Ce que j’essayais d’éviter en fuyant mon devoir
Comme tu le sais, je n’étais responsable que de quelques réunions de groupe. Je me disais que j’étais fait pour ce devoir. Et quand les frères et sœurs avaient des problèmes, ils venaient toujours me demander de l’aide. Certains disaient même que j’avais une vision très précise des problèmes et que j’échangeais de manière plutôt claire. Ils étaient donc tout à fait disposés à écouter mon échange. C’était formidable de gagner le respect et les louanges des autres dans ce devoir. Ce sentiment me plaisait vraiment, donc je ne voulais pas partir. La première fois que tu es venu me voir, ça m’a un peu surpris. Je pensais que, pour faire du travail textuel, il fallait un bon calibre, une compréhension de la vérité et de bonnes compétences rédactionnelles. Je n’avais qu’un calibre moyen et je connaissais mal le travail textuel. Je me suis donc demandé comment je m’en sortirais. Si je n’obtenais pas de bons résultats et qu’on me réaffectait, que penseraient les autres de moi ? Cela ne montrerait-il pas simplement à quel point je manquais de talent ? Je me suis dit qu’il valait mieux que je m’en tienne à mon travail en cours. J’obtenais d’assez bons résultats avec mes groupes. Il était rare que je sois traité ou émondé, et tous les frères et sœurs me respectaient et m’approuvaient. Je n’ai donc pas voulu faire de travail textuel et j’ai sans cesse essayé d’y échapper. À l’époque, je voulais simplement le confort et la stabilité de mon devoir en cours. Et puis, à ma grande surprise, tu es revenu à peine dix jours plus tard, pour me dire que l’équipe de travail textuel était en sous-effectif et pour échanger avec moi sur le fait d’écouter la volonté de Dieu et de ne pas devenir complaisant. Il m’a demandé de prier, de demander conseil et de ne pas rejeter cavalièrement cette opportunité. Je savais que tu avais raison, mais je n’arrivais tout simplement pas à accepter ce que tu disais. Je me disais que j’avais un calibre moyen, que mes compétences rédactionnelles n’étaient pas bonnes, et que je serais donc certainement le maillon le plus faible. Si, après avoir été formé un moment, je n’obtenais toujours pas de bons résultats et que j’étais réaffecté, ce serait vraiment embarrassant. Je pensais qu’il valait bien mieux que je continue avec mon devoir en cours.
Au bout d’un moment, je me suis livré à un frère au sujet de mon état, durant cette période. Après m’avoir écouté, ce frère n’a pas mâché ses mots : « N’es-tu pas en train de gérer cette situation de manière un peu sournoise ? » Ça m’a vraiment fait l’effet d’un coup de poing dans l’estomac, de l’entendre dire que j’étais sournois. Je me suis dit : « Je n’essaie pas de tirer au flanc ni de faire les choses machinalement. Je n’ai vraiment pas un bon calibre et je n’écris pas bien. Comment peux-tu dire que je suis sournois ? » Je n’ai rien répondu, mais dans mon for intérieur, j’ai continué à me justifier et à refuser ces critiques. Néanmoins, je savais que je pouvais tirer une leçon du rappel à l’ordre de mon frère. Alors j’ai cherché des passages pertinents dans les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel genre de personne ose assumer ses responsabilités ? Quel genre de personne a le courage de porter une lourde charge ? Quelqu’un qui prend des initiatives et qui va courageusement de l’avant au moment décisif dans le travail de la maison de Dieu, qui ne craint pas de supporter de lourdes responsabilités et d’endurer de grandes épreuves, quand il voit que le travail est très important et crucial. Voilà une personne loyale envers Dieu, un bon soldat de Christ. Est-ce que les gens craignent d’assumer leurs responsabilités parce qu’ils ne comprennent pas la vérité ? Non. C’est parce que leur humanité pose problème. Ils n’ont pas le sens de la justice ou des responsabilités. Ils sont égoïstes et ignobles, et ne sont pas de vrais croyants en Dieu. Ils n’acceptent absolument pas la vérité et pour ces raisons, ils ne peuvent être sauvés. Les croyants doivent payer un prix élevé pour obtenir la vérité et ils rencontreront de nombreux obstacles pour la pratiquer. Ils doivent abandonner les choses, abandonner leurs intérêts charnels et endurer certaines souffrances. Ce n’est qu’alors qu’ils pourront mettre la vérité en pratique. Donc, quelqu’un qui a peur d’assumer ses responsabilités peut-il pratiquer la vérité ? Certainement pas, et c’est sans parler de l’obtention de la vérité. Ces gens-là ont peur de pratiquer la vérité, de s’exposer à une perte quant à leurs intérêts ; ils ont peur d’être humiliés, dénigrés et jugés. Ils n’osent pas mettre en pratique la vérité, donc ils ne peuvent pas l’obtenir, et même s’ils croient en Dieu depuis des années, ils ne pourront pas atteindre Son salut. Ceux qui peuvent accomplir un devoir dans la maison de Dieu doivent être des personnes qui assument un fardeau pour le travail de l’Église, qui assument des responsabilités, qui respectent les principes de la vérité, qui souffrent et en paient le prix. Si quelqu’un fait défaut dans ces domaines, il est inapte à accomplir un devoir et il ne présente pas les conditions pour l’accomplissement d’un devoir. […] Si tu te protèges à chaque fois qu’il t’arrive quelque chose, et que tu te laisses une échappatoire, une porte de sortie, mets-tu la vérité en pratique ? Ce n’est pas pratiquer la vérité : c’est être sournois. À présent, tu accomplis ton devoir dans la maison de Dieu. Quel est le premier principe dans l’accomplissement d’un devoir ? Tu dois d’abord accomplir ce devoir de tout ton cœur, ne pas ménager tes efforts, afin de pouvoir protéger les intérêts de la maison de Dieu. C’est un principe de la vérité que tu devrais mettre en pratique. Se protéger en se laissant une échappatoire, une porte de sortie, est le principe de pratique que suivent les incroyants et c’est leur philosophie la plus élevée. Se considérer soi-même avant toute autre chose, et placer ses intérêts avant tout le reste, ne pas penser aux autres, n’avoir aucun lien avec les intérêts de la maison de Dieu et les intérêts des autres, penser d’abord à ses propres intérêts puis penser à une échappatoire, n’est-ce pas ce qu’est un incroyant ? C’est précisément ce qu’est un incroyant. Ce genre de personne n’est pas apte à accomplir un devoir » (« Section 8 (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai compris ceci : ceux qui croient sincèrement en Dieu et ont une bonne humanité, sont responsables dans leur devoir et protègent le travail de l’Église. Plus un travail est primordial, plus ils sont à la hauteur de la tâche. Ils peuvent assumer de lourds fardeaux et écouter la volonté de Dieu. Les gens comme ça sont les piliers de l’Église et ils gagnent les faveurs de Dieu. Quant à ceux qui se laissent aller dans leurs devoirs, qui ne veulent pas endurer la moindre épreuve ni assumer la moindre responsabilité, qui se dérobent dès qu’ils aperçoivent la moindre difficulté, en ne pensant qu’à leurs propres intérêts et en ne protégeant pas du tout le travail de l’Église, ce sont des non-croyants aux yeux de Dieu. Ils ne sont pas de la maison de Dieu et Dieu ne les sauvera pas. En réfléchissant à mes propres actes, à la lumière des paroles de Dieu, j’ai compris que même si j’avais l’air de faire mon travail en accomplissant chaque jour activement mon devoir, je ne pensais en fait qu’à ma réputation et à mon statut. Mon cœur n’était pas tourné vers Dieu et je n’écoutais pas Sa volonté. Je me contentais juste de faire un travail facile, pour lequel j’étais doué, parce qu’en fournissant peu d’efforts, j’obtenais quand même des résultats corrects, et que mon besoin de statut et de réputation était comblé. Je connaissais moins le travail textuel et j’étais moins doué pour ça, donc même si je m’y étais essayé, je n’aurais peut-être pas obtenu de bons résultats. Et si je n’avais pas bien fait mon devoir, si j’avais été traité, émondé et méprisé par les autres, cela aurait été vraiment embarrassant. Et donc, afin de conserver ma réputation et mon statut, je rejetais continuellement les offres, en prétextant que j’avais un calibre médiocre, que je manquais de compétence, que je connaissais mal le travail, pour pouvoir refuser ce devoir. En apparence, mes arguments étaient convaincants et raisonnables. Mais dans mon for intérieur, j’étais incroyablement égoïste et méprisable. La raison pour laquelle je choisissais de faire un devoir plutôt qu’un autre ne reposait pas sur les besoins du travail de l’Église ni sur ma soumission aux arrangements de Dieu. En fait, il s’agissait toujours de servir mes propres intérêts et de combler mon désir de statut et de réputation. Tout ce que je faisais et pensais était entièrement calculé pour être bénéfique à ma réputation et à mon statut. Je n’avais pas une attitude sincère envers mon devoir et j’étais vraiment « sournois », comme mon frère l’avait dit. En réalité, je devais proposer mes services dans tous les domaines où l’Église avait des besoins, en acceptant et en me soumettant, sans argumenter ni avoir d’exigences. Voilà la rationalité dont tout le monde devrait faire preuve. Mais au lieu de ça, non seulement je ne me soumettais pas quand on me demandait de faire un devoir, mais je me montrais mesquin, j’évaluais si ce devoir pouvait me nuire ou me profiter. Je n’avais pas le moindre sens des responsabilités. Dieu dit que les gens comme ça ne sont pas dignes d’accomplir un devoir, qu’ils ne sont pas de la maison de Dieu, et qu’ils ne seront pas sauvés.
Ensuite, je suis tombé sur cet autre passage des paroles de Dieu : « Ceux qui sont capables de mettre la vérité en pratique sont en mesure d’accepter l’examen de Dieu quand ils font des choses. Quand tu acceptes l’examen de Dieu, ton cœur est sur le droit chemin. Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient, que tu désires toujours être loué et admiré et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il toujours dans ton cœur ? De telles personnes n’ont aucune révérence pour Dieu. Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation ni à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta première priorité. Tu dois être attentif à la volonté de Dieu et commencer par réfléchir si, oui ou non, tu as été impur dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as songé à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Penses-y fréquemment et essaie de les comprendre et il sera plus facile pour toi de bien accomplir ton devoir » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai compris que, dans notre foi, si nous pouvons avoir de bonnes intentions dans notre devoir, accepter l’examen de Dieu, faire passer le travail de l’Église avant tout le reste, nous donner à fond dans notre devoir et faire tout notre possible pour coopérer, alors tout cela sera conforme à la volonté de Dieu. Je me suis dit que, dans cette situation où on m’avait demandé de faire un travail textuel, Dieu m’examinait pour voir quel genre d’attitude j’avais : allais-je coopérer activement ou reculer et me dérober ? Je n’aurais pas dû me demander si j’avais un calibre suffisant pour ce travail, ni dans quelle mesure j’étais capable de bien faire ce devoir. J’aurais dû corriger mon état incorrect et mon attitude envers mon devoir, en me soumettant et en faisant de mon mieux dans mon devoir. Voilà la rationalité dont j’aurais dû faire preuve en tant qu’être créé. Si, après avoir été formé un moment, je n’avais toujours pas été à la hauteur, et qu’on m’avait réaffecté, j’aurais dû avoir la bonne attitude à ce sujet et me soumettre aux arrangements de l’Église. Et donc, par la suite, je t’ai dit que j’étais prêt à faire du travail textuel. Après ça, je me suis senti bien plus serein. Mais j’avais encore l’impression que ma compréhension de moi-même était très superficielle, alors j’ai continué à prier Dieu, en Lui demandant de m’éclairer et de m’aider à me comprendre moi-même.
Plus tard, j’ai trouvé ce passage : « L’attachement des antéchrists à leur statut et à leur prestige va au-delà de celui des gens normaux, et fait partie de leur tempérament et de leur essence ; ce n’est pas un intérêt temporaire, ni l’effet transitoire de leur environnement : c’est quelque chose dans leur vie, leurs os, et c’est donc leur essence. C’est-à-dire que dans tout ce que fait un antéchrist, sa première considération est son propre statut et son propre prestige, rien d’autre. Pour un antéchrist, le statut et le prestige sont sa vie et le but de toute sa vie. Dans tout ce qu’il fait, sa première considération est la suivante : “Qu’adviendra-t-il de mon statut ? Et de mon prestige ? Est-ce que faire cela me donnera du prestige ? Cela élèvera-t-il mon statut dans l’esprit des gens ?” C’est la première chose à laquelle il pense, ce qui est une preuve suffisante qu’il a le tempérament et l’essence des antéchrists ; autrement, il ne réfléchirait pas à ces problèmes. On peut dire que pour un antéchrist, le statut et le prestige ne sont pas une exigence supplémentaire quelconque, encore moins quelque chose d’étranger dont il pourrait se passer. Ils font partie de la nature des antéchrists, ils sont dans leurs os, dans leur sang, ils leur sont innés. Les antéchrists ne sont pas indifférents à la question de savoir s’ils possèdent un statut et du prestige : telle n’est pas leur attitude. Alors, quelle est leur attitude ? Le statut et le prestige sont intimement liés à leur vie quotidienne, à leur état quotidien, à ce qu’ils recherchent au quotidien. Et donc, pour les antéchrists, le statut et le prestige sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce qu’ils cherchent à obtenir, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne réputation et d’un poste élevé. Et ce but ne change pas : ils ne peuvent jamais mettre de côté de telles choses. C’est là le vrai visage des antéchrists et leur essence. Vous pourriez les mettre dans une forêt vierge au fond des montagnes, et ils ne mettraient toujours pas de côté leur poursuite du statut et du prestige. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel groupe de gens, et tout ce à quoi ils pourront penser, ce seront toujours le statut et le prestige. Bien que les antéchrists croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite du statut et du prestige comme équivalente à la foi en Dieu et lui accorde le même poids. C’est-à-dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre statut et leur propre prestige. On peut dire qu’au fond d’eux-mêmes, les antéchrists croient que la foi en Dieu et la poursuite de la vérité sont la poursuite du statut et du prestige ; la poursuite du statut et du prestige est aussi la poursuite de la vérité, et obtenir un statut et du prestige, c’est gagner la vérité et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont aucun prestige et aucun statut, que personne ne les admire, ne les vénère ni ne les suit, alors ils sont très frustrés, ils croient qu’il n’y a aucun intérêt à croire en Dieu, aucune valeur à cela, et ils se disent : “Une telle foi en Dieu est-elle un échec ? Est-ce sans espoir ?” Ils réfléchissent souvent à de telles choses dans leur cœur, ils réfléchissent à la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute réputation dans l’Église, afin que les gens écoutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout où ils vont : afin qu’ils aient une voix dans l’Église, une réputation, afin qu’ils jouissent d’avantages et aient un statut : ils se concentrent vraiment sur de telles choses. C’est là ce que ces gens poursuivent. Pourquoi pensent-ils toujours à de telles choses ? Après avoir lu les paroles de Dieu, après avoir entendu des sermons, ne comprennent-ils vraiment pas tout cela, ne sont-ils vraiment pas capables de discerner tout cela ? Les paroles de Dieu et la vérité ne sont-elles vraiment pas capables de changer leurs notions, idées et opinions ? Ce n’est pas du tout le cas. Le problème commence avec eux, c’est entièrement parce qu’ils n’aiment pas la vérité, parce que, dans leur cœur, ils n’en peuvent plus de la vérité et par conséquent, ils sont totalement insensibles à la vérité – ce qui est déterminé par leur nature et leur essence » (« Section 9 (Partie III) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Dieu y exposait la façon dont les antéchrists chérissent particulièrement la réputation et le statut. Ils ne cherchent qu’à obtenir réputation et statut, c’est leur but dans la vie. Dès qu’ils perdent le respect et l’adoration des autres, et qu’ils perdent leur place dans le cœur des gens, ils perdent la motivation de travailler et trouvent même que la vie n’a aucun sens. Pour eux, la réputation et le statut sont aussi importants que la vie elle-même. Voilà la nature d’un antéchrist. J’ai compris que je cherchais exactement la même chose qu’un antéchrist. Où que je me trouve, quelle que soit la personne avec laquelle j’étais, je faisais toujours passer ma réputation et mon statut en premier, et ce qui me tenait le plus à cœur, c’était de gagner le respect et les louanges d’autrui. Si un devoir me permettait d’impressionner les autres et de gagner leur respect, j’étais prêt à l’accomplir. Mais si ce devoir ne renforçait pas ma réputation et mon statut, je ne voulais pas le faire, quelle que soit son importance, et je trouvais des excuses pour y échapper, comme la fois où tu m’avais demandé de faire un travail littéraire. Je savais que ce travail était important et qu’il y avait un besoin urgent de main-d’œuvre, mais je m’étais alors dit que mon calibre était moyen et que je ne pourrais pas me démarquer, et que si j’obtenais de mauvais résultats dans ce travail, je pourrais même me ridiculiser. En supervisant quelques réunions de groupe, même si je n’avais pas un statut élevé et que je ne travaillais pas sur quelque chose d’aussi important que la littérature, j’obtenais malgré tout d’assez bons résultats dans mon devoir. Non seulement les dirigeants avaient une haute opinion de moi, mais les frères et sœurs me respectaient, eux aussi, ce qui flattait énormément mon égo. Après avoir pesé le pour et le contre, j’avais quand même voulu m’en tenir à mon devoir dans ce petit coin du monde, et ne pas commencer de travail textuel. J’ai alors vu que j’étais fortement entravé et contraint par des idées avec lesquelles Satan m’avait lavé le cerveau, telles que : « Un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa fierté », « L’héritage laissé par un homme est l’écho de son existence » et « Mieux vaut être un gros poisson dans un petit étang ». Ces toxines sataniques étaient déjà profondément ancrées dans mon cœur. Je vivais selon ces toxines et je faisais passer la réputation et le statut avant tout le reste. Pour gagner le respect des autres et flatter mon propre égo, je rejetais même un devoir et je m’en exemptais. J’étais si désobéissant ! À ce moment-là, je me suis senti incroyablement coupable et contrarié. Ce n’était absolument pas faire un devoir. Je me servais simplement de mon devoir comme d’une façade pour travailler à mon statut et à ma réputation. J’empruntais le chemin d’un antéchrist. Comprendre ça m’a un peu horrifié. Si je vivais selon ces points de vue erronés sur la poursuite et que je n’essayais jamais de les corriger, je finirais par être méprisé par Dieu.
Plus tard, j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu, qui m’a profondément affecté : Dieu dit : « Depuis le commencement, seul l’homme a été capable de converser avec Dieu. C’est-à-dire que, parmi tous les êtres vivants et toutes les créatures de Dieu, personne d’autre que l’homme n’a été capable de converser avec Lui. L’homme a des oreilles pour entendre et des yeux pour voir. Il possède le langage, ses propres idées et le libre arbitre. Il détient tout ce qui est nécessaire pour entendre Dieu parler, comprendre Sa volonté et accepter Sa mission. Ainsi, Dieu lui accorde tous Ses vœux, voulant faire de lui un compagnon qui soit en unité d’esprit avec Lui et qui puisse marcher avec Lui. Depuis qu’Il a commencé Sa gestion, Dieu attend que l’homme Lui donne son cœur, qu’il Le laisse purifier et équiper son cœur, qu’il Le laisse rendre l’homme satisfaisant pour Lui, aimé de Lui, capable de Le vénérer et de s’éloigner du mal. Dieu a toujours espéré et attendu ce résultat » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Dieu a créé tellement, tellement d’êtres vivants. Mais parmi tous les êtres créés, Dieu ne parle qu’à l’humanité et Il n’a d’exigences et d’espoir que vis-à-vis de l’homme. Il espère créer un groupe de gens qui seront en accord avec Sa volonté, qui écouteront Sa volonté et porteront un fardeau pour Lui. Voilà ce que Dieu espère de l’humanité. Je me suis dit qu’après avoir cru en Dieu pendant plusieurs années, après avoir tant profité de l’abreuvement des paroles de Dieu, après avoir été cultivé par l’Église et avoir profité d’occasions d’être formé, j’en étais venu à comprendre certaines vérités, et j’avais grandi, à la fois professionnellement et en termes d’entrée dans la vie. Tout cela était dû à la grâce de Dieu. Mais quel genre d’attitude avais-je envers Dieu et le travail de l’Église ? Je ne me souciais pas particulièrement du travail et je n’assumais aucune responsabilité. Pour préserver ma réputation et mon statut, je rejetais même le devoir. En apparence, je pratiquais ma foi et je faisais mon devoir, mais dans mon cœur, je n’avais aucun amour pour Dieu et je n’écoutais pas Sa volonté. Je répondais à la grâce de Dieu par la désobéissance et la tromperie. Face à ces espoirs et ces exigences de Dieu, je me suis senti vraiment honteux et plein de regrets. Je me suis dit que j’étais simplement trop désobéissant et que je n’avais pas la moindre conscience ou raison. Alors j’ai prié Dieu. Je voulais corriger mon état actuel et n’étais plus disposé à vivre de façon aussi égoïste et méprisable. J’étais prêt à écouter la volonté de Dieu et à faire des efforts pour m’améliorer.
Plus tard, après avoir réfléchi, j’ai remarqué que j’avais un autre problème. Je rejetais le devoir parce que j’avais un tempérament corrompu, mais il y avait une autre raison : c’était à cause d’une certaine idée que j’avais. Je pensais que pour bien faire un devoir, il fallait être de bon calibre et avoir des compétences particulières, que c’étaient là les facteurs les plus importants. Donc, quand l’Église me confiait une tâche et que je pensais que je n’étais pas doué dans ce domaine ou que mon calibre n’était pas à la hauteur, je ne me donnais même pas la peine d’essayer, et je rejetais directement cette tâche, en invoquant mon calibre médiocre et mon manque de compétences. Mais cette idée était-elle correcte ? Quelles étaient les intentions de Dieu ? J’ai fini par trouver un passage des paroles de Dieu qui m’a aidé à comprendre Ses intentions concernant cette question : Dieu Tout-Puissant dit : « Quelles sont les manifestations d’une personne honnête ? Premièrement, c’est de ne pas douter des paroles de Dieu qui est la manifestation d’une personne honnête. De même, rechercher et pratiquer la vérité en toutes choses : c’est là la manifestation la plus importante d’une personne honnête, et la plus critique. Tu prétends être honnête, mais tu relègues tout le temps les paroles de Dieu dans un coin de ton esprit et tu fais tout ce que tu veux. Est-ce la manifestation d’une personne honnête ? Tu dis : “Bien que mon calibre soit faible, j’ai un cœur honnête.” Et cependant, lorsqu’un devoir t’incombe, tu as peur de souffrir et de devoir en assumer la responsabilité si tu ne l’accomplis pas bien, donc tu présentes des excuses pour t’exonérer de ce devoir et tu suggères que quelqu’un d’autre le fasse. Est-ce la manifestation d’une personne honnête ? Clairement, non. Alors, comment doit se comporter une personne honnête ? Elle doit se soumettre aux arrangements de Dieu, être dévouée dans le devoir qu’elle est censée accomplir et s’efforcer de satisfaire la volonté de Dieu. Cela se manifeste de plusieurs manières. D’une part, tu dois accepter ton devoir avec un cœur honnête, ne pas considérer tes intérêts charnels, ne pas être hésitant et ne pas manigancer pour ton propre profit. C’est une manifestation d’honnêteté. Une autre façon consiste à bien accomplir ton devoir de tout ton cœur et de toutes tes forces, de bien faire les choses, de mettre ton cœur et ton amour dans l’accomplissement de ton devoir afin de satisfaire Dieu. Telles sont les manifestations qu’une personne honnête doit présenter en accomplissant son devoir » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu aimait les gens honnêtes. Il espère que nous pourrons tous Le traiter et traiter notre devoir avec un cœur honnête et une attitude sincère. Il espère que nous ne penserons qu’à Le satisfaire dans notre devoir, et non à satisfaire nos propres intérêts. Une personne honnête aborde son devoir en essayant de faire de son mieux, en mettant tout son cœur à l’ouvrage. Le fait que cette personne ait ou non un talent particulier pour le travail n’est pas important, et la mesure de ce qu’elle peut effectivement accomplir ne l’est pas non plus. Différents devoirs dans l’Église nécessitent différents niveaux de calibre et de compétences professionnelles. Ceux qui ont un bon calibre et des compétences professionnelles comprendront plus vite et obtiendront de meilleurs résultats, alors que ceux qui ont un calibre plus faible et des compétences moyennes n’obtiendront pas d’aussi bons résultats. C’est comme ça, c’est tout. Mais le calibre et les compétences professionnelles ne sont pas les seuls facteurs qui déterminent si quelqu’un peut bien faire son devoir. L’attitude d’une personne envers son devoir, son sens des responsabilités, sa capacité à chercher la vérité et à agir selon les principes, sont les facteurs les plus importants dans son devoir. Certains semblent être intelligents et avoir un bon calibre, mais leur humanité est médiocre, ils tirent au flanc et font leur devoir machinalement. Quel que soit leur calibre, ils feront plus de mal que de bien. Ces gens seront bannis. Et puis, il y a des frères et sœurs qui ont des compétences professionnelles et un calibre moyens, mais dont le cœur se trouve au bon endroit. Ils sont scrupuleux et responsables, ils donnent la priorité à la recherche de la vérité, ils peuvent endurer des épreuves et faire des sacrifices. Les gens comme ça s’améliorent toujours dans leurs devoirs. Parfois, quand les gens n’ont pas un calibre suffisant, prier Dieu pour obtenir l’éclairage et la direction du Saint-Esprit peut les aider à compenser leurs insuffisances. Les gens comme ça peuvent malgré tout obtenir de bons résultats dans leurs devoirs. Avant, quand je ne comprenais pas la vérité, je prenais sans cesse mon calibre médiocre comme excuse pour refuser des devoirs et pour qu’on me laisse tranquille. Je pensais même que c’était plutôt raisonnable de ma part de faire ça. Résultat, je me dévalorisais sans cesse, estimant que j’étais incapable de gérer ces devoirs. Je n’avais même pas le courage d’essayer et je préférais décliner ces offres. Ensuite, j’ai compris que cette idée était erronée et qu’elle pouvait me freiner dans mon devoir. Après avoir lu les paroles de Dieu, tout était bien plus clair et j’ai trouvé un chemin de pratique. Ensuite, j’ai prié Dieu et j’ai été prêt à me soumettre et à bien faire mon devoir.
Maintenant, quand je rencontre des difficultés, je me sens encore incompétent et j’ai peur de me ridiculiser. Mais au moins, je ne prends plus comme excuse mon calibre médiocre pour me dérober, comme avant. Ainsi, récemment, en discutant d’un problème avec les frères et sœurs, je n’ai pas réussi à bien exprimer ce que je voulais dire, et mes vieilles habitudes sont revenues, insidieusement. Je me suis dit : « Mon calibre est vraiment médiocre, je ferais mieux de me taire et d’écouter les autres. » Mais j’ai alors compris qu’il s’agissait là d’un état incorrect, donc j’ai délibérément prié Dieu, en Lui demandant de m’aider à ne pas me focaliser sur la réputation et le statut, pour que je puisse faire mon devoir sans être contraint. À cet instant, j’ai pensé à ces paroles de Dieu, qui disaient : « Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation ni à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta première priorité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Ces paroles de Dieu m’ont donné de la force. Je devais corriger mes intentions et donner la priorité aux intérêts de l’Église. Je devais arrêter de me demander ce que les autres pensaient de moi, cesser de protéger ma réputation en évitant mes devoirs, et commencer à me demander comment obtenir de meilleurs résultats dans mon devoir. Voilà ce que je devais faire. Alors j’ai apaisé mon cœur et j’ai commencé à réfléchir à ce problème. Peu à peu, mes idées sont devenues plus claires. Plus tard, grâce aux remarques utiles des autres, ce problème a finalement été résolu.
Le travail textuel est plus exigeant que mon dernier devoir, et peut être plus stressant, mais je pense qu’en m’appliquant, je peux y arriver. De plus, en étant formé, en réfléchissant et en cherchant, j’ai gagné une meilleure connaissance de certains détails de la vérité et des principes de la pratique. J’ai vraiment beaucoup appris grâce à tout cela. Dieu soit loué !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.