Prédications sur la vie chrétienne : Comment améliorer les relations personnelles ?

22 décembre 2018

Par Wang Zihan, Province du Shanxi

Les relations interpersonnelles sont un casse-tête pour beaucoup de gens. C’est aussi un sujet qu’on aborde souvent dans une vie de chrétien. Le Seigneur Jésus veut que nous vivions en harmonie les uns avec les autres et que nous aimions les autres comme nous nous aimons nous-mêmes. De nombreux chrétiens pieux sont aussi prêts à mettre en pratique les enseignements du Seigneur. Cependant, en réalité, lorsque nous interagissons avec les autres, nous nous heurtons fréquemment à des conflits et des malentendus, à tel point que nos relations deviennent rigides et se défont. Cela engendre de la souffrance chez tout le monde. Mais pour quelle raison ne pouvons-nous pas vivre en harmonie les uns avec les autres ? Comment devons-nous, nous les chrétiens, interagir avec les autres dans notre vie conformément aux intentions du Seigneur ? C’est un problème avec lequel j’ai moi aussi eu des difficultés dans le passé. Merci au Seigneur de m’avoir guidée ! J’ai pu ensuite trouver la réponse dans un livre qui a résolu mes difficultés. Je vais maintenant partager une partie de mon expérience et de mon interprétation !

Prédications sur la vie chrétienne

1. Vous devez traiter les autres avec justice et équité. Vous ne devez pas agir en fonction de vos émotions et de vos préférences.

Jésus a dit : « Si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains aussi n’agissent-ils pas de même ? Et si vous saluez seulement vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens aussi n’agissent-ils pas de même ? Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5:46–48). Grâce aux paroles du Seigneur, j’ai compris que Dieu exige des chrétiens qu’ils traitent les autres conformément aux paroles de Dieu dans leur vie. Ils ne doivent pas le faire conformément à leurs émotions et leurs préférences propres. Lorsque je réfléchis à la façon dont nous interagissons avec les autres, je m’aperçois que, lorsque nous obtenons des avantages ou de l’aide grâce aux autres, nous sommes heureux et reconnaissants envers eux. Cependant, lorsque les autres disent ou font des choses qui nous nuisent, nous éprouvons de la répugnance envers l’autre personne et nous ne lui accordons plus notre attention. Lorsque nous rencontrons quelqu’un que nous aimons, nous nous rapprochons de lui et l’enrôlons ; lorsque nous rencontrons quelqu’un que nous n’aimons pas, nous le rejetons et nous tenons éloignés de lui. Celui qui jouit d’un statut élevé ou d’un grand pouvoir, nous le flattons et essayons de nous faire bien voir de lui. Celui qui ne jouit pas d’un statut élevé ni d’un grand pouvoir, nous le rejetons et le dénigrons. Si des gens pour qui nous avons une préférence soulignent nos imperfections, nous pouvons l’accepter. Si des gens pour qui nous n’avons pas de préférence font quelque chose de similaire, nous ne l’acceptons pas, nous nous justifions et, parfois, nous éprouvons même du dégoût pour eux, nous entrons en conflit avec eux et, même, nous les attaquons. Tous ces exemples sont des cas où l’on suit ses propres émotions et préférences et où l’on ne traite pas les autres avec équité. C’est aussi la méthode avec laquelle les non-croyants traitent les autres. Si un chrétien traite les autres de cette façon, il emprunte alors le même chemin qu’un non-croyant, il ne mérite pas d’être appelé un fidèle du Seigneur et ce qu’il fait n’est pas conforme aux intentions de Dieu. En tant que fidèles du Seigneur, nous devons mettre Ses enseignements en pratique. Nous devons aimer les autres comme nous nous aimons nous-mêmes. Si l’humanité d’une personne est bonne, qu’elle croit authentiquement en Dieu et qu’elle aime la vérité, peu importe si elle est compatible avec nos préférences, notre tempérament ou notre caractère, peu importe si elle est quelqu’un que nous aimons et si elle est un frère ou une sœur ordinaire ou un dirigeant d’Église, nous devons la traiter avec sincérité et impartialité. Nous devons lui montrer de la tolérance, de la patience et de l’amour. Nous ne devons ni duper ni discriminer. Ce n’est qu’en agissant ainsi que nous serons conformes aux intentions de Dieu.

2. Traitez les défauts et la corruption révélée des autres correctement. Ne définissez pas et ne jugez pas les autres arbitrairement.

Jésus a dit : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez » (Matthieu 7:1–2). Les enseignements du Seigneur m’ont aidée à comprendre que nous sommes tous des gens qui avons été corrompus par Satan. Notre tempérament corrompu est le même chez tout le monde. Si les autres révèlent un tempérament satanique arrogant, suffisant, égoïste et méprisable, nous pouvons nous aussi révéler le même tempérament. Nous avons les mêmes défauts que les autres. Nous ne sommes pas meilleurs que les autres. Si nous jugeons et définissons les autres à cause de leurs défauts et de leur corruption, alors nous faisons preuve d’une vraie arrogance et d’une trop faible connaissance de nous-mêmes ! Donc, peu importe quelle corruption et quelles transgressions les autres révèlent, nous devons les traiter correctement et nous ne devons pas les juger et les définir arbitrairement. Souvenez-vous de l’attitude qu’a eue Jésus lorsqu’Il a traité les pécheurs comme on peut le lire dans la Bible : les pharisiens ont attrapé une femme qui avait commis l’adultère et l’ont conduite devant Jésus. Ils ont demandé à Jésus de quelle façon il fallait traiter cette femme. Selon les lois de l’époque, cette femme aurait dû être lapidée. Cependant, Jésus ne l’a pas condamnée pour ses péchés. Tout ce qu’Il a fait, c’est de lui dire de ne plus commettre de péchés à l’avenir. (Voir Jean 8, 3–11.) D’après ce passage, nous voyons que Jésus comprenait la souffrance et l’impuissance que ressentent les gens qui ont été corrompus par Satan et qui vivent dans le péché. Il éprouvait de la compassion pour la faiblesse de l’homme. Lorsque nous révélons notre corruption ou commettons des transgressions, si nous nous repentons authentiquement, Dieu nous donnera assez de temps pour nous repentir et changer. Nous devons aussi suivre l’exemple de Jésus et traiter correctement les défauts et la corruption révélée des autres. Nous devons regarder les autres à travers une perspective de développement. C’est aussi un principe que les chrétiens doivent appliquer dans leur vie lorsqu’ils ont affaire aux autres. Si nous imposons aux autres des exigences strictes, que nous cherchons la petite bête chez eux et que nous les jugeons même arbitrairement, si nous définissons les gens et concluons qu’ils sont nuls lorsque nous découvrons leurs défauts, nous faisons alors preuve d’un tempérament corrompu, arrogant et suffisant dans notre manière de traiter les autres. Si vous agissez ainsi, vous ne vous conformerez pas aux intentions de Dieu et vous n’aurez absolument pas de relations normales avec les autres.

Laissez-moi partager une partie de mon expérience avec vous tous. Au sein de notre Église, il y a une sœur qui ne peut pas arriver aux réunions à l’heure à cause de son mari qui est un non-croyant. J’avais parlé à cette sœur à de nombreuses reprises, mais elle vivait encore dans la négativité et la faiblesse. Cela me mettait très en colère et, donc, je la définissais comme quelqu’un qui ne croyait pas authentiquement en Dieu. Je ne voulais plus l’aider ni la soutenir. Ensuite, j’ai lu ce passage de la Bible : « Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli. Qui es-tu, toi qui juges un serviteur d’autrui ? S’il se tient debout, ou s’il tombe, cela regarde son maître. Mais il se tiendra debout, car le Seigneur a le pouvoir de l’affermir » (Romains 14:3–4). J’ai éprouvé une grande honte. J’ai repensé aux fois où je m’étais sentie vaincue, négative et faible. Dieu affectait mes frères et sœurs émotionnellement pour qu’ils viennent me lire les paroles de Dieu à de nombreuses reprises. Ils communiquaient leurs expériences et les partageaient avec moi pour m’aider et me soutenir. Je ne pouvais tenir bon que grâce aux paroles de Dieu qui me guidaient. Je n’avais moi-même rien dont je pouvais me vanter. Or, cette sœur ne pouvait pas arriver aux réunions à l’heure parce que son mari l’en empêchait. J’aurais dû l’aider avec un cœur aimant et, pourtant, je ne m’inquiétais pas pour la vie de cette sœur. Je l’évitais même et la définissais comme quelqu’un qui ne croyait pas authentiquement en Dieu. Lorsque je me suis examinée moi-même, j’ai senti que j’étais très arrogante. Je ne traitais pas du tout cette sœur avec un cœur aimant ni avec patience. Je n’avais rien fait de conforme aux intentions de Dieu. Lorsque j’ai compris cela, j’ai confessé mes péchés devant Dieu et me suis repentie : j’étais prête à continuer à aider et à soutenir cette sœur. Après, j’ai communiqué les paroles de Dieu à cette sœur avec un cœur aimant et j’ai partagé avec elle une partie de mon expérience et de mon interprétation personnelles. Après que nous avons communiqué à quelques reprises, elle n’a plus été soumise au contrôle de son mari et ses conditions se sont peu à peu améliorées. Ce que j’ai appris de cette expérience, c’est que, quels que soient les défauts et les faiblesses qu’a un frère ou une sœur, ou, quelle que soit la corruption qu’il ou elle révèle, tant qu’il ou elle croit authentiquement en Dieu et peut se repentir devant Dieu lorsqu’il ou elle commet une faute, Dieu lui donnera une occasion de changer. C’est la raison pour laquelle nous devons aussi aider les autres avec un cœur aimant, pardonner aux autres et traiter toute personne conformément aux exigences de Dieu. Nous ne devons absolument pas définir et juger les autres arbitrairement. Voilà comment on traite les gens avec équité et conformément aux intentions de Dieu.

Prédications sur la vie chrétienne

3. Vous ne devez pas surestimer les autres ni les sous-estimer. Apprenez des forces des autres et comblez vos propres carences.

La Bible dit : « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes » (Philippiens 2:3). Dieu a donné à chacun de nous un calibre, des talents et des forces qui diffèrent. Pour cette raison, nous devrions tous avoir le cœur humble lorsque nous interagissons avec nos frères et sœurs et nous devrions traiter les points forts et les points faibles des autres correctement. Nous ne devons pas surestimer ni sous-estimer les autres. Nous devons utiliser les forces des autres pour pouvoir corriger nos propres défauts. Si, à cause de nos forces, calibre et talent propres, nous finissons par prendre les autres de haut et magnifier nos propres forces à l’infini, pour frimer et nous vanter, et aussi juger les autres, les dénigrer et leur nuire, nous nous laissons alors dominer par notre nature corrompue, arrogante et suffisante. Ce n’est pas de cette façon qu’un chrétien doit vivre. Par exemple, avant, je considérais toujours que mon propre calibre était meilleur que celui d’une sœur avec laquelle je travaillais et, donc, je la prenais de haut. Lorsque nous travaillions ensemble, je frimais volontairement et involontairement et, dans mon cœur, j’étais toute fière de moi-même. Mon tempérament corrompu avait conduit Dieu à me détester et à me cacher Son visage. Mon esprit devenait sombre et déprimé. Il y avait beaucoup de problèmes évidents dans mon travail que je ne parvenais pas à résoudre, tandis que le travail de la sœur devenait peu à peu meilleur. J’ai pensé à ce que Jésus avait dit : « Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé » (Matthieu 23:12). C’est à ce moment-là que j’ai vu à quel point j’étais arrogante. Je n’étais pas consciente de moi-même. À vrai dire, c’était grâce à l’œuvre du Saint-Esprit que mon travail produisait des résultats ou que j’étais capable de découvrir certains problèmes. Pourtant, j’avais quand même volé l’honneur de Dieu, j’étais immensément autosatisfait et j’admirais mon propre ego. Je prenais mes frères et mes sœurs de haut. En réalité, j’étais juste très irrationnelle ! Dans le même temps, j’étais consciente d’avoir besoin d’apprendre à me défaire de moi-même. Je devais, avec ouverture d’esprit, utiliser les forces de la sœur pour combler mes propres carences. C’était le seul moyen de contenter Dieu et de permettre à ma propre vie de progresser continûment. Du coup, je me suis mise à le faire. Quand il y avait des problèmes que je ne comprenais pas, je demandais des conseils à la sœur. Lorsque je rencontrais des difficultés, j’en discutais avec elle. C’est à ce moment-là que j’ai découvert qu’en fait elle avait beaucoup de forces dont je manquais. Mon cœur s’est senti très humilié. J’ai aussi compris que Dieu avait fait en sorte que je travaille avec cette sœur parce qu’Il voulait que je corrige mes défauts. Il voulait que nous coopérions harmonieusement pour accomplir le travail qu’Il nous avait confié. Peu à peu, mes relations avec la sœur sont devenues normales et j’ai reçu à nouveau l’œuvre du Saint-Esprit.

4. Quand vous découvrez que les autres font des choses qui ne se conforment pas à vos propres idées, ne vous concentrez pas sur les autres. Vous devez plutôt vous reconnaître vous-même d’abord et mettre la vérité en pratique.

Jésus a dit :« Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil ? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien ? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère » (Matthieu 7:3–5). Lorsque nous interagissons avec les autres, il est inévitable qu’il y ait des frictions et des préjugés. Dans ces moments-là, nous ne devons pas nous concentrer aveuglément sur ce que les autres font de mal et toujours croire que c’est la faute des autres. Nous devons plutôt apprendre à nous présenter devant Dieu et à chercher la vérité dans la parole de Dieu pour pouvoir découvrir où résident nos propres problèmes. Lorsque nous comprendrons les intentions de Dieu et notre propre tempérament corrompu, nous pourrons nous mettre à la place des autres et voir les choses depuis leur perspective. Nous pourrons comprendre les autres, compatir avec eux et être tolérants. À partir de ce moment-là, les préjugés que nous avons pour les autres se résorberont spontanément et radicalement.

J’ai eu des expériences profondes concernant cet aspect. Je me souviens d’une des sœurs avec lesquelles je travaillais et qui avait souligné à de nombreuses reprises que je n’avais pas assumé ma part de responsabilité en termes de travail d’Église. Cependant, non seulement je ne pouvais pas recevoir la chose de Dieu, mais, en fait, je suspectais même cette sœur de délibérément me chercher la petite bête et de me rendre la vie difficile. Mon cœur a commencé à engendrer des préjugés à l’encontre de cette sœur et je ne voulais plus servir à ses côtés. Après avoir lu la parole de Dieu et cherché les intentions de Dieu, j’ai compris que mon propre tempérament satanique, arrogant et suffisant me dominait et ne me permettait pas d’accepter les suggestions de cette sœur. Cela me rendait même soupçonneuse à son sujet. Cela m’a amenée à ne pas pouvoir avoir des interactions normales avec cette sœur. Dans le même temps, je savais que les gens, les événements et les choses que je rencontrais tous les jours étaient tous dictés et organisés par Dieu. C’était Dieu qui organisait méticuleusement ces choses pour me changer et me sauver, et non la sœur qui voulait délibérément me rendre les choses difficiles. Je devais me soumettre à Dieu, apprendre à me défaire de moi-même et accepter ses suggestions correctes. Après, je me suis présentée devant Dieu et ai réfléchi sur moi-même. Grâce aux suggestions de la sœur, je voyais qu’en effet je n’assumais pas ma part de responsabilité en termes de travail d’Église. Je faisais tout ce que le dirigeant me demandait de faire et, pourtant, je ne pensais jamais à la façon dont je pouvais mieux faire mon travail d’Église. Lorsque j’ai compris les intentions de Dieu, je me suis mise à faire les choses conformément aux requêtes de Dieu. J’ai pris la libre initiative de révéler ma corruption à cette sœur et j’ai même demandé à Dieu de me donner encore plus de responsabilités. Lorsque je rencontrais des situations, je pensais davantage à la façon dont je pouvais être utile à l’Église. À force de mettre les choses en pratique de cette façon, les malentendus que j’avais auparavant avec cette sœur ont disparu. Nous avons établi un lien spirituel et l’harmonie dont nous jouissions auparavant est revenue.

Les quatre principes de la pratique sont des choses que j’ai apprises grâce à mes expériences. J’ai vraiment fait l’expérience d’avoir été guidée par la parole de Dieu dans une vie chrétienne. Elle est la boussole qui nous montre le chemin. Si nous n’avions pas la parole de Dieu pour nous guider, nous n’aurions pas de chemin à suivre. Tout ce que nous avons à faire, c’est de mettre les enseignements de Dieu en pratique et de traiter tout le monde avec équité. C’est le seul moyen de pouvoir vivre la ressemblance d’un être humain réel, de coexister harmonieusement avec les autres, d’en faire profiter ceux qui nous entourent et de faire en sorte que Dieu soit satisfait et nous loue.

Merci, Dieu, de m’avoir guidée. Gloire à Dieu !

Note du rédacteur : Si l’on se laisse éclairer et guider par Dieu et que l’on pratique les quatre principes mentionnés dans cet essai, les problèmes que l’on rencontre dans les relations humaines disparaîtront comme par magie. Imaginez à quel point notre vie serait meilleure si nous pouvions, en tant que chrétiens, mettre les paroles de Dieu en pratique et vivre harmonieusement avec les autres ! Où peut-on trouver ce genre de vie ? Le rédacteur continue de recommander un hymne chrétien : « L’amour de Dieu nous rapproche ». Après avoir fini d’écouter cet hymne, vous trouverez votre réponse.

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