n’a pas, fondamentalement, rejeté la commission de Dieu. Quand Dieu a dit à Moïse de conduire les Israélites hors d’Égypte, Moïse s’est prosterné et il l’a accepté. Pourquoi n’a-t-il pas mentionné ces difficultés ? Était-ce parce que, après quarante années passées dans le désert, il ne connaissait pas les dangers du monde des hommes, ou l’état que les choses avaient atteint en Égypte, ou la situation désespérée dans laquelle les Israélites se trouvaient alors ? Ne pouvait-il pas voir clairement ces choses ? Était-ce là ce qui se passait ? Certainement pas. Moïse était intelligent et sage. Il savait toutes ces choses, les ayant personnellement subies et expérimentées dans le monde des hommes, et il n’allait jamais les oublier. Il ne savait ces choses que trop bien. Alors, savait-il à quel point la commission que Dieu lui avait donnée était difficile ? (Oui.) S’il le savait, comment a-t-il pu accepter cette commission ? Il avait confiance en Dieu. Avec toute une vie d’expérience, il croyait en la toute-puissance de Dieu, alors il a accepté cette commission de Dieu avec un cœur plein de confiance et sans avoir le moindre doute » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la véritable soumission permet d’avoir une confiance réelle). Dieu avait ordonné à Moïse de conduire les Israélites hors d’Égypte. À cette époque, le pharaon d’Égypte était suprêmement puissant et très cruel. Moïse ne possédait absolument rien, mais il avait été capable d’obéir à l’ordre de Dieu. Il avait sincèrement foi en Dieu et croyait que tout était entre les mains de Dieu, et qu’aucune force ne pouvait faire obstacle à ce que Dieu voulait accomplir. Il n’y avait eu ni peur ni inquiétude dans son cœur. Les faits confirmaient que, durant tout le processus, l’œuvre de Dieu avait été faite par Dieu Lui-même. Dieu avait fait s’abattre dix plaies, Il avait entrouvert la mer Rouge et, en fin de compte, Il avait guidé Moïse pour que celui-ci fasse sortir les Israélites d’Égypte. Moïse avait vu l’immense puissance de Dieu en faisant l’expérience de ces événements, sa foi en Dieu avait donc encore plus augmenté. En comparant ma foi en Dieu à celle de Moïse, j’ai eu vraiment honte. Le dirigeant avait fait les arrangements nécessaires pour que je m’occupe des lettres de signalement, mais j’avais eu peur d’être surveillée et arrêtée, et je n’avais donc pas pu me soumettre et accepter ce devoir, tout simplement. Je considérais que ces systèmes high-tech étaient très puissants et je me disais qu’il ne serait que trop facile de me faire prendre par la police. Je disais souvent que tout était entre les mains de Dieu et que je devais faire confiance à Son autorité, mais maintenant que j’étais confrontée aux faits, je me montrais lâche et effrayée, et absolument dépourvue de foi. Je me suis rendu compte que je ne connaissais pas du tout la souveraineté de Dieu. Même s’il y avait partout des caméras de surveillance à reconnaissance faciale, que je sois capturée ou non dépendait de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Comprendre cela m’a donné la foi et j’ai été prête à me fier à Dieu pour traverser cette épreuve.

Alors que je m’occupais des lettres de signalement, un dirigeant d’Église nous emmenait tous les jours rencontrer des frères et sœurs pour examiner ces questions, et même si l’environnement était dangereux, nous priions et nous nous fiions à Dieu, et nous gérions avec succès ces lettres de signalement. Ce n’est qu’après avoir quitté cette Église que nous avons appris que la police avait déjà mis la photo de ce dirigeant sur des panneaux d’affichage publics pour le capturer, mais il s’était caché à temps et n’avait pas été capturé. J’ai vu que l’œuvre de Dieu était protégée par Dieu Lui-même et qu’Il nous protégeait, également. Grâce à cette expérience, j’ai gagné une certaine foi.

Avançons rapidement jusqu’en mars 2020, moment où j’ai appris que Yang Chen avait été torturée par la police après son arrestation et qu’elle était décédée peu après avoir été libérée sous caution. Un peu plus tard, j’ai également appris que le PCC allait prendre des mesures répressives généralisées contre les croyants à la fin du mois de mai. Lors d’une réunion, la dirigeante nous a dit qu’il fallait s’occuper de plusieurs lettres de signalement de toute urgence, mais qu’on n’avait encore trouvé personne pour le faire. En parlant, la dirigeante m’a regardée. Mon cœur s’est emballé et j’ai pensé : « Quoi que tu fasses, ne me demande pas de m’occuper de ces lettres de signalement. Le PCC va entamer une nouvelle répression généralisée en mai, et ces dernières années, pour capturer des croyants, de nombreuses caméras de surveillance supplémentaires ont été installées dans les rues et les ruelles. Si je continue à me déplacer à l’extérieur, le risque que je sois arrêtée sera très élevé. Yang Chen a été torturée par la police alors qu’elle était si jeune ; j’ai plus de dix de plus qu’elle, donc si je devais être capturée, je serais encore moins capable qu’elle de résister aux tortures. Même si je n’étais pas tuée, je finirais sans doute estropiée. » Penser à cela m’a quelque peu effrayée. À ce moment-là, la dirigeante m’a dit : « Tu t’es déjà occupée de lettres de signalement, alors, cette fois aussi, j’aimerais que tu y ailles. Qu’en penses-tu ? » Je savais dans mon cœur que fuir mon devoir n’était pas conforme aux intentions de Dieu, mais j’ai pensé que ce devoir était vraiment trop dangereux, alors j’ai trouvé une excuse pour me défiler, et j’ai dit : « Sœur Shen Ran a du discernement et elle sait bien échanger. Tu peux faire les arrangements nécessaires pour qu’elle y aille. Il se trouve justement qu’elle est dans une Église proche, ce serait donc pratique pour elle d’y aller. » Mais la dirigeante a dit que Shen Ran ne s’était jamais occupée de lettres de signalement auparavant, alors elle m’a demandé de l’accompagner, de sorte que je n’ai eu d’autre choix que d’accepter. Ensuite, je me suis arrangée pour rencontrer des frères et sœurs avec Shen Ran pour vérifier les lettres de signalement, et nous nous sommes rapidement occupés de trois d’entre elles.

Plus tard, j’ai réfléchi sur moi-même, et je me suis demandé : « Pourquoi est-ce que je pense toujours d’abord à moi quand je fais face à des devoirs dangereux, quitte à vouloir me soustraire à mon devoir ? Par quoi suis-je contrôlée ? » Plus tar, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Satan corrompt les hommes par l’éducation et par l’influence de gouvernements nationaux, de célébrités et de grands personnages. Leurs paroles diaboliques sont devenues la vie et la nature de l’homme. “Chacun pour soi, Dieu pour tous” est un dicton satanique bien connu qui a été instillé en tous et c’est devenu la vie de l’homme. Il y a d’autres paroles de philosophies des relations mondaines qui sont aussi comme ça. Satan utilise la belle culture traditionnelle de chaque nation pour éduquer, fourvoyer et corrompre les gens, provoquant la chute et l’engloutissement de l’humanité dans un abîme de destruction sans limites, et à la fin, les hommes sont détruits par Dieu parce qu’ils servent Satan et résistent à Dieu. […] L’humanité a été profondément corrompue par Satan. Le venin de Satan coule dans le sang de chaque personne et l’on peut dire que la nature de l’homme est corrompue, malveillante, antagoniste et en opposition à Dieu, remplie et imprégnée des philosophies et des poisons de Satan. Elle est entièrement devenue la nature-essence de Satan. C’est pour cela que les gens résistent à Dieu et se tiennent en opposition à Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment connaître la nature de l’homme). Grâce à l’exposition de ces paroles de Dieu, je me suis rendu compte que j’essayais, encore et encore, de me préserver en fuyant mon devoir. C’était parce que des poisons sataniques tels que « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et « une mauvaise vie vaut mieux qu’une bonne mort » s’étaient profondément enracinés dans mon cœur et qu’ils étaient devenus ma nature depuis longtemps. Chaque fois que quelque chose impliquait mes intérêts, je ne pouvais m’empêcher de me prendre moi-même en considération. Dans des situations désespérées, les lettres de signalement s’étaient accumulées, et la dirigeante avait fait les arrangements nécessaires pour que je fasse ce devoir ; or j’avais constamment pensé à mes intérêts. J’avais eu peur d’être capturée, estropiée ou battue à mort, de ne pas avoir une bonne fin ou une bonne destination, alors je m’étais trouvé des excuses pour fuir mon devoir, et je m’étais même plainte que la dirigeante ne prenait pas d’arrangements pour que d’autres s’en chargent. J’ai pensé à Sœur Shen Ran, qui courait des risques, mais qui était néanmoins prête à faire ce devoir, alors que moi, je voulais simplement rester chez moi, croyant que j’aurais ainsi moins de chances d’être capturée. J’étais vraiment égoïste et méprisable, sans aucune humanité ! J’avais profité de l’abreuvement et de l’approvisionnement des paroles de Dieu, profité d’une si grande part de l’amour de Dieu, alors, à des moments critiques, j’aurais dû bien faire mon devoir pour rendre la pareille à Dieu, et exclure de l’Église au plus vite les antéchrists, les personnes malfaisantes et les incrédules, permettant ainsi aux frères et sœurs d’avoir une bonne vie d’Église et un lieu où faire leurs devoirs. Or je ne tenais pas compte des intérêts de l’Église ou de l’entrée dans la vie des frères et sœurs, je ne considérais que ma sécurité. N’étais-je pas en train de trahir Dieu ? J’étais vraiment indigne de vivre en présence de Dieu ! Comprenant cela, je n’ai plus voulu continuer à vivre selon mon tempérament corrompu et à me rebeller contre Dieu. J’ai alors cherché un chemin de pratique dans les paroles de Dieu pour résoudre mon tempérament corrompu.

J’ai lu ces passages des paroles de Dieu : « Dieu te considère comme un membre de Sa maison et comme une partie de l’expansion de Son œuvre. À ce stade, tu as le devoir que tu dois accomplir. Tout ce que tu es capable de faire, tout ce que tu es capable d’accomplir relève de tes responsabilités et de ton devoir. On peut dire que c’est le mandat de Dieu, ta mission, et ton devoir impérieux. Les devoirs viennent de Dieu : ils sont les responsabilités et les commissions que Dieu confie à l’homme. Comment, alors, l’homme devrait-il les comprendre ? “Puisque c’est mon devoir et la commission que Dieu m’a confiée, c’est mon obligation et c’est ma responsabilité. Il est juste que je l’accepte comme étant mon devoir impérieux. Je ne peux pas le décliner ou le refuser ; je ne peux pas sélectionner, choisir. Ce qui m’incombe est certainement ce que je dois faire. Ce n’est pas que je n’aie pas le droit de faire un choix, c’est que je ne devrais pas faire de choix. C’est là la raison que doit avoir un être créé.” C’est une attitude de soumission » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Peu importe ce que Dieu te demande, il suffit que tu essaies de l’accomplir de toute ta force, et J’espère que tu seras capable de te présenter devant Moi et Me donner ta plus grande loyauté à la fin. Aussi longtemps que tu peux voir le sourire satisfait de Dieu alors qu’Il siège sur Son trône, même si c’est au moment convenu pour ta mort, tu devrais pouvoir rire et sourire quand tu fermeras les yeux. Pendant ton temps sur la terre, tu dois accomplir ton dernier devoir pour Dieu. Dans le passé, Pierre a été crucifié la tête en bas pour Dieu ; cependant, tu devrais satisfaire Dieu à la fin et épuiser toute ton énergie pour Lui. Que peut faire un être créé pour Dieu ? Tu devrais donc t’offrir à Dieu en avance, afin qu’Il t’orchestre comme bon Lui semble. Tant que Dieu est heureux et satisfait, alors laisse-Le faire ce qu’Il veut avec toi. Quel droit les hommes ont-ils de parler pour se plaindre ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Interprétations des mystères des « paroles de Dieu à l’univers entier », Chapitre 41). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai compris que, quel que soit le devoir que la maison de Dieu arrangeait pour moi, ce devoir était ma responsabilité et mon obligation, et que je devais l’accepter comme un devoir que je ne pouvais éviter. Quand et comment nous devons endurer des souffrances, tout cela est prédéterminé par Dieu. Si Dieu devait permettre que je sois capturée, alors je serais prête à me soumettre à la souveraineté de Dieu sans me plaindre, et même si on m’estropiait ou qu’on me battait à mort, je ne céderais jamais au grand dragon rouge. Je devais rester ferme dans mon témoignage pour humilier le grand dragon rouge. J’ai pensé aux saints à travers l’histoire, qui étaient morts lapidés, écartelés par des chevaux, coupés en morceaux ou pendus pour avoir propagé l’Évangile du Seigneur Jésus. Il avait peut-être semblé qu’ils avaient connu une mort douloureuse, mais leur âme n’avait pas péri, et ils avaient utilisé leur vie pour rendre témoignage au Seigneur Jésus, ils avaient été approuvés par Dieu. À l’inverse, en tant qu’être créé profitant de tout ce que Dieu avait donné, face à des situations dangereuses, je fuyais mes devoirs pour me protéger. Un tel individu est un traître et un lâche aux yeux de Dieu, et même si son corps continue à se battre, ce n’est qu’une coquille vide. Comme le Seigneur Jésus l’a dit : « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » (Matthieu 10:39).

En juin 2023, le PCC a mené une nouvelle campagne d’arrestations en masse, et plus d’une centaine de personnes ont été arrêtées dans plusieurs Églises de ma ville natale. Nombre de frères et sœurs vivaient dans la peur et n’avaient plus de vie d’Église normale. À la mi-octobre, un incident impliquant un faux Christ, qui induisait les gens en erreur, a eu lieu dans l’une de ces Églises, de nombreux frères et sœurs ont été induits en erreur, et, du fait de la trahison d’un Judas, cette Église tout entière a été placée sous la surveillance de la police. Il était urgent que quelqu’un s’occupe du travail de gestion des répercussions, et les dirigeants ont voulu faire les arrangements nécessaires pour que j’y aille. En pensant à quel point la situation était désespérée dans cette Église, je me suis dit que les risques d’être capturée pendant que je faisais le travail de gestion des répercussions étaient trop élevés, et je me suis sentie quelque peu craintive et effrayée. Cependant, me souvenant de mes expériences précédentes, j’ai compris que c’était là un test de Dieu, pour voir si je pouvais me soumettre à Ses orchestrations et à Ses arrangements, et rester loyale envers Lui. Cette fois, je n’ai pas voulu décevoir Dieu à nouveau, alors j’ai accepté ce devoir. Plus tard, en coopérant avec les autres, j’ai rencontré certaines difficultés, mais en me fiant à Dieu et en travaillant concrètement, j’ai pu transférer les livres de paroles de Dieu avec succès, et la plupart des frères et sœurs qui avaient été induits en erreur par le faux Christ ont été secourus.

Grâce à cette expérience, j’ai gagné davantage de foi en Dieu. J’ai également gagné une certaine compréhension de la toute-puissance et de la souveraineté de Dieu, et je me suis rendu compte que les actes effrénés du PCC étaient entre les mains de Dieu. Exactement comme Dieu l’a dit : « Sans la permission de Dieu, il est difficile pour Satan de toucher même une goutte d’eau ou un grain de sable sur la terre ; sans la permission de Dieu, Satan n’a même pas la liberté de déplacer les fourmis sur la terre, et encore moins l’humanité qui a été créée par Dieu. Aux yeux de Dieu, Satan est inférieur aux lys des montagnes, aux oiseaux qui volent dans les airs, aux poissons dans la mer et aux asticots sur la terre. Son rôle parmi toutes choses est de servir toutes choses, de servir l’humanité et de servir l’œuvre de Dieu et Son plan de gestion. Peu importe à quel point sa nature est malintentionnée et son essence malfaisante, la seule chose qu’il puisse faire est de se conformer consciencieusement à sa fonction : être au service de Dieu et fournir un faire-valoir à Dieu. Telles sont l’essence et la position de Satan. Son essence n’a pas de rapport avec la vie, avec la puissance, avec l’autorité ; il n’est qu’un jouet entre les mains de Dieu, juste une machine au service de Dieu ! » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I).

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